logo
La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres

La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres

La Presse3 days ago
La Cour suprême devrait rendre une décision à ce sujet d'ici l'été 2026.
La Cour suprême va se pencher sur les athlètes transgenres
(Washington) La Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a fait savoir jeudi qu'elle allait se saisir de deux litiges sur la présence d'athlètes transgenres dans les équipes sportives féminines, un sujet brûlant aux États-Unis.
Agence France-Presse
La haute cour, régulièrement amenée à trancher sur les grandes questions de société, va se pencher, entre octobre prochain et l'été 2026, sur des lois de deux États républicains qui ont interdit aux personnes assignées au sexe masculin à la naissance de rejoindre des équipes féminines.
Il y a deux semaines, la majorité conservatrice de la Cour a permis à l'État du Tennessee d'interdire aux mineurs transgenres l'accès aux traitements de transition, estimant que cette mesure ne présentait pas de caractère discriminatoire.
Elle a aussi temporairement autorisé le gouvernement de Donald Trump à exclure les personnes transgenres de l'armée.
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président américain a mis un coup d'arrêt aux avancées des droits des personnes trans dans la société. Dès son investiture, il a proclamé qu'il n'y a que « deux sexes, masculin et féminin », et une seule « vérité biologique ».
Le milliardaire de 79 ans a ensuite menacé de couper les subventions fédérales aux organisations qui laisseraient des athlètes transgenres participer à des compétitions féminines.
C'est aussi sous la pression de son gouvernement que la prestigieuse université de Pennsylvanie s'est engagée mardi à ne plus accepter d'athlètes transgenres dans ses équipes féminines.
C'est au sein de cette université qu'évoluait Lia Thomas, première nageuse transgenre à remporter, en 2022, un titre universitaire aux États-Unis. Ses résultats avaient déclenché une vive polémique, ses détracteurs estimant qu'ayant concouru en tant qu'homme par le passé, elle bénéficiait d'un avantage physiologique injuste.
La Cour suprême se saisit désormais de deux affaires.
La première concerne une loi de l'Idaho qu'une université de l'État a réussi à bloquer devant un tribunal, estimant qu'elle viole une clause anti-discrimination de la Constitution.
La seconde porte sur une loi de Virginie-Occidentale, jugée illégale par une cour d'appel.
La Cour suprême devrait rendre une décision à ce sujet d'ici l'été 2026.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Le plan de Musk pour 2026
Le plan de Musk pour 2026

