Dernières actualités avec #CIO


Le HuffPost France
5 days ago
- Sport
- Le HuffPost France
JO 2028 : Los Angeles autorise le « naming » des sites olympiques, une première dans l'histoire
SPORT - Une nouveauté qui sonnera très américaine. Le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles 2028 a annoncé ce jeudi 14 août l'ouverture de ses sites de compétition à des contrats de « naming », ou nommage, une première dans l'histoire olympique. « Ces partenariats révolutionnaires (...) ne vont pas seulement générer des revenus importants pour LA28, mais aussi introduire une nouvelle pratique commerciale au bénéfice de l'ensemble du mouvement » olympique, estime dans un communiqué le président du comité d'organisation de LA28, Casey Wasserman. Ce dernier précise bien que la décision a été prise avec l'aval du Comité international olympique (CIO). Comcast et Honda déjà validés LA28 a d'ores et déjà annoncé ses deux premiers contrats de naming. Il y a le géant de l'audiovisuel Comcast, qui va coller son nom au site de squash situé au cœur des studios de cinéma d'Universal, propriété du groupe, pour donner le « Comcast Squash Center ». Mais aussi Honda pour la salle de volleyball à Anaheim, qui porte déjà dans l'année le nom de la marque japonaise, le « Honda Center ». Le montant de ces contrats n'a pas été dévoilé. Mais dans des propos rapportés par ESPN, le Casey Wasserman a déclaré que les revenus issus de ces accords dépassent le budget actuel de 6,9 milliards de dollars de Los Angeles. Lors des Jeux olympiques, le naming habituel des enceintes disparaît (le SoFi Stadium est ainsi pour l'instant renommé en « 2028 Stadium »). Pour les JO de Paris 2024, on retrouvait ainsi des noms tels que le Stade Tour Eiffel ou l'Arena Champ-de-Mars. L'annonce de LA28 laisse en tout cas la porte ouverte aux sociétés qui voudraient conserver leur nom, comme Honda, ou à de nouveaux acteurs.


La Presse
05-08-2025
- Sport
- La Presse
Le temps joue contre les Russes
Nation sportive majeure, la Russie est privée depuis dix ans de ses couleurs dans l'arène olympique : d'abord en raison du scandale de dopage orchestré par l'État, qui lui a valu de concourir sous le drapeau olympique (2018) puis celui du Comité olympique russe (2021 et 2022). (Lausanne) Toujours dans le flou sur leur participation aux JO-2026, les Russes se heurtent au refus de nombreuses fédérations hivernales de les réintégrer à leurs compétitions, compromettant leurs espoirs de se qualifier même sous drapeau neutre. Coralie FEBVRE Agence France-Presse Si les athlètes ont, selon les disciplines, jusqu'à janvier pour satisfaire aux critères de qualification, leur sort devrait être connu avant. La nouvelle présidente du Comité international olympique, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry a en effet dit fin juin que « ce sera à l'agenda de la commission exécutive dans les prochains mois », en septembre ou en décembre. En se précipitant pour féliciter la nouvelle patronne du sport mondial, dès son élection le 20 mars, le président russe Vladimir Poutine avait tenté un coup de pression limpide, louant l'intérêt de l'ancienne nageuse « pour la promotion réelle des nobles idéaux olympiques ». Mais jusqu'ici « peu de choses ont changé », souligne auprès de l'AFP Terrence Burns, ancien responsable marketing du CIO. « Coventry en est encore à ses débuts. Elle a la réputation d'être une dirigeante calme, centrée sur les athlètes et dotée d'un sens diplomatique certain, mais elle faisait également partie du cercle proche de Bach. Jusqu'à présent, son approche semble être celle de la continuité, et non d'un changement radical. » Nation sportive