Dernières actualités avec #CGT


Le Figaro
15 hours ago
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Transition énergétique : le ministre de l'Industrie en faveur d'une «préférence européenne»
Le ministre de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci s'est prononcé vendredi pour une «préférence européenne» dans les marchés et les aides publics, notamment pour les technologies critiques. Le ministre, qui s'exprimait lors d'un débat aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, en présence notamment de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et de la cheffe des Écologistes Marine Tondelier, a convenu qu'il y a «un enjeu de souveraineté dans la transition énergétique qui la rend essentielle», mais qu'il faut savoir «adapter les règles». Il a par exemple jugé «absolument nécessaire» ces adaptations, «pour éviter que des équipementiers automobiles ne ferment» en raison des objectifs de développement des véhicules électriques. Car, en Europe, a-t-il relevé, «on s'est fixé des objectifs climatiques sans nécessairement évaluer la capacité de notre industrie à les atteindre». La Chine, elle, «a fait exactement l'inverse», a-t-il souligné. «Ce que nous défendons aujourd'hui au niveau européen, c'est d'assortir (les) objectifs de réduction des émissions d'une politique industrielle ambitieuse, d'une politique commerciale moins naïve, d'une politique de préférence européenne», a-t-il indiqué. Publicité Souplesse sur le ZAN Évoquant notamment les panneaux photovoltaïques ou les pompes à chaleur, il a souhaité voir inclure «des critères de contenu local» dans les marchés publics et les régimes d'aides publiques, consistant à «privilégier les acteurs qui produisent de la valeur ajoutée en Europe et en particulier en France». «À ces conditions-là, on peut atteindre nos objectifs environnementaux, climatiques, et ne pas renoncer à l'objectif de réindustrialisation de notre pays», a-t-il soutenu. Marc Ferracci a estimé que «cette souplesse devait aussi se décliner sur d'autres registres de la transition écologique», comme la maîtrise de l'artificialisation des sols. Tout en jugeant que le ZAN, le dispositif visant à limiter celle-ci, «est un bon dispositif», il a noté que lui remontent «beaucoup de dossiers d'ouverture de sites qui sont bloqués par le ZAN». «Trouvons des assouplissements sans renoncer à la maîtrise de l'artificialisation», a-t-il souhaité. «On a besoin d'un outil productif en France» et «tout ne passe pas par des contraintes», a concédé Marine Tondelier. Mais l'État «ne peut pas mettre la communication au-dessus des actes : vous parlez de souplesse sur le ZAN, là c'est très très souple, on ne sait même plus s'il y en a un», a-t-elle lancé au ministre.


Le Figaro
19 hours ago
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Société Générale : la direction dénonce officiellement l'accord sur le télétravail, les syndicats appellent à «amplifier» la grève
La direction de Société Générale a annoncé vendredi aux syndicats la dénonciation unilatérale de l'accord sur le télétravail en vigueur dans l'entreprise, conduisant les trois syndicats à l'origine des récentes mobilisations à appeler les salariés à amplifier la contestation. «La direction a informé les organisations syndicales qu'elle dénonçait unilatéralement l'accord de janvier 2021» sur le télétravail, font savoir la CFDT, la CFTC et la CGT dans un communiqué commun, en dénonçant une «méthode méprisante». Les trois syndicats - qui ont quitté la réunion avant la fin - déplorent dans leur texte commun que la direction n'envisage de «négocier que sur l'aménagement de l'oukase de Slawomir Krupa », le directeur général de Société Générale, à savoir un jour maximum de télétravail par semaine, alors que 70% des salariés disposent actuellement d'au moins deux jours. «La menace n'est pas une arme de négociation», estiment les trois organisations dans leur communiqué. Publicité La volonté d'«harmoniser la politique de télétravail au sein du groupe» annoncée par Slawomir Krupa dans un mail adressé aux salariés mi-juin, avait déjà conduit les trois syndicats à appeler à une grève qu'ils ont qualifiée de «très suivie» vendredi dernier. Opération «Tous sur site» L'opération «Tous sur site» organisée jeudi 3 juillet, destinée à illustrer les difficultés logistiques du retour simultané de l'ensemble des salariés sur leur lieu de travail, s'est soldée par «une augmentation globalement de 10% du taux d'occupation», a précisé une source syndicale. Après la réunion de vendredi, la CFDT, la CFTC et la CGT de Société générale, qui disent représenter ensemble plus de 60% des salariés, appellent désormais à «amplifier le mouvement de contestation». Pour les syndicats de Société Générale, une réduction des quotas de jours de télétravail serait également pénalisante pour l'entreprise elle-même, en affectant son attractivité auprès de futures recrues. Sollicité par l'AFP, le SNB (Syndicat national de la banque), premier syndicat de Société Générale et qui n'est pas associé au mouvement initié par les trois autres organisations, n'était pas joignable dans l'immédiat. Contactée par l'AFP, Société Générale a confirmé la dénonciation de l'accord sur le télétravail mais n'a pas souhaité faire plus de commentaires.


