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Les pays de l'UE réclament 127 milliards d'euros en prêts pour se réarmer
Les pays de l'UE réclament 127 milliards d'euros en prêts pour se réarmer

La Presse

time3 hours ago

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Les pays de l'UE réclament 127 milliards d'euros en prêts pour se réarmer

Selon le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius, 18 pays ont réclamé des prêts d'une valeur d'au moins « 127 milliards d'euros » (202 milliards de dollars canadiens) pour accélérer les achats en commun d'armement face à la menace russe. Les pays de l'UE réclament 127 milliards d'euros en prêts pour se réarmer (Bruxelles) La Commission européenne a annoncé mercredi que 18 pays avaient réclamé des prêts à hauteur de 127 milliards d'euros (202 milliards de dollars canadiens), via un instrument destiné à muscler les capacités de défense du continent. Agence France-Presse Ce programme, baptisé « SAFE », est au cœur de la stratégie de l'exécutif européen pour accélérer les achats en commun d'armement face à la menace russe. Conçu pour réduire la dépendance des Européens à l'égard des États-Unis, il permet aux États membres d'obtenir des prêts à des conditions avantageuses. Selon le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius, 18 pays ont réclamé ces prêts d'une valeur d'au moins « 127 milliards d'euros » (202 milliards de dollars canadiens). La France, l'Espagne, l'Italie et la Pologne font partie des pays candidats. « SAFE » fait partie d'un programme plus global présenté fin mars par la Commission européenne, qui ambitionne de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros (1 271 milliards de dollars canadiens) pour réarmer le continent européen.

Droits de douane : l'accord «ne contredit en aucun cas» les objectifs climatiques européens, se défend la Commission
Droits de douane : l'accord «ne contredit en aucun cas» les objectifs climatiques européens, se défend la Commission

Le Figaro

timea day ago

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Droits de douane : l'accord «ne contredit en aucun cas» les objectifs climatiques européens, se défend la Commission

Bruxelles assure que son engagement d'importer 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans ne remet pas en cause ses objectifs de décarbonation, malgré les critiques de défenseurs de l'environnement. Bruxelles sur la défensive. L'accord commercial scellé avec Donald Trump ne «contredit en aucun cas» les objectifs climatiques de l'Union européenne, a affirmé la Commission européenne mardi, alors que l'Europe s'est engagée à importer 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. «L'ambition d'augmenter les importations d'énergie en provenance des États-Unis ne concerne que les trois prochaines années», pour pallier la fin programmée des importations de gaz en provenance de la Russie, a souligné une porte-parole de la Commission, Anna-Kaisa Itkonen devant la presse. «Cet accord ne contredit en aucun cas nos objectifs de décarbonisation à moyen et long terme», a-t-elle affirmé, en dépit des critiques des défenseurs de l'environnement. Publicité Plus d'informations à venir.

Location de voiture : bientôt la fin des moteurs thermiques ?
Location de voiture : bientôt la fin des moteurs thermiques ?

Le Figaro

time2 days ago

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Location de voiture : bientôt la fin des moteurs thermiques ?

