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Le Parisien
12-08-2025
- Sport
- Le Parisien
Chine : un athlète italien de 29 ans décède après une course d'orientation aux Jeux Mondiaux
L'athlète italien Mattia Debertolis est mort mardi après avoir participé à une course d'orientation aux Jeux mondiaux organisés dans la ville chinoise de Chengdu, ont annoncé les organisateurs. Debertolis, 29 ans, a été retrouvé inconscient vendredi lors d'une épreuve. Hospitalisé, il est finalement décédé mardi, ont écrit les organisateurs des Jeux mondiaux et la Fédération internationale de course d'orientation (IOF) dans un communiqué commun. « Malgré les soins médicaux experts prodigués immédiatement dans l'un des meilleurs établissements médicaux de Chine, il est décédé », relate le communiqué, qui ne précise pas la cause du décès. L'événement, organisé à quelque 50 km du centre de Chengdu, s'est tenu par une température dépassant 30°C. Debertolis participait à la finale masculine sur moyenne distance. Le gagnant de l'épreuve, le Suisse Riccardo Rancan, a terminé la course en 45 minutes 22 secondes. Mattia Debertolis était 137e au classement masculin mondial de course d'orientation établi par la fédération. Il avait participé à plusieurs mondiaux. À voir aussi


Le Figaro
12-08-2025
- Sport
- Le Figaro
Jeux mondiaux de Chengdu : un athlète italien meurt après une course d'orientation
Mattia Debertolis avait été retrouvé inconscient vendredi lors de l'épreuve. Hospitalisé, il est finalement décédé ce mardi, ont annoncé les organisateurs. Triste nouvelle. L'athlète italien Mattia Debertolis est mort mardi après avoir participé à une course d'orientation aux Jeux mondiaux organisés dans la ville chinoise de Chengdu, ont annoncé les organisateurs. Debertolis, 29 ans, a été retrouvé inconscient vendredi lors d'une épreuve. Hospitalisé, il est finalement décédé mardi, ont écrit les organisateurs des Jeux mondiaux et la Fédération internationale de course d'orientation (IOF) dans un communiqué commun. Publicité «Malgré les soins médicaux experts prodigués immédiatement dans l'un des meilleurs établissements médicaux de Chine, il est décédé», relate le communiqué, qui ne précise pas la cause du décès . Forte chaleur L'événement, organisé à quelque 50 kilomètres du centre de Chengdu, s'est tenu par une température dépassant 30°C. Debertolis participait à la finale masculine sur moyenne distance. Le gagnant de l'épreuve, le Suisse Riccardo Rancan, a terminé la course en 45 minutes 22 secondes. Mattia Debertolis était 137e au classement masculin mondial de course d'orientation établi par la fédération. Il avait participé à plusieurs mondiaux. La 12e édition des Jeux mondiaux, un événement sportif organisé tous les quatre ans avec des disciplines non retenues aux Jeux olympiques, s'est ouverte jeudi dernier et doit se terminer dimanche.


24 Heures
12-08-2025
- Sport
- 24 Heures
Comment un athlète italien a trouvé la mort aux Jeux de Chengdu
Le sportif a été retrouvé inanimé après avoir participé à une course d'orientation en Chine vendredi. Publié aujourd'hui à 08h33 Des personnes prennent des photos lors des Jeux mondiaux 2025 au centre sportif de la zone high-tech à Chengdu, Sichuan. AFP/Jade GAO L'Italien Mattia Debertolis est mort mardi après avoir participé à une course d'orientation aux Jeux mondiaux organisés dans la ville chinoise de Chengdu , ont annoncé les organisateurs. Debertolis (29 ans) a été retrouvé inconscient vendredi lors d'une épreuve. Hospitalisé, il est finalement décédé mardi, ont écrit les organisateurs des Jeux mondiaux et la Fédération internationale de course d'orientation (IOF) dans un communiqué commun. «Malgré les soins médicaux experts prodigués immédiatement dans l'un des meilleurs établissements médicaux de Chine, il est décédé», relate le communiqué, qui ne précise pas la cause du décès. Des disciplines non retenues aux JO L'événement, organisé à quelque 50 kilomètres du centre de Chengdu, s'est tenu par une température dépassant 30°C. Debertolis participait à la finale masculine sur moyenne distance. Le gagnant de l'épreuve, le Suisse Riccardo Rancan, a terminé la course en 45'22. La 12e édition des Jeux mondiaux, un événement sportif organisé tous les quatre ans avec des disciplines non retenues aux Jeux olympiques , s'est ouverte jeudi dernier et doit se terminer dimanche. Davantage sur les Jeux ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


