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Dans le cossu Paris VIe, une pétition de riverains contre un Carrefour City tourne au procès en boboïsation
Dans le cossu Paris VIe, une pétition de riverains contre un Carrefour City tourne au procès en boboïsation

Le Figaro

time21-07-2025

  • Business
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Dans le cossu Paris VIe, une pétition de riverains contre un Carrefour City tourne au procès en boboïsation

Réservé aux abonnés RÉCIT - Plusieurs célébrités du VIe arrondissement se sont associées, de façon plus ou moins assumée, à une pétition contre l'implantation d'une enseigne. Une mobilisation perçue comme la rébellion d'un entre-soi bourgeois. Réflexe de conservation d'un entre-soi bourgeois parisien ou solidarité entre riverains contre une offensive brutale de la grande distribution ? Il y a certainement un peu des deux dans l'affaire du Carrefour City qui enflamme un quartier du VIe arrondissement de Paris depuis plusieurs semaines. Ce week-end, un article du Monde annonçant l'implication de plusieurs personnalités, de Catherine Frot à Alain Finkielkraut ou Alain Souchon, a offert à ce feuilleton estival un coup de projecteur inattendu. Tout avait commencé en septembre dernier, avec la fermeture du magasin de jeux pédagogiques Oxybul à l'angle des rues Vavin et Bréa, en raison d'une restructuration nationale du groupe. Sept mois plus tard, l'annonce tombe : un Carrefour City reprend l'espace commercial vacant et s'implantera au cours de l'été. Pour de nombreux habitants, c'est une déception brutale. Un petit groupe décide se réunir en association pour lutter en faveur de «la sauvegarde de la qualité de vie des habitants…

«Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom» : Ruth Elkrief dément avoir signé une pétition contre un Carrefour City
«Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom» : Ruth Elkrief dément avoir signé une pétition contre un Carrefour City

Le Figaro

time21-07-2025

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«Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom» : Ruth Elkrief dément avoir signé une pétition contre un Carrefour City

La journaliste s'exprime pour la première fois sur la présence de son nom parmi les signataires d'un texte contre l'implantation d'une supérette dans le VIe arrondissement de Paris. Tout part d'une histoire de voisinage. Dans un article publié dans M, le Magazine du Monde le 19 juillet, les Français pouvaient apprendre que des riverains du VIe arrondissement de Paris se mobilisaient contre l'implantation d'un Carrefour City près du jardin du Luxembourg. Une pétition a été lancée, et parmi ses 2600 signataires figure de nombreux noms connus que dévoile la journaliste du Monde. Parmi eux : Alain Finkielkraut, Pierre Richard, Denis Olivennes, Alain Souchon ou encore Ruth Elkrief. Seulement, la journaliste de LCI a démenti, ce lundi 21 juillet sur X, avoir signé le texte. « Je précise que je n'ai PAS signé la pétition contre le Carrefour City. J'ai juste répondu dans la rue à l'initiateur que je ne connaissais pas. Cela n'était en aucun cas un soutien. Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom », écrit-elle sur le réseau social. À lire aussi Anaïs Bouton, Éric Brunet, Bénédicte Le Chatelier... Les nouveaux visages de LCI pour la rentrée Publicité Interrogée par Le Parisien, elle précise sa version : « J'ai rencontré une personne qui s'est présentée à moi comme un confrère et me demandait comment médiatiser sa pétition. J'ai seulement voulu être aimable et je lui ai indiqué que je n'avais pas à me prononcer pour ou contre, cela n'était pas mon rôle. Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues », relate-t-elle. À l'origine de cette pétition : l'ancien journaliste économique Bruno Segré, figure de la vie du quartier. Excuses et rectificatifs pour Le Monde Depuis, nos confrères ont rectifié leur article : « Contrairement à ce qui était écrit, la journaliste Ruth Elkrief n'a pas signé la pétition. Nous lui présentons toutes nos excuses. » Une correction similaire a été ajoutée pour l'acteur Pierre Richard. Dans une vidéo postée sur Instagram l'acteur réfute lui aussi participer à la pétition. «Je ne vis même pas dans le VIe», s'indigne-t-il. Il s'agirait en réalité d'un homonyme. Le musicien Alain Souchon, quant à lui, ne s'est pas encore exprimé sur la présence de son nom au bas de ce texte. Une présence qui lui a valu les moqueries de Charles Consigny sur le plateau des « Grandes Gueules » : « Il se moquait beaucoup des bourgeois, il en est devenu un », a asséné l'avocat sur RMC.

