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Dernières actualités avec #CorseDuSud

Ajaccio l'impériale et Bastia la républicaine, une rivalité corse
Ajaccio l'impériale et Bastia la républicaine, une rivalité corse

Le Figaro

time4 days ago

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Ajaccio l'impériale et Bastia la républicaine, une rivalité corse

Biarritz et Bayonne plus que jamais rivales : «Même sur Meetic, les mecs de là-bas on les ghoste» Le Figaro Magazine vous propose en sept épisodes de découvrir les spécificités historiques et culturelles de certaines villes concurrentes. Les deux villes corses entretiennent une rivalité nourrie par leur histoire respective. Elles ont chacune leur héros, leur culture et leur mode de vie. Le temps n'est pas si lointain où la neige, bloquant le col de Vizzavona, coupait toute possibilité de relier la Corse du Deçà des Monts à la Corse du Delà des Monts, devenues respectivement la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. La ligne de chemin de fer entre Bastia, capitale de la Haute-Corse et Ajaccio, capitale de la Corse-du-Sud, existe depuis 1894, mais elle n'a longtemps offert qu'un confort tout relatif aux voyageurs. Aujourd'hui le train, même s'il est toujours ironiquement baptisé « U trinichellu » (le tremblotant) par les corsophones et le TGV (train à grande vibration) par les autres, a gagné en vitesse : il permet de relier les deux villes en 3 heures et 42 minutes. Quand le temps s'y prête, il faut une heure de moins en voiture, par les lacets de la RT 20. Pourtant, la plupart des Bastiais ne font pas le déplacement, pas plus que les Ajacciens, à moins d'une obligation impérieuse. « Enfant, je n'ai jamais mis les pieds à Bastia », s'amuse la philosophe et politologue…

Ce secteur en plein essor doit renouveler le tourisme en Corse
Ce secteur en plein essor doit renouveler le tourisme en Corse

Le Figaro

time11-07-2025

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Ce secteur en plein essor doit renouveler le tourisme en Corse

L'offre d'agritourisme fédère désormais 80 agriculteurs de l'île. Dormir dans une ferme perdue au milieu du Taravo (Corse-du-Sud), visiter une exploitation agricole sous les châtaigniers ou simplement déguster charcuterie, vin et produits du cru. L'agritourisme offre tous ces moments d'authenticité qui rendent un séjour magique. En Corse, cette offre touristique prend de l'ampleur et tend à se développer, aidée par la forte demande des visiteurs, entre volonté de sortir des sentiers battus et quête d'identité. Ce concept attire aussi les agriculteurs insulaires, à la foix désireux d'ouvrir les portes de leur exploitation et de faire connaître leur métier. Environ 80 agriculteurs présents au sein du réseau «Bienvenue à la Ferme Corse» sont recensés par la chambre d'agriculture de la région comme proposant ce type d'activité dans l'île. Créée à l'échelle nationale par les Chambres d'agriculture, «Bienvenue à la Ferme» labellise des explorations agricoles qui ouvrent leurs portes au public à travers des activités d'accueil, d'hébergement, de restauration ou de vente directe. Publicité Dans l'île, ce label trouvé son public : «Beaucoup de jeunes agriculteurs veulent montrer leur savoir-faire aux visiteurs, explique Isabelle Mariani, conseillère agritourisme auprès de la chambre d'agriculture de Corse. C'est une question de survie aussi pour beaucoup face aux grandes surfaces. La vente directe permet de diversifier son produit. Depuis le Covid, les gens veulent aussi être proches de la nature, connaître ce qu'ils mangent. Il y a aussi une volonté de transmettre cela aux nouvelles générations qui visitent la ferme.» Préparer son voyage Service Le contenu de cet article a été rédigé de manière indépendante par la rédaction. Lorsque vous cliquez ou effectuez une réservation via nos liens partenaires, Le Figaro peut percevoir une commission. Réserver un hôtel en Corse Voir Louer une voiture en Corse Voir Paul-François Santoni, dans son domaine de Baroncia. Photo presse Faon et légumes du potager L'agritourisme s'appuie sur une philosophie bien particulière qui consiste à placer l'exploitant au cœur des échanges avec les visiteurs. Dégustations, vente directe, hébergements à la ferme, visite de l'exploitation, toutes les activités permettent de plonger dans l'histoire du produit. André Angeletti, président du réseau en Corse, propose également ce concept dans sa ferme-auberge «Le Mandriale», à Cargèse, une ancienne cité grecque, située sur la côte ouest de la Corse. En arrivant au sein de son camping à quelques encablures du village, vous pouvez croiser des buffles ou de jeunes faons paissant tranquillement devant la jolie bâtisse en pierre sèche. À la table du Mandriale, presque tout provient de l'exploitation : la viande bovine mais également l'agneau et les légumes du potager jouxtant l'auberge. «Il y a une recherche du produit identitaire mais aussi la reconnaissance d'un produit à travers un savoir qui existe depuis des siècles. Il y a un engouement. Les gens ont besoin de savoir pourquoi vous travaillez», affirme le patron. S'il aimerait proposer le même modèle à succès qu'en Sardaigne ou en Toscane, André Angeletti souhaite avant tout faciliter la vie des agriculteurs qui se lancent dans cette activité : «Avec les nouvelles lois qui réglementent l'urbanisme, c'est compliqué de se lancer. Il faut accompagner l'agriculteur parce que c'est un atout considérable pour notre région.» Paul-François Santoni, jeune agriculteur passionné illustre à merveille cette thématique. Installé en AOC (appellation d'origine contrôlée) à Olmeto dans le Taravo, il vient tout juste de se lancer dans l'agritourisme. Le domaine Baroncia est situé dans un maquis arboré parcouru de murets de pierres sèches, de plateaux et de plaines surplombant la mer. L'exploitation qui compte des cochons et des bovins s'étend sur une propriété exceptionnelle classée espace remarquable au sein d'un massif boisé situé sur la rive nord du golfe du Valinco. «Je propose le repas à la ferme le midi avec des produits de l'exploitation. Les gens voient les animaux, la transformation de la charcuterie, de la viande fraîche. Cela permet aussi d'éduquer les gens à manger autrement. Ils touchent au cœur de la ferme.» Publicité Les visiteurs peuvent aussi se promener sur un chemin qui serpente au milieu de l'exploitation, entre lavoirs, vieux murs, animaux et balade à l'ombre des chênes. «Les gens sont demandeurs. Je ne sers que du porc de race corse. Tout est bio. Il y a des saucisses, du chorizo maison et je compte inscrire le veau à la carte.» La fréquentation est pour le moment à la hauteur de l'investissement proposé par l'agriculteur de 42 ans. Pratique Infos pratiques : Domaione Baroncia : Chemin de Curatoghja - Bocca di Coppia - D157A 20110 Olmeto 06 69 31 73 60 Ferme-auberge Le Mandriale : Route de Lozzi, RD81 20130 Cargèse 04 95 25 59 60 | 06 75 39 29 02

