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Ceux qui osent gâcher la fête de Trump
Ceux qui osent gâcher la fête de Trump

La Presse

time19 hours ago

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Ceux qui osent gâcher la fête de Trump

Le président des États-Unis, Donald Trump, s'apprêtant à signer sa « belle et grande loi » sur le terrain de la Maison-Blanche C'était la fête nationale que Donald Trump attendait. Alors que des avions militaires survolaient la Maison-Blanche, le président américain a dégainé son fameux Sharpie pour signer la plus importante victoire de son deuxième mandat, le « One Big Beautiful Bill Act ». En ce 4 juillet, le président Donald Trump donnait l'impression d'être gagnant sur toute la ligne. À coups de menaces et d'intimidation, il a fait taire toutes les critiques et obtenu tout ce qu'il voulait. Les contestations judiciaires ? La Cour suprême vient de limiter la portée nationale des décisions des juges invalidant les décrets du président, qui dirige le pays du bout de son crayon-feutre. Les manifestations populaires ? Donald Trump a réagi en déployant la Garde nationale dans les rues, contre l'avis de l'État, dans une violente démonstration d'autoritarisme. PHOTO JIM WATSON, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président Donald Trump regarde les feux d'artifice avec son épouse Melania lors des célébrations de la fête nationale américaine. Les universités ? Il les a mises à sa botte, effrayant les chercheurs qui sont pourtant un extraordinaire moteur d'innovation et de création de richesse. Les pays étrangers ? Il les a poussés à relever leurs investissements militaires de 2 % à 5 % du PIB et à réduire l'impôt sur les multinationales américaines. Le Sénat, le Congrès ? Ils ont voté en faveur de sa « belle et grande loi » qui redistribuera l'argent des pauvres aux riches, comme un Robin des Bois à l'envers. Même la Bourse qu'on voyait comme le dernier rempart contre les dérives trumpiennes est remontée à un sommet historique, elle qui s'était écroulée après l'annonce de droits de douane tous azimuts, en avril dernier. Alors quoi, les investisseurs s'étaient-ils énervés pour rien ? Absolument pas. Si la Bourse semble rassurée, le marché obligataire et celui des devises racontent une tout autre histoire. Depuis six mois, le dollar américain a perdu plus de 10 % face à un panier de devises étrangères, un plongeon inédit depuis 1973. C'est que les marchés remettent en question « l'exceptionnalisme américain », l'idée que son économie a la capacité de surclasser le reste du monde. Mais le plus inquiétant, c'est que la chute du billet vert survient en même temps que les taux d'intérêt montent sur les obligations du gouvernement américain, signe que les investisseurs perçoivent un plus grand risque, avec l'endettement fédéral qui s'accroît. Dollar en baisse, intérêts en hausse. Cette dangereuse combinaison, on la voit plus souvent dans les pays émergents en crise que dans les pays avancés, à plus forte raison aux États-Unis dont la devise est un pilier de l'économie mondiale. La situation fait un peu penser à ce que le Royaume-Uni a vécu en 2022, signale le groupe de recherche américain Brookings Institution⁠1. La première ministre britannique Liz Truss avait provoqué une crise de la dette en annonçant des baisses d'impôts qui allaient à l'encontre des efforts de la banque centrale pour contrer l'inflation. Son projet, qui reposait sur des emprunts, a fait bondir les taux d'intérêt et chuter la devise. Avec le plus pur humour anglais, les citoyens de Sa Majesté s'étaient alors mis à parier que leur nouvelle première ministre durerait moins longtemps qu'une laitue. Et la laitue avait gagné ! On n'en est pas là aux États-Unis. Mais il est clair que Donald Trump ébranle sérieusement la confiance des investisseurs étrangers, qui considéraient les États-Unis comme la valeur refuge suprême. Ce n'est pas le Big Beautiful Bill Act qui arrangera les choses, bien au contraire. La loi n'amènera pas un boom de richesse, car elle ne fait que perpétuer les baisses d'impôts aux plus riches que Trump avait mis en place dans son premier mandat et qui arrivaient à échéance. Mais pour payer ses cadeaux, Donald Trump prend une foule de mauvaises décisions. PHOTO LEAH MILLIS, REUTERS Le président des États-Unis présente le Big Beautiful Bill Act signé Il pige dans la poche des plus démunis. Cela laissera 12 millions d'Américains sans assurance maladie, une honte pour un pays riche comme les États-Unis. En élargissant les écarts de richesse, le président court le risque d'attiser les tensions sociales et de fragiliser la démocratie. Donald Trump sabre aussi dans l'aide au développement des énergies renouvelables, laissant à la Chine ce créneau d'avenir où elle jouit déjà d'une longueur d'avance. Par la bande, cela pourrait nuire à l'industrie de l'intelligence artificielle, très énergivore. C'est sans compter que les Américains souffriront du fait que le président baisse les bras dans la lutte contre les changements climatiques. Mais toutes ces coupes ne sont pas suffisantes pour couvrir les dépenses phénoménales de la « belle et grande loi ». Cela signifie que la dette américaine va gonfler de façon alarmante. Le ratio dette-PIB va grimper à 106 % d'ici deux ans, davantage que lors de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, la planète n'est pas en guerre, même si Trump essaie de présenter les États-Unis comme un pays en crise pour justifier ses gestes autoritaires. On savait que Donald Trump serait intempestif et imprévisible durant son deuxième mandat. Mais la vitesse à laquelle il détruit les fondations démocratiques et économiques de son pays est stupéfiante. Il devra en payer le prix, comme le démontrent la chute du dollar et la hausse des taux d'intérêt. Alors que tout le monde plie devant Trump, les marchés financiers sont les seuls à oser gâcher sa fête. 1. Consultez le rapport du groupe Brookings Institution (en anglais)

