Dernières actualités avec #douanes


Le Parisien
10 hours ago
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Îles Marquises : saisie record de 900 kg de cocaïne et 180 kg de méthamphétamine
Les douanes ont saisi 900 kg de cocaïne et 180 kg de méthamphétamine sur un voilier dans la nuit de lundi à mardi aux Marquises , l'un des cinq archipels de la Polynésie française , a indiqué le parquet de Papeete. Le capitaine allemand du navire ainsi qu'un passager hollandais ont été placés en rétention douanière, ajoute la même source, confirmant une information de la chaîne locale TNTV. Il s'agit d'une saisie record en Polynésie française. Ce voilier faisait escale à Nuku Hiva, l'une des îles les plus peuplées des Marquises. La drogue avait été chargée au Mexique, à destination de l'Australie, précise le communiqué du parquet. Ce circuit des stupéfiants, entre une Amérique du Sud productrice et une Australie consommatrice, est connu des douanes et des forces armées , qui surveillent les 5,5 millions de kilomètres carrés de la Polynésie française. « On va demander le renforcement des contrôles de la zone maritime des Marquises et plus largement de la Polynésie, sachant que c'est l'itinéraire des trafiquants », a déclaré le maire de Nuku Hiva, Benoît Kautai. Il doit rencontrer le ministre des Outre-mer Manuel Valls , dont le déplacement aux Marquises est prévu jeudi. « On a déjà eu une saisie de 400 kg de cocaïne sur un bateau , sans oublier des paquets retrouvés sur les plages », a rappelé Benoît Kautai. Il estime en revanche que cette drogue n'est pas consommée aux Marquises, au contraire du cannabis, très répandu. La quantité de drogue découverte à Nuku Hiva pose un problème de stockage, de gardiennage et de transport dans cette île située à plus de 1 400 km de Tahiti, qui ne compte que trois gendarmes. L'incinérateur de drogue le plus proche se trouve à Papeete.


Le Figaro
a day ago
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Les marchés mondiaux bravent les dernières menaces douanières de Trump
Les Bourses mondiales ont évolué en ordre dispersé lundi, résistant toutefois aux dernières menaces douanières de Donald Trump, qui a promis des surtaxes de 30% à l'encontre de l'Union européenne et du Mexique. En Europe, Paris a perdu 0,27% et Francfort 0,39%. Milan a gagné 0,27%. Épargnée par ces annonces grâce à l'accord commercial déjà existant entre le Royaume-Uni et les États-Unis, la Bourse de Londres a connu une hausse plus marquée, prenant 0,64%. À Wall Street, le Dow Jones a gagné 0,20%, l'indice Nasdaq a avancé de 0,27% et l'indice élargi S&P 500, de 0,14%. La place américaine «a globalement minimisé» ces nouvelles menaces douanières, explique Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Donald Trump a annoncé samedi l'imposition à partir du 1er août de droits de douane de 30% pour les produits de l'UE et du Mexique exportés aux États-Unis. En réaction la Commission européenne a mis lundi sur la table des 27 pays membres de l'Union européenne une liste de représailles possibles à hauteur de 72 milliards d'euros, dans le cas où ces menaces entraient en vigueur. Publicité «Les trois prochaines semaines de négociation seront (...) décisives» Le président américain a lui prévenu qu'en cas de riposte, il augmenterait d'autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux États-Unis, en plus des 30% annoncés samedi. Malgré ces nouvelles, les marchés «parie(nt) que ces droits de douane ne seront pas appliqués à ces niveaux d'ici le 1er août», selon Peter Cardillo. Les investisseurs «deviennent de plus en plus résistants face à ces menaces douanières », note Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB. Les marchés «ne s'effondrent pas car ils sont désormais habitués à ce que les menaces (...) fassent partie de la stratégie de négociation des États-Unis», affirme Stephen Innes, analyste chez SPI AM. «Les trois prochaines semaines de négociation seront (...) décisives», souligne Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. «Si des droits de douane massifs sont vraiment appliqués le 1er août, en plein creux estival, les marchés pourraient réagir violemment.» Les investisseurs «se concentre(nt) plutôt sur une semaine chargée en données économiques», souligne dans une note Jose Torres, d'Interactive Brokers. La place américaine attend notamment la publication mardi de l'inflation côté consommateurs (CPI) et producteurs (PPI), mercredi. «La répercussion des droits de douane et la hausse éphémère des prix de l'énergie pendant la guerre entre l'Iran et Israël devraient avoir poussé les prix à la consommation et à la production à la hausse en juin», avance dans une note Bill Adams, de Comerica Bank. Ces données pourraient donner des informations quant au cap privilégié par la banque centrale américaine (Fed). La grande majorité des investisseurs estiment que la banque centrale américaine va maintenir ses taux à leur niveau actuel à l'issue de sa prochaine réunion le 30 juillet, selon l'outil CME, FedWatch. Mais ils sont de moins en moins à anticiper une baisse de taux en septembre. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans se tendait à 4,44% vers 20h50 GMT, contre 4,41% vendredi en clôture. Le bitcoin bat des records Le bitcoin continue sa course aux records, dépassant lundi la barre des 120.000 dollars pour la première fois de son histoire. «Le mouvement (de hausse) est soutenu par une politique américaine favorable aux cryptos et une adoption croissante dans les marchés émergents», note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. À Wall Street, les valeurs associées au secteur ont été poussées par ce record, à l'image des plateformes d'échange Coinbase (+1,80% à 394,01 dollars) et Robinhood (+1,65% à 99,96 dollars). Les cours du pétrole ont reculé, les opérateurs accueillant froidement le délai de 50 jours accordé par Donald Trump à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 1,63% à 69,21 dollars et le baril de West Texas Intermediate a perdu 2,15% à 66,98 dollars. Sur le marché des changes, le billet vert prenait 0,22% face à l'euro, à 1,1664 dollar pour un euro.


