
Tony Estanguet, le patron de Paris 2024, sur une potentielle carrière politique : « Je ne suis pas sûr d'être un bon ministre »
Un an après les Jeux de Paris 2024, Tony Estanguet est revenu dans les colonnes de L'Équipe sur son aventure à la tête du Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L'ancien triple champion olympique (2000, 2004, 2012), qui avait refusé le ministère des Sports du gouvernement de Michel Barnier, s'est exprimé sur d'éventuelles ambitions olympiques : « À chaque fois qu'on m'a sollicité, j'ai répondu présent. Est-ce que ça veut dire que j'ai envie de m'engager en tant que ministre ? Pour l'instant, j'ai dit que je me projetais mieux dans l'univers du sport que dans l'univers politique tout en étant prêt à travailler avec ces gens-là. »
« Je ne suis pas sûr d'être capable d'être un bon ministre, si c'est ça la question, a-t-il poursuivi. Donc je préfère aller vers où je pense pouvoir être le plus efficace, le plus utile. Je pense que dans l'univers du sport, le mouvement sportif, j'ai encore plein de choses à apporter. » Depuis mars dernier, il est notamment redevenu un des membres du Comité international olympique (CIO).
Estanguet sur les Jeux de Paris 2024 : « J'ai vécu des choses que je n'imaginais pas vivre »

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« Impossible de décrire ça avec des mots » : à Paris, la parenthèse enchantée des jeunes footballeurs ukrainiens
Après un périple long de trois jours pour traverser l'Europe depuis la frontière entre l'Ukraine et la Russie jusqu'à Paris, vingt enfants accompagnés de leurs deux coachs et de deux représentants de la fédération ukrainienne de football ont enfin pu prendre, le temps d'une semaine, leur quartier à Clairefontaine. Une bouffée d'oxygène pour ces jeunes footballeurs âgés de 12 et 13 ans qui vivent depuis plus de trois ans dans les ravages de la guerre. Ce mercredi, entre deux journées d'entraînements à Clairefontaine où ils logent depuis samedi dernier, ils ont eu l'opportunité de visiter Paris et quelques-uns de ses plus beaux monuments. Un moment suspendu, hors du temps, qu'ils ne sont pas près d'effacer de leur mémoire. Comme Nikita qui n'aurait « jamais imaginé être là il y a un an ». Cette invitation est possible grâce à la convention signée entre Philippe Diallo, président de la FFF et son homologue Andriy Shevchenko en mai 2024, plus d'un an après le début de l'annexion de l'Ukraine par la Russie. Une chance selon Philippe Diallo, président de la FFF : « Cette première opération est une vraie réussite car elle permet à une vingtaine d'enfants ukrainiens de quitter leur pays en guerre et de vivre des moments privilégiés ». À chacun sa visite favorite Loin des bombardements et de la peur environnante, les jeunes footballeurs ont retrouvé le sourire. Entre visite de l'Hôtel de Ville, photos devant la pyramide du Louvre sans oublier la vasque olympique, rien n'a été laissé au hasard pour leur faire oublier le quotidien morose. Puis, comme un rayon de soleil, la mélodie d'un chant traditionnel ukrainien est venue remplir le jardin du Louvre. Ces vingt jeunes enfants munis d'un drapeau aux bandes bleu et jaune accompagnent d'une seule voix le chanteur sous les regards des curieux. Un instant magique. À voir aussi Beaucoup n'avaient jamais quitté l'Ukraine avant, alors tous mesurent à quel point ce voyage est une aubaine. « Je suis très heureux d'être ici, c'est très beau. C'est une ville historique avec des bâtiments magnifiques », détaille Nikita. Et si la tour Eiffel et la montée des deux étages, à pied pour ces sportifs, est un moment toujours très apprécié, chacun a choisi de garder en mémoire un instant bien spécifique. Nikita et d'autres ont été émerveillés par la majestueuse Mairie de Paris. Miron, quant à lui, a préféré « les vestiaires de Clairefontaine et les maillots des joueurs de l'équipe de France ». « Au moins ici, pendant une semaine, ils auront une enfance paisible » Il n'y a pas que les enfants qui en prennent plein les yeux. Leurs accompagnateurs, en plus de l'ivresse de découvrir Paris, sont comblés de voir le bonheur dans les yeux des enfants. « Les jeunes sont heureux et impressionnés. C'est impossible de décrire ça avec des mots », résume leur entraîneur Proshenko Yevhen. Quant à Horodniuk Bohdan, représentant de la fédération de football ukrainienne, il se réjouit d'offrir ce voyage à ces garçons qui, depuis le bombardement de leur dortoir, passent leurs nuits dans un abri anti-bombe : « En Ukraine les enfants ne peuvent pas étudier ou jouer au foot pendant les alertes, alors ils perdent leur insouciance. Au moins ici, pendant une semaine, ils auront une enfance paisible. Ils pourront jouer au foot et dormir dans des lits. »


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