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Lot-et-Garonne : une enquête judiciaire ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale
Lot-et-Garonne : une enquête judiciaire ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale

Le Figaro

time6 days ago

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Lot-et-Garonne : une enquête judiciaire ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale

L'offre tardive d'un retraité de 79 ans en juin avait bloqué l'acquisition d'une propriété près de Marmande par le petit-fils des propriétaires, avant que le septuagénaire ne se rétracte. La vente aux enchères d'une ferme placée en liquidation judiciaire, que la Coordination rurale du Lot-et-Garonne souhaite voir reprise par le petit-fils des propriétaires, fait l'objet d'une enquête judiciaire pour entrave à la liberté des enchères, a-t-on appris ce mercredi 23 juillet auprès du parquet d'Agen. Le syndicat agricole, adepte des actions coups de poing et dont plusieurs membres ont été condamnés en justice, a fait de cette propriété située près de Marmande le symbole des difficultés de transmission des terres agricoles, affichant dans plusieurs médias sa volonté de dissuader d'autres candidats de se porter acquéreurs. À lire aussi Un jeune rachète la ferme familiale aux enchères, un retraité surenchérit : l'histoire de Lucas suscite l'émotion Publicité De nouvelles enchères doivent être organisées à l'automne Début juin, dans son bastion du Lot-et-Garonne, où elle dirige la chambre d'agriculture depuis 2001, la CR47 a assuré «mettre la pression» dans «tout le département» pour que «personne ne fasse d'offre». «Je vous confirme l'ouverture d'une enquête judiciaire contre X; elle fait suite aux déclarations faites par voie de presse», a déclaré à l'AFP Olivier Naboulet, procureur de la République à Agen, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest. Les 37 hectares de terres de cette ferme et la maison du couple d'agriculteurs insolvables avaient été mis aux enchères le 19 juin au prix de 140.000 euros, avant de baisser autour de 10.000 euros après une campagne en ce sens de la CR47. Mais l'offre tardive d'un retraité de 79 ans a bloqué l'acquisition du bien par le petit-fils des propriétaires, avant que le septuagénaire ne se rétracte. Selon son avocat, ce dernier a subi un «tombereau d'injures» sur les réseaux sociaux, se faisant traiter de «rapace» et de «vil opportuniste». De nouvelles enchères doivent être organisées à l'automne, avec une mise à prix de 11.000 euros, soit le montant de la dernière proposition de l'acquéreur rétracté. «Il faudra continuer la pression pour que la ferme, qui aurait dû appartenir à Lucas (le petit-fils), lui revienne, et pas à un prix exorbitant», a prévenu début juillet José Pérez, coprésident de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. De son côté, la Cour d'appel d'Agen a appelé le 4 juillet «au respect» des procédures d'enchères et dénoncé les appels «à faire obstacle» à la vente, rappelant qu'«entraver ou troubler la liberté des enchères» par des «violences» ou des «menaces», est puni d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 22.500 euros d'amende.

Vente d'une ferme dans le Lot-et-Garonne : une enquête ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale
Vente d'une ferme dans le Lot-et-Garonne : une enquête ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale

Le Parisien

time7 days ago

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  • Le Parisien

Vente d'une ferme dans le Lot-et-Garonne : une enquête ouverte sur des enchères troublées par la Coordination rurale