La canicule à peine terminée, on sait quand arrive la prochaine vague de chaleur
La canicule à peine terminée, on sait quand arrive la prochaine vague de chaleur

Le HuffPost France

time07-07-2025

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La canicule à peine terminée, on sait quand arrive la prochaine vague de chaleur

MÉTÉO - Un épisode de chaleur peut en cacher un autre. Les températures ont drastiquement chuté dimanche dans une large partie de l'Hexagone et les deux derniers départements - la Haute-Corse et la Corse-du-Sud - en vigilance orange canicule doivent repasser dans le vert ce lundi 7 juillet. Mais à peine remise des très fortes chaleurs, la France doit se préparer à une nouvelle vague de chaleur. Alors que certaines villes, comme Orléans, ont perdu 15 degrés en une journée dimanche, « lundi sera encore assez fraîche, en dessous des normales de saison. Petit à petit, ça va remonter assez franchement, mardi et surtout mercredi », pointe ainsi le météorologue Guillaume Séchet, dans une interview au Parisien. Le créateur du site Météovilles préfère cependant ne pas parler de « canicule » pour le moment. « Cela va dépendre si l'air chaud régresse un peu ou s'il continue de nous influencer sans répit. Ça va se jouer à très peu de chose. », détaille-t-il. Une masse d'air chaude depuis l'Espagne va effectivement remonter vers la France. Une « dorsale anticyclonique », également appelée « dôme de chaleur », va se former au-dessus du pays en milieu de semaine et piéger cet air chaud, explique Christelle Robert, prévisionniste à Météo France, à franceinfo. Des « pointes à 37 °C » possibles La Chaîne Météo prévoit, côté températures, une montée en flèche du mercure mercredi et jeudi, « avec 30 à 35 °C dans l'ouest et près de la Méditerranée », rapporte le média spécialisé dans l'actualité météorologique. Si le nord de l'Hexagone sera épargné par les températures élevées jusqu'à jeudi, la chaleur devrait s'étendre dans tous les coins de France vendredi. La Chaîne Météo indique qu'il fera « 32 à 35 °C l'après-midi de la Bretagne à Midi-Pyrénées » et « 30 °C du Havre à Lyon et Dijon en passant par Paris. » Et le thermomètre risque de continuer de grimper ce week-end. « Les pays de la Loire, l'Île-de-France, la Bourgogne et le nord de la Nouvelle-Aquitaine » seront les régions où il risque de faire le plus chaud, indique Christelle Robert de Météo France. La prévisionniste n'exclut pas des « pointes à 37 °C ». La première vague de chaleur de l'été en France, commencée le 19 juin, s'est officiellement terminée vendredi, selon les critères de Météo-France, après une durée de 16 jours, identique en longueur à celle de la canicule meurtrière de l'été 2003.