Selon le journal allemand Bild, la Commission européenne pourrait obliger les loueurs et flottes d'entreprises à n'acheter que des véhicules électriques dès 2030. Une proposition législative est attendue à la fin de l'été 2025. Voilà une nouvelle du tabloïd allemand Bild qui donne des sueurs froides aux loueurs de voitures, Sixt en tête. «À partir de 2030, les sociétés de location de voitures , ainsi que les grandes entreprises», pourraient n'être «autorisées à acheter que des voitures électriques », écrivait le journal allemand, citant des «sources européennes», le 19 juillet 2025. L'information fait écho à un projet de législation européenne, qui pourrait éventuellement mettre en place cette obligation. Dès février 2024, la Commission européenne a mené un processus de consultation pour réfléchir à des «initiatives de décarbonation des flottes d'entreprise», dans le but d'introduire d'éventuels quotas électriques pour les exploitants de flottes professionnelles (loueurs et entreprise) ; bien avant la fameuse interdiction des moteurs thermiques en 2035. Si de nombreux intervenants ont pris part au processus de consultation, le résultat de cette procédure n'a pas encore été publié. Publicité Un long processus Par la suite, dans une lettre de mission de septembre 2024, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne a demandé à Apóstolos Tzitzikostas, son commissaire aux transports durables et au Tourisme, de présenter une proposition législative pour la décarbonisation des flottes d'entreprise. Lors d'une audition mi-juillet, ce dernier a confirmé aux acteurs que la Commission avait l'intention de présenter une proposition législative à la fin de l'été, «qui comprendra des mesures pour les exploitants de flottes». Pour autant, le commissaire n'en a pas plus dit, et ne confirme donc pas que «les sociétés de location de voitures, ainsi que les grandes entreprises, ne seront autorisées à acheter que des voitures électriques », en 2030. Bref, rien d'officiel, si ce n'est que certains acteurs du dossier ont eu vent de l'éventualité. Autre élément qui corrobore la possibilité de la mesure : la Commission européenne a lancé un appel à contributions le 25 juillet pour réaliser une analyse d'impact sur ses futurs travaux législatifs. Elle y rappelle que «le transport routier doit se décarboner rapidement», et pour ce faire «les constructeurs ont besoin de ventes à grande échelle de véhicules à zéro émission». Selon elle, les flottes d'entreprise dont les loueurs — représentant environ 60% des nouvelles immatriculations — sont un levier clé. Car les véhicules des flottes d'entreprise nourrissent ensuite la majorité du marché de l'occasion. En favorisant l'achat de véhicules à zéro émission (VZE) dans les flottes d'entreprise, on augmente automatiquement la quantité de véhicules propres disponibles d'occasion. La commission européenne indique d'ailleurs que «le manque d'adoption des VZE dans les flottes d'entreprise réduit aussi leur disponibilité sur le marché de l'occasion», faisant savoir que sans intervention européenne : ce problème persistera. Dans le même document du 25 juillet, elle évoque également «une action urgente nécessaire avant 2030». Les loueurs s'activent contre la mesure Du côté des loueurs, notamment Sixt, la réaction est très critique face à ce possible règlement. Sixt souligne un problème majeur d'infrastructures de recharge en Europe : 61% des infrastructures de recharge publiques sont concentrées en Allemagne, France et Pays-Bas (chiffres de l'UE). «Ce qui pénalise particulièrement certaines zones comme les destinations touristiques de la Méditerranée», argumente l'entreprise. Selon Nico Gabriel, membre du conseil d'administration de Sixt, cette obligation d'achat de véhicules électriques dès 2030 est donc «irréalisable dans ces conditions». Sixt fait savoir que les touristes éprouvent «une grande réticence à louer des véhicules électriques» du fait «du manque de stations de recharge rapides et accessibles». Publicité L'Allemagne ouvre le bal de la réaction des États membres En Allemagne, la nouvelle de l'éventuelle obligation a déjà ouvert le débat public. Friedrich Merz, chancelier allemand, ayant vivement critiqué les réflexions de la Commission européenne à ce sujet, les jugeant «complètement déconnectées des nécessités actuelles en Europe». Lui défend l'impératif de rester ouvert à toutes les technologies, sans imposer une restriction unique à la mobilité électrique - soulignant l'importance vitale de l'industrie automobile pour l'Europe et la prudence à avoir quant à la maturité des technologies électriques. Du côté de l'hexagone, le projet n'a pas encore fait de bruit. Si la mesure est effectivement présentée à la fin de l'été 2025 et adoptée ensuite, elle devra être déployée tel quel par les États membres de l'UE : les loueurs seront bien contraints d'acheter 100% de véhicules électriques dès 2030. Malgré cette obligation, les véhicules thermiques resteront louables, mais leur part dans les flottes diminuerait inexorablement, devenant peu à peu marginale, telle peau de chagrin.

«Arrêtez les éoliennes et l'immigration», les deux conseils de Donald Trump à l'Europe
«Arrêtez les éoliennes et l'immigration», les deux conseils de Donald Trump à l'Europe

Le Figaro

time4 days ago

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«Arrêtez les éoliennes et l'immigration», les deux conseils de Donald Trump à l'Europe

