
Mort d'un athlète italien aux Jeux Mondiaux pendant une course d'orientation
L'athlète italien Mattia Debertolis est mort, mardi, après avoir participé à une course d'orientation aux Jeux Mondiaux - un événement organisé tous les quatre ans avec des disciplines non retenues aux Jeux Olympiques - dans la ville chinoise de Chengdu. Debertolis, 29 ans, a été retrouvé inconscient vendredi lors d'une épreuve. Hospitalisé, il est finalement mort mardi. La cause de sa mort n'a pas été précisée.
L'événement, organisé à quelque 50 kilomètres du centre de Chengdu, s'est tenu par une température dépassant les 30°C. Debertolis participait à la finale masculine sur moyenne distance. Le gagnant de l'épreuve, le Suisse Riccardo Rancan, a terminé la course en 45'22''. Debertolis était 137e au classement masculin mondial de course d'orientation établi par la Fédération internationale de la discipline. Il avait participé à plusieurs Mondiaux.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Paul Meilhat remporte la première étape de The Ocean Race Europe
Partis de Kiel (Allemagne) dimanche dernier, le skipper français et son équipage ont été les premiers à rejoindre Portsmouth (Angleterre) ce jeudi et remportent la première étape de The Ocean Race Europe. Paul Meilhat et son équipage ont remporté ce jeudi la première étape de The Ocean Race Europe, disputée entre Kiel (Allemagne) et Portsmouth (Angleterre). Leur Imoca a franchi la ligne d'arrivée à 11h50 (heure de Paris), après un peu moins de quatre jours de navigation. Derrière lui, l'Allemand Boris Herrmann (Team Malizia) se trouvait à midi à 28 miles de l'arrivée et semblait le mieux placé pour prendre la deuxième place, mais Yoanne Richomme (Paprec Arkea) était encore en position de la lui disputer. Déclinaison de la fameuse Ocean Race, une course par étapes en équipage autour du monde, The Ocean Race Europe est un périple de 4 500 milles (8 300 km) autour du continent, de la Baltique à l'Adriatique, mettant aux prises plusieurs des monocoques du Vendée Globe (classe Imoca). Cette deuxième édition se disputera en cinq étapes qui mèneront encore la flotte à Porto (Portugal), Carthagène (Espagne), Nice et Gênes (Italie) avant l'arrivée à Kotor (Monténégro) en septembre. Grosse collision entre deux bateaux au départ de The Ocean Race Europe Sept équipages étaient inscrits au départ, mais deux minutes après le passage de la ligne de départ dimanche, alors qu'ils naviguaient bord à bord, le bateau Holcim-PRB de la Néerlandaise Rosalin Kuiper et le Mapei de l'Italien Ambrogio Beccaria se sont heurtés violemment avec leurs appendices latéraux. Les deux bateaux ont dû rentrer au port. Les deux équipes travaillent d'arrache-pied pour remettre les bateaux en état. « Les réparations (sur Holcim-PRB) seront terminées dans les tout prochains jours. L'équipe reste prudemment optimiste sur les chances de remettre le bateau à l'eau dans les prochains jours », indiquait mercredi le site de l'organisation. Même confiance mesurée pour Mapei : « Notre objectif est clair : faire tout ce qui est possible pour être au départ de la deuxième étape mais nous restons prudents : les résultats de l'inspection nous diront si nous pouvons continuer ou si notre course s'arrête là. » Les deux bateaux, s'ils veulent s'aligner pour la deuxième étape, devront rejoindre Portsmouth avant le 17 août, date prévue du départ.