Le Parisien
2 days ago
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1 500 mygales découvertes dans des paquets de biscuits… La surprenante trouvaille des douanes allemandes
1 500 mygales dans des tubes en plastiques, c'est l'étrange découverte faite par les équipes douanières de l'aéroport de Cologne. Dans un communiqué publié aujourd'hui , ils ont annoncé avoir découvert trois semaines plus tôt un trafic de milliers de mygales, dissimulées dans des paquets de biscuits, en provenance du Viêt Nam. Le colis de 7 kg, se dirigeait vers la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans la région du Sauerland. Jens Ahland, porte-parole du bureau principal des douanes de Cologne a déclaré « L'odeur perceptible à l'ouverture du gros colis ne correspondait pas au contenu présumé de biscuits. Mes collègues à l'aéroport sont régulièrement surpris par le contenu de colis interdits provenant du monde entier, mais la découverte d'environ 1 500 petits contenants en plastique contenant de jeunes mygales dans ce colis a laissé sans voix même les plus expérimentés ». Il s'est félicité d'une « Une saisie exceptionnelle pour les douanes allemandes », tout en soulignant qu 'un bon nombre de mygales n'avaient pas survécu au transport, qui était contraire aux règles de protection animale, « nous sommes attristés de voir ce que certains font subir aux animaux uniquement pour le profit. » Le reste de la cargaison a été confié à des professionnels. Le communiqué précise, qu'une procédure pénale est en cours contre le destinataire du colis. Le trafic d'animaux , en particulier des insectes connaît un regain depuis plusieurs années, d'après la SPA le trafic d'animaux serait devenu le troisième trafic au monde, après le trafic d'armes et le trafic de drogue.


