Dernières actualités avec #ChampignySurMarne


Le Parisien
15 hours ago
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Champigny : un homme interpellé après de nouveaux tirs de mortiers sur le commissariat
Deuxième nuit agitée aux abords du commissariat de police de Champigny-sur-Marne. Le bâtiment implanté dans le quartier du Bois-l'Abbé a de nouveau été visé, dans la nuit de vendredi à samedi. Il était quasiment minuit lorsque des tirs de mortiers d'artifice et de cocktails Molotov ont visé l'entrée. À notre connaissance il n'y a pas eu de blessés. Durant la nuit de jeudi à vendredi, déjà, l'hôtel de police avait été la cible de tirs d'artifices alors que le quartier du Bois-l'Abbé était plongé dans le noir, peu après une heure du matin, en raison d'une panne de courant. Les policiers avaient retrouvé des munitions à proximité. « Aucun de nos collègues n'a été blessé mais le choc émotionnel demeure important », avait réagi Frédéric Le Coënt, secrétaire du syndicat de police Alliance dans le département. Cette fois, un homme a été interpellé. Il se serait présenté spontanément au commissariat dans la nuit de vendredi à samedi, alors qu'il a perdu son téléphone portable à proximité, au moment où le groupe à l'origine des tirs a pris la fuite, une demi-heure plus tôt. Là, également, les policiers ont fait une découverte aux abords du bâtiment : un bidon contenant de l'essence et de l'huile. Élément confirmé par le maire (Libres !) de Champigny, Laurent Jeanne, bien au fait de la situation. « On reste vigilants », assure l'élu, d'après qui « les choses se sont plutôt calmées depuis trois ans », dans une ville qui a, d'après lui, été moins impactée que d'autres lors des émeutes de l'été 2023 . Dans le Val-de-Marne, le commissariat de Vitry-sur-Seine fait aussi régulièrement l'objet de tirs de mortiers. Fin mai , trois personnes avaient été arrêtées juste après des tirs. Les policiers avaient retrouvé des vidéos de la scène dans leur téléphone. Il s'agissait de trois mineurs âgés de 14 et 15 ans.


Le Parisien
18 hours ago
- Politics
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Le détenteur de 23 kg de cannabis et 49 990 euros en liquide attend son procès en prison
Quand on parle de 23 kg d'herbe de cannabis et de 49 990 euros en argent liquide, il est rare d'échapper à la détention provisoire. Et pourtant, c'est bien la faveur dont ont bénéficié deux habitants de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), qui ont comparu devant un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Meaux, jeudi. A l'origine de leurs ennuis judiciaires : un contrôle routier effectué avenue de l'Europe, à Courtry, dimanche soir, par les policiers du commissariat de Villeparisis. Le conducteur, âgé de 28 ans, n'avait pas pu expliquer pourquoi il se promenait avec la coquette somme de 49 990 euros conditionnés en liasses de billets, positifs au cannabis et à la cocaïne. Le jeune homme n'étant pas en mesure de justifier la provenance de tout cet argent, il avait été placé en garde à vue pour blanchiment. Une perquisition menée dans un appartement de Pontault-Combault, dont il avait la clé, avait permis la saisie de 23 kg d'herbe de cannabis. Un deuxième homme - chez lequel les policiers allaient découvrir un peu de cocaïne et de cannabis - avait également été interpellé à Champigny-sur-Marne. A l'issue de leur garde à vue, les deux jeunes avaient été placés sous contrôle judiciaire par le JLD, alors que le parquet de Meaux avait requis la détention provisoire pour ces deux récidivistes au casier judiciaire déjà chargé. C'est donc libres qu'ils se sont présentés à la barre du tribunal correctionnel de Meaux, qui devait les juger en comparution immédiate ce vendredi. Les prévenus ayant demandé un délai pour leur défense - ce qui est de droit-, l'audience a été renvoyée au 5 août. La substitute du procureur Myriam Khouas a de nouveau requis leur incarcération, en raison - entre autres arguments - de leur passé judiciaire : « Le logement dans lequel a été retrouvée la drogue sert de base à un trafic de stupéfiants. L'un des prévenus a minimisé son rôle même s'il a reconnu sa participation. Mais on sait qu'il donne des instructions à des livreurs et qu'il est en contact avec des clients. Quant au second, il a gardé le silence en garde à vue et a refusé de donner le code de son téléphone portable ». Le tribunal correctionnel de Meaux a suivi les réquisitions du parquet et a prononcé un mandat de dépôt à leur encontre. Dans les secondes qui ont suivi, des policiers sont entrés dans la salle d'audience et ont menotté les deux hommes, avant de les conduire en détention.