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Le plan de Musk pour 2026

(New York) Il dit avoir un plan inspiré de la Grèce antique. Ce ne sont peut-être encore que des paroles, mais comme elles viennent de l'homme le plus riche au monde, il faut y prêter attention, car il a les moyens de passer aux actes, et ce, dès les élections de mi-mandat, en novembre 2026. Elon Musk a annoncé samedi la création du « parti de l'Amérique » (America party) sur son réseau social, une journée après avoir sondé les abonnés de son compte sur l'opportunité de créer une voie de rechange aux deux grandes formations politiques américaines. Environ 1,2 million d'internautes ont participé au sondage. « Par un facteur de 2 contre 1, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l'aurez ! », s'est exclamé le patron de Tesla, SpaceX et X en après-midi. « Lorsqu'il s'agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie. Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté. » L'entrepreneur avait promis la semaine dernière de créer sa propre formation politique advenant l'adoption par le Congrès du One Big Beautiful Bill Act de Donald Trump, qu'il avait qualifié de « totalement insensé et destructeur ». Il avait également menacé de soutenir financièrement les candidats désireux de se présenter en 2026 contre les élus républicains ayant voté pour le vaste projet de loi budgétaire. Inspiré par l'Antiquité Après avoir annoncé la création du parti de l'Amérique, l'ancien allié et « ami » du président républicain a présenté sur X un plan de bataille donnant à croire qu'il se compare à Épaminondas, général et homme d'État thébain mort en 362 av. J.-C. « La façon dont nous allons briser le système unipartite, c'est en utilisant une variante de la façon dont Épaminondas a brisé le mythe de l'invincibilité des Spartiates à Leuctres : une force extrêmement concentrée à un endroit précis du champ de bataille », a noté Musk sur X. « La stratégie future devrait certainement évoluer, mais il convient de noter que Thèbes a effectivement dominé la Grèce pendant une décennie après Leuctres », a ajouté l'historien amateur. Elon Musk avait expliqué sa stratégie de façon moins grandiose dans un message publié sur X vendredi, le jour où Donald Trump a promulgué son projet de loi phare. « Une façon d'exécuter cela serait de se concentrer au laser sur seulement 2 ou 3 sièges du Sénat et 8 à 10 circonscriptions de la Chambre des représentants », a écrit Musk. Étant donné les marges législatives très réduites, cela suffirait pour servir de vote décisif sur les lois litigieuses, en veillant à ce qu'elles servent la véritable volonté du peuple. Extrait d'une publication X d'Elon Musk Au moment d'écrire ces lignes, la formation politique d'Elon Musk n'était pas encore inscrite auprès de la Commission électorale fédérale. Selon la loi, les nouveaux partis n'ont pas à le faire « jusqu'à ce qu'ils récoltent ou dépensent de l'argent au-delà de certains seuils dans le cadre d'une élection fédérale ». Elon Musk a déjà démontré qu'il était prêt à délier les cordons de sa bourse pour les causes politiques qui lui tiennent à cœur. Il a dépensé près de 300 millions de dollars pour aider Donald Trump à regagner la présidence. Cet appui lui a valu d'être nommé à la tête du prétendu département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dont l'une des missions était de réduire les dépenses et les déficits. L'ex-patron du DOGE a quitté la Maison-Blanche fin mai en revendiquant des économies de 190 milliards de dollars, une somme nettement inférieure aux 2000 milliards de dollars promis. Et il a compromis sa relation avec Donald Trump quelques jours plus tard en qualifiant son projet de loi budgétaire d'« abomination répugnante », en raison notamment des milliers de milliards de dollars de déficits qu'il promettait d'engendrer. Des précédents et des défis Elon Musk ne serait pas le premier milliardaire du Texas à créer son propre parti. Il a été devancé sur ce plan par Ross Perot, fondateur du Reform Party en 1995. Trois ans auparavant, en dénonçant notamment l'incurie des grands partis face aux déficits budgétaires et à la dette nationale, le patron d'Electronic Data Systems et de Perot Systems avait récolté 18,9 % des voix à titre de candidat indépendant lors de l'élection présidentielle remportée par Bill Clinton. En 1996, il allait se contenter de 8,4 % des voix en qualité de candidat présidentiel du Reform Party, une récolte qu'aucun autre candidat indépendant ou d'un tiers parti briguant la Maison-Blanche n'a atteinte depuis. PHOTO REED SAXON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Ross Perot en 1996 La performance de Ross Perot illustre l'ampleur du défi qu'Elon Musk dit vouloir relever. Étant né en Afrique du Sud d'un père sud-africain et d'une mère canadienne, l'entrepreneur n'est pas lui-même éligible à la présidence, qui est réservée aux « citoyens nés américains », comme l'exige la Constitution. Mais il semble croire que son parti pourrait répéter le rare exploit d'un Jesse Ventura, ex-lutteur professionnel élu gouverneur du Minnesota en 1998 sous la bannière du Reform Party. Mais les candidats du parti de l'Amérique n'auraient pas nécessairement besoin de remporter un seul siège pour avoir un impact à l'occasion des élections de mi-mandat. Il leur suffirait de prendre des voix à un parti plutôt qu'à l'autre pour infléchir les résultats. Or, Collin Anderson ne voit pas de grand mouvement en faveur du parti de l'Amérique poindre à l'horizon. « Il pourrait éloigner du Parti républicain certains des types les plus technophiles et libertariens, mais je ne vois pas d'exode de l'un ou l'autre des principaux partis », a estimé ce politologue de l'Université de l'État de New York à Buffalo lors d'une entrevue réalisée avant l'annonce d'Elon Musk. « [M. Musk] devrait subir une sérieuse réhabilitation de son image auprès des démocrates, en particulier les jeunes démocrates. » L'histoire n'est pas sans ironie. Il n'y a pas longtemps, Elon Musk annonçait qu'il mettrait fin, au moins pour un temps, à ses contributions politiques. Le voilà qui dit vouloir s'embarquer dans un processus coûteux, obstacles épineux, lois complexes et contestations juridiques à la clé. Il dit avoir un plan. Il ne manque pas d'argent. Mais est-il vraiment sérieux ?