États-Unis: L'expulsion de migrants vers le Soudan du Sud validée
États-Unis: L'expulsion de migrants vers le Soudan du Sud validée

24 Heures

time2 days ago

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États-Unis: L'expulsion de migrants vers le Soudan du Sud validée

L'expulsion de huit migrants vers le Soudan du Sud a été validée ce jeudi par la Cour suprême américaine. Publié aujourd'hui à 04h47 Mis à jour il y a 12 minutes La Cour suprême des États-Unis à Washington, DC, le 27 juin 2025. AFP La Cour suprême américaine a validé jeudi l'expulsion de huit migrants irréguliers vers le Soudan du Sud, dix jours après avoir autorisé les expulsions de sans-papiers vers des pays tiers. Deux Birmans, deux Cubains, un Vietnamien, un Laotien, un Mexicain et un Sud-Soudanais, avaient été expulsés en mai des États-Unis. Mais ils étaient jusque-là retenus sur une base militaire américaine à Djibouti, après qu'un juge avait suspendu ce type d'expulsions au motif qu'il n'était pas donné aux migrants une «opportunité significative» de les contester. «Sans se soucier du risque de torture ou de mort» Il y a dix jours, la plus haute juridiction des États-Unis, à majorité conservatrice, s'était prononcée en faveur des expulsions de migrants vers des pays tiers. Jeudi, elle a considéré que sa décision s'appliquait également à la suspension décidée par le premier juge en charge du dossier, contre les arguments de ce dernier. Les juges progressistes de la Cour suprême, Sonia Sotomayor et Ketanji Brown Jackson, ont fait part de leur désaccord. «Ce que le gouvernement veut faire, c'est envoyer» les huit ressortissants étrangers «qu'il a illégalement renvoyés des États-Unis, depuis Djibouti vers le Soudan du Sud, où ils seront remis aux autorités locales sans se soucier du risque de torture ou de mort», a estimé Sonia Sotomayor. Le recours à des pays tiers défendu par Donald Trump Les autorités américaines affirment que ces huit hommes ont été condamnés pour des crimes violents et qu'elles n'ont pas obtenu l'accord de leurs pays respectifs pour les accueillir. Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration illégale en priorité absolue de son second mandat et promis d'expulser des millions de migrants en situation irrégulière. Il défend le recours à des pays tiers face au refus de certains pays d'origine des migrants de les accepter. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La Cour suprême américaine autorise les expulsions au Soudan du Sud
La Cour suprême américaine autorise les expulsions au Soudan du Sud

La Presse

time2 days ago

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La Cour suprême américaine autorise les expulsions au Soudan du Sud

