Dernières actualités avec #DGAC


Le Figaro
6 days ago
- Science
- Le Figaro
Orages : le trafic aérien perturbé à l'aéroport d'Orly, les trains interdits de circuler sur des lignes régionales
Sur les rails, SNCF Réseau a pris plusieurs mesures de «stop circulation», c'est-à-dire une interdiction de circuler pour les trains dans plusieurs endroits en France, en raison des orages violents prévus ce mercredi soir. Les orages qui s'apprêtent à frapper l'Île-de-France vont avoir des conséquences sur les transports. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévient ce mercredi après-midi qu'«en raison d'un épisode orageux, le trafic aérien est perturbé au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Paris-Orly». Des retards et annulations de vols sont à prévoir, précise l'administration, qui invite les voyageurs à se rapprocher de leur compagnie aérienne pour savoir si leur vol est touché. Sur les rails, le gestionnaire d'infrastructure SNCF Réseau a pris plusieurs mesures de «stop circulation», c'est-à-dire une interdiction de circuler pour les trains dans plusieurs endroits en France, en raison des orages violents prévus ce mercredi soir. Ces interdictions de rouler à partir d'une certaine heure visent à «éviter l'arrêt d'un train en pleine voie durant l'orage», a indiqué SNCF Réseau dans un communiqué envoyé à l'AFP. Publicité Toutes les lignes d'Auvergne sont notamment fermées depuis 16h. En Île-de-France, seul le tronçon entre Gisors et Pontoise, sur la ligne J du Transilien, sera fermé à partir de 21h. Ailleurs, les circulations seront interrompues sur plusieurs lignes régionales en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Normandie, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie pour toute la soirée ou seulement une partie. «Des limitations de vitesse peuvent aussi avoir lieu dans d'autres secteurs», prévient SNCF Réseau. 57 départements en vigilance orange aux orages La Chaîne Météo* a placé ce mercredi 39 départements en alerte orage jusqu'à jeudi matin, dont tous les départements d'Île-de-France. De son côté, Météo France, qui prévoit des «orages violents sur un très large axe central du pays», a placé 57 départements en vigilance orange ce mercredi. Le service météorologique met en garde face à cet «épisode orageux nécessitant une vigilance particulière compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)». À Paris, la préfecture de police a publié sur X un message de prévention, soulignant que Météo France prévoyait «des risques d'orages et vents forts en fin de journée et dans la soirée en Île-de-France ce mercredi» et appelant «tous les Franciliens à la prudence». «À partir de 19h, la région parisienne passera en vigilance orange 'Orages'. Restez vigilant et limitez vos déplacements», appellent de leur côté les pompiers de Paris. *La Chaîne météo est une propriété du groupe Le Figaro.


Le Parisien
04-07-2025
- Business
- Le Parisien
Résultats du bac, grève des contrôleurs aériens et fin de la canicule : les infos à retenir ce midi
C'est aujourd'hui la fin du suspens pour les 720 806 candidats qui découvriront leur résultat au baccalauréat. Admis, recalés ou rattrapage, entre 11h30 et 15 heures les académies publient une à une leurs résultats. La grande majorité sera comblée de joie tandis qu'une poignée devra faire face à une mauvaise nouvelle. Cette année, la ministre de l'Education Elisabeth Borne a annoncé un taux de réussite de 85,75 % avant rattrapage. En 2024, un total de 91,2 % des candidats l'avaient décroché. En plus des résultats d'admission et les mentions, les lycéens pourront avoir accès à leurs notes d'épreuves écrites passées le 16 juin pour la philo, puis les 17 et 18 juin pour les épreuves de spécialité . Ils passaient aussi leur grand oral entre le 23 juin et le 2 juillet. Deuxième journée de grève pour les contrôleurs aériens . Environ un millier de vols sont annulés ce vendredi, au départ de la France ou à l'arrivée, contre 933 jeudi, selon la Direction générale de l'aviation civile. Ce vendredi, jour de grands départs, la situation est encore plus tendue dans les aéroports parisiens, puisque la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leurs programmes de vols de 40 %. Cette grève est « inacceptable », a fustigé le ministre des Transports, Philippe Tabarot, qui avait indiqué la veille qu'elle a déjà fait perdre « des millions d'euros » aux compagnies aériennes . Nouvelle victoire pour Donald Trump. La « grande et belle loi » du président américain a été adoptée jeudi soir par le Congrès. Le texte de 900 pages est sous le signe de la réduction : moins d'impôts, d'immigration, de dépenses sociales et d'énergies vertes. Le président doit le promulguer aujourd'hui, jour de la fête nationale américaine. 500 millions d'économies qui pourraient coûter cher aux entreprises. Commandé par Michel Barnier et remis au nouveau gouvernement en mai, un rapport de l'administration préconise un coup de rabot sur les réductions fiscales . Selon nos informations, les auteurs suggèrent de modifier le régime fiscal du mécénat d'entreprise en abandonnant, ni plus ni moins, la réduction d'impôt pour une simple déduction du résultat imposable. Ce qui permettrait de faire rentrer plus de 450 millions d'euros dans les caisses de l'État, au détriment des associations et des ménages. Un week-end qui commence par une bonne nouvelle : la fin de la canicule. Alors que des températures parfois supérieures à 40 °C ont touché le pays cette semaine et que les nuits tropicales se sont succédé, elle quittera progressivement le quart sud-est ainsi que les abords de la Méditerranée. Demain, le ciel sera globalement ensoleillé, puis en fin de journée et dans la nuit, la pluie va concerner plusieurs régions avant de toucher plus largement le territoire dimanche.


Le Parisien
04-07-2025
- Business
- Le Parisien
Grève des contrôleurs aériens : le point sur les perturbations de vols ce vendredi, en pleins départs en vacances
Fin d'année scolaire risque de rimer avec galère pour ceux qui ont choisi l'avion. Des centaines de vols vont encore être annulés ce vendredi, en particulier dans les aéroports parisiens, au deuxième jour d'une grève de contrôleurs aériens. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants. Ce vendredi, jour de grands départs, la situation est encore plus tendue dans les aéroports parisiens, puisque la DGAC a demandé aux compagnies de réduire leurs programmes de vols de 40 %. Le Premier ministre François Bayrou a jugé cette grève « choquante ». « C'est prendre en otage les Français que de choisir le jour où tout le monde part en vacances pour faire une grève du contrôle aérien », a-t-il affirmé jeudi soir sur BFMTV. La Direction générale de l'aviation civile a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l'arrivée de la France, soit environ 10 % des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés : 50 % à Nice, troisième aéroport français, et 25 % à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350 000 personnes par jour au total en période estivale. Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu'en Europe, 1 500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, « affectant presque 300 000 passagers » sur le Vieux continent. « Cette grève est intolérable. Le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d'une minorité d'aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe », a affirmé la directrice générale d'A4E, Ourania Georgoutsakou. Selon la DGAC, le taux de grévistes s'est établi à 26,2 % jeudi, 272 contrôleurs ayant participé au mouvement sur le millier de personnels de service. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17 % des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l'Usac-CGT (16 %). Toute la journée de jeudi, des vols maintenus ont accusé d'importants retards, en particulier à Nice et Marseille. A4E a chiffré à « quasiment 500 000 minutes » cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33 000 trajets commerciaux, de nombreux avions empruntant l'espace aérien français sans forcément atterrir dans le pays. La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a dû annuler 400 vols, affectant 70 000 passagers. Son patron Michael O'Leary, familier des coups d'éclat, a dénoncé une situation provoquée « par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives » et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, où à défaