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Le Figaro
6 days ago
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Wall Street sans direction claire, s'interroge sur les taux de la Fed
La Bourse de New York évolue en ordre dispersé vendredi, s'interrogeant sur la direction que pourrait prendre la Réserve fédérale (Fed) quant à ses taux après une salve de données économiques et de nouvelles déclarations d'un responsable de l'institution monétaire. Vers 13h50 GMT, le Dow Jones reculait de 0,19% tandis que l'indice Nasdaq gagnait 0,32% et l'indice élargi S&P 500 avançait de 0,21%. «La plus grande nouvelle pour le marché a été le discours prononcé hier par Christopher Waller, l'un des gouverneurs de la Fed», commente Christopher Low, de FHN Financial. Christopher Waller a répété qu'il était préférable d'abaisser les taux d'intérêt «plutôt trop tôt que trop tard», craignant que la Fed ne commence à agir que lorsque l'économie aura commencé à décrocher. «Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons», a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg TV. «Les investisseurs ne pensent pas qu'il est très probable qu'ils obtiennent une baisse des taux, mais au moins il y aura une discussion animée» alors que Christopher Waller n'est pas le seul responsable de la Fed à pousser pour une baisse rapide des taux, juge Christopher Low. Publicité Le président américain Donald Trump a également de nouveau plaidé pour une baisse marquée des taux d'intérêt, estimant que l'économie américaine est «en pleine forme» et que l'inflation est «très faible», a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social. Les marchés tablent très largement une prolongation de la pause de la part du comité de politique monétaire de la Fed lors de sa prochaine réunion, les 29 et 30 juillet, n'anticipant une possible baisse des taux qu'à la réunion suivante, mi-septembre, selon l'outil de veille de CME, FedWatch. À lire aussi États-Unis: Le marché de l'emploi «pas extrêmement sain» selon un responsable de la Fed «Une trajectoire de croissance positive, soutenue par un marché de l'emploi relativement solide» Ces interrogations font suite à la publication cette semaine d'une série d'indicateurs économiques sur l'inflation, l'emploi et la consommation des ménages globalement meilleurs qu'escompté, rassurant les investisseurs sur l'état de santé de l'économie des États-Unis. «Ces données ne suggèrent pas sans équivoque que l'économie (américaine, ndlr) fonctionne à plein régime, mais qu'elle reste sur une trajectoire de croissance positive, soutenue par un marché de l'emploi relativement solide qui a favorisé une croissance continue des dépenses de consommation», estime Patrick O'Hare, de Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt à dix ans se détendait, à 4,43% contre 4,45% à la clôture jeudi. Les investisseurs attendent désormais la publication d'une première estimation de la confiance des consommateurs pour le mois de juillet. Au tableau des valeurs, Netflix (-4,15% à 1.221,63 dollars) était boudé malgré la publication d'un bond de 45% de son bénéfice net pour le deuxième trimestre, à 3,125 milliards de dollars, un signe que les hausses de prix et l'offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo. Pour Christopher Low, cela est «avant tout dû à des prises de bénéfice alors que l'action Netflix a eu un très bon trimestre». Le géant américain du pétrole Chevron (+0,09% à 151,46 dollars) était pratiquement stable après la finalisation du rachat pour 53 milliards de dollars de son compatriote Hess, particulièrement motivé par sa part dans l'immense champ pétrolier Stabroek Block, au large du Guyana. L'opération a été rendue possible par une décision de la Chambre de commerce internationale (ICC), qui a tranché en sa faveur un litige l'opposant à son concurrent ExxonMobil (-1,15% à 110,38 dollars). ExxonMobil et l'entreprise chinoise Cnooc, qui détiennent également une importante participation dans Stabroek, avaient revendiqué auprès de l'ICC un droit de préemption sur les parts détenues par Hess en cas de rachat du groupe par Chevron. Le conglomérat industriel 3M (-1,85% à 156,20 dollars) était boudé malgré des résultats supérieurs aux attentes et d'un relèvement de ses prévisions de ventes pour l'année entière.


La Presse
6 days ago
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Wall Street sans direction claire
Vers 9 h 50 (heure de l'Est), le Dow Jones reculait de 0,19 % tandis que l'indice NASDAQ gagnait 0,32 % et l'indice élargi S&P 500 avançait de 0,21 %. (Washington) La Bourse de New York évolue en ordre dispersé vendredi, s'interrogeant sur la direction que pourrait prendre la Réserve fédérale (Fed) quant à ses taux après une salve de données économiques et de nouvelles déclarations d'un responsable de l'institution monétaire. Agence France-Presse Vers 9 h 50 (heure de l'Est), le Dow Jones reculait de 0,19 % tandis que l'indice NASDAQ gagnait 0,32 % et l'indice élargi S&P 500 avançait de 0,21 %. « La plus grande nouvelle pour le marché a été le discours prononcé hier par Christopher Waller, l'un des gouverneurs de la Fed », commente auprès de l'AFP Christopher Low, de FHN Financial. M. Waller a répété qu'il était préférable d'abaisser les taux d'intérêt « plutôt trop tôt que trop tard », craignant que la Fed ne commence à agir que lorsque l'économie aura commencé à décrocher. « Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons », a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg TV. « Les investisseurs ne pensent pas qu'il est très probable qu'ils obtiennent une baisse des taux, mais au moins il y aura une discussion animée » alors que M. Waller n'est pas le seul responsable de la Fed à pousser pour une baisse rapide des taux, juge Christopher Low. Le président américain Donald Trump a également de nouveau plaidé pour une baisse marquée des taux d'intérêt, estimant que l'économie américaine est « en pleine forme » et que l'inflation est « très faible », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social. Les marchés tablent très largement une prolongation de la pause de la part du comité de politique monétaire de la Fed lors de sa prochaine réunion, les 29 et 30 juillet, n'anticipant une possible baisse des taux qu'à la réunion suivante, mi-septembre, selon l'outil de veille de CME, FedWatch. Ces interrogations font suite à la publication cette semaine d'une série d'indicateurs économiques sur l'inflation, l'emploi et la consommation des ménages globalement meilleurs qu'escompté, rassurant les investisseurs sur l'état de santé de l'économie des États-Unis. « Ces données ne suggèrent pas sans équivoque que l'économie (américaine, NDLR) fonctionne à plein régime, mais qu'elle reste sur une trajectoire de croissance positive, soutenue par un marché de l'emploi relativement solide qui a favorisé une croissance continue des dépenses de consommation », estime Patrick O'Hare, de Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt à dix ans se détendait, à 4,43 % contre 4,45 % à la clôture jeudi. Les investisseurs attendent désormais la publication d'une première estimation de la confiance des consommateurs pour le mois de juillet. Au tableau des valeurs, Netflix (-4,15 % à 1221,63 dollars) était boudé malgré la publication d'un bond de 45 % de son bénéfice net pour le deuxième trimestre, à 3,125 milliards de dollars, un signe que les hausses de prix et l'offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo. Pour Christopher Low, cela est « avant tout dû à des prises de bénéfice alors que l'action Netflix a eu un très bon trimestre ». Le géant américain du pétrole Chevron (+0,09 % à 151,46 dollars) était pratiquement stable après la finalisation du rachat pour 53 milliards de dollars de son compatriote Hess, particulièrement motivé par sa part dans l'immense champ pétrolier Stabroek Block, au large du Guyana. L'opération a été rendue possible par une décision de la Chambre de commerce internationale (ICC), qui a tranché en sa faveur un litige l'opposant à son concurrent ExxonMobil (-1,15 % à 110,38 dollars). ExxonMobil et l'entreprise chinoise Cnooc, qui détiennent également une importante participation dans Stabroek, avaient revendiqué auprès de l'ICC un droit de préemption sur les parts détenues par Hess en cas de rachat du groupe par Chevron. Le conglomérat industriel 3m (-1,85 % à 156,20 dollars) était boudé malgré des résultats supérieurs aux attentes et d'un relèvement de ses prévisions de ventes pour l'année entière.


