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24 Heures
5 days ago
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Un Libyen soupçonné de crimes de guerre a été arrêté à Berlin
Khaled El Hishri, responsable d'une prison à Tripoli, a été interpellé sur mandat de la CPI. Il est soupçonné de meurtres, tortures et violences sexuelles commis entre 2015 et 2020. Publié aujourd'hui à 13h39 Khaled El Hishri, ressortissant libyen soupçonné de crimes de guerre, a été arrêté à l'aéroport de Berlin mercredi matin (image d'illustration). EPA/PATRICK PLEUL Un ressortissant libyen, soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans son pays miné par les combats, a été arrêté à Berlin sur mandat de la Cour pénale internationale, ont confirmé vendredi la justice allemande et la CPI. Khaled El Hishri a été arrêté mercredi matin à l'aéroport de la capitale allemande, a indiqué à l'AFP le parquet régional du Brandebourg, confirmant une information de Spiegel . Selon le magazine allemand, cet homme âgé de 46 ans voulait s'envoler pour Tunis. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Il a été «arrêté à la demande de la CPI», qui a délivré un mandat d'arrêt à son encontre le 10 juillet, et «restera en garde à vue auprès des autorités allemandes en attendant l'aboutissement des procédures nationales», précise la CPI dans un communiqué. Crimes de guerre Khaled El Hishri «est accusé d'avoir été l'un des responsables les plus haut placés de la prison de Mitiga», à Tripoli, dit encore la Cour. À ce titre, «il est soupçonné d'avoir directement commis, ordonné ou supervisé des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, notamment des meurtres, des actes de torture, des viols et des violences sexuelles, qui auraient été commis en Libye de février 2015 à début 2020», poursuit la CPI. Le greffier de la CPI, Osvaldo Zavala Giler, a remercié Berlin pour sa «coopération forte et constante» qui «notamment mené à cette récente arrestation». En début d'année, le gouvernement italien avait suscité une vive polémique pour avoir décidé la libération et l'expulsion d'un autre suspect de crimes de guerre libyen, Osama Almasri Najim . Rome avait imputé à un mandat d'arrêt mal rédigé, sur le fond et la forme, par la CPI pour justifier son incapacité à lui donner suite. Arrêté le 19 janvier à Turin, Osama Almasri Najim, chef de la police judiciaire libyenne et qui aurait été responsable du centre de détention de Mitiga, avait été libéré et ramené à Tripoli à bord d'un avion de l'armée de l'air italienne deux jours plus tard. CPI et Libye Depuis mai, le Gouvernement d'unité nationale basé à Tripoli reconnaît l'autorité de la CPI sur les crimes les plus graves commis sur son territoire depuis 2011. Le procureur de la CPI Karim Khan a appelé le procureur général libyen à «arrêter et livrer» Osama Almasri Najim. Pays riche en pétrole, la Libye reste instable et divisée, plus d'une décennie après l'effondrement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
15-07-2025
- Business
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L'inflation poursuit sa remontée en juin
En juin, l'indice CPI a progressé de 2,7 % en rythme annuel aux États-Unis, contre 2,4 % en mai, en ligne avec les attentes des analystes. (Washington) L'inflation a poursuivi sa remontée au mois de juin aux États-Unis pour s'établir à 2,7 % sur un an, après une première hausse un mois plus tôt, alors que les experts anticipaient un impact des droits de douane imposés par Donald Trump sur les prix à la consommation. Agence France-Presse En juin, l'indice CPI a progressé de 2,7 % en rythme annuel, contre 2,4 % en mai, en ligne avec les attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. L'accélération est également marquée sur un mois, avec des prix en hausse de 0,3 % en juin (contre 0,1 % en mai), sous l'effet des prix de l'énergie. Plus de détails à venir.


La Presse
10-07-2025
- Politics
- La Presse
Bonnes raisons de penser que des « crimes contre l'humanité » sont commis au Darfour
Des personnes déplacées dans un campement de fortune situé dans un champ près de la ville de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre au Soudan, le 13 avril 2025. (Nations unies) Il y a de « bonnes raisons de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité » sont toujours commis au Darfour, dans l'ouest du Soudan ravagé par la guerre, a déclaré jeudi la procureure adjointe de la Cour pénale internationale (CPI). Agence France-Presse « Sur les bases de nos enquêtes indépendantes, la position de notre bureau est claire. Nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commis et continuent à être commis au Darfour », a indiqué Nazhat Shameem Khan devant le Conseil de sécurité de l'ONU, sans désigner de possibles responsables. « Cette conclusion est basée sur des activités intenses du bureau ces six derniers mois et lors des périodes précédentes », a-t-elle ajouté, précisant que les équipes du procureur s'étaient concentrées ces derniers mois sur les crimes commis dans l'ouest du Darfour, en interrogeant notamment les victimes ayant fui au Tchad voisin. « Nous nous réunissons à un moment où il semble difficile de trouver les bons mots pour décrire l'ampleur de la souffrance au Darfour », a-t-elle noté. « La situation humanitaire a atteint un niveau intolérable. Hôpitaux, convois humanitaires et autres objets civils semblent pris pour cible. La famine augmente et l'aide humanitaire n'atteint pas ceux qui en ont un besoin urgent. La population est privée d'eau et de nourriture. Le viol et les violences sexuelles sont utilisés comme arme. Les enlèvements contre rançon ou pour renforcer les rangs des groupes armés sont devenus courants », a-t-elle décrit. « Et pourtant, ne nous faisons aucune illusion, les choses peuvent encore empirer ». La CPI, saisie en 2005 par le Conseil de sécurité de l'ONU concernant la guerre civile qui avait fait environ 300 000 morts au début des années 2000, a ouvert en 2023 une nouvelle enquête pour crimes de guerre dans cette région touchée également par le nouveau conflit qui oppose depuis plus de deux ans l'armée soudanaise aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). La première décision des juges de la CPI sur les crimes commis au Darfour il y a 20 ans est attendue dans le dossier d'Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, connu sous le nom de guerre d'Ali Kosheib, dont le procès s'est terminé fin 2024. « Je veux dire clairement à ceux qui sont sur le terrain au Darfour en ce moment, à ceux qui infligent des atrocités inimaginables à la population, qu'ils ont peut-être un sentiment d'impunité – comme a pu l'avoir par le passé Ali Kosheib – mais nous travaillons intensément pour que le procès d'Ali Kosheib ne soit que le premier », a insisté Nazhat Shameem Khan. Elle n'a toutefois indiqué ne pas pouvoir donner plus de détails sur les enquêtes en cours, assurant que des progrès « concrets, positifs et importants » ont été faits.