majeure, la Russie est privée depuis dix ans de ses couleurs dans l'arène olympique : d'abord en raison du scandale de dopage orchestré par l'État, qui lui a valu de concourir sous le drapeau olympique (2018) puis celui du Comité olympique russe (2021 et 2022). Représenter « tous les athlètes » Et à peine les JO d'hiver de Pékin refermés, en février 2022, l'armée russe envahissait l'Ukraine avec l'appui de la Biélorussie, déclenchant une série de sanctions sportives à la mesure de l'indignation occidentale face à cette invasion. Russie et Biélorussie sont depuis privées de compétitions internationales sur leur sol et leurs drapeaux, hymnes et officiels sont bannis du sport mondial. Quant aux athlètes, ils ont d'abord été exclus « pour leur protection », selon le CIO, avant d'être progressivement réintégrés à compter de mars 2023. Pour les JO de Paris, l'instance olympique avait fixé des conditions si strictes – drapeau neutre, pas d'épreuves par équipes, absence de lien avec l'armée et les services de sécurité, absence de soutien public à l'invasion de l'Ukraine, pas de parade sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture – que la délégation des « athlètes individuels neutres » s'est avérée particulièrement discrète. Sur les quinze Russes engagés sous le drapeau vert des « AIN », seules les joueuses de tennis Mirra Andreeva et Diana Shnaider ont décroché l'argent du double dames, alors que le Comité olympique russe (ROC) avait ramené 20 médailles d'or, 28 d'argent et 23 de bronze des Jeux de Tokyo en 2021. Comme Coventry faisait partie de l'exécutif du CIO qui a établi ce dispositif, tout semble indiquer qu'à moins d'un arrêt du conflit ukrainien, la même solution sera reconduite du 6 au 22 février 2026 pour les Jeux d'hiver de Milan-Cortina : Russes et Bélarusses devraient s'y inviter au compte-gouttes et sous pavillon neutre. L'obstacle des qualifications « Il est préférable pour notre mouvement de veiller à ce que tous les athlètes soient représentés », déclarait d'ailleurs la Zimbabwéenne en mars à la chaîne Sky News. Mais pendant que le CIO prend son temps, plusieurs fédérations hivernales majeures ont maintenu une exclusion totale des Russes, à commencer par la Fédération internationale de ski (FIS), dont les disciplines représentent plus de la moitié des podiums des JO d'hiver. La Fédération internationale de biathlon (IBU) est sur la même ligne, tout comme l'instance mondiale de la luge (FIL), qui a organisé un sondage anonyme parmi ses athlètes révélant « leurs inquiétudes en matière de sécurité, de quotas olympiques, de conformité à la réglementation antidopage et d'équité » en cas de retour russe. L'organisation régissant le patinage (ISU) a en revanche ouvert une étroite voie vers la qualification aux JO, mais à raison d'un concurrent possible par nation et par catégorie, sans relais ni épreuve par équipes. Les compétitions s'en trouveront chamboulées, quoi qu'il arrive, en particulier en patinage artistique, où les Russes, nation la plus médaillée de l'histoire olympique, avaient placé aux Jeux de Pékin en 2022 deux tandems sur le podium de l'épreuve en couple, et décroché l'or et l'argent de l'épreuve individuelle féminine – marquée par la disqualification pour dopage de leur jeune prodige, Kamila Valieva. « Coventry a donc les mains quelque peu liées, mais c'est son travail de naviguer dans cette situation. Coordonner tous les sports, éviter les contradictions, protéger l'intégrité des Jeux sans aliéner aucun bloc, c'est là que son leadership sera mis à l'épreuve. Il s'agit de sa capacité à diriger dans un contexte de division et d'ambiguïté », résume Terrence Burns.