L'EPA entend revoir l'interdiction de l'amiante chrysotile
L'EPA entend revoir l'interdiction de l'amiante chrysotile

La Presse

time8 hours ago

  • La Presse

L'EPA entend revoir l'interdiction de l'amiante chrysotile

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) prend le contrepied d'une cinquantaine de pays ayant interdit l'amiante. L'Agence de protection de l'environnement (EPA) entend revoir les restrictions instaurées pour empêcher l'utilisation de l'amiante chrysotile aux États-Unis. Ce qu'il faut savoir L'Agence américaine de protection de l'environnement entend revoir les restrictions visant à empêcher l'utilisation continue de l'amiante chrysotile aux États-Unis. La décision suscite une importante levée de boucliers chez les environnementalistes et les spécialistes en santé publique opposés à l'utilisation de ce produit cancérigène. Plus de 50 pays, dont le Canada, ont déjà interdit l'amiante sous toutes ses formes depuis plusieurs années. Elle prend ainsi le contrepied d'une cinquantaine de pays ayant interdit ce produit cancérigène de longue date, dont le Canada, qui a formellement pris position en 2018 après avoir longtemps défendu l'idée que son utilisation sans danger était possible. L'Asbestos Disease Awareness Organization (ADAO), qui lutte depuis des années contre de grands acteurs industriels pour faire interdire l'amiante sous toutes ses formes aux États-Unis, estime que la décision de l'EPA « va faire reculer la nation » en matière de réglementation et « mettre des vies à risque ». « C'est un sérieux revers pour la santé publique qui va créer du chaos et de la confusion », a indiqué la présidente de l'organisation, Linda Reinstein, dans un communiqué rappelant que 40 000 Américains meurent chaque année de maladies découlant de l'exposition à l'amiante. L'Environmental Protection Network (EPN) voit pour sa part dans l'annonce de l'EPA la preuve que les groupes industriels qui continuent d'utiliser l'amiante dans certains produits resserrent leur emprise sur le processus réglementaire. La décision des dirigeants de l'agence montre qu'ils « opèrent sans contraintes alors qu'ils multiplient les faveurs » envers des sociétés polluantes sans considérer l'impact sur la population américaine, dénonce l'EPN. Évaluer d'autres solutions L'annonce des intentions de l'EPA a été faite indirectement avec le dépôt à la mi-juin d'une requête judiciaire révélée par le New York Times. Une administratrice estimait qu'il était nécessaire de revoir si les restrictions imposées pour l'amiante chrysotile « allaient au-delà de ce qui est requis » pour éliminer le risque lié au produit. Lynn Ann Dekleva, qui a travaillé pendant des années à l'EPA puis à l'American Chemistry Council avant de revenir à l'Agence au début de l'année, a indiqué dans une déclaration sous serment qu'il était nécessaire d'évaluer si d'autres solutions, comme l'imposition de « mesures de protection en milieu de travail », seraient plus appropriées que l'interdiction du produit. Elle a précisé que la réflexion pourrait notamment mener à la poursuite d'un processus de production de chlore à base d'amiante favorisé par une demi-douzaine de firmes. Mme Dekleva a précisé que le processus de révision prendrait 30 mois en raison des ressources limitées de l'EPA, sans préciser si l'organisation veillerait à faire respecter l'interdiction en vigueur durant cette période, une omission qui inquiète l'ADAO. Une longue bataille La régulation de l'amiante a fait l'objet de décennies de batailles judiciaires aux États-Unis avant que ne soit adopté en 2016 un ambitieux projet de loi visant à conférer au gouvernement de larges pouvoirs en matière de contrôle des produits toxiques. Ce n'est finalement qu'en mars 2024 que l'EPA a annoncé sa décision d'interdire l'utilisation continue dans une demi-douzaine de secteurs de l'amiante chrysotile, qui est la seule forme du produit toujours utilisée activement aux États-Unis. Plusieurs des restrictions prévoyaient une mise en place progressive sur plusieurs années de manière à éviter un impact économique démesuré pour les entreprises concernées. L'ex-dirigeant de l'EPA Michael Regan, qui a quitté son poste en décembre avant le retour à la présidence de Donald Trump, avait déclaré que l'interdiction de l'amiante chrysotile « n'était que le début du travail à faire » pour protéger les Américains contre toute exposition dangereuse à des produits chimiques toxiques. « Je n'ai pas de mots » La valse-hésitation de l'EPA en matière de régulation de l'amiante chrysotile rappelle de mauvais souvenirs au conseiller scientifique de l'Association des victimes de l'amiante du Québec (AVAQ), Norman King. « Je n'ai pas de mots pour qualifier une telle décision », souligne l'épidémiologiste, qui ne voit aucune raison valable sur le plan de la science ou de la santé publique pouvant justifier une levée même partielle de l'interdiction de l'amiante. Il n'existe aucun doute sur son caractère cancérigène et aucun seuil d'exposition minimale sécuritaire n'a été déterminé même si le sujet a longtemps fait débat au Québec sous l'influence de l'industrie locale de l'amiante, rappelle M. King. L'action des dirigeants de l'EPA relativement à l'amiante chrysotile reflète la faible importance qu'accorde l'administration américaine aux questions de santé publique, juge le spécialiste. Le phénomène est illustré notamment, dit-il, par la nomination du militant antivaccin Robert Kennedy fils au poste de secrétaire à la Santé ou celle d'un ancien dirigeant d'Amazon à la tête de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA), qui avait fustigé l'entreprise relativement aux conditions de travail de ses employés. « Il n'y a aucune préoccupation pour le bien-être de la population. Ce qu'on voit, ce sont des lobbyistes et des milliardaires qui poussent pour faire avancer leurs intérêts », relève M. King.