Le Figaro
6 days ago
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États-Unis: Le marché de l'emploi «pas extrêmement sain» selon un responsable de la Fed
Le marché de l'emploi aux États-Unis n'est «pas extrêmement sain», les entreprises semblant mettre leurs recrutements en pause afin de voir comment la situation économique évolue, a estimé vendredi un responsable de la Réserve fédérale (Fed), Christopher Waller, lors d'une interview sur Bloomberg TV. «Nous sommes dans un contexte, si l'on regarde le marché de l'emploi, où elles (les entreprises, NDLR) n'embauchent pas, elles attendent. Il ne se passe pas grand-chose et il en faut peu pour qu'il se retourne», a averti Christopher Waller. Membre du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), Christopher Waller a déjà défendu l'idée d'une baisse des taux dès la prochaine réunion, prévue à la fin du mois. Lors d'un discours prononcé la veille à New York, le responsable de la Fed a répété qu'il était préférable d'abaisser les taux d'intérêt «plutôt trop tôt que trop tard», craignant que la Fed ne commence à agir que lorsque l'économie aura commencé à décrocher. «Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons», a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg TV. Publicité «Sur douze mois les conséquences seront visibles mais ensuite l'inflation tombera d'un coup» Les marchés anticipent très largement une prolongation de la pause de la part du FOMC lors de sa prochaine réunion, les 29 et 30 juillet, n'anticipant une possible baisse des taux qu'à la réunion suivante, mi-septembre, selon l'outil de veille de CME, FedWatch. La banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l'année, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% notamment du fait d'une inflation qui reste au-dessus de son objectif de 2% à long terme. L'indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites des Américains, a réaccéléré le mois dernier, à 2,7% en juin, notamment du fait des conséquences des droits de douane mis en place par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. Interrogé sur l'impact des droits de douane sur l'inflation, Christopher Waller a rappelé que «lorsque l'on met en place des droits de douane, si c'est fait en une fois, cela entraîne une hausse des prix mais d'un coup». Selon lui, les entreprises vont «demander pour un tiers à leurs fournisseurs de supporter le coût des droits de douane, pour un tiers à leurs salariés, le reste va être reporté sur les consommateurs». Mais concernant les chiffres de l'inflation «sur douze mois les conséquences seront visibles mais ensuite l'inflation tombera d'un coup», puisque l'effet des droits de douane sera passé, a-t-il ajouté.


La Presse
6 days ago
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Le marché de l'emploi « pas extrêmement sain » selon un responsable de la Fed
Le marché de l'emploi « pas extrêmement sain » selon un responsable de la Fed (Washington) Le marché de l'emploi aux États-Unis n'est « pas extrêmement sain », les entreprises semblant mettre leurs recrutements en pause afin de voir comment la situation économique évolue, a estimé vendredi un responsable de la Réserve fédérale (Fed), Christopher Waller, lors d'une interview sur BloombergTV. Agence France-Presse « Nous sommes dans un contexte, si l'on regarde le marché de l'emploi, où elles [les entreprises, NDLR] n'embauchent pas, elles attendent. Il ne se passe pas grand-chose et il en faut peu pour qu'il se retourne », a averti M. Waller. Membre du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), Christopher Waller a déjà défendu l'idée d'une baisse des taux dès la prochaine réunion, prévue à la fin du mois. Lors d'un discours prononcé la veille à New York, le responsable de la Fed a répété qu'il était préférable d'abaisser les taux d'intérêt « plutôt trop tôt que trop tard », craignant que la Fed ne commence à agir que lorsque l'économie aura commencé à décrocher. « Je vais tenter de les convaincre de l'intérêt de ma position, au final nous prendrons la décision que nous estimons être la meilleure compte tenu des données dont nous disposons », a-t-il ajouté vendredi sur Bloomberg TV. En la matière, il rejoint le président américain Donald Trump, qui a encore appelé vendredi, sur son réseau social Truth, la Fed à abaisser ses taux de trois points de pourcentage assurant que « l'inflation et très basse, nous méritons des taux à 1 % », qui permettraient selon lui d'« économiser 1000 de dollars d'intérêt » sur la dette publique américaine. Les marchés anticipent très largement une prolongation de la pause de la part du FOMC lors de sa prochaine réunion, les 29 et 30 juillet, n'anticipant une possible baisse des taux qu'à la réunion suivante, mi-septembre, selon l'outil de veille de CME, FedWatch. La banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l'année, dans une fourchette comprise entre 4,25 % et 4,50 % notamment du fait d'une inflation qui reste au-dessus de son objectif de 2 % à long terme. L'indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites des Américains, a réaccéléré le mois dernier, à 2,7 % en juin, notamment du fait des conséquences des droits de douane mis en place par M. Trump depuis son retour à la Maison-Blanche. Interrogé sur l'impact des droits de douane sur l'inflation, M. Waller a rappelé que « lorsque l'on met en place des droits de douane, si c'est fait en une fois, cela entraîne une hausse des prix mais d'un coup ». Selon lui, les entreprises vont « demander pour un tiers à leurs fournisseurs de supporter le coût des droits de douane, pour un tiers à leurs salariés, le reste va être reporté sur les consommateurs ». Mais concernant les chiffres de l'inflation « sur douze mois les conséquences seront visibles mais ensuite l'inflation tombera d'un coup », puisque l'effet des droits de douane sera passé, a-t-il ajouté.