La Presse
09-07-2025
- Politics
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Washington sanctionne la rapporteure spéciale de l'ONU
(Washington) Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mercredi que les États-Unis imposeront des sanctions à Francesca Albanese, la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens à Genève. Agence France-Presse Marco Rubio a mis en cause sur X les « efforts illégitimes et honteux (de Francesca Albanese) visant à inciter la Cour pénale internationale à prendre des mesures contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens ». Dans un communiqué, le secrétaire d'État a par la suite dénoncé les critiques virulentes formulées par l'experte de l'ONU à l'égard des États-Unis. Selon lui, elle aurait recommandé à la Cour pénale internationale (CPI) de lancer des mandats d'arrêt à l'encontre notamment du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Toujours selon la même source, la rapporteure aurait pris part à des « activités partiales et malveillantes », Marco Rubio l'accusant « d'antisémitisme décomplexé » et de « soutien au terrorisme ». Elle aurait aussi écrit « des lettres menaçantes » à plusieurs entreprises américaines, formulant ce que Marco Rubio qualifie d'« accusations infondées » et recommandant des poursuites contre ces entreprises et leurs dirigeants. Francesca Albanese avait présenté en juillet au Conseil des droits de l'homme des Nations unies un rapport dans lequel étaient étudiés « les mécanismes des entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens ». En février, elle avait également dénoncé un projet d'occupation de la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par Donald Trump, comme « illégal » et « complètement absurde ». Le président américain avait assuré vouloir prendre « le contrôle » de la bande de Gaza dévastée par la guerre et répété que ses habitants pourraient aller vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l'opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes. « C'est illégal, immoral et irresponsable. C'est complètement irresponsable parce que cela va aggraver la crise régionale », avait déploré l'experte onusienne, qui a réitéré ses accusations de « génocide » israélien à Gaza. L'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon a salué sur X la décision du secrétaire d'État américain, dénonçant la « campagne incessante et partisane contre Israël et les États-Unis » menée par Francesca Albanese.


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
CPI : deux dirigeants talibans visés par des mandats d'arrêt pour «persécution» des femmes
Ces derniers ont «gravement privé» les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion. La Cour pénale internationale a émis ce mardi des mandats d'arrêt à l'encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan pour persécution des femmes, un crime contre l'humanité. Les juges de la CPI ont précisé dans un communiqué qu'il existait selon eux de bonnes raisons de croire que le chef suprême taliban Haibatullah Akhundzada et le président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani avaient «commis, en ordonnant, incitant ou sollicitant, le crime contre l'humanité de persécution (...) pour des motifs liés au genre, contre des filles, des femmes». «Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux», a déclaré la CPI. Publicité Ce tribunal, qui siège à La Haye, a souligné que les crimes présumés avaient été commis entre le 15 août 2021, date de la prise de pouvoir par les talibans, jusqu'au 20 janvier 2025 au moins. Une version austère de la loi islamique Ces derniers ont «gravement privé» les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion. «En outre, d'autres personnes ont été ciblées car certaines expressions de la sexualité et/ou de l'identité de genre étaient considérées comme incompatibles avec la politique des talibans en matière de genre», ont estimé les juges. Les talibans, qui ont renversé il y a quatre ans le gouvernement soutenu par les Occidentaux, ont imposé à la population afghane une version austère de la loi islamique. Les autorités ont interdit l'accès des filles à l'école secondaire et des femmes à l'université au cours des 18 mois qui ont suivi l'éviction du régime soutenu par les États-Unis, faisant de l'Afghanistan le seul pays à imposer de telles interdictions. Interdiction que leur voix soient «dissimulés» Les autorités ont imposé des restrictions aux femmes travaillant pour des organisations non gouvernementales et exerçant d'autres emplois et des milliers de femmes ont perdu leur travail dans le secteur public ou ont été payées pour rester chez elles. Les salons de beauté ont été fermés et les femmes n'ont pas le droit de se rendre dans les parcs, les gymnases et les bains, ni de parcourir de longues distances sans être accompagnées d'un homme. Une loi sur le «vice et la vertu», annoncée à l'été 2024, interdit aux femmes de chanter ou de réciter des poèmes en public et exige que leur voix et leur corps soient «dissimulés» en dehors de la maison. Publicité La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves au monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de ce tribunal ne peut se rendre dans un État membre de peur d'être détenue. Cependant, la CPI ne dispose pas de sa propre force de police et compte sur ses États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt, avec des résultats mitigés.