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Saint-Tropez et Sainte-Maxime, les deux stars de la Côte d'Azur qui s'observent jalousement
Saint-Tropez et Sainte-Maxime, les deux stars de la Côte d'Azur qui s'observent jalousement

Le Figaro

time2 days ago

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Saint-Tropez et Sainte-Maxime, les deux stars de la Côte d'Azur qui s'observent jalousement

Situées de part et d'autre du golfe de Saint-Tropez, plébiscitées chaque été par les vacanciers, elles ont chacune des atouts particuliers et un esprit qui fait leur charme respectif. «On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon Biarritz et Bayonne plus que jamais rivales : «Même sur Meetic, les mecs de là-bas on les ghoste» Le Figaro Magazine vous propose en sept épisodes de découvrir les spécificités historiques et culturelles de certaines villes concurrentes. On ne voit que lui, au loin, dominant la cité du bailli de Suffren. Indifférent aux années qui passent, le clocher ocre et terre de Sienne de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption se détache joyeusement dans l'azur méditerranéen. Il fait partie du paysage de carte postale qui, dès les beaux jours, attire vers Saint-Tropez des dizaines de milliers de touristes. Peu d'entre eux remarquent que ce clocher – l'un des plus célèbres au monde, sans doute – compte seulement trois horloges égrenant les heures depuis des siècles. Est-ce par pur hasard que l'une de ses faces – celle qui regarde vers Sainte-Maxime – en est mystérieusement dépourvue ? Selon la légende, les Tropéziens auraient décidé d'empêcher les Maximois de leur « voler l'heure ». « Sainte-Maxime n'a pas besoin de connaître l'heure ! », auraient-ils décrété. Les querelles de clocher sont souvent tenaces. Et pourtant, la guerre du golfe de Saint-Tropez n'aura sans doute jamais lieu. Les deux sœurs rivales ménagent les apparences…

«On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon
«On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon

Le Figaro

time10-08-2025

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«On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon

«On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon «On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon «On entretient avec malice la légende» : Cap Ferret et le Pyla, les vraies-fausses rivales du bassin d'Arcachon Biarritz et Bayonne plus que jamais rivales : «Même sur Meetic, les mecs de là-bas on les ghoste» Le Figaro Magazine vous propose en sept épisodes de découvrir les spécificités historiques et culturelles de certaines villes concurrentes. LES VILLES RIVALES (5/7) - Pendant longtemps les habitants du Pyla n'ont eu en face d'eux qu'un banc de sable planté par endroits de pins. Le développement urbain du Cap Ferret, l'attrait d'un site d'une beauté exceptionnelle mais fragile, a fini par créer une rivalité entre les deux rives du bassin d'Arcachon. «Tu nous trahis ! » Quand il entend ses amis lui crier leur déception de cette façon, Jean-Louis Debré ne comprend pas leur reproche. Son crime ? Avoir acheté une maison au Cap Ferret, sur la rive ouest du bassin d'Arcachon, lui qui, jusqu'ici, habitait au Pyla, sur la rive orientale. Ce jour-là, l'ancien ministre et ancien président du Conseil constitutionnel a compris que la rivalité entre ces deux endroits n'était pas une légende. Il suffit d'ailleurs d'interroger quelques habitants de ces lieux pour comprendre rapidement que chacun considère son territoire comme le plus beau. « Je viens depuis cinquante ans au Cap Ferret et j'ai dû traverser seulement une dizaine de fois le bassin, explique Luc. Et encore c'était pour prendre le train à Arcachon, et rentrer à Paris. » « Mes parents ont acheté une maison au Pyla, j'y vais depuis mon enfance et je ne suis jamais allé au Cap Ferret ! » répond Benjamin. « Une rivalité ? Non, il n'y en a pas », réplique…

À Arcachon, le chic s'imite en toute discrétion
À Arcachon, le chic s'imite en toute discrétion

Le Figaro

time07-08-2025

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À Arcachon, le chic s'imite en toute discrétion