Le Parisien
a day ago
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Festival d'Avignon : la CGT spectacle appelle à refuser de jouer si Rachida Dati s'y rend
Rachida Dati persona non grata au Festival d'Avignon . La CGT spectacle a appelé jeudi les artistes, techniciens et personnels administratifs ou d'accueil du plus grand festival de théâtre en France « à refuser de jouer » si la ministre de la Culture « ou un autre membre du gouvernement Bayrou s'affichait ». « Un préavis de grève préventif a d'ores et déjà été déposé pour la période du Festival », du 7 au 26 juillet, a précisé le premier syndicat du secteur culturel dans un communiqué . La CGT spectacle est entrée en guerre ouverte avec la ministre fin juin en appelant à sa « démission », pour une multitude de griefs, dont principalement « des coupes budgétaires » aux « effets catastrophiques » pour le spectacle vivant. Face à l'appel à la démission, l'entourage de Rachida Dati, interrogé par l'AFP, avait dénoncé fin juin « un tract politique » et des inexactitudes. La ministre soutenait sur France Inter début mai qu'il n'y avait « pas eu de coupes budgétaires au ministère de la Culture ». Les soucis se sont accumulés pour elle depuis. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a rejeté, fin juin, son recours contre le parquet national financier (PNF), qui réclame qu'elle soit jugée pour corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. La décision de la renvoyer devant un tribunal correctionnel reviendra à des juges d'instruction. Par ailleurs, Rachida Dati défend une réforme de création d'une holding unique pour l'audiovisuel public qui suscite une forte opposition des salariés. Celle-ci a été rejetée mardi par l'Assemblée nationale , la gauche et le Rassemblement national votant contre en même temps une motion empêchant son examen. Cette réforme « n'est pas rejetée, elle continue », a affirmé jeudi à l'AFP la ministre lors d'un déplacement à Suresnes (Hauts-de-Seine), peu après que la proposition de loi eut été approuvée en commission au Sénat.


