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Le Figaro
12-07-2025
- Sport
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Triathlon : Periault s'impose, la championne olympique Cassandre Beaugrand prend la deuxième place à Hambourg
La Française Leonie Periault a remporté ce samedi la 4e étape des championnats du monde de triathlon. Elle a devancé sa compatriote Cassandre Beaugrand. La Française Leonie Periault a remporté samedi la 4e étape des championnats du monde de triathlon à Hambourg (Allemagne), en devançant la championne olympique Cassandre Beaugrand. Periault, 30 ans, s'offre une deuxième victoire sur le circuit mondial WTCS (World Triathlon Championship Series), un peu plus d'un an après celle acquise à Yokohama au Japon. Samedi, en Allemagne, elle a devancé de quatre secondes (56 min 25) Cassandre Beaugrand, championne du monde en titre, et de sept la Britannique Beth Potter, sacrée en 2023. On ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayé. Leonie Periault Publicité «Je fais une super natation (...) et j'avais plutôt de bonnes jambes. Je suis partie assez vite et je me suis dit autant continuer ainsi, on ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayé», s'est félicitée Leonie Periault auprès de la Fédération française de triathlon, savourant son «premier podium de l'année». «J'étais sur le devant de la course du début à la fin mais il m'a manqué la vitesse supérieure, a analysé Beaugrand, j'ai manqué un peu d'énergie mais je suis contente de partager enfin ce podium avec Leonie». La Française, sacrée aux JO l'été dernier, avait remporté l'étape précédente du côté d'Alghero (Sardaigne), quinze jours après une rentrée difficile et une chute à Yokohama. Cap sur Saint-Raphaël et Fréjus La prochaine des huit étapes WTCS, comprenant la finale à Wollongong (Australie) en octobre, se déroulera pour la première fois en France, à Saint-Raphaël et Fréjus (Var) fin août. Du côté des hommes samedi, l'épreuve a été remportée par l'Australien Matthew Hauser. Le premier Français, Dorian Coninx, a terminé 11e.


L'Équipe
12-07-2025
- Sport
- L'Équipe
La Française qu'on n'attendait pas : Léonie Périault surprend Cassandre Beaugrand et s'impose sur la WTCS de Hambourg
Léonie Périault a créé la surprise ce samedi dans les rues de Hambourg pour remporter la seconde WTCS de sa carrière devant la championne olympique Cassandre Beaugrand et la Britannique Beth Potter. Spécialiste des coups d'un jour, Léonie Périault en a réussi un gros ce samedi dans les rues de Hambourg en remportant sa deuxième World Triathlon Championship Series (WTCS). Sur un format sprint (750 m de natation, 20 km de vélo, 5 km à pied), la triathlète qui s'entraîne à l'année à Saint-Raphaël a devancé sa compatriote et championne olympique Cassandre Beaugrand et la Britannique Beth Potter, championne du monde 2023. Périault a construit son second succès sur le circuit principal en lâchant très peu de choses sur la partie natation, là où habituellement elle peut tout perdre. Sortie dans le deuxième groupe, elle profitait d'un gros regroupement pour se mettre à l'abri dans les roues pendant que les favorites comme Lisa Tertsch et Cassandre Beaugrand menaient le train. Avec un peloton de plus d'une quarantaine d'unités, on comprit rapidement que tout se jouerait sur la course à pied. Bien consciente de ses qualités dans ce secteur, c'est Cassandre Beaugrand qui prenait tout de suite les choses en main. La championne du monde en titre semblait même prendre quelques mètres d'avance et s'envolait vers un nouveau récital après son récent succès en Sardaigne en juin. Mais c'était sans compter sur Périault. Après avoir pris un kilomètre pour remonter sur l'avant après une transition 2 moyenne, la triathlète, qui s'entraîne à l'année à Saint-Raphaël sous les conseils de l'Italien Fabio Rastelli, a porté une attaque franche. Elle creusait rapidement l'écart avant de réussir à maintenir quelques secondes d'avance sur Beaugrand (2e à 4'') qui, venait, quant à elle, à bout de la Britannique Potter dans les derniers mètres. « Je ne suis pas invincible », lâchait une fois la ligne franchie Beaugrand, toute sourire tout de même de voir son ex-partenaire d'entraînement du côté de Montpellier triompher. Évidemment, Périault, qui était passée à côté de ses JO à Paris l'été dernier (27e), avait aussi le sourire aux lèvres, lâchant que c'était « son jour ». Surtout, la Française est en passe de devenir plus régulière, comme le prouve son début de saison avec déjà une 4e place à Abu Dhabi en février et une 5e à Alghero (elle a juste manqué Yokohama où elle a fini 30e). Une ambition qu'elle affichait en début de saison. « J'espère vraiment être plus régulière cette année car c'est ce qu'il me manque jusqu'à présent pour monter sur le podium des Championnats du monde », avait-elle expliqué en avril dernier après les Championnats d'Europe de running où elle était venue se jauger sur 10 km (12e en 32'11'') avec les athlètes. Après 4 courses cette saison, la voilà deuxième du classement général derrière Beth Potter et pleine de confiance avant la prochaine étape qui aura lieu à domicile pour elle à Fréjus-Saint-Raphaël (30-31 août). Une confiance qui prévaut pour toute l'équipe de France puisque derrière le duo, Emma Lombardi, 4e des JO, a signé un bon retour en prenant la 8e place (à 29'').