L'Équipe
27-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Des canoës sur la Seine à la vasque des Tuileries, une « fête monumentale » pour le 1er anniversaire des JO de Paris 2024
Du canoë-kayak sur la Seine à la vasque aux Tuileries en passant par le Grand Palais et le centre aquatique de Saint-Denis, récit de la célébration du premier anniversaire des JO de Paris 2024. En sortant du métro, samedi en début d'après-midi sur les Champs-Élysées, pas de volontaires tout sourire avec leurs tenues bariolées bleu pétrole, coiffés du désormais bob culte mais des barrières, des tentes, une signalétique jaune propre au Tour de France qui s'achèvera dimanche pour la cinquantième fois sur la plus belle avenue du monde. Après un détour par la butte Montmartre, idée géniale héritée des JO 2024 à Paris. Des Jeux si réussis qu'ils valaient bien une journée anniversaire, samedi, teintée d'une nostalgie communicative. « Il y a tellement de souvenirs, difficile de choisir, mais ma première impression en arrivant à Paris, ç'a été le sourire des volontaires. Je vous remercie encore pour votre gentillesse, votre efficacité », a d'ailleurs tenu à saluer Thomas Bach, désormais président d'honneur du Comité international olympique (CIO), convié sur l'estrade par Kirsty Coventry, qui lui a officiellement succédé, voilà un mois. Les sourires n'ont cessé d'irradier le salon du Grand Palais, et ce, dès que les premières notes de Parade, l'hymne à la joie de Paris 2024, ont retenti pour lancer la seule séquence du jour ouverte à la grande famille olympique : sportifs, dirigeants, membres du comité d'organisation, volontaires et même les leaders d'ambiances avec leur tee-shirt floqué « Allez les Bleus », mais venus cette fois sans les grosses têtes à l'effigie des olympiens Français. Mais encore impeccables pour donner à ce moment, non pas un côté guindé, mais un air de fête participatif. Un bain de jouvence dans lequel Kirsty Coventry, double championne olympique de natation (sur 200 m dos en 2004 et en 2008), a plongé avec délice. « Ce qui me reste de ces Jeux, c'est la capacité collective d'avoir su nous dépasser. Ca, il faut le garder à jamais » Tony Estanguet « Il me manque une petite chose pour être dans l'ambiance exacte de Paris 2024 : un peu de pluie », a-t-elle confié dans un sourire. Un trait d'humour en écho de celui de Tony Estanguet, ovationné et applaudi : « On a quand même un vrai problème aujourd'hui (samedi) : il fait beau ! » Référence au déluge sur la capitale lors de la cérémonie d'ouverture, un an plus tôt. « C'est important de fêter ces Jeux qui ont été une fête monumentale. Ça nous remémore énormément de souvenirs, d'émotions surtout, c'est un plaisir de pouvoir se retrouver sous la nef du Grand Palais », s'extasie Stephen Parez, un des champions olympiques du rugby à 7. « Ce qui me reste de ces Jeux, c'est la capacité collective d'avoir su nous dépasser. Ça, il faut le garder à jamais », retient Tony Estanguet, enfin libéré de la pression XXL de son statut de patron de Paris 2024. « Sachez que vous pourrez toujours compter sur moi pour travailler pour le sport en France, comme dans le monde. Merci à tous et joyeux anniversaire ! », a-t-il lâché avant de céder l'estrade à Amélie Oudéa-Castéra. L'ancienne ministre des JOP, désormais présidente du CNOSF, a glissé un tacle à propos du budget des sports raboté de 17,6 % dans le projet de loi de finances 2026 : « Les vents sont particulièrement contraires sur le budget, mais on ne lâchera rien. » Ce que l'on n'a pas vu de la cérémonie d'ouverture Un « monument des champions » pont Saint-Louis Tous les acteurs du sport avaient évidemment ce chiffre en tête, à commencer par la ministre des Sports, Marie Barsacq, ex-directrice impact et héritage de Paris 2024. « Le ministère doit faire un effort comme les autres, mais pas plus que les autres », a-t-elle glissé. Avant d'ajouter : « C'était mon petit moment politique. » Histoire de ne pas gâcher cette journée de fête, entamée de bon matin par une parade d'une centaine de canoës-kayaks descendant la Seine des ponts de Bercy à Saint-Louis, en face de Notre-Dame. Tony Estanguet et Anne Hidalgo, la maire de Paris, n'avaient cette fois pas besoin de pagayer, contrairement à la journée olympique du 23 juin 2017, trois mois avant que Paris n'obtienne ses Jeux. Mais le duo était sur le pont Saint-Louis pour découvrir le « monument des champions », dont