Le Figaro
a day ago
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Reconversion professionnelle : syndicats et patronat dénoncent la réécriture de leur accord par le gouvernement
Les partenaires sociaux s'élèvent contre une transposition législative jugée incomplète, malgré un consensus majoritaire obtenu fin juin. Patronat et syndicats, à l'exception de la CGT, ont déploré jeudi, dans une lettre à François Bayrou, les modifications apportées par le gouvernement à leur accord sur les reconversions professionnelles, au moment de sa transposition législative. L'accord a été signé le 25 juin à l'unanimité des partenaires sociaux, à l'exception de la CGT, quelques jours après l'échec du conclave sur les retraites. Il prévoit en particulier que le compte personnel de formation (CPF) peut, avec l'accord du salarié, être mobilisé à hauteur de 50% pour financer une période de reconversion dans son entreprise. Le gouvernement l'a inséré in extremis par amendement dans le projet de loi transposant plusieurs accords conclus entre le patronat et les syndicats, notamment la création d'un CDI senior. Le projet de loi a été adopté jeudi à l'Assemblée nationale après l'avoir déjà été au Sénat. À lire aussi «J'étais bricoleur, alors je me suis dit, pourquoi pas un CAP d'électricien?» : quand la reconversion dans l'artisanat se normalise Publicité Besoin de simplification Mais le texte adopté ne comporte pas plusieurs points figurant dans l'accord. Par leur lettre commune, une démarche rare, la CFDT, FO, la CFTC, la CFE/CGC, le Medef, la CPME et l'U2P espèrent les voir réinsérés lors de la Commission mixte paritaire qui examinera le texte. Cet accord «est un fait trop important pour être minoré, ou que le résultat en soit remis en cause» écrivent les quatre syndicats signataires et les trois organisations patronales. «Une remise en cause, même partielle, serait un contre-signal important et qui serait en contradiction avec votre volonté exprimée à différentes reprises que les accords nationaux interprofessionnels soient respectés et transcrits tels quels dans la loi», écrivent les partenaires sociaux à François Bayrou. Ils en «appellent à l'autorité» du Premier ministre, «afin que le Gouvernement reprenne le texte tel que les partenaires sociaux l'ont transmis, après leur accord, au ministre du travail», afin qu'il soit «retranscrit fidèlement dans la loi». Les points litigieux concernent notamment la création d'un espace stratégique de concertation et le contrôle par les partenaires sociaux des flux financiers du «projet de transition professionnelle». «L'accord est transposé dans toutes ses composantes qui changent la donne pour les entreprises et les salariés qui souhaitent se reconvertir. Nous saluons le travail des partenaires sociaux (...) En revanche, pas de création de nouveaux organes ou de flux financiers complexes au moment où nous travaillons sur la simplification administrative », avait-on commenté à Matignon.


Le Figaro
2 days ago
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Volvic : mouvement de grève des salariés pour dénoncer «la précarité» de l'emploi
Des salariés de la société des eaux de Volvic, qui appartient au groupe Danone, sont en grève pour dénoncer la précarité au sein de l'entreprise, ont annoncé jeudi les syndicats Sud et CGT, un mouvement peu suivi selon la direction. «Volvic doit comprendre que lorsqu'elle maltraite ses salariés, elle maltraite l'environnement», a plaidé Janète Pereira, représentante syndicale de Sud industrie, lors d'une conférence de presse. Selon l'intersyndicale, le taux de précarité (CDD, intérimaires, etc.) atteint 40% en production et logistique. Elle demande que ce taux soit ramené à 16% et dénonce dans le même temps la baisse «drastique» des CDI, de 907 en 2015 à 794 en 2024. «Il y a un manque de respect des salariés qui découvrent leur planning dix jours avant et des intérimaires souvent appelés au dernier moment», assure Janète Pereira. Publicité Les syndicats réclament également une «prime d'habillage» de 352 euros par an, identique à celle des salariés d'Evian, Badoit et Salvetat, propriété du même groupe. La grève, sous forme de débrayages depuis le mois d'avril, est «très suivie» et a engendré une perte de 10 millions d'euros, selon Janète Pereira. Un mouvement «minoritaire» selon la direction Interrogée par l'AFP, la Société des eaux de Volvic (SEV) n'a ni confirmé ni démenti ces informations tout en précisant que ce mouvement «minoritaire impactait le site, les collaborateurs à leurs postes et (ses) consommateurs». «Notre priorité est de veiller au bon fonctionnement de l'usine aux côtés d'une large majorité de salariés (+de 85%) pleinement mobilisés à leur poste», assure-t-elle. La direction indique avoir fait des propositions concrètes «dans le cadre d'un dialogue social ouvert et constructif», refusées par certaines organisations syndicales. «Nous proposons à nos salariés un haut niveau d'avantages sociaux faisant de longue date partie du contrat social de la SEV», poursuit-elle, soulignant que les conditions salariales «sont au-delà de la moyenne observée sur le bassin d'emploi local».