L'Équipe
12-07-2025
- Sport
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Triathlon - WTCS - Hambourg : Périault s'impose à Hambourg devant Beaugrand
Magnifique performance de Léonie Périault samedi à Hambourg. La Française a remporté la deuxième victoire de sa carrière en dominant Cassandre Beaugrand sur le sprint femmes. À voir sur L'Équipe Beaugrand : « Je n'avais plus rien » Périault après sa victoire à Hambourg : « Je n'ai pas les mots » Le résumé de la course hommes en vidéo Matthew Hauser s'impose sur la WTCS d'Hambourg, Dorian Coninx 11e Graf victime d'une chute à vélo Dorian Coninx aborde la WTCS d'Hambourg sans prise de tête


L'Équipe
11-07-2025
- Sport
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Dorian Coninx aborde la WTCS d'Hambourg sans prise de tête
Le champion du monde 2023 Dorian Coninx se remet progressivement d'un printemps compliqué et espère pouvoir se relancer ce samedi sur la WTCS d'Hambourg dans une saison de transition. Hambourg est un peu l'étape française de la World Triathlon Championship Series (WTCS). Cassandre Beaugrand y a gagné sa première course sur le circuit principal en 2018, Vincent Luis y est devenu champion du monde pour la deuxième fois en 2020 et les relais mixtes sont très souvent tombés dans l'escarcelle française en Allemagne. Et c'est bien pour ça que Dorian Coninx a hâte d'en être. Sur un format sprint (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km à pied) qui sied à ses qualités à pied, le champion du monde 2023 sera le leader du contingent français chez les hommes ce samedi (à partir de 16h35) puisqu'il sera accompagné des jeunes Yanis Seguin et Tom Richard. Une belle occasion pour le Grenoblois de repartir de l'avant après des dernières semaines mitigées. « J'ai eu une période compliquée après Yokohama (17 mai, 5e), expliquait-il ce jeudi. J'ai eu une sciatique. Puis, je suis tombé malade juste avant l'étape WTCS d'Alghero (31 mai, forfait). On ne sait pas trop si c'était une intoxication alimentaire. Ça m'a séché pendant une bonne semaine. Au final, ça m'a fait 2-3 semaines sans pouvoir m'entraîner. J'ai mis du temps avant de me sentir de nouveau bien. La prépa n'a pas été idéale mais j'ai l'impression que ça va de mieux en mieux. » Pour reprendre un peu de repères, Coninx a pris part à la manche de Grand Prix de Vichy (28 juin, 6e). Mais, dans cette saison post JO, il n'a pas non plus envie de se mettre trop de pression. Viendra ce qui viendra. « Je me fixe Los Angeles (2028). Là on est dans une année post-olympique, on a 4 ans, je suis un peu plus cool. Je me mets moins la pression. J'ai recommencé plus tard l'entraînement sérieux, plutôt mi-janvier que mi-décembre. Tu te fixes moins les objectifs. Je veux être performant sur les courses mais je n'ai pas un plan de bataille à l'échelle de la saison. » « Ca fait toujours chier de passer à côté car les Jeux à Paris, ce n'est qu'une fois dans la vie. Je n'ai pas de regret. J'ai évidemment un petit pincement au coeur quand j'y pense mais ça ne m'a pas flingué le moral. » Dorian Coninx Car mine de rien, il fallait digérer 2024 où, champion du monde en titre oblige, il avait été très attendu avant de perdre pied dans les rues de la capitale (27e), déboussolé par une fracture du poignet en plein coeur de la saison. « La blessure m'a pénalisé sur plein d'aspects, livre-t-il. Surtout sur le manque de repères avec le manque de course. Il y a aussi le fait que la course soit décalée (d'une journée à cause de la qualité de la Seine et s'est déroulé en fin de matinée) et qu'on court dans des conditions chaudes alors qu'on était censés courir tôt le matin et qu'on avait pris le parti de ne pas faire d'acclimatation à la chaleur. Tous les éléments de pression se gèrent mais j'ai eu énormément de choses qui se sont cumulées, la pression ne m'a pas aidé mais le manque de course et de repères a été pire que le manque d'entraînement. » Un échec mais pas une remise en question, les résultats avant et après les Jeux prouvant que lui et son coach Julien Pousson étaient sur la bonne voie. « Ç'a été trois années bien construites, rappelle-t-il. La montée en puissance avait bien marché. Ça fait toujours chier de passer à côté car les Jeux à Paris, ce n'est qu'une fois dans la vie. Je n'ai pas de regret. J'ai évidemment un petit pincement au coeur quand j'y pense mais ça ne m'a pas flingué le moral. » Et le revoilà donc à Hambourg, une première depuis 2019 avec l'objectif un peu bateau « de faire de son mieux » mais c'est réellement le cas quand on ne sait pas vraiment où on se situe. « C'est une course toujours rapide ici. Je vais faire en sorte de partir tôt du parc de transition avec un maximum d'énergie pour faire une course à pied rapide. » Et on verra bien.