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Bertille Bayart : «Trump, ou le doux commerce en version souk»
Bertille Bayart : «Trump, ou le doux commerce en version souk»

Le Figaro

time11 hours ago

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Bertille Bayart : «Trump, ou le doux commerce en version souk»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le président des États-Unis a de nouveau changé les règles du jeu vis-à-vis de l'Europe. « Nous nous trouvons désormais dans la situation d'un joueur qui s'apercevrait avec stupeur que la main de son partenaire lui donne des figures jamais vues et que les règles du jeu sont modifiées à chaque coup. » Près d'un siècle après l'écriture de ces lignes par Paul Valéry (Regards sur le monde actuel), l'Europe éprouve à nouveau ce sentiment de désorientation. À chacun de ses coups, Donald Trump semble changer les règles du jeu de la négociation commerciale. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Samedi dernier, trois jours après la date fatidique du 9 juillet guettée pendant quatre-vingt-dix jours et à laquelle il ne s'est finalement rien passé, le président des États-Unis a envoyé à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, une lettre annonçant le relèvement à 30 % des droits de douane appliqués aux exportations du Vieux Continent, à partir du 1er août prochain. À lire aussi Malgré la guerre commerciale imposée par Trump, la Chine enregistre 5,2% de croissance Cette lettre a douché les responsables européens, au moment même où ils avaient l'air de se résigner à ce qui semblait déjà être un mauvais…

Bruxelles ouvre la voie à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans
Bruxelles ouvre la voie à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans

Le Figaro

timea day ago

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Bruxelles ouvre la voie à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans

La Commission européenne a publié ce lundi 14 juillet ses recommandations sur la protection des mineurs en ligne. C'était un texte très attendu par tous les partisans d'une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. La Commission européenne a publié ce lundi 14 juillet ses « lignes directrices » sur la protection des mineurs en ligne, un texte prévu dans le cadre de la législation sur les services numériques (Digital Services Act, DSA), entrée en vigueur l'an passé. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Parmi les mesures recommandées par Bruxelles aux plateformes, figure l'utilisation de «méthodes de vérification de l'âge pour restreindre l'accès aux contenus pour adultes tels que la pornographie et les jeux de hasard, ou lorsque les règles nationales fixent un âge minimal pour accéder à certains services tels que des catégories définies de services de médias sociaux en ligne». Publicité Victoire importante pour la France Même si ces recommandations ne sont pas juridiquement contraignantes, elles marquent une étape symbolique dans le cadre réglementaire européen. Elles « ouvrent la voie à l'interdiction des réseaux sociaux au moins de 15 ans en droit national, se réjouit Clara Chappaz, la ministre déléguée au numérique, qui a porté ce combat à Paris et Bruxelles. Cette étape marque une victoire importante pour la France et pour tous ceux qui œuvrent à un espace numérique plus sûr, avec un texte qui est à la hauteur notre ambition ». En clair, instaurée au niveau européen, cette majorité numérique pourra être définie au niveau national en fonction des spécificités culturelles et sociétales. « Chaque État membre pourra déterminer dans son droit national un âge minimal d'accès aux réseaux sociaux, et contraindre les plateformes à mettre en œuvre des mécanismes robustes pour vérifier l'âge de leurs utilisateurs », précise la ministre. Projet pilote de vérification de l'âge Outre l'inscription de cette interdiction dans le droit français, l'interdiction d'accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans sera « couplée à des mesures de sensibilisation et d'éducation pour les familles et les adolescents », annonce Clara Chappaz. Une position partagée par l'Arcom, le gendarme français du numérique, qui se félicite de « l'affirmation sans équivoque de l'obligation faite aux plateformes destinées aux adultes (y compris les sites pornographiques) de vérifier effectivement l'âge de leurs utilisateurs partout dans l'Union européenne ». À Bruxelles, la députée européenne Stéphanie Yon-Courtin, très active sur ce sujet, estime que ce texte marque « enfin une prise de conscience européenne sur l'urgence de protéger nos enfants en ligne ». La députée française (Calvados) y voit « un premier pas politique que nous devons saisir » mais regrette que ces lignes directrices ne soient pas juridiquement contraignantes. « Il faut donc aller plus loin : responsabiliser toutes les plateformes, accélérer les enquêtes, donner des moyens aux services de la Commission et aux autorités nationales », poursuit-elle. Publicité En parallèle, la Commission européenne a annoncé un projet pilote de vérification de l'âge. Cinq pays européens (Danemark, Grèce, Italie, Espagne...), dont la France, vont tester une application permettant de vérifier l'âge des utilisateurs en ligne et d'empêcher les enfants d'accéder à des contenus dangereux. « Ce dispositif permettra aux utilisateurs de prouver facilement qu'ils ont plus de 18 ans, ce qui protégera les enfants des contenus inappropriés », a expliqué Henna Virkkunen, commissaire européenne responsable des questions technologiques. Cette proposition était particulièrement poussée en France par la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, défendant une vérification de l'âge «au niveau européen» pour accéder aux réseaux sociaux. Début juin, le président français Emmanuel Macron s'était engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, « d'ici quelques mois », cela ne se faisait pas au niveau européen. Bloquer plus facilement des utilisateurs Après la préconisation, viendra le temps de l'application de la vérification de l'âge. La tâche ne s'annonce pas aisée car les plateformes se renvoient la balle. D'un côté les réseaux sociaux, Meta en tête, qui estiment que le contrôle de l'âge doit être effectué par les magasins d'application, c'est-à-dire du côté de Google et d'Apple. De l'autre, ces derniers martèlent que le contrôle doit être effectué par les éditeurs d'applications, au moment de la création d'un nouveau compte. Parmi les autres recommandations adressées aux réseaux sociaux, figure notamment la possibilité pour des mineurs de bloquer plus facilement des utilisateurs, de définir les comptes des mineurs en « privé » par défaut afin que leurs informations personnelles soient cachées à ceux avec lesquels ils ne sont pas connectés pour réduire le risque de contact non sollicité par des étrangers, ou encore l'interdiction de télécharger ou de prendre des captures d'écran de contenus postés par des mineurs afin d'empêcher la diffusion non désirée de contenus sexualisés ou intimes et l'extorsion sexuelle. Associations, politiques et experts veulent croire à une nouvelle ère pour la protection des mineurs en ligne.

