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La mère restera détenue pendant le processus judiciaire

La mère restera détenue pendant le processus judiciaire

La Presse11-07-2025
La femme de 34 ans fait face à des accusations d'abandon d'enfant et de négligence criminelle causant des blessures.
La mère accusée d'avoir abandonné sa fillette de trois ans le mois dernier restera détenue pendant le processus judiciaire et devra se soumettre à une évaluation psychiatrique. Son état mental était « éminemment perturbé », selon le juge.
« Selon toute vraisemblance, elle avait un état mental éminemment perturbé. Le tout peut sembler passablement évident pour quiconque regarde la vidéo [de son interrogatoire policier] présentée en preuve », a affirmé le juge Bertrand St-Arnaud vendredi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
La femme de 34 ans – qu'on ne peut identifier – fait face à des accusations d'abandon d'enfant et de négligence criminelle causant des blessures. Sa fille de trois ans a été retrouvée sur le bord d'une autoroute, en Ontario, trois jours après sa disparition. Une histoire suivie partout au pays.
Le juge St-Arnaud devait d'abord se prononcer vendredi sur une demande d'évaluation psychiatrique de la Couronne. Dans une brève décision, le juge a conclu qu'il y avait des « motifs raisonnables » de croire qu'une évaluation était nécessaire. Ainsi, l'accusée sera évaluée pour déterminer sa responsabilité criminelle au moment des faits.
Ensuite, le juge a rendu sa décision sur la remise en liberté de l'accusée. Il a décidé qu'il était nécessaire qu'elle demeure détenue pendant tout le processus judiciaire. Cette décision est couverte par une large ordonnance de non-publication, normale à cette étape du processus judiciaire. Cela nous empêche de relater la preuve présentée, les témoignages entendus et l'analyse du juge.
Cette décision a été acceuillie par des larmes par l'accusée dans le box des accusés.
Plus de détails à venir.
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Un avion-citerne participe aux efforts des pompiers pour maîtriser un incendie en banlieue d'Halifax. L'incendie de forêt qui a ravagé une banlieue d'Halifax était d'origine humaine (Halifax) Le petit incendie de forêt incontrôlable qui s'est déclaré dans la banlieue ouest d'Halifax a été causé par l'activité humaine, a confirmé mercredi le gestionnaire de la protection des forêts de la Nouvelle-Écosse. Lyndsay Armstrong La Presse Canadienne Scott Tingley, du ministère des Ressources naturelles, a indiqué aux journalistes qu'un foyer à ciel ouvert avait été découvert sur les lieux de l'incendie, près du lac Susies, à environ 10 kilomètres à l'ouest du centre-ville d'Halifax. « Il n'y avait personne dans le secteur à l'arrivée des équipes, ce qui rend impossible de tenir les personnes responsables de leurs actes », a déclaré M. Tingley lors d'un point de presse. C'est frustrant pour tout le monde. » Les feux à ciel ouvert sont interdits en Nouvelle-Écosse et toute infraction est passible d'une amende de 25 000 $. La province a également interdit la randonnée, la pêche et l'utilisation de véhicules en forêt, ainsi que le camping en dehors des emplacements désignés. Toute personne surprise en infraction est passible de la même amende de 25 000 $. Douze personnes ont reçu des amendes depuis la semaine dernière, a déclaré le premier ministre Tim Houston aux journalistes. « J'espère sincèrement que chacun d'entre eux sera pleinement poursuivi et que les amendes seront intégralement recouvrées. La situation est tout simplement trop grave pour le moment », a-t-il ajouté. L'incendie de Susies Lake s'est déclaré mardi après-midi à proximité d'entreprises et d'habitations du secteur de Bayers Lake. L'incendie a entraîné l'évacuation de trois entreprises du parc d'activités de Bayers Lake mercredi matin. Il a également contraint une quincaillerie et un restaurant à fermer la veille. Une consultation externe du secteur de Susies Lake est également restée fermée mercredi. L'incendie mesurait entre 25 et 30 hectares mercredi matin, mais les pompiers ont réussi à le contenir à environ 15 hectares dans l'après-midi, a indiqué M. Tingley. « Il ne s'étend pas. Mais nous ne sommes pas encore prêts à affirmer qu'il est maîtrisé. » Les autorités ont indiqué qu'il y avait eu une brève période de brouillard favorable aux pompiers, avec l'aide d'avions-citernes pour continuer à lutter contre les flammes, mais que les températures devraient atteindre 27 °C plus tard dans la journée. M. Tingley a affirmé qu'au cours des dernières 24 heures, les pompiers de la province ont répondu à 17 signalements d'incendies de forêt. Les pompiers ont pu maîtriser et éteindre « un certain nombre d'entre eux assez facilement », ce qui leur a permis de concentrer leurs ressources sur les incendies plus importants qui nécessitent une attention accrue, a ajouté M. Tingley. « Pourquoi ces incendies se déclarent-ils ? Le temps est sec, et malheureusement, des activités anormales se produisent », a-t-il expliqué. Le premier ministre Houston a indiqué qu'il n'y avait eu aucune perte humaine ni aucun dommage structurel grâce aux efforts des pompiers de la Nouvelle-Écosse. « Si nous n'avons pas encore eu de catastrophe, c'est principalement à cause de nos pompiers. Ils sont très sollicités en ce moment […] ils ont fait un travail remarquable », a-t-il souligné. M. Houston a souligné que la province était une véritable poudrière et a exhorté les Néo-Écossais à prendre au sérieux les restrictions relatives aux incendies de forêt. Je comprends que les gens aient envie de faire une randonnée ou de se promener en forêt avec leur chien. Mais aimeriez-vous rester coincé dans les bois alors qu'un incendie fait rage autour de vous ? Il a ajouté qu'aucune pluie significative n'était prévue et que, par conséquent, les prochaines semaines s'annoncent probablement difficiles.

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L'alarme devrait sonner chez les fédéralistes
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L'ex-journaliste et sénateur André Pratte soupèse les causes et conséquences de la montée de l'appui au souverainisme chez les jeunes de 18 à 34 ans ANDRÉ PRATTE Ancien journaliste et ex-sénateur, l'auteur est consultant en communications et étudiant au doctorat en histoire à l'UQAM « Favorables à 56 % : 'Montée spectaculaire' du souverainisme chez les jeunes1 », titrait La Presse+ le 8 août. Le texte faisait état d'un récent sondage de la firme CROP confirmant un puissant sursaut de l'appui à l'indépendance chez les Québécois âgés de 18 à 34 ans, sursaut d'abord mesuré par Léger en juin. Deux sondages de deux firmes respectées ayant décelé cette tendance, celle-ci est indéniable. Toutefois, avant de tenter d'en comprendre les causes et les conséquences, il faut mettre les choses en perspective. CROP a posé deux questions à l'échantillon de 1000 personnes interrogées cet été. 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