L'Équipe
12-08-2025
- Sport
- L'Équipe
Mort d'un athlète italien aux Jeux Mondiaux pendant une course d'orientation
Une course d'orientation des Jeux Mondiaux a été endeuillée par la disparition de l'athlète italien Mattia Debertolis, retrouvé inconscient lors de l'épreuve. L'homme de 29 ans est mort à l'hôpital quelques jours plus tard. L'athlète italien Mattia Debertolis est mort, mardi, après avoir participé à une course d'orientation aux Jeux Mondiaux - un événement organisé tous les quatre ans avec des disciplines non retenues aux Jeux Olympiques - dans la ville chinoise de Chengdu. Debertolis, 29 ans, a été retrouvé inconscient vendredi lors d'une épreuve. Hospitalisé, il est finalement mort mardi. La cause de sa mort n'a pas été précisée. L'événement, organisé à quelque 50 kilomètres du centre de Chengdu, s'est tenu par une température dépassant les 30°C. Debertolis participait à la finale masculine sur moyenne distance. Le gagnant de l'épreuve, le Suisse Riccardo Rancan, a terminé la course en 45'22''. Debertolis était 137e au classement masculin mondial de course d'orientation établi par la Fédération internationale de la discipline. Il avait participé à plusieurs Mondiaux.


La Presse
06-08-2025
- Business
- La Presse
Lhassa, lourd silence
Cette chronique a été publiée le samedi 27 novembre 1993, en page A1. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Lhassa — Avant Lhassa, il y a eu Chengdu, escale obligée sur la route du Tibet… Du haut de ses 27 mètres, en plein centre de Chengdu, la statue de Mao affirme pompeusement que la Chine est toujours socialiste. Pourtant, à moins d'un kilomètre de là, dix mille personnes se rassemblent chaque jour dans la plus indiscutable des institutions capitalistes : la Bourse. J'ai dit « dans » ? Excusez. La Bourse de Chengdu a ceci de spécial qu'elle opère à ciel ouvert ! … Ça crie, ça brandit des liasses de yuans épaisses comme des dictionnaires, ça mange du serpent frit et ça boit de l'alcool de riz en même temps que ça achète et revend des actions… La Chine de 1993 tient dans ces deux images : communiste pour les apparences, capitaliste dans sa réalité quotidienne. Au contraire des Russes, les Chinois sont en train de faire leur révolution économique avant leur révolution politique… – Le communisme survivra en Chine aussi longtemps qu'il laissera faire des affaires ! … La formule est de Brendon Ching, un Chinois de Singapour que j'ai abordé à la Bourse de Chengdu. Il venait d'acheter des actions d'une compagnie locale qui fabrique de l'ammoniaque. Brendon a quitté Chengdu enfant, pour l'Australie, puis Singapour. Depuis deux ans, comme des millions d'autres Chinois de la diaspora, il revient magouiller de temps en temps au pays natal… – La Chine est en marche, rien ne pourra empêcher qu'elle dépasse le Japon, les États-Unis et le Canada, me lance-t-il avec défi… – Est-elle aussi en marche vers la démocratie ? – La richesse d'abord, me cloue Brendon en crachant dans la poussière… Pour le voyageur qui a connu la Chine il y a dix ans, c'est fou ce que la rue a changé. Les panneaux publicitaires font même la réclame de condoms. On trouve des cabines téléphoniques fonctionnant à carte d'appel à tous les grands carrefours. Antennes paraboliques sur les édifices. Voitures de luxe japonaises, BMW et Mercedes. Plus personne en habit Mao, sauf quelques vieillards. Les cyclistes ont souvent un walkman sur les oreilles. Dire Strait sort des mêmes haut-parleurs d'où jaillissaient les slogans du parti il n'y a pas si longtemps. Des édifices en construction partout. Des magasins de télé partout. Des restaurants partout… Pourtant, l'autre après-midi, en allant pédaler la campagne autour de Chengdu, nous avons vu une autre Chine. Des villages pouilleux, des maisons au sol en terre battue, des paysans poussant la charrue… Trois Chinois sur quatre sont paysans, soit 900 millions de paysans en