Italie : l'Union européenne s'inquiète des conditions du rachat de BPM par Unicredit
Italie : l'Union européenne s'inquiète des conditions du rachat de BPM par Unicredit

Le Figaro

time2 days ago

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Italie : l'Union européenne s'inquiète des conditions du rachat de BPM par Unicredit

La Commission européenne a estimé lundi que les conditions fixées par le gouvernement italien pour le rachat de Banco BPM par une autre banque italienne, Unicredit, pourraient être contraires aux règles de l'UE. L'exécutif européen a indiqué avoir envoyé une lettre à Rome dans laquelle il fait part de son inquiétude sur le sujet. La Commission estime que les conditions décidées en avril par le gouvernement italien au rachat de BPM par Unicredit pourraient «constituer une violation» des règles européennes en matière de concurrence, a indiqué un porte-parole de la Commission, devant la presse à Bruxelles. Le gouvernement de Giorgia Meloni, opposé à cette fusion, a exercé en avril son «golden power», un pouvoir spécial qui lui permet d'imposer des conditions très contraignantes à ce rachat. Parmi celles-ci, l'obligation pour Unicredit, si elle venait à racheter Banco BPM, de maintenir le niveau des prêts accordés en Italie un certain temps et d'arrêter toute activité en Russie. Autant de conditions qui ont grevé les simulations de gains qu'offrirait à Unicredit ce rachat. Son directeur général, Andrea Orcel, avait alors évalué la probabilité de poursuivre le rachat à seulement «20% ou moins». Publicité La Commission n'en avait pas moins décidé en juin d'approuver ce projet de rachat, après un engagement d'Unicredit à céder 209 agences dans des régions où la fusion des deux réseaux aurait pu, selon elle, poser des problèmes de concurrence. Mais elle ne s'était pas encore prononcée spécifiquement sur les nouvelles conditions posées par Rome. Sur la base de réponses apportées en juin par le gouvernement italien, Bruxelles a finalement estimé que ces conditions n'étaient «pas suffisamment motivées», a précisé ce porte-parole. La première banque italienne, Unicredit, a lancé fin novembre une offre publique d'échange (OPE) valorisant la quatrième banque du pays, Banco BPM, à plus de 10 milliards d'euros, sur fond de restructuration de tout le secteur bancaire italien.

L'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires visant les États-Unis jusqu'en août
L'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires visant les États-Unis jusqu'en août

Le Figaro

time3 days ago

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L'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires visant les États-Unis jusqu'en août

Les discussions se prolongent, alors que l'UE cherche toujours un accord pour éviter une taxe de 30% sur tous ses produits. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré dimanche que Bruxelles allait prolonger la suspension des contre-mesures aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, alors que l'UE cherche un accord pour éviter une taxe de 30% sur tous ses produits. «Les États-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s'il y a une solution négociée, c'est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu'au début du mois d'août», a déclaré Ursula von der Leyen. La suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi. «En même temps, nous continuerons de préparer des contre-mesures afin d'être pleinement prêts», a-t-elle ajouté au lendemain de l'annonce par Donald Trump de l'entrée en vigueur le 1er août de droits de douane de 30% sur tous les produits de l'Union européenne et du Mexique. La présidente de la Commission européenne a insisté sur le fait que l'UE a «toujours été très claire sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas, et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août». Publicité Bruxelles a préparé des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 21 milliards d'euros, en réponse aux droits de douane de 25% imposés par Donald Trump sur les importations d'acier et d'aluminium plus tôt cette année. Mais elle a annoncé en avril suspendre ces mesures pour laisser la place à un accord commercial plus large avec l'administration Trump.

Droits de douane: l'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires
Droits de douane: l'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires

24 Heures

time3 days ago

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Droits de douane: l'UE va prolonger la suspension des contre-mesures tarifaires

Ursula von der Leyen a déclaré que la suspension des contre-mesures sur l'acier et l'aluminium visant les États-Unis allait être prolongée jusqu'à début août. Publié aujourd'hui à 14h31 «Nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu'au début du mois d'août», a déclaré Ursula von der Leyen AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que Bruxelles allait prolonger la suspension des contre-mesures aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, alors que l'UE cherche un accord pour éviter une taxe de 30% sur tous ses produits. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Les États-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s'il y a une solution négociée, c'est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu'au début du mois d'août», a déclaré Mme von der Leyen, tandis que la suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi. Droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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