La Presse
5 days ago
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La lettre de Trump soumise aux faits
La lettre du président américain Donald Trump, envoyée jeudi soir au premier ministre du Canada, Mark Carney, contient des affirmations difficiles à prouver, des demi-vérités ou carrément des faussetés. En voici cinq extraits commentés. Lisez la lettre de Donald Trump dans l'article « La Maison-Blanche accentue la pression sur Ottawa » « Les États-Unis ont imposé des droits de douane au Canada pour endiguer la crise du fentanyl de notre nation, causée en partie par l'échec du Canada à empêcher les drogues d'affluer dans notre pays. » Il s'agit d'une fausseté souvent répétée par l'administration Trump, et totalement contredite par les faits établis par les autorités américaines elles-mêmes. Selon les statistiques de la US Customs and Border Protection, on a saisi 53 kg de fentanyl en provenance de la « frontière nord » avec le Canada depuis 2022. On note une hausse substantielle des saisies depuis octobre 2024, alors qu'on a saisi 26 kg en provenance du Canada. Ce qui peut sembler énorme pour cette drogue 50 fois plus puissante que l'héroïne, mais ne représente qu'une infime proportion des saisies. Celles-ci ont totalisé 33,8 tonnes depuis 2022. Le Canada n'en représente que 0,07 %. C'est à la frontière mexicaine, avec 31,8 tonnes ou 97,1 % des saisies, que se trouve le réel problème. « Au lieu de travailler avec les États-Unis (sur le dossier du fentanyl), le Canada a riposté avec ses propres droits de douane. » On peut bien entendu estimer que le Canada n'en a pas fait assez contre le fentanyl, mais il serait faux d'affirmer que rien n'a été fait. En décembre 2024, on a annoncé un « plan frontalier » de 1,3 milliard haussant de 8500 à 10 000 agents l'effectif pour protéger la frontière, et réservant spécifiquement 200 millions au renseignement pour lutter contre le crime organisé et le fentanyl. De décembre 2024 au 18 janvier 2025, la Gendarmerie royale du Canada a rapporté avoir procédé à 524 arrestations et saisi 46,2 kg de fentanyl. Comme le demandait Washington, le gouvernement Trudeau a annoncé en février 2025 la nomination d'un nouveau « tsar du fentanyl », tel que spécifié dans le communiqué officiel, Kevin Brosseau. « Le Canada […] compte de nombreuses politiques tarifaires et non tarifaires et barrières commerciales qui entraînent des déficits commerciaux insoutenables contre les États-Unis ». Cette affirmation se divise en fait en deux parties, qui ne sont pas nécessairement liées. Avant l'élection de Donald Trump, les administrations américaines ont souvent dénoncé les « barrières » imposées par le Canada. Dans un rapport datant de novembre 2023, par exemple, l'International Trade Administration citait une dizaine de catégories allant du bannissement de produits à la discrimination concernant les appels d'offres, à l'établissement de normes désavantageant les produits non canadiens ou pénalisant les produits qui auraient profité de dumping. Par ailleurs, en 2024, le Canada affichait un surplus de 100 milliards pour l'échange des biens avec les États-Unis, et un déficit de 12,6 milliards pour les services. Ceci dit, le déficit américain de 100 milliards disparaît quand on exclut les importations de pétrole canadien, qui ont été exactement de ce montant en 2024. Autrement dit, les « barrières » canadiennes n'ont rien à y voir. « Le Canada fait payer des droits de douane extraordinaires à nos producteurs laitiers – jusqu'à 400 % – et c'est en supposant que nos producteurs laitiers aient accès au [marché canadien] pour y vendre leurs produits aux gens du Canada. » La gestion de l'offre, qui régit depuis 1972 la production agricole canadienne pour le lait, les œufs et la volaille, irrite bien des Américains, et pas seulement Donald Trump. Ce système complexe octroie des quotas aux agriculteurs canadiens et impose des droits de douane sur les importations. Mais depuis la ratification de l'Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) en 2018, on permet l'importation au Canada d'un certain quota sans droits de douane, équivalant environ à 3,5 % du marché canadien. C'est au-delà de ce quota que des droits pouvant atteindre 315,5 % peuvent être imposés. Or, dans le cas spécifique du lait, ce quota n'a jamais été atteint et les producteurs laitiers américains n'ont donc jamais eu à payer ces droits de douane. « C'est un grand honneur pour moi de vous faire parvenir cette lettre en ceci qu'elle témoigne de la force et de l'engagement de notre relation commerciale… » « Vous ne serez jamais déçu avec les États-Unis d'Amérique. Je vous remercie de l'attention que vous porterez à cette question ! » Si elle contient des menaces claires et des affirmations douteuses, voire carrément fausses, la lettre de Donald Trump commence et se termine par d'étonnantes formules de politesse. Faut-il y voir de l'ironie ou de la moquerie ? « 'Thank you for your attention !'avec un point d'exclamation, c'est dur de ne pas y voir une pointe d'humour, il y a là un ton moqueur, commente Rafael Jacob, auteur et chercheur à la Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM. Ç'a l'air d'être sa nouvelle expression favorite, ça fait plusieurs fois au courant des dernières semaines qu'il la ressort. C'est son style à lui, qui est pour le moins extraordinairement inorthodoxe et extrêmement dur à suivre, très souvent. » S'il s'avoue « réticent » à psychanalyser Donald Trump sur la forme, il est cinglant quant au fond de cette lettre. « Le fond est complètement impossible à suivre également. C'est complètement incohérent. »

Le Soir
6 days ago
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- Le Soir
« L'impact est déjà très important » : le tsunami des colis non contrôlés menace l'économie belge
Un tsunami. La métaphore pour qualifier l'afflux de petits colis provenant de pays hors de l'Union européenne – et singulièrement de Chine – est souvent utilisée. Mais comment qualifier autrement ce phénomène ? En Belgique, 1.600 colis étaient enregistrés quotidiennement aux douanes belges en 2017. Ce chiffre est passé à quatre millions en 2024. Une hausse qui n'est pas étrangère au succès de plateformes telles que Temu, Shein ou Alibaba.