Chine… Quelques dizaines de ces 900 millions de paysans dormaient l'autre nuit devant la gare de Chengdu, enveloppés dans des sacs. Ils sont venus chercher du travail dans les usines, sur les chantiers de la grande ville. Ils n'en ont pas trouvé. Les voilà chômeurs. Et parfois mendiants. Des chômeurs ? Des mendiants ? Aucun doute, la Chine est bien en train de devenir capitaliste. Lhassa enfin. Notre voyage commence ici. La veille, au restaurant de la Bourse de Chengdu, j'avais irrité les amis de Brendon Ching, en leur avouant ma hâte d'arriver à Lhassa… – Savez-vous que c'est un pays de barbares ? Savez-vous qu'à Lhassa les femmes pissent debout, en pleine rue ? Durant le repas, j'ai entendu sur les Tibétains toutes les bêtises racistes que l'on peut entendre chez nous sur… les autochtones. Pour le Chinois de la rue, le Tibet c'est l'Ungava et Lhassa c'est Kuujjuaq. Il ne voit vraiment pas ce qu'on va foutre là… Le Tibet est une colonie chinoise depuis 1951. Mao a envahi cet immense territoire désertique (seulement deux millions d'habitants) avec l'idée de le civiliser. Entendez de le faire chinois. C'est presque accompli. Submergé de colons (Lhassa compte déjà plus de Chinois que de Tibétains), le Tibet étouffe lentement… Mais ne meurt pas. Est-ce l'extraordinaire rayonnement du dalaï-lama ? Est-ce le mystère et la magie propres à un état propre au Tibet ? Est-ce parce que c'est le dernier bout du monde à faire encore rêver ? Le Tibet est très à la mode en Occident. Le Tibet fait accourir des centaines de milliers de touristes compatissants chaque année. Le martyre du peuple tibétain fait recette. Très bon ça, pour la rédemption des touristes, de visiter un peuple martyr… D'où ma question : le Tibet deviendra-t-il le premier pays à être sauvé par les touristes, comme le Capitole a été sauvé par les oies ? Lhassa enfin. Au cœur de la ville, un temple : le Jokhan, la Mecque des Tibétains. Autour du temple, un quartier : le Barkhor, son bazar, ses ruelles encombrées de marchands, de minuscules tavernes, de pèlerins qui se jettent à terre (littéralement), de vieilles qui font tourner leurs moulins à prières… Les Tibétains sourient aux étrangers, c'est le plus qu'ils ont le droit de faire. C'est écrit noir sur blanc : « Les contacts entre étrangers et Tibétains sont interdits ». Le Barkhor grouille de flics chinois en civil. Les touristes ne le savent pas, lorsqu'ils s'éloignent après avoir échangé quelques mots avec un Tibétain, un flic sort de l'ombre : « Que voulait l'étranger ? Que lui as-tu dit ? » … Au cœur de Lhassa occupée, les Tibétains, silencieux, sourient aux étrangers. Leur lourd silence est un cri. Au Barkhor, Lhassa est belle et déchirée. Ailleurs, la ville n'existe pas, distendue par ses avenues trop larges où surgit soudain un outrageant Holiday Inn. C'est qui, le con, qui vient d'écrire que le Tibet est le dernier bout du monde à faire rêver ? En revenant vers mon horrible hôtel « chinois », j'ai croisé un khampa. Les guides touristiques nous apprennent que les khampas sont des cavaliers de grande stature et de grande fierté, des guerriers farouches. Celui qui s'avançait vers moi avait, comme dans le livre, le pan de sa tunique rejeté sur l'épaule, à la mousquetaire. Rendu à ma hauteur, le farouche guerrier m'a regardé dans les yeux : « Change money ? » … Au cœur de la ville pervertie, les preux chevaliers deviennent peu à peu des téteux. C'est qui le con, qui vient d'écrire que le Tibet pourrait être sauvé par les touristes ? Après quelques jours de douloureuse acclimatation à l'altitude, nous avons quitté Lhassa lundi dernier. Cette fois c'est vrai : nous pédalons l'Himalaya. Dans une quinzaine de jours, nous devrions arriver à Katmandou, au Népal. Vous n'aurez probablement pas de mes nouvelles avant cela. Comme je le craignais, le yéti n'a ni téléphone ni fax. Et puis, ça écrit très mal quand il fait moins 20 dehors, et moins 18 dedans… Vous devriez me voir… Je porte deux tuques, deux caleçons longs, aux mains j'ai des sous-gants, des mitaines et des surmitaines. J'ai l'air d'un astronaute. En fait j'ai l'air d'un nono, mais bon on s'en va dans le désert… Yéti me voilà ! Le yéti y'est-tu là ?