En déplacement pour quatre jours en Écosse, le président américain y rencontrera la présidente de la Commission Européenne, le premier ministre écossais et le premier ministre britannique. Des rendez-vous décisifs à une semaine de l'entrée en vigueur des surtaxes douanières américaines. Depuis vendredi, Donald Trump est en Écosse où il va (notamment) jouer au golf. Quatre jours de relâche dans ses complexes de Turnberry et Menie, rythmés par des rendez-vous politiques autour des droits de douane avec la présidente de la Commission européenne, le premier ministre britannique et le premier ministre écossais. «Beaucoup de réunions prévues!!! », a-t-il annoncé sur le réseau Truth Social. En attendant ses futures rencontres, le président américain a conseillé «deux choses» à l'Europe dès sa sortie de l'avion et sans rapport évident l'une avec l'autre. «Arrêtez les éoliennes», a-t-il commencé par dire sur le sol écossais, pays très porté sur cette énergie - le parc éolien offshore de Seagreen est le plus grand au monde. «C'est si triste, vous ruinez vos champs, vos vallées, vous tuez vos oiseaux, vous ruinez votre océan», a commenté le républicain qui a toujours jugé les pales de béton et d'acier laides et nuisibles. Publicité Second conseil, sur l'immigration cette fois : «vous feriez bien de réagir sinon l'Europe n'existera plus», a-t-il décrété aux dirigeants du Vieux continent. Qui, à son avis, seraient bien avisés de prendre modèle sur sa politique à lui. «Ces derniers mois nous n'avons laissé entrer personne. On a tout fermé. Nous avons expulsé de nombreuses mauvaises personnes qui étaient entrées là du temps de Biden qui a laissé ça se produire sans rien faire. Mais vous êtes en train de laisser se produire la même chose. Vous devriez stopper cette invasion qui se produit dans vos pays». Malgré le motif «privé» de sa visite, Donald Trump rencontrera dimanche Ursula Von der Leyen, la présidente de la commission européenne, un rendez-vous qualifié de «décisif» par cette dernière. Puis, lundi, le premier ministre britannique Keir Starmer et le premier ministre écossais John Swinney. Chaque fois, il sera question d'accords commerciaux que ces dirigeants espèrent conclure pour éviter des droits de douane massifs à une semaine de la date butoir du 1er août. Même si des admirateurs étaient présents à l'aéroport de Prestwick vendredi soir, de manière générale la venue de Trump n'est pas très appréciée par la population. Des manifestations d'ampleur sont prévues dans des villes de la nation britannique.

Ukraine : Zelensky propose un nouveau projet de loi assurant «l'indépendance» des structures anticorruption
Ukraine : Zelensky propose un nouveau projet de loi assurant «l'indépendance» des structures anticorruption

Le Figaro

time6 days ago

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Ukraine : Zelensky propose un nouveau projet de loi assurant «l'indépendance» des structures anticorruption

L'Union européenne a salué cette initiative, qui survient deux jours après que le président ukrainien a promulgué une loi critiquée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption, suscitant l'inquiétude des alliés de Kiev. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi 24 juillet proposer un nouveau projet de loi pour assurer «l'indépendance» des structures anticorruption, à la suite du tollé suscité par l'adoption d'un précédent document réduisant leur autonomie. «Je viens d'approuver le texte d'un projet de loi qui garantit un véritable renforcement» des services de justice et de sécurité et les protège «de toute influence ou ingérence russe» tout en assurant «l'indépendance des agences anticorruption», a-t-il annoncé sur X. Ce nouveau document «sera soumis aujourd'hui au parlement ukrainien», a-t-il ajouté. Publicité «Il est important que nous restions unis», «que nous respections la position de tous les Ukrainiens et que nous soyons reconnaissants envers tous ceux qui soutiennent l'Ukraine», a encore dit Volodymyr Zelensky. Initiative saluée par l'Union européenne L'Union européenne a salué de son côté la volonté du président ukrainien Volodymyr Zelensky de proposer dans son pays une nouvelle loi sur l'indépendance des agences anticorruption, après avoir exprimé ses préoccupations sur ce sujet cette semaine. «Nous avons vu que le gouvernement ukrainien a pris des mesures. Nous saluons ces actions», a indiqué un porte-parole de la Commission européenne lors du point presse quotidien à Bruxelles. Plus tôt dans la semaine le président ukrainien avait provoqué un tollé avec un texte supprimant de fait l'indépendance de deux organismes anticorruption, placés sous l'autorité directe du procureur général dépendant de l'exécutif. Volodymyr Zelensky a très rapidement promulgué le texte après son vote mardi par le Parlement. Les partenaires de l'Ukraine ont manifesté leurs préoccupations, notamment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a demandé des explications à au président ukrainien après la promulgation de la loi.

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