«Lui qui se moquait des bourgeois, il en est devenu un» : Charles Consigny tacle Alain Souchon
«Lui qui se moquait des bourgeois, il en est devenu un» : Charles Consigny tacle Alain Souchon

Le Figaro

time21-07-2025

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«Lui qui se moquait des bourgeois, il en est devenu un» : Charles Consigny tacle Alain Souchon

Alors qu'une pétition contre l'arrivée d'un Carrefour City aurait été signée par plusieurs personnalités habitant dans le 6e arrondissement de Paris, le chroniqueur des «Grandes Gueules» a attaqué le chanteur, signataire présumé. Mais qui a signé la pétition ? Ce lundi 21 juillet, c'est la possible implantation d'un Carrefour City dans un quartier parisien qui déchaîne les internautes. Plusieurs habitants du 6e arrondissement auraient signé une tribune contre l'arrivée de l'épicerie, craignant des «nuisances» et pour leur «sécurité». Les auteurs de la pétition auraient préféré «un truc un peu classe», moins populaire. Un texte qui a provoqué un tollé, jugé comme le geste d'un repli sur soi d'une certaine bourgeoisie, d'autant que plusieurs signataires seraient des figures artistiques connues pour leur engagement pour les classes populaires. Débattu ce matin dans «Les Grandes Gueules» sur RMC, le sujet a particulièrement intéressé Charles Consigny . Publicité «Ce qui m'amuse, c'est qu'Alain Souchon l'ait signée (la pétition contre Carrefour City, NDLR). Alors qu'il était pourtant le premier donneur de leçons aux bourgeois. Sa fameuse chanson 'mais comprenez-moi, sous mes persiennes, etc. Dans les poulaillers d'acajou, c'est la volaille qui fit l'opinion'. Il se moquait beaucoup des bourgeois, il en est devenu un», a vivement déclaré la grande gueule. Ces gens sont tranquillement de droite et c'est très bien. Charles Consigny dans «Les Grandes Gueules» Et l'avocat ne s'arrête pas en si bon chemin. Il poursuit : «C'est marrant comme c'est souvent comme ça la gauche caviar, qui ne veut pas en bas de chez elle ce qu'elle professe pour les autres. Ça m'amuse franchement parce que ce sont les mêmes, qui, sur les plateaux de télévisions, vont insulter celui qui osera dire qu'il souhaite vivre dans un environnement calme, préservé des kaïras et des ivrognes. Ce qui m'amuse, c'est leur tartufferie. Il faut qu'ils assument : ces gens sont tranquillement de droite et c'est très bien ! Ils ont le droit de l'être, mais sur le fond, qu'ils ne nous fassent pas croire autre chose». À lire aussi «Vous ne dites pas 'Khmers verts'» : accrochage entre Marine Tondelier et Charles Consigny sur RMC Une prise de parole égale aux idées politiques affichées du chroniqueur et appuyées par le présentateur, Olivier Truchot : «rien n'est populaire aujourd'hui à Paris. Mais c'est vrai, tu as raison, c'est plutôt la gauche bourgeoise, caviar qui manifeste». Pour l'heure, Alain Souchon ne s'est pas exprimé sur l'affaire, contrairement à Ruth Elkrief ou Pierre Richard - tous deux cités dans la pétition comme signataires - qui ont démenti leur lien avec cette histoire.

L'installation de ce Carrefour City à Paris prend des proportions démesurées
L'installation de ce Carrefour City à Paris prend des proportions démesurées

Le HuffPost France

time20-07-2025

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L'installation de ce Carrefour City à Paris prend des proportions démesurées