Le Parisien
a day ago
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Nuit agitée à Champigny-sur-Marne : le commissariat visé par des tirs de mortiers lors d'une coupure de courant
L'occasion fait le larron. Des petits voyous ont-ils profité d'une panne d'électricité dans le quartier du Bois-l'Abbé , à Champigny-sur-Marne , durant la nuit de jeudi à ce vendredi 4 juillet pour attaquer à coups de mortiers le commissariat ? Les policiers n'écartent pas cette hypothèse. Peu après 1 heure du matin, la cité est plongée dans un noir complet en raison d'une panne de courant. Au commissariat, implanté au cœur de ce quartier sensible, 1, place Rodin, la nuit se déroule normalement. D'un coup, le vacarme devient assourdissant. Des mortiers se fracassent sur la devanture en partie vitrée de l'édifice. Les fonctionnaires présents répliquent dans un premier temps depuis leurs bureaux, avant de sortir et tirer des lanceurs de balles de défense. L'alerte tourne sur les ondes police. Les premiers assaillants refluent. Ils disparaîtront dans les rues du quartier dès l'arrivée des premiers renforts, notamment la brigade anticriminalité de nuit. Aux abords du commissariat, les policiers ont pu mettre la main sur des mortiers d'artifices et des briquets abandonnés sur place. « Ils avaient prévu des munitions », glisse un proche du dossier. Ces objets ont tous été récupérés et confiés à la police scientifique qui va s'atteler à chercher la moindre empreinte pour tenter d'identifier d'éventuels suspects. « Ça arrive plusieurs fois par an , déplore ce vendredi un jeune homme dont l'appartement donne sur le commissariat. Ça m'a réveillé. Cela a dû durer dix minutes pas plus ! » « Le tournage du film Banlieusards 3 a peut-être donné des idées à certains », pense un proche de l'affaire. Depuis plusieurs jours, la réalisatrice Leïla Sy a posé sa caméra dans le quartier. « Ça n'a rien à voir. C'est le fait de petits crétins », glisse un membre de l'équipe. Faute de courant, le tournage s'était arrêté « vers minuit et demi car nous étions bloqués », précise cet autre. « Tout se déroule bien et plein d'habitants du quartier sont employés pour faire de la figuration par exemple », dépeint une autre source. Les équipes rependront leur travail en fin de journée dès ce vendredi normalement et jusqu'à lundi soir ou une scène de violence urbaine doit en principe être tournée. « À quelques jours de la fête nationale, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux », s'inquiètent d'autres sources. « Cela pourrait donner de mauvaises idées à certains », ajoute une autre source. En effet, les forces de l'ordre subissent souvent plus d'attaques avec des engins incendiaires, comme des tirs de mortiers, à mesure que le 14 juillet se rapproche. L'année dernière, les fonctionnaires avaient interpellé deux hommes après des tirs tendus visant le commissariat de Choisy-le-Roi quelques jours avant la date. Ils avaient mis la main sur plusieurs dizaines de mortiers. Une enquête a été ouverte concernant l'attaque de la nuit à Champigny. « Par chance, aucun de nos collègues n'a été blessé mais le choc émotionnel demeure important », déplore Frédéric Le Coënt, du syndicat Alliance police nationale 94 qui salue « la réactivité des équipages du département. Cela a permis de mettre en fuite les auteurs et de saisir le matériel utilisé lors de cette attaque. » Quant à la raison de cette coupure d'électricité, le mystère demeure. Sollicité, Enedis n'avait ce vendredi soir pas d'explication, pas plus que la mairie. Le courant a été rétabli, peu après 1h40 après plus d'une heure et demie de panne.