LES FAUX STYLES DE VACANCES - Dans cette série consacrée aux codes vestimentaires locaux, cap sur le bassin d'Arcachon. Où le style estival ne se mesure pas au bronzage, mais à l'élégance du polo ou d'un pull sur les épaules. Ils sont venus, ils sont tous là. Entre une glace vanille-miel-pignon et une tentative de créneau en SUV (électrique) devant la jetée Thiers, Arcachon voit débarquer sa colonie de vacanciers. Le temps de leurs congés, ils adoptent les codes vestimentaires des locaux, comme on endosse un rôle de saison. Le style local n'est pas exubérant. Il est feutré, calibré, sous contrôle. Les touristes déambulent entre dune et cabanes à huîtres comme s'ils avaient toujours vécu là ou, du moins, comme s'ils tenaient absolument à ce que tout le monde le pense. Le vestiaire local ? Un subtil mélange de décontraction étudiée, d'esprit riviera et d'accents de vieux bassin. Subtil… ou pas. Arcachon, Pyla, Cap Ferret : même partition Au Pyla comme au Ferret, la même silhouette domine : celle du « vieux chic ». Hommes en polo col relevé, femmes en chemise-robe ceinturée, espadrilles neuves et chapeau de paille bien droit. Héritage bourgeois, couleurs classiques, matières nobles mais jamais tapageuses. Dans une petite boutique multimarques d'Arcachon, on anticipe dès juin le retour de cette clientèle estivale. « Ce qui marche le plus pour les femmes, ce sont les robes en coton, les pantalons en lin, les chemises amples… et les sacs en osier », détaille Jeanne, la vendeuse. Le ton est donné : légèreté, naturel, et surtout, rien de tape-à-l'œil. Publicité « On vend surtout des basiques. C'est une clientèle discrète, souvent plus âgée. Le polo, c'est un indispensable. Le bleu marine pour les plus classiques, le rose fuchsia ou vert pour ceux qui veulent un peu de couleur l'été. C'est la pièce la plus populaire chez les hommes mais les femmes le portent aussi, parfois version robe. Les locaux le portent naturellement, mais ils ne s'habillent pas pour se faire remarquer. » Un polo pour les gouverner tous Entre les cabanes du village de l'Herbe, au Cap-Ferret. - Ici, le style suit une ligne claire. Chez les hommes : polo col relevé, pull posé sur les épaules, mocassins ou chaussures bateau en cuir souple. Chez les femmes : robe polo ou chemise ceinturée façon robe, chapeau de paille bien droit. Un look décontracté, mais parfaitement orchestré. Cette esthétique discrète mais codée saute aux yeux de ceux qui vivent ici à l'année. Cécile, 42 ans, professeure de sport, observe : « Certains ont vraiment un style de villégiature très étudié. Chemise blanche, chapeau de paille, même la couleur des espadrilles semble réfléchie. Et à côté de ça, tu as des gens en maillot de bain, tongs et sac plastique au supermarché du coin. » Sophie, 29 ans, RH, note pour sa part une montée du mimétisme : « Les gens qui viennent l'été veulent se fondre dans le décor. Ils achètent une robe un peu chic, un panier, ils remontent leur col de polo. » Et d'ajouter, mi-amusée : « J'en vois certains avec leur Ralph Lauren bien visible. Là, on n'est plus dans le subtil… » La vendeuse confirme : « Le polo Ralph, c'est la référence. Beaucoup de touristes le demandent. Pour certains, c'est presque devenu un souvenir de vacances. » Publicité « Un bal de contrefaçons » Et puis il y a Jean-Pierre, 74 ans, retraité. Pour lui, Arcachon est en train de sombrer. « Tout le monde se prend pour un héritier. Ils mettent leur plus beau chapeau Panama pour acheter un magnum de rosé au Carrefour Market. C'est un bal de contrefaçons. Le style ici, autrefois, c'était du vrai chic. Discret. Élégant. Aujourd'hui, c'est du clinquant. Une marinière ne fait pas un marin, et un polo ne fait pas un gentleman. Tout le monde veut avoir l'air du coin, mais plus personne n'a d'élégance. » Le conseil du Bassin : faire moins, mais mieux À Arcachon, moins on en fait, plus on a l'air d'en être. Le look « vieux chic » n'est pas tant une question de prix qu'une question de dosage. Une robe chemise ? Oui, mais sans logo. Un polo ? Bien sûr, mais bien coupé. Un panier ? Parfait, mais pas un faux « osier » plastique qui couine. Le Bassin en a vu d'autres, et son style aussi. Ici, on n'est jamais aussi bien habillé que quand on a l'air de ne pas y penser. Les vacanciers, eux, finiront par comprendre : ici, on ne devient pas Arcachonnais en un week-end. Même avec un polo Ralph Lauren, fuchsia ou pas.