Ils ont fait d'une propriété, située près de Marmande, le symbole des difficultés de transmission des terres agricoles. La vente aux enchères d'une ferme placée en liquidation judiciaire, que la Coordination rurale du Lot-et-Garonne souhaite voir reprise par le petit-fils des propriétaires, fait l'objet d'une enquête judiciaire pour entrave à la liberté des enchères, a-t-on appris ce mercredi 23 juillet, auprès du parquet d'Agen. Le syndicat agricole, adepte des actions coups de poing et dont plusieurs membres ont été condamnés en justice, affiche dans plusieurs médias sa volonté de dissuader d'autres candidats de se porter acquéreurs. Au début du mois de juin, dans son bastion du Lot-et-Garonne, où elle dirige la chambre d'agriculture depuis 2001, la CR47 a assuré « mettre la pression » dans « tout le département » pour que « personne ne fasse d'offre ». « Je vous confirme l'ouverture d'une enquête judiciaire contre X ; elle fait suite aux déclarations faites par voie de presse », a déclaré ce mercredi Olivier Naboulet, procureur de la République à Agen, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest . Les 37 hectares de terres de cette ferme et la maison du couple d'agriculteurs insolvables avaient été mis aux enchères le 19 juin au prix de 140 000 euros, avant de baisser autour de 10 000 euros après une campagne en ce sens de la CR47. Mais l'offre tardive d'un retraité de 79 ans a bloqué l'acquisition du bien par le petit-fils des propriétaires, avant que le septuagénaire ne se rétracte . Selon son avocat, ce dernier a subi un « tombereau d'injures » sur les réseaux sociaux, se faisant traiter de « rapace » et de « vil opportuniste ». De nouvelles enchères doivent être organisées à l'automne, avec une mise à prix de 11 000 euros, soit le montant de la dernière proposition de l'acquéreur rétracté. « Il faudra continuer la pression pour que la ferme, qui aurait dû appartenir à Lucas ( le petits-fils ), lui revienne, et pas à un prix exorbitant », a prévenu début juillet José Pérez, coprésident de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. De son côté, la Cour d'appel d'Agen a appelé le 4 juillet « au respect » des procédures d'enchères et dénoncé les appels « à faire obstacle » à la vente, rappelant qu'« entraver ou troubler la liberté des enchères » par des « violences » ou des « menaces », est puni d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 22 500 euros d'amende.

Dégradations lors de manifestations agricoles : six mois de prison avec sursis pour un dirigeant syndical
Dégradations lors de manifestations agricoles : six mois de prison avec sursis pour un dirigeant syndical

Le Parisien

time10-07-2025

  • Politics
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Dégradations lors de manifestations agricoles : six mois de prison avec sursis pour un dirigeant syndical

Les faits remontent au 11 avril 2024. José Perez avait participé à une action ciblant les locaux de l'Office français de la biodiversité à Clairac (Lot-et-Garonne) en intimidant des agents. Sa peine est assortie d'une période probatoire de deux ans. Deux autres militants de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne ont été condamné à quatre mois de prison avec sursis dans cette affaire. Au total, une vingtaine de personnes avaient été jugées en mai et juin pour des actions menées lors des mobilisations agricoles de 2024. Les prévenus étaient poursuivis pour divers faits , notamment la détérioration d'une vingtaine de radars routiers, la destruction de la cargaison d'un camion de légumes en provenance d'Espagne, l'entrave à la circulation ferroviaire ou encore des dégradations sur des voies près d'Agen. Plusieurs bâtiments publics avaient également été pris pour cible : services de l'État (Office français de la biodiversité, direction des impôts, Urssaf), collectivités, sociétés d'autoroutes ou encore enseignes de la grande distribution. Poursuivie en tant que personne morale dans dix dossiers, la CR47 a finalement été relaxée, tout comme sa représentante Karine Duc, aujourd'hui candidate à la présidence de la Chambre d'agriculture départementale. L'avocat du syndicat, Me Christophe Dejean, a salué la décision : « On a tenté d'attenter à la vie de ce syndicat et la justice est passée. La CR47 est relaxée, l'essentiel était de sauver la Coordination Rurale . » D'autres militants ont été condamnés à des amendes allant de 800 à 2 000 euros, parfois avec sursis. Tous disposent de dix jours pour faire appel. Certains devront également verser des dommages et intérêts. Le gérant d'un supermarché Leclerc, dont le toit s'était effondré, a obtenu une indemnisation pour un préjudice estimé à plus de 65 000 euros. SNCF Réseau et SNCF Voyageurs percevront plus de 44 000 euros pour compenser des dommages matériels. Malgré sa condamnation, José Perez s'est dit déterminé à poursuivre son engagement : « On va pouvoir continuer nos actions et défendre les agriculteurs », a-t-il déclaré. Son avocat estime qu'il ne doit sa peine « qu'au fait qu'il est en première ligne depuis des années en prenant les coups pour l'ensemble des agriculteurs qu'il représente ».

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