
«Arrêtez les éoliennes et l'immigration», les deux conseils de Donald Trump à l'Europe
Depuis vendredi, Donald Trump est en Écosse où il va (notamment) jouer au golf. Quatre jours de relâche dans ses complexes de Turnberry et Menie, rythmés par des rendez-vous politiques autour des droits de douane avec la présidente de la Commission européenne, le premier ministre britannique et le premier ministre écossais. «Beaucoup de réunions prévues!!! », a-t-il annoncé sur le réseau Truth Social.
En attendant ses futures rencontres, le président américain a conseillé «deux choses» à l'Europe dès sa sortie de l'avion et sans rapport évident l'une avec l'autre. «Arrêtez les éoliennes», a-t-il commencé par dire sur le sol écossais, pays très porté sur cette énergie - le parc éolien offshore de Seagreen est le plus grand au monde. «C'est si triste, vous ruinez vos champs, vos vallées, vous tuez vos oiseaux, vous ruinez votre océan», a commenté le républicain qui a toujours jugé les pales de béton et d'acier laides et nuisibles.
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Second conseil, sur l'immigration cette fois : «vous feriez bien de réagir sinon l'Europe n'existera plus», a-t-il décrété aux dirigeants du Vieux continent. Qui, à son avis, seraient bien avisés de prendre modèle sur sa politique à lui. «Ces derniers mois nous n'avons laissé entrer personne. On a tout fermé. Nous avons expulsé de nombreuses mauvaises personnes qui étaient entrées là du temps de Biden qui a laissé ça se produire sans rien faire. Mais vous êtes en train de laisser se produire la même chose. Vous devriez stopper cette invasion qui se produit dans vos pays».
Malgré le motif «privé» de sa visite, Donald Trump rencontrera dimanche Ursula Von der Leyen, la présidente de la commission européenne, un rendez-vous qualifié de «décisif» par cette dernière. Puis, lundi, le premier ministre britannique Keir Starmer et le premier ministre écossais John Swinney. Chaque fois, il sera question d'accords commerciaux que ces dirigeants espèrent conclure pour éviter des droits de douane massifs à une semaine de la date butoir du 1er août.
Même si des admirateurs étaient présents à l'aéroport de Prestwick vendredi soir, de manière générale la venue de Trump n'est pas très appréciée par la population. Des manifestations d'ampleur sont prévues dans des villes de la nation britannique.
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