Dernières actualités avec #Couronne


La Presse
3 days ago
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Là où les mangas deviennent réalité
Meurtre d'un jeune de 18 ans Un juge refuse à un tueur noir d'avoir un rapport sur les personnes racisées La Couronne a réclamé vendredi une peine de 14 ans de pénitencier pour l'un des tueurs d'un jeune de 18 ans abattu pour un banal conflit en 2021. Le juge a refusé à la défense d'obtenir un rapport sur l'origine ethnique et culturelle du délinquant visant à réduire sa peine.


La Presse
31-07-2025
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Un proxénète ultraviolent condamné à 5 ans de détention
Zion Jean-Charles au palais de justice de Montréal, le 7 janvier dernier, quelques jours avant son arrestation à Toronto. Un proxénète ultraviolent qui a fait vivre l'enfer à deux femmes vulnérables de 17 et 18 ans a été condamné à cinq ans de pénitencier. Zion Jean-Charles pensait s'en tirer à bon compte en prétendant être réhabilité, mais il s'est fait pincer avec une jeune femme portée disparue à l'aéroport de Toronto. « Les circonstances de son interception [à Toronto] sont préoccupantes et doivent être considérées lors de l'évaluation du risque de récidive de l'accusé », a affirmé la juge Silvie Kovacevich, dans sa décision rendue vendredi dernier au palais de justice de Montréal. En janvier dernier, Zion Jean-Charles s'apprêtait à écoper d'une peine de quatre ans de pénitencier pour proxénétisme et traite de personnes. L'homme de 23 ans faisait alors croire à tout le monde qu'il était sur la bonne voie grâce à son emploi en construction et son bon comportement. Or, le 19 janvier, Zion Jean-Charles a été arrêté par des policiers ontariens à l'aéroport Pearson de Toronto. Il possédait de fausses pièces d'identité et était accompagné de sa nouvelle copine, une femme de 18 ans portée disparue par ses proches. Travaillant comme escorte, elle disait avoir remis à l'accusé 10 000 $ en gains. (Re)lisez « Un proxénète arrêté avec une jeune femme portée disparue » Son arrestation pour entrave et non-respect de ses conditions a mené la Couronne à déchirer son entente commune de peine de 4 ans de pénitencier. La procureure Me Delphine Mauger a plutôt suggéré une peine de cinq ans d'emprisonnement, ce qui a été finalement retenu par la juge. Les crimes commis par Zion Jean-Charles sont très graves. Véritable bourreau, le jeune homme a fait subir des sévices d'une violence extrême à sa première victime, une femme « vulnérable » de 18 ans. Une fois, il l'a étranglée et l'a projetée au sol. Une autre fois, il l'a projetée sur une fenêtre. « Il m'a laissée comme un déchet à Edmonton. Sans téléphone et sans argent. Il m'a frappée, punchée et arraché des ongles. Je saignais des doigts. J'avais peur 24 heures sur 24, parce que je ne savais pas quand il allait exploser », a-t-elle témoigné, l'an dernier. Son autre proie a été une adolescente de 17 ans en 5e secondaire. Elle s'est retrouvée à Vancouver dans le même Airbnb que la première victime. L'adolescente devait avoir des relations sexuelles avec quatre à sept « clients » par jour. Elle n'osait pas dire qu'elle avait mal aux parties génitales pour ne pas attiser la colère de son bourreau. « Les conséquences chez les deux victimes sont considérables et toujours présentes : perte d'estime de soi, méfiance à l'égard d'autrui, particulièrement les hommes, perte de confiance en soi, peur, anxiété, incompréhension du comportement de l'accusé à leur égard et de la colère », a résumé la juge. La juge a retenu une dizaine de facteurs aggravants, dont l'âge des victimes, la violence physique et psychologique, le contrôle et le risque de récidive. Comme facteurs atténuants, le juge a mentionné le jeune âge du délinquant, soit 18 et 19 ans, sa reconnaissance de culpabilité et son absence d'antécédent judiciaire. La juge a conclu sa décision avec un message d'encouragement envers les victimes. « Cette peine ne peut remédier ou effacer les gestes commis ni leur douleur et leur souffrance. L'on ne peut qu'espérer que le prononcé de la peine et le fait que le dossier judiciaire se termine apportent un baume à leur souffrance et leur permettent de poursuivre leur cheminement vers une vie adulte plus saine et des plus enrichissante. » (Re)lisez « Proxénète coupable : 'Sachez que vous êtes fortes' »


La Presse
11-07-2025
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La mère restera détenue pendant le processus judiciaire
La femme de 34 ans fait face à des accusations d'abandon d'enfant et de négligence criminelle causant des blessures. La mère accusée d'avoir abandonné sa fillette de trois ans le mois dernier restera détenue pendant le processus judiciaire et devra se soumettre à une évaluation psychiatrique. Son état mental était « éminemment perturbé », selon le juge. « Selon toute vraisemblance, elle avait un état mental éminemment perturbé. Le tout peut sembler passablement évident pour quiconque regarde la vidéo [de son interrogatoire policier] présentée en preuve », a affirmé le juge Bertrand St-Arnaud vendredi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. La femme de 34 ans – qu'on ne peut identifier – fait face à des accusations d'abandon d'enfant et de négligence criminelle causant des blessures. Sa fille de trois ans a été retrouvée sur le bord d'une autoroute, en Ontario, trois jours après sa disparition. Une histoire suivie partout au pays. Le juge St-Arnaud devait d'abord se prononcer vendredi sur une demande d'évaluation psychiatrique de la Couronne. Dans une brève décision, le juge a conclu qu'il y avait des « motifs raisonnables » de croire qu'une évaluation était nécessaire. Ainsi, l'accusée sera évaluée pour déterminer sa responsabilité criminelle au moment des faits. Ensuite, le juge a rendu sa décision sur la remise en liberté de l'accusée. Il a décidé qu'il était nécessaire qu'elle demeure détenue pendant tout le processus judiciaire. Cette décision est couverte par une large ordonnance de non-publication, normale à cette étape du processus judiciaire. Cela nous empêche de relater la preuve présentée, les témoignages entendus et l'analyse du juge. Cette décision a été acceuillie par des larmes par l'accusée dans le box des accusés. Plus de détails à venir.