Trésors culinaires en Corse avec Laurent Mariotte
Trésors culinaires en Corse avec Laurent Mariotte

Le Figaro

time07-07-2025

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Trésors culinaires en Corse avec Laurent Mariotte

Cet été, le cuisinier s'installe dans le sud de l'île de Beauté pour préparer des recettes simples dans « Petits plats en équilibre » sur TF1. La fraîcheur du brocciu, la puissance de la pancetta ou la finesse des agrumes : les spécialités corses ne manquent pas d'âme. Cet été, Laurent Mariotte s'offre une balade gourmande et goûteuse en Corse-du-Sud et met en lumière, chaque jour, les trésors culinaires de l'île de Beauté dans son émission « Petits plats en équilibre », sur TF1. Le cuisinier a posé ses couteaux du côté de Porto-Vecchio, Bonifacio ou encore Zonza. Des lieux qu'il affectionne. « Je connais bien, confie-t-il. Dans le Sud, on sent beaucoup les influences génoises de la cuisine italienne. J'ai invité des chefs, mais aussi beaucoup d'habitants à venir partager leurs recettes familiales », explique-t-il. Il a notamment réalisé des beignets de courgette farcis à la mozzarella et à l'anchois avec Marie-Pierre Gambini, une figure locale, tandis que la productrice d'huile d'olive Fabienne Maestracci a livré les secrets de sa soupe au pistou liée avec de la joue de porc, la vuletta. « Cela donne une onctuosité et un goût assez incroyables. Je suis attaché à montrer ces produits régionaux qui offrent une palette de goûts aux téléspectateurs. C'est cette diversité qui fait la richesse de la cuisine, afin que l'on ne se retrouve pas demain à manger tous la même chose », analyse-t-il avec ferveur. Publicité Recettes et tours de main Trouver les meilleures recettes locales et les tours de main du cru nécessite un long travail de recherche et de préparation en amont du tournage. « Je connaissais quelques adresses, notamment celle d'un restaurant dans lequel j'étais allé avec mon ami Jean-Pierre Pernaut il y a quinze ans. Le chef est toujours là et propose une belle cuisine locale, je l'ai donc invité à cuisiner avec moi. L'office du tourisme nous aide à trouver des figures locales qui sont un peu les gardiennes du temple de recettes traditionnelles. Nous faisons aussi une enquête de bouche à oreille avec les habitants pour connaître les producteurs intéressants », précise-t-il. Ces derniers passionnent particulièrement Laurent Mariotte. Le présentateur n'aime rien tant que découvrir leur quotidien et leur philosophie. Il les met régulièrement en valeur dans le programme et en profite pour aller plus loin en proposant de longs reportages sur eux dans son magazine Les Petits Plats de Laurent Mariotte, qui connaît un vrai succès en kiosque « Je suis allé à la rencontre d'éleveurs, de maraîchers, de vignerons. J'ai, par exemple, été chez Vincent Peretti qui élève des cochons corses en liberté. C'était incroyable ! », note celui qui a aussi sorti un hors-série spécial été. Jamais à court d'idées, le présentateur a lancé il y a quelques jours « Petits plats à emporter », une déclinaison de son programme phare diffusée chaque soir à 21 heures. Il y propose des recettes facilement transportables pour des pique-niques ou des randonnées. Mais surtout toujours faciles à réaliser, abordables et de saison, les trois piliers du cuisinier. Afin d'être sûr de la faisabilité des recettes qu'il propose dans ses émissions, ce dernier les teste trois fois avant de les réaliser à l'antenne. « Mon obsession est que les téléspectateurs puissent refaire la recette le jour même et qu'elle fonctionne, raconte-t-il. Il faut que ce soit simple sinon les gens se détournent de la cuisine du quotidien ». Avant de repartir pour une nouvelle saison de « Petits plats en équilibre », mais aussi de « La Table des bons vivants », sur Europe 1, Laurent Mariotte va s'octroyer des vacances entre le Pays basque et les Vosges, où il a grandi. Dans son fief, il a planté un potager, mais aussi des arbres fruitiers. « J'aimerais faire une espèce de conservatoire de vergers de variétés anciennes, confie ce petit-fils d'agriculteur. Il y a un côté retour aux sources qui me plaît bien. »

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