PEPITE : l'histoire d'un succès !
PEPITE : l'histoire d'un succès !

Le Figaro

time06-08-2025

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PEPITE : l'histoire d'un succès !

Voici le succès fulgurant d'un jeune concept de cookies ultra-gourmands, au savoir-faire unique et familial. On n'imagine pas que derrière cette marque savoureuse se cache une grande créativité et une ambition folle : celles d'Hugo Bassani, fondateur de Pepite en 2021. Hugo Bassani n'a pas de formation en pâtisserie. Mais, enfant, il aimait plus que tout confectionner des cookies avec son inséparable sœur, Léa, dans leur maison de vacances du Cap Ferret. C'est pour lui rendre hommage qu'il s'est lancé à fond dans cette aventure entrepreneuriale. Lui qui se destinait à fonder une marque de vêtements pour hommes, après un beau parcours dans la mode, jusqu'à son arrivée chez Tagwalk, aux côtés d'Alexandra Van Houtte, en 2018. Pourtant, porté par un désir profond de créer et d'entreprendre, c'est en 2020 qu'il perfectionne ses recettes de cookies et décide de lancer Pepite, la future madeleine de Proust des adultes de demain. Les best-sellers ? Facile : chocolat noir 65%, chocolat au lait 54%, cœur pâte à tartiner maison, praliné noisette, caramel pécan et chocolat blanc caramel. Les cookies Pepite sont déclinés en sept parfums de crèmes glacées. Pepite Un développement rapide et appétissant En quatre ans, Hugo a étoffé sa gamme de cookies, déclinés en neuf parfums savoureux, ainsi qu'une recette du mois qui change au gré des saisons. Le jeune chef d'entreprise a aussi eu la brillante idée de s'inspirer de ses cookies pour créer leurs déclinaisons en crèmes glacées, aujourd'hui au nombre de sept. Mais l'ambition ne s'arrête pas là : avec Kyana Diallo, sa Cheffe pâtissière, et une volonté de maîtriser une fabrication artisanale de haute qualité, ils développent leurs propres pots de pâte à tartiner, chocolat blanc noisette, chocolat noisette, en version lisse et croustillante. Le tout fabriqué avec passion, et contenant 40% de noisettes… Le bonheur dans un p'tit pot ! Les pâtes à tartiner Pepite contiennent 40% de noisettes ! Pepite Une équipe forte et des ingrédients de qualité Pepite en chiffres, ce sont 30 collaborateurs, dont 10 artisans pâtissiers, formés pour certains par des Meilleurs Ouvriers de France. Pepite, c'est un goût unique, fruit d'un savoir-faire de haute qualité et d'ingrédients nobles, sourcés en France et en Europe : chocolat français et belge, beurre normand, fleur de sel de Guérande, pistache de Sicile… Pepite est présent à Lège-Cap Ferret, Bordeaux, Biarritz, La Rochelle, Paris, Toulouse et Vannes Pepite Le soutien de précieux partenaires Pepite est présent à Lège-Cap Ferret, bien évidemment, mais aussi à Bordeaux, Biarritz, La Rochelle, Paris, Toulouse, Vannes… Le tout rendu possible grâce au soutien de ses associés, dont sa mère, Sophie Sibé, présente depuis les débuts. «Notre essor s'est fortement accéléré en 2024 et nous visons 10 nouvelles ouvertures en 2026», conclut Hugo, qui promet de «toujours rester vrai», attentif à la qualité, à la cohérence et à l'esthétique des produits Pepite, pour qu'ils continuent d'évoquer d'authentiques souvenirs à la saveur de nos rêves d'enfant. Infos : 13, rue du Temple, 75004 PARIS

