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Et si Dubois, battu à l'issue d'un combat controversé en 2023, était plus qu'un outsider et détrônait cette fois Alexandre Usyk ?
Et si Dubois, battu à l'issue d'un combat controversé en 2023, était plus qu'un outsider et détrônait cette fois Alexandre Usyk ?

L'Équipe

time5 days ago

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Et si Dubois, battu à l'issue d'un combat controversé en 2023, était plus qu'un outsider et détrônait cette fois Alexandre Usyk ?

Bien que l'Ukrainien Alexandre Usyk (38 ans) soit favori à 3 contre 1, une victoire de l'Anglais Daniel Dubois, beaucoup plus jeune (27 ans) et très puissant, ne constituerait pas une grande surprise, samedi, devant près de 100 000 spectateurs à Wembley. Champion du monde des super-moyens, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez s'est vanté d'avoir parié 500 000 dollars (près de 430 000 euros) sur la victoire de l'Ukrainien Alexandre Usyk face à Daniel Dubois, ce samedi à Wembley. Logiquement, l'incontesté champion du monde des lourds est favori à 3 contre 1, puisqu'il a déjà battu Dubois par arrêt de l'arbitre au neuvième round, le 26 août 2023 à Wroclaw (Pologne). Pourtant, l'Anglais pourrait bien le détrôner. Aucun autre poids lourd actuel n'apparaît aussi dangereux que lui. Un premier combat controversé Lors de leur premier combat, l'Anglais avait envoyé l'Ukrainien au tapis au cinquième round. Percuté par un crochet du droit sur la ceinture de son short, le tenant se retournait et s'effondrait sur les genoux et les poings, indiquant qu'il avait été touché bas. L'arbitre portoricain Luis Pabon le laissait récupérer et, après une minute, Usyk se relevait, mais profitait encore d'une minute avant de repartir au combat. S'estimant victime d'une injustice, Dubois se démoralisait. Il posait un genou à terre aux huitième et neuvième rounds, avant d'être arrêté par l'arbitre. Luis Pabon avait-il commis une faute ? Non, car le règlement indique que tout coup arrivé sous le haut des hanches est irrégulier. Mais, lorsque la règle du coup bas avait été instaurée vers 1910, elle avait pour but de sanctionner les coups dans les parties génitales. Au fil des ans, cette règle a été dévoyée, d'autant que les boxeurs sont désormais pourvus d'une coquille de protection. « J'ai étudié le style d'Usyk, revu ses combats depuis les amateurs, je le connais mieux que ses entraîneurs, affirme l'Anglais Frank Warren, promoteur de Dubois. Il n'aime pas les coups au corps. Et quand Daniel frappe, il fait mal. Même si c'est juste sur le bras. » Dubois a-t-il été privé d'une victoire par K.-O. ? « Si l'arbitre ne m'avait pas laissé récupérer, répond le gaucher ukrainien, s'il m'avait compté, je me serais relevé à temps, avant les dix secondes. » Dubois a progressé Indéniablement, Dubois a progressé depuis leur premier Championnat et ne mise pas que sur son énorme puissance. Il a continué à s'entraîner avec le Nigérian Don Charles, qu'il avait recruté seulement trois mois avant d'affronter Usyk. Et, surtout, iI a remporté les trois plus belles victoires de sa carrière face à deux invaincus, l'Américain Jarrell Miller (arrêt 8e) et le Croate Filip Hrgovic (arrêt 10e), à chaque fois à Riyad (Arabie saoudite), et contre son compatriote Anthony Joshua, en septembre dernier, déjà à Wembley. Alors que ce combat était censé propulser Joshua, encouragé par les 96 000 spectateurs, vers un nouvel affrontement avec Usyk qui l'avait battu deux fois aux points, Dubois le mettait K.-O. au cinquième round. « J'ai revu plein de fois le premier combat de Daniel avec Usyk, commente l'Anglais Kieran Farrell, entraîneur-adjoint de Dubois. C'est maintenant un boxeur différent, que ce soit en raison de travail que nous avons fait avec lui, du travail qu'il a fait lui-même ou du fait qu'il a pris de la maturité. Ce serait idiot de la part d'Usyk de croire qu'il aura affaire au même boxeur. La première fois, Daniel frappait avec un seul coup, sans enchaînement, et était statique. Il ne se déplaçait pas. Il avait été battu par meilleur que lui. » Une explication qui, toutefois, n'a pas convaincu le Lituanien Egis Klimas, manager d'Usyk : « C'est toujours le même boxeur. Que peut-il changer en deux ans ? Vous ne pouvez pas changer votre mental, et c'est ça son point faible. Il a remporté trois victoires, mais ses adversaires n'avaient rien à voir avec Alexandre. » Dubois est réputé manquer de rage de vaincre, car, en plus de s'être démoralisé contre Usyk, il avait déjà posé un genou à terre contre son compatriote Joe Joyce au dixième round et s'était laissé compter « 10 », en 2020. Dubois menait aux points, mais souffrait d'une fracture du plancher de l'orbite gauche. « J'ai encore pris un coup dessus, s'est-il justifié, et la douleur était insupportable. » Face à Joshua, il n'a pas manqué de coeur, ni de résistance. Au cinquième round, Dubois, qui menait largement, était secoué par une droite. En grande difficulté, il réussissait pourtant à contrer Joshua et à le mettre K.-O. Le poids des ans Depuis qu'il est monté chez les poids lourds en 2019, Usyk n'a cessé d'impressionner, y compris lors de ses deux derniers combats, des victoires aux points sur l'Anglais Tyson Fury. Pourtant, aujourd'hui âgé de 38 ans, il pourrait accuser son âge, surtout face à un adversaire de onze ans son cadet. Et, fortune faite, après avoir été champion olympique et champion du monde indiscuté des lourds-légers et lourds, il n'a plus rien à prouver, contrairement à Dubois. « Tous les combats sont importants pour moi et mon équipe, rétorque Usyk. C'est très important pour mon pays, pour les soldats qui se battent pour l'Ukraine. Mon combat est une motivation pour mon pays. C'est très important pour moi. Trente-huit ans, ce n'est pas vieux. Vous verrez samedi soir. » À lire aussi Pacquiao, le combat de trop ? Et maintenant, quel grand combat pour Mbilli ? 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Le promoteur Turki Alalshikh veut Mbilli-Martinez le 13 septembre à Las Vegas
Le promoteur Turki Alalshikh veut Mbilli-Martinez le 13 septembre à Las Vegas