L'Équipe
2 hours ago
- L'Équipe
« Nous sommes inquiets » : le président de la Fédération italienne préoccupé après la mise à l'écart de Donnarumma au PSG
Le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina a exprimé son inquiétude après la mise à l'écart de Gianluigi Donnarumma, qui a annoncé son départ du PSG dans un post publié mardi sur Instagram. Le président de la Fédération italienne de football (FIGC), Gabriele Gravina, a exprimé sa préoccupation quant à la situation de Gianluigi Donnarumma, poussé vers la sortie après le recrutement de Lucas Chevalier pour 40 millions d'euros hors bonus, et qui a annoncé mardi son départ du PSG dans un post publié sur Instagram. « Je suis désolé, tant sur le plan humain, car c'est un homme sensible, que sur le plan sportif, car c'est un pilier de notre équipe nationale, a déclaré Gravina au micro de Sky Sports. Gigio est très important pour nous [...] Nous sommes inquiets, mais nous sommes convaincus qu'en plus d'être un gardien très fort, c'est aussi un joueur mature et complet [...] J'espère qu'il trouvera son équilibre. C'est le gardien le plus important et le plus fort du monde », a complété le président de la FIGC, qui a estimé que cette situation ne remettait pas en cause la place de Donnarumma comme numéro 1 de la sélection lors du prochain rassemblement prévu en septembre. S'il reste un an de contrat à Donnarumma au club de la capitale, et que l'international italien (26 ans, 74 sélections) fait officiellement toujours partie de l'effectif, l'ancien Milanais, absent du groupe parisien mercredi lors de la Supercoupe d'Europe contre Tottenham (2-2, 4-3 aux t.a.b.), a trouvé un accord pour rejoindre Manchester City depuis plusieurs jours. Combien vaut Gianluigi Donnarumma sur le marché ?

L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
« L'un des meilleurs matches que j'ai dirigés » : Vicente Del Bosque revit Espagne-Italie, la finale de l'Euro 2012
Vicente Del Bosque, l'ancien sélectionneur de l'Espagne, décrypte la claque infligée par sa Roja à l'Italie en finale de l'Euro 2012, dernier épisode d'une formidable trilogie, après les succès espagnols à l'Euro 2008 et au Mondial 2010. À 74 ans, la passion demeure intacte. L'APPROCHE DE LA COMPETITION « Iker Casillas et Xavi ont fait un pas l'un vers l'autre » « Certes on venait de gagner la Coupe du monde, deux ans après l'Euro remporté sous les ordres de Luis Aragonés, mais on avait injecté pas mal de sang neuf dans le groupe pour rester compétitif et le maintenir en haleine. Entre 2008 et 2012, la moitié de l'effectif a été renouvelée (10 joueurs sur 23), avec de jeunes éléments tels que Juan Mata ou Javi Martinez. Gérer le succès est toujours plus délicat que de gérer l'échec, cela peut être dangereux. D'ailleurs, je me souviens, lorsque j'ai pris l'équipe en main en 2008 après la victoire à l'Euro, les gens dans la rue me disaient que c'était le pire moment pour devenir sélectionneur, comme si l'Espagne était en crise ! Nous avions un groupe d'excellents joueurs, un système de jeu bien huilé et ce brin de chance propre aux grandes équipes, malgré deux forfaits majeurs : celui de Carles Puyol, notre leader de vestiaire, et de David Villa, notre buteur. Les mois précédents, il y avait eu une série de matches tendus entre le Barça et le Real et cela a perturbé le groupe, même si les turbulences venaient principalement de l'extérieur. Ce n'était agréable pour personne, que - et je donne juste un exemple - un joueur comme Alvaro Arbeloa puisse avoir un mauvais geste envers Sergio Busquets lors d'un Clasico, ou l'inverse. Si votre vestiaire est divisé, c'est très difficile de gagner. Il y a donc eu des discussions pour apaiser la situation et nous en sommes sortis renforcés, notamment car Iker Casillas, l'un des leaders du Real Madrid, et Xavi, le capitaine du FC Barcelone, ont fait un pas l'un vers l'autre. Ils ont même reçu le prix Prince des Asturies cette année-là, très reconnu en Espagne, pour avoir agi en faveur de l'union du vestiaire. Je me souviens aussi avoir dit à Sergio