Des migrants détenus par l'ICE montent à bord d'un avion à l'aéroport international de Gary après avoir été transférés d'un centre de détention en Indiana, aux États-Unis, le 20 juin 2025. (Washington) Jeudi, la Cour suprême a autorisé l'expulsion de plusieurs immigrants – qui n'ont aucun lien avec le Soudan du Sud – à être déportés vers ce pays ravagé par la guerre. Lindsay Whitehurst Associated Press Cette décision fait suite à la décision de la majorité conservatrice de la Cour, qui a statué que les agents de l'immigration peuvent rapidement expulser des personnes vers des pays tiers. La majorité a suspendu une ordonnance qui permettait aux immigrants de contester toute expulsion vers des pays extérieurs à leur pays d'origine où ils pourraient être en danger. La dernière ordonnance de la Cour précise que le vol du mois de mai à destination du Soudan du Sud sur lequel se trouvaient les migrants peut terminer son voyage, plusieurs semaines après avoir été dérouté vers une base navale de Djibouti. Les passagers y étaient détenus dans un conteneur maritime aménagé. Elle annule les conclusions du juge fédéral Brian Murphy du Massachusetts, qui a déclaré que son ordonnance concernant ces migrants était toujours valable même après que la Haute Cour a annulé sa décision plus large. La majorité a écrit que sa décision du 23 juin annulait complètement la décision de M. Murphy et rendait également sa décision concernant le vol au Soudan du Sud « inapplicable ». La Cour n'a pas détaillé son raisonnement juridique sur l'affaire sous-jacente, comme c'est souvent le cas dans les affaires urgentes. Deux juges progressistes, Sonia Sotomayor et Ketanji Brown Jackson, ont exprimé leur désaccord, affirmant que la décision accordait un traitement de faveur au gouvernement. « Les autres plaideurs doivent suivre les règles, mais l'administration a la Cour suprême à portée de main », a écrit la juge Sotomayor. La juge Elena Kagan a écrit que, bien qu'elle soit en désaccord avec l'ordonnance initiale, celle-ci annule les conclusions de M. Murphy sur le vol au Soudan du Sud. Les avocats des huit migrants ont déclaré qu'ils risquaient « l'emprisonnement, la torture, voire la mort » s'ils étaient renvoyés au Soudan du Sud, où l'escalade des tensions politiques menace de dégénérer en une nouvelle guerre civile. « Nous savons qu'ils seront confrontés à des conditions dangereuses, voire à une détention immédiate, dès leur arrivée », a déclaré jeudi Trina Realmuto, directrice exécutive de la National Immigration Litigation Alliance. Cette décision intervient dans un contexte de vaste répression de l'immigration menée par l'administration républicaine, qui s'est engagée à expulser des millions de personnes vivant illégalement aux États-Unis. L'administration Trump a qualifié les conclusions de M. Murphy d'« acte de défiance ». La Maison-Blanche et le département de la Sécurité intérieure n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires. Les autorités ont conclu des accords avec d'autres pays pour héberger les immigrants si elles ne peuvent pas les renvoyer rapidement dans leur pays d'origine. Les huit hommes envoyés au Soudan du Sud en mai avaient été condamnés pour des crimes graves aux États-Unis et avaient fait l'objet d'un ordre définitif d'expulsion. Le juge Murphy, nommé par le président démocrate Joe Biden, n'a pas interdit les expulsions vers des pays tiers. Il a toutefois estimé que les migrants doivent avoir une réelle possibilité de faire valoir qu'ils risquent d'être torturés s'ils sont renvoyés dans un autre pays, même s'ils ont déjà épuisé leurs recours légaux. Les hommes et leurs gardes ont été confrontés à des conditions difficiles sur la base navale de Djibouti, où les autorités ont détourné le vol après que M. Murphy a constaté que l'administration avait violé son ordre en ne leur laissant pas la possibilité de contester l'expulsion. Ils ont depuis exprimé leur crainte d'être renvoyés au Soudan du Sud, a expliqué Mme Realmuto.

La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres
La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres

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time2 days ago

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La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres

La Cour suprême devrait rendre une décision à ce sujet d'ici l'été 2026. La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres (Washington) La Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a fait savoir jeudi qu'elle allait se saisir de deux litiges sur la présence d'athlètes transgenres dans les équipes sportives féminines, un sujet brûlant aux États-Unis. Agence France-Presse La haute cour, régulièrement amenée à trancher sur les grandes questions de société, va se pencher, entre octobre prochain et l'été 2026, sur des lois de deux États républicains qui ont interdit aux personnes assignées au sexe masculin à la naissance de rejoindre des équipes féminines. Il y a deux semaines, la majorité conservatrice de la Cour a permis à l'État du Tennessee d'interdire aux mineurs transgenres l'accès aux traitements de transition, estimant que cette mesure ne présentait pas de caractère discriminatoire. Elle a aussi temporairement autorisé le gouvernement de Donald Trump à exclure les personnes transgenres de l'armée. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain a mis un coup d'arrêt aux avancées des droits des personnes trans dans la société. Dès son investiture, il a proclamé qu'il n'y a que « deux sexes, masculin et féminin », et une seule « vérité biologique ». Le milliardaire de 79 ans a ensuite menacé de couper les subventions fédérales aux organisations qui laisseraient des athlètes transgenres participer à des compétitions féminines. C'est aussi sous la pression de son gouvernement que la prestigieuse université de Pennsylvanie s'est engagée mardi à ne plus accepter d'athlètes transgenres dans ses équipes féminines. C'est au sein de cette université qu'évoluait Lia Thomas, première nageuse transgenre à remporter, en 2022, un titre universitaire aux États-Unis. Ses résultats avaient déclenché une vive polémique, ses détracteurs estimant qu'ayant concouru en tant qu'homme par le passé, elle bénéficiait d'un avantage physiologique injuste. La Cour suprême se saisit désormais de deux affaires. La première concerne une loi de l'Idaho qu'une université de l'État a réussi à bloquer devant un tribunal, estimant qu'elle viole une clause anti-discrimination de la Constitution. La seconde porte sur une loi de Virginie-Occidentale, jugée illégale par une cour d'appel. La Cour suprême devrait rendre une décision à ce sujet d'ici l'été 2026.

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