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time14-07-2025

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Le promoteur Turki Alalshikh veut Mbilli-Martinez le 13 septembre à Las Vegas

Selon toute évidence, Christian Mbilli défendra son titre WBC des super-moyens par intérim face au Guatémaltèque Lester Martinez, le 13 septembre à Las Vegas. Dans le combat vedette, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez, incontesté champion du monde de la catégorie, affrontera l'Américain Terence Crawford. Selon toute évidence, Christian Mbilli défendra son titre WBC des super-moyens (-76,203 kg) par intérim face au Guatémaltèque Lester Martinez, le 13 septembre à l'Allegiant Stadium de Las Vegas (États-Unis). Dans le combat vedette, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez, incontesté champion du monde de la catégorie, mettra en jeu ses titres WBA-WBC-WBO-IBF contre l'Américain Terence Crawford. Organisateur de la réunion avec l'Américain Dana White (président de l'UFC en MMA), le Saoudien Turki Alalshikh, plus important promoteur de boxe, a annoncé au mensuel américain The Ring (propriété de Riyadh Season, la société d'organisation saoudienne) les deux combats qu'il voulait présenter au même programme : Mbilli-Martinez et un duel de poids lourds américains, Jarrell Miller (36 ans, 26 victoires, 2 nuls, 1 défaite) contre Jared Anderson (25 ans, 18 v., 1 d.). « Nous sommes en négociations, nous confirme Mbilli, actuellement en vacances en France. La date du combat n'est pas trop proche. Un camp d'entraînement, c'est sept à huit semaines. » Combat avancé ? À l'issue de sa victoire en 2'28'' sur le Polonais Maciej Sulecki, le 27 juin à Québec, le Canadien Camille Estephan, promoteur du Français, avait pourtant annoncé qu'il ne remonterait pas sur un ring avant octobre ou novembre : « Son combat a été expéditif, avait-il expliqué, mais Christian était en camp d'entraînement depuis janvier à cause de deux autres combats qui n'ont pas eu lieu. Aussi a-t-il besoin de se reposer. » Mais Alalshikh, déçu par plusieurs de ses récents galas où les combats n'ont pas été spectaculaires, tient à présenter des boxeurs très offensifs. À la mi-juin, il révélait le nom de neuf hommes, dont Mbilli, qu'il voulait mettre au programme d'Alvarez-Crawford. Au lendemain de la victoire du Français sur Sulecki, Alalshikh informait qu'il espérait organiser Mbilli contre Martinez lors de sa réunion de novembre prochain à Riyad (Arabie Saoudite). Mais, finalement, il veut ce combat pour septembre. Si, comme c'est probable, le promoteur saoudien trouve un accord avec Camille Estephan, Mbilli (30 ans, 1,74 m, 29 victoires, dont 24 avant la limite, 0 défaite) va devoir interrompre ses vacances pour reprendre l'entraînement. En plus d'être assuré de toucher une bourse très confortable, le Français aura l'occasion de briller devant les médias du monde entier et des responsables des fédérations. Et de les pousser à obliger Alvarez (ou Crawford s'il détrône le Mexicain) à l'affronter, alors que « Canelo », à ce stade de sa carrière, choisit des adversaires ne présentant pas trop de risques (depuis 2023, quand Crawford était champion du monde des welters, soit -66,678 kg, l'Américain n'a disputé qu'un combat, battant difficilement l'Ouzbek Israil Madrimov en super-welters, -69,853 kg). Pourtant, Mbilli est challenger numéro un d'Alvarez depuis trois ans ! De son côté, le Guatémaltèque Martinez (29 ans, 1,80 m, 19 v., dont 16 avant la lim., 0 d.), challenger numéro 3 WBA, 7 WBC et 15 WBO, a disputé six de ses huit derniers combats aux États-Unis. Il devait remonter sur un ring samedi dernier à Fresno (Californie), face à un Français, Pierre-Hubert Dibombé, mais, le lundi précédent, il a déclaré forfait, disant souffrir de migraines. Sachant qu'il était bien placé pour affronter Mbilli, il a vraisemblablement préféré ne prendre aucun risque. Un combat dur ou une blessure l'aurait empêché de reboxer dès septembre.

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