Ramos et Gerard Piqué, nos deux défenseurs centraux, que s'ils se comportaient bien tous les deux, nous serions champions. C'est amusant car devant eux il y avait une autre paire Real-Barça, avec Busquets et Xabi Alonso, qui étaient aussi très complémentaires. » LE PLAN DE JEU « Fabregas en faux 9 pour gêner la relance de Pirlo » « Lors de notre entrée dans la compétition en phase de groupes, l'Italie nous a dominés (1-1). Honnêtement, je pense qu'ils auraient mérité de gagner, même si nous avons miraculeusement égalisé. Le joueur adverse qui me préoccupait le plus, c'était Andrea Pirlo, le métronome de cette équipe. J'ai donc décidé de jouer à chaque fois contre eux avec Fabregas en faux 9, pour gêner sa relance. Tout le monde disait qu'on jouait avec six milieux, sans attaquant, mais si vous regardez l'équipe, hormis les centraux - et encore ! - et Alvaro Arbeloa, tous les autres étaient des joueurs portés vers l'avant. Jordi Alba, qui n'était pas là au Mondial 2010, a joué un rôle vital côté gauche. Devant, Fabregas, Silva et Iniesta permutaient en permanence, avec intelligence. Les gens pensaient qu'on ne pouvait pas jouer sans 9, comme on ne peut pas jouer sans gardien, mais je savais que Fabregas était capable de nous faire marquer. Vous remarquerez que nous avons marqué quatre buts le jour où nous avons joué avec seulement des milieux, sans vrai attaquant ! Aujourd'hui, l'Espagne possède deux joueurs offensifs qui ont des caractéristiques totalement différentes, avec Nico Williams et Lamine Yamal, qui aiment tous deux déborder sur les ailes. À l'époque, nous avions des joueurs avec d'autres qualités, alors nous les avons exploitées. » LA PREMIERE PERIODE « J'avais dit à Jordi Alba qu'il serait l'un de nos joueurs clés » « Mes joueurs aimaient être en contact avec le ballon, avoir la possession la plupart du temps, on s'est donc attachés à cela d'entrée. Sur le premier but, on fait circuler le ballon au milieu et, tout à coup, il y a un changement de rythme, avec l'appel en profondeur de Fabregas et ce ballon donné par Iniesta sur le côté droit, dans le dos de la défense. Ensuite, Fabregas trouve Silva en retrait, qui, avec un coup de tête précis et un peu de chance, ouvre le score (14e). Après ce but, je suis resté debout. Je savais que cet avantage ne serait pas facile à conserver, car ils nous avaient posé des problèmes lors du premier match. Tactique : l'Espagne, le sacre de l'implication collective, du mouvement et de l'ambition Je ne dis pas que nous avions peur, mais nous éprouvions beaucoup de respect pour cette équipe. Ils nous ont d'ailleurs dominés pendant quelques minutes après ce premier but. Avant le tournoi, j'avais dit à Jordi Alba qu'il serait l'un de nos joueurs clés. Et il en a été ainsi. Sur le second but (41e), Xavi l'a vu débouler à toute vitesse devant lui et lui a glissé le ballon à la suite d'une relance longue de Casillas. Ce n'était pas forcément une action typique de notre jeu, mais c'est quelque chose qu'on l'a ensuite vu réaliser à de nombreuses reprises, avec le Barça et en sélection. Xavi bénéficiait de beaucoup de liberté au milieu, par rapport à ses camarades Xabi Alonso et Sergio Busquets, qui avaient des positions plus déterminées. C'était important qu'il se sente à l'aise, qu'il puisse toucher souvent le ballon, comme il aimait le faire. » LA MI-TEMPS « Ne pas se fier aux deux buts d'avance » « Selon moi, les discours dans le vestiaire devraient toujours être courts et très ciblés. Je me souviens avoir insisté sur les qualités des Italiens et avoir dit à mes joueurs de ne pas se fier aux deux buts d'avance. Le 2-0 est un score "dangereux", car vous pouvez vous dire que c'est fait. Or, si l'autre équipe marque, cela peut constituer un choc émotionnel car elle n'est plus qu'à un but. Je voulais à tout prix éviter cela et qu'on puisse douter. Je leur ai donc dit que nous avions le match en main, mais surtout que nous devions continuer dans cette voie et ne pas nous relâcher. Je ne suis pas forcément favorable à ce qu'un joueur prenne la parole à