Les festivités du 4 juillet marquées par des fusillades
Les festivités du 4 juillet marquées par des fusillades

La Presse

time19 hours ago

  • La Presse

Les festivités du 4 juillet marquées par des fusillades

Les violences et les fusillades sont souvent en hausse pendant les mois d'été, notamment autour du 4 juillet, l'une des journées les plus meurtrières de l'année aux États-Unis. (Indianapolis) Cette année, le 4 juillet a été marqué par plusieurs fusillades aux États-Unis, dont une à Indianapolis qui a fait au moins deux morts. Associated Press Le chef de la police métropolitaine d'Indianapolis, Chris Bailey, a déclaré aux journalistes tôt samedi matin que le chaos était « totalement inacceptable et inutile » et que les parents et les tuteurs devaient mieux contrôler leurs enfants. « Des centaines d'enfants sans surveillance ici, a-t-il déclaré lors d'une allocution dans le centre-ville. Je ne sais pas combien de fois j'ai dû le répéter : nous ne sommes pas les gardiens de vos enfants. Vous l'êtes ! Et les parents et les tuteurs doivent intervenir. Un enfant est mort ce soir. » Des fusillades de masse ont été signalées dans d'autres villes, notamment à Philadelphie, Chicago et Brockton, dans le Massachusetts, où six personnes ont été hospitalisées après une bagarre survenue tôt le matin samedi. Les violences et les fusillades sont souvent en hausse pendant les mois d'été, notamment autour du 4 juillet, l'une des journées les plus meurtrières de l'année aux États-Unis. La fusillade de Chicago, qui a laissé sept personnes dans un état grave ou critique, fait suite à une autre fusillade de masse survenue mercredi soir dans un quartier animé réputé pour ses restaurants et sa vie nocturne. Au total, quatre personnes ont été tuées et 14 autres blessées. Dans le Queens, à New York, la police a déclaré qu'une personne est morte et que trois autres ont été blessées dans une attaque au couteau après un feu d'artifice. Par ailleurs, un homme de Wareham, dans le Massachusetts, est mort après avoir été touché par un feu d'artifice. La police a raconté avoir trouvé Robert Spagnuolo, 70 ans, avec une « blessure au visage ». Son décès a été constaté sur place.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store