PARIS - Un problème de riches ? Dans un article intitulé « À Paris, les très chics opposants à une future supérette », Le Monde signalait l'existence ce samedi 19 juillet d'une pétition, signée par des riverains des rues de Vavin et Bréa, dans le VIe arrondissement, s'opposant à l'ouverture d'un Carrefour City. Très vite, la pétition a fait parler d'elle, dans la presse française et sur les réseaux sociaux. Raison première de cette forte médiatisation : le pedigree des signataires, issus des milieux de la musique, du cinéma, de la politique ou encore de la littérature. D'après les informations du média d'investigation La Lettre, le chanteur Alain Souchon et sa famille, l'actrice Catherine Frot, l'essayiste Alain Finkielkraut, la journaliste Ruth Elkrief, l'ancien homme politique Jacques Toubon ou le dirigeant de médias Denis Olivennes, ont notamment paraphé le texte. Un dénommé Pierre Richard figure aussi dans cette liste, mais il s'agirait d'un banquier homonyme, d'après l'auteur de la pétition, Bruno Segré, au Parisien. « C'est un village d'enfants gâtés » C'est à deux pas du jardin du Luxembourg que l'enseigne doit ouvrir fin août, remplaçant un magasin de jouets qui a fermé ses portes. Les contestataires craignent les nuisances sonores liées aux livraisons au petit matin de ce Carrefour City, ainsi que celles engendrées par sa fermeture tardive. Ils estiment également que les « cinq supérettes sur un rayon de 250 mètres » disponibles dans leur quartier sont suffisantes. Les signataires accusent également Jean-Paul Lecoq, le maire LR de l'arrondissement, d'avoir signé la demande de travaux de Carrefour. Ils assurent que l'édile leur avait pourtant apporté leur soutien contre l'arrivée du petit supermarché. « Une grande partie des pétitionnaires ont bossé ou bossent dans la finance », tacle désormais le maire, interrogé par Le Monde. Avant d'asséner : « C'est un village d'enfants gâtés qui croient que tout leur appartient. » Des remarques que le philosophe Alain Finkielkraut balaie dans Le Parisien: « C'est totalement absurde, les gens à l'origine de cette pétition ne sont pas des riches. Nous voulons juste préserver la beauté et la tranquillité de ce quartier. » « Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues » Si Alain Finkielkraut assume avoir signé la pétition, d'autres signataires démentent. À l'instar de la journaliste Ruth Elkrief, qui raconte sur X (ex-Twitter) : « J'ai juste répondu dans la rue à l'initiateur que je ne connaissais pas. Cela n'était en aucun cas un soutien. Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom. » Et assure : « Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues. » « Moi j'habite le 14e pas à Vavin », a de son côté tancé le chef d'entreprise Denis Olivennes, qui a été cité dans l'article du Monde. « Mais oui, je suis pour protéger autant que faire se peut l'esthétique des villes et l'équilibre entre petit commerce et grandes surfaces », concède-t-il toutefois. Quant à l'auteur de la pétition, Bruno Segré, un ex-journaliste selon nos confrères, il réfute avoir forcé la main aux signataires : « Certains font aujourd'hui machine arrière mais nous n'avons tordu le bras à personne pour signer cette pétition. » Il y a trente ans, il était déjà la figure de proue d'un combat de taille : celui d'empêcher l'arrivée de McDonald's dans le VIe arrondissement. Une première bataille qui avait été remportée par les riches riverains.

Pétition contre l'implantation d'une supérette : à Paris, ces célébrités en veulent-elles vraiment à Carrefour City ?
Pétition contre l'implantation d'une supérette : à Paris, ces célébrités en veulent-elles vraiment à Carrefour City ?

Le Parisien

time20-07-2025

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  • Le Parisien

Pétition contre l'implantation d'une supérette : à Paris, ces célébrités en veulent-elles vraiment à Carrefour City ?