ce moment-là. En revanche, je n'ai aucun problème à ce qu'ils me fassent des retours, par rapport à leurs sensations sur le terrain. C'est une bonne chose qu'ils le fassent et ce n'est pas un signe de faiblesse de l'entraîneur de demander à ses joueurs s'ils voient quelque chose qui ne colle pas avec son discours, s'ils ont une suggestion pour améliorer un aspect du jeu. » LA SECONDE PERIODE « Casillas a demandé à l'arbitre de ne pas jouer les arrêts de jeu » « Comme on dit, pour attaquer, il faut ouvrir le terrain et pour défendre, il faut le réduire, non ? Je crois qu'on a parfaitement maîtrisé cela. À 2-0, le match n'était pas fini, mais il était en bonne voie pour nous. Les Italiens montraient de l'envie, mais ils n'avaient plus l'énergie nécessaire pour en faire davantage. Pour leur défense, je tiens à rappeler qu'ils avaient bénéficié d'une journée de repos en moins. C'était une équipe émoussée physiquement, nous étions clairement plus frais. Ils ont perdu Giorgio Chiellini en première mi-temps, Antonio Cassano était diminué, tandis que Thiago Motta, blessé, a dû sortir quatre minutes après son entrée en jeu (61e, l'Italie, qui avait utilisé ses trois remplaçants, a fini à dix)... J'ai décidé de faire mes changements petit à petit. Il était logique que les quatre défenseurs continuent. J'aurais pu faire entrer un défenseur, mais comme ils étaient à dix et que nous étions dans une bonne dynamique, j'ai préféré changer mes hommes de devant. La passe de Xavi pour Fernando Torres, sur le troisième but, c'est plus qu'une passe décisive, c'était du caviar ! Après, il y a ce dernier but de Juan Mata, servi par Fernando Torres. Cette action illustre à la perfection ce que nous avons réalisé avec ce groupe. Tout le monde n'a pas eu le même temps de jeu, mais tous avaient un rôle à jouer dans cette quête du titre, même ceux qui participaient moins. Tout le monde se sentait utile. C'est l'un des meilleurs matches que j'ai dirigés, un sommet au niveau du jeu. À la fin, de manière très fair-play, Iker (Casillas) a demandé à l'arbitre de ne pas jouer les arrêts de jeu, par respect pour les Italiens." L'IMAGE QUI RESTE « Le Roi Juan Carlos m'a appelé dans le vestiaire pour me féliciter » « Si je ne devais en retenir qu'une, ce serait Jordi Alba et ses courses fulgurantes. Joan Capdevila était un latéral gauche extraordinaire, mais après 2010, il a fallu lui trouver un remplaçant et on ne pouvait pas mieux tomber que sur Jordi. Unai Emery l'avait bien préparé à Valence. Au coup de sifflet final, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est qu'on avait gagné trois grandes compétitions d'affilée. J'ai eu une pensée pour l'équipe d'Espagne qui avait décroché le premier titre européen en 1964, lorsque j'étais adolescent (il est né en 1950). Le roi Juan Carlos m'a appelé dans le vestiaire pour me féliciter. Il était très heureux. C'était un succès sportif mais aussi la preuve que nous pouvions gagner en équipe, avec des joueurs originaires de toute l'Espagne. J'ai aussi pensé à tous les Espagnols, sans doute heureux de ce nouvel exploit. Pas seulement de notre victoire mais aussi de la manière et de notre comportement sur le terrain. Au cours de mon cycle à la tête de la sélection, durant lequel j'ai dirigé 114 matches (87 victoires, 10 nuls, 17 défaites) si je ne me trompe pas, nous n'avons eu qu'un joueur expulsé : Gerard Piqué, en fin de rencontre face au Brésil (0-3), lors de la Coupe des Confédérations 2013. Et pas à la suite d'un geste violent mais sur une faute qui trahissait un sentiment d'impuissance. Après ce sacre à l'Euro, on s'est demandé comment on pouvait régénérer ce groupe, mais le "problème" qu'on a eu, en quelque sorte, c'est que tous évoluaient alors dans les meilleurs clubs du monde. Comment vouliez-vous les écarter ? Après notre élimination au premier tour à la Coupe du monde 2014 (défaites contre les Pays-Bas, 1-5, et le Chili, 0-2), certains ont dit qu'il aurait fallu renouveler l'équipe, mais à ce moment-là les joueurs que nous avions choisis étaient les meilleurs. »