Le style du vacancier Ferret-Capien : entre vareuse, imprimé boubou et chaussure bateau
Le style du vacancier Ferret-Capien : entre vareuse, imprimé boubou et chaussure bateau

Le Figaro

time04-08-2025

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Le style du vacancier Ferret-Capien : entre vareuse, imprimé boubou et chaussure bateau

MÊME PLAGE, MÊME LOOK - À chaque ville ses vêtements et accessoires phares. Aujourd'hui, direction le Cap Ferret où les vacanciers aiment faire comme dans le film Les Petits mouchoirs en somme, à savoir rire fort, boire du blanc et manger des huîtres, le tout en assumant ses chaussures bateau. «On se voit au Ferret cet été?» Cette phrase résonne dès le mois de mai, sur un axe bobo Paris à Bordeaux. Parce qu'attention, ici, nous ne sommes pas du côté du très bourgeois Pyla. Non ici, c'est le Ferret, qui se prononce plutôt «Ferrrrraiiiii». Les hommes qui s'y retrouvent sont aisés mais ne veulent pas (trop) le montrer. Ce n'est pas l'état d'esprit du coin. On aime la simplicité, les valeurs qui rassurent, déguster des huîtres fraîches sur le bassin, faire un tour à bicyclette, ou se retrouver entre amis pour un apéro au coucher du soleil. Et quoi de mieux pour exprimer cette authenticité, qu'une belle vareuse et une paire de chaussures bateau, mais pas trop flambant neuves ? Certes. Sauf que notre vacancier du Ferret reste souvent un citadin qui a besoin d'une petite touche mode. Il navigue entre deux eaux stylistiques, tiraillé entre son côté tradi et sa modernité. Mais au Ferret, la vie est douce et les solutions à portée de shopping. C'est à la pointe du Cap qu'est née une griffe originale et poétique de l'artiste Marguerite Bartherotte. S'offrir une chemise imprimée en édition limitée est devenu une tradition annuelle qui donne au vacancier l'occasion de répéter à ses amis parisiens qu'il est l'un des premiers à avoir «découvert» Pris d'une fièvre d'excentricité, il peut aller jusqu'à se balader pieds nus avec un pantalon imprimé boubou dans un tissu léger. Une fantaisie qui distingue son dressing d'été de son habituel look de l'année, dont les teintes bien sages et unies se déclinent avec ennui. Le Ferret-capien d'origine ou d'adoption garde toutefois son cap, sans mauvais jeu de mots, en bravant l'Atlantique dans un maillot Hartford on ne peut plus simple. Sa dualité, il la vit finalement plutôt bien sous les pins. Les boutiques du vacancier du Cap Ferret C'est au Ferret que l'artiste Marguerite Bartherotte s'est fait connaître avec ses imprimés en séries limités dont le premier, composé de différents surfeurs a été depuis maintes fois copié. Acheter une pièce chaque année donne au vacancier l'impression de participer à l'économie locale, tout en ayant fait un achat qui lui donne une caution cool. 9 boulevard de la place 33950 Cap Ferret Publicité Comptoir de la mer Rien de plus simple que passer une tête dans l'un des magasins Comptoir de la mer pour dégoter une vareuse classique et de bonne facture. On trouve notamment des modèles Armor-Lux dont raffole notre vacancier du Ferret qui a l'impression en l'enfilant d'être déjà capitaine de son bateau. 54 Route du Cap Ferret, 33950 Lège-Cap-Ferret Sebago Impossible de venir au Cap Ferret sans sa paire de chaussure bateau. S'il ne les a pas mises dans sa valise ou laissé l'été passé dans sa villa, le vacancier peut toujours se rattraper et foncer dans ce temple du cuir solide et du nubuck coloré. 46 avenue Lamartine 33120 Arcachon

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