C'est un petit local encore vide, au rideau de fer tiré, surmonté d'une vaste terrasse arborée et entouré d'élégants appartements haussmanniens. La petite placette, au croisement des très chics rues Vavin et Bréa (VIe arrondissement de Paris), à deux pas du jardin du Luxembourg, sait se faire discrète. En apparence seulement. Car depuis plusieurs mois, une sourde révolte gronde au sein de son voisinage très huppé qui refuse de voir s'y installer un Carrefour City . L'enseigne de magasins de proximité doit ouvrir ses portes au mois d'août, en lieu et place d'un magasin de jouets, désormais fermé. Au grand dam de certains riverains qui, dans une pétition , alertent sur les « nuisances » et les « risques non négligeables pour ( leur ) sécurité ». Un conflit de voisinage en apparence banal, d'abord raconté dans Le Parisien , qui est en passe de virer au roman social, sur fond de lutte des classes à la sauce VIe arrondissement. Car parmi les signataires opposés à l'arrivée de la supérette figurent nombre de célébrités du monde de la chanson, du cinéma, de la politique ou des médias. Comme l'a d'abord révélé le site d'informations stratégiques La Lettre , puis le journal Le Monde , l'ancien ministre Jacques Toubon aurait notamment apposé sa signature, tout comme le chanteur Alain Souchon , son épouse et ses deux fils, l'essayiste Alain Finkielkraut et sa femme, l'avocate Sylvie Topaloff , ou encore l'actrice Catherine Frot . Cité également, le dénommé Pierre Richard ne serait cependant pas le célèbre acteur (de son vrai nom Pierre-Richard Defays) mais bien le banquier, fondateur et président de Dexia, comme nous le confirme Bruno Segré, à l'origine de la pétition. Un petit entre-soi de privilégiés, vent debout contre l'arrivée d'une enseigne davantage populaire ? Sous la pluie battante de ce dimanche 20 juillet au matin, ce commerçant du quartier, qui n'a pas souhaité donner son nom, trouve cette vision un brin « caricaturale ». Mais celui qui compte parmi ses clients réguliers Catherine Frot ou Ruth Elkrief n'est pas loin de partager le sentiment de ses voisins fortunés. « Ils ont envie de garder ce côté village, familial, c'est bien normal, laissez les gens vivre, souffle le commerçant. À la place de cette supérette, on aurait préféré un truc un peu chic, un peu classe, là, ça va gâcher. Mais le monde change et le quartier aussi… » Signataire assumé de la pétition, l'essayiste Alain Finkielkraut ne le contredira pas. Sollicité par Le Parisien, l'académicien trouve cette mise en cause « répugnante ». « C'est totalement absurde, les gens à l'origine de cette pétition ne sont pas des riches, plaide l'écrivain. Nous voulons juste préserver la beauté et la tranquillité de ce quartier. L'arrivée de ce Carrefour City, ça serait la mort de cette place. » Sur le fond, le message d'Alain Finkielkraut se fait plus politique, rejoignant les thèses des opposants à la maire de Paris agissant au sein de la mouvance « Saccage Paris » . « Ce sont des militants de l'enlaidissement de la capitale, tance l'essayiste. Tout cela fait partie du plan du saccage de Paris. J'espère que les riverains auront gain de cause… » À l'inverse de l'académicien, d'autres personnalités mises en cause ont rapidement tenu à se désolidariser des intentions qui leur étaient prêtées. La journaliste Ruth Elkrief (notamment autrice de chroniques pour Le Parisien) dément ainsi avoir signé la moindre pétition. « J'ai rencontré une personne qui s'est présentée à moi comme un confrère et me demandait comment médiatiser sa pétition, retrace la journaliste. J'ai seulement voulu être aimable et je lui ai indiqué que je n'avais pas à me prononcer pour ou contre, cela n'était pas mon rôle. Je signe très peu de pétitions. Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues. Tout cela est un concours de circonstances. » Également cité parmi les signataires, le chef d'entreprise Denis Olivennes a lui aussi moyennement apprécié la publicité de son nom. Dans un échange avec la journaliste du Monde qu'il s'est autorisé à reproduire sur le réseau social X, l'essayiste indique ainsi ne pas être « contre la présence de ces mini grandes surfaces » mais bien « contre la fermeture d'un magasin de jouets ». Sollicitée par Le Parisien, une autre de ces célébrités (qui préfère rester anonyme) est, elle aussi, restée « scotchée » en voyant son nom apparaître. « J'ai d'abord signé en soutien aux commerçants avec qui j'entretiens de bons rapports, souffle-t-il. Je n'approuvais pas spécialement le ton de la pétition qui était un peu alarmiste. En aucun cas mon propos n'était de dire que les riches voulaient rester entre eux… » Faut-il y voir un rétropédalage de ce mondain voisinage ? Ou bien une « manipulation » de l'auteur de la pétition qui aurait pris quelques largesses avec la vérité ? « Je tiens tout à disposition, rétorque Bruno Segré, ancien journaliste économique. Tout ceci ressemble à une campagne de déstabilisation. Certains font aujourd'hui machine arrière mais nous n'avons tordu le bras à personne pour signer cette pétition. » Dans ce petit bout de quartier qui, il y a trente ans, était déjà parvenu à faire reculer le géant de la restauration McDonald's , Bruno Segré veut croire que ce « bashing » aura au moins le mérite de redonner de la visibilité à son combat. « C'est une campagne qui va faire bouger les lignes, insiste-t-il. Notre combat, c'est celui de la défense des commerces de proximité et de la qualité de vie d'un quartier. On ne va pas abandonner. »

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