l'installation définitive est prévue au plus tard début 2026 : une ribambelle de médailles, avec les noms des trois premiers de chaque épreuve olympique et paralympique, accrochées façon cadenas du pont des Arts. Le village olympique dans l'attente de sa seconde vie « C'est une oeuvre à toucher et à ressentir pour prolonger la magie des Jeux », a expliqué l'architecte Bina Baitel. La journée marathon s'est poursuivie vers la porte de la Chapelle, dans l'allée menant à l'Adidas Arena, pour toucher un autre symbole de Paris 2024, dévoilé lors de la cérémonie d'ouverture : les dix statues de femmes illustres (Alice Milliat, Simone Veil...) émergeant de la Seine dans le tableau Sororité. Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies, a salué la promesse tenue de les installer dans l'espace public pour que « la puissance inspirante de leur parcours (...) nous serve chaque jour de lanterne ». Le metteur en scène a été lui aussi rattrapé par les volontaires en quête d'une photo souvenir accompagnée d'un : « Merci pour cette cérémonie, c'était magique. » Avant de clôturer cette journée aux jardins des Tuileries avec la vasque s'élevant dans le ciel, la délégation a passé l'après-midi en Seine-Saint-Denis. Kirsty Coventry a ainsi pu apprécier le centre aquatique olympique en version grand public, très fréquenté en ce samedi après-midi, puis déambuler dans le parc Georges-Valbon, site de célébration pendant les Jeux où des anneaux olympiques ont été inaugurés avec un effet pyrotechnique imitant l'embrasement bleu-blanc-rouge du pont d'Austerlitz voilà un an. Finalement, il n'aura manqué que la pluie pour que la fête soit parfaite.


Le Parisien
26-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Vous avez fait de ces Jeux quelque chose d'unique » : le bel hommage de Kirsty Coventry à Paris 2024
« Sans vous, ça n'aurait pas été possible. Il suffit de vous voir monter sur scène, pour capter l'enthousiasme que vous générez, cette culture que vous avez réussi à insuffler. Vous avez fait de ces Jeux quelque chose d'unique, personne d'autre que vous n'aurait pu le faire. » Tailleur-pantalon bleu roi, sneakers aux pieds, Kirsty Coventry n'en finit plus de saluer le travail de Tony Estanguet , l'ancien patron des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et de son bras droit, Étienne Thobois. « Vous avez démontré votre leadership, un sens de l'engagement extraordinaire, poursuit la nouvelle présidente du Comité internationale olympique (CIO). On a commencé comme des athlètes (Coventry a été nageuse et a décroché 7 médailles olympiques, Estanguet, céiste, et Thobois, joueur de badminton) et maintenant on est dans le mouvement olympique , responsables sportifs. Je suis très fière de faire ce parcours avec vous. On voit l'amour que les gens vous portent. Merci encore pour ces Jeux fabuleux ! »


L'Équipe
26-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Tony Estanguet, le patron de Paris 2024, sur une potentielle carrière politique : « Je ne suis pas sûr d'être un bon ministre »
Dans une interview à « L'Équipe », Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, s'est exprimé sur la suite de sa carrière et sur d'éventuelles ambitions politiques, lui qui avait refusé le ministère des Sports du gouvernement Barnier. Un an après les Jeux de Paris 2024, Tony Estanguet est revenu dans les colonnes de L'Équipe sur son aventure à la tête du Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L'ancien triple champion olympique (2000, 2004, 2012), qui avait refusé le ministère des Sports du gouvernement de Michel Barnier, s'est exprimé sur d'éventuelles ambitions olympiques : « À chaque fois qu'on m'a sollicité, j'ai répondu présent. Est-ce que ça veut dire que j'ai envie de m'engager en tant que ministre ? Pour l'instant, j'ai dit que je me projetais mieux dans l'univers du sport que dans l'univers politique tout en étant prêt à travailler avec ces gens-là. » « Je ne suis pas sûr d'être capable d'être un bon ministre, si c'est ça la question, a-t-il poursuivi. Donc je préfère aller vers où je pense pouvoir être le plus efficace, le plus utile. Je pense que dans l'univers du sport, le mouvement sportif, j'ai encore plein de choses à apporter. » Depuis mars dernier, il est notamment redevenu un des membres du Comité international olympique (CIO). Estanguet sur les Jeux de Paris 2024 : « J'ai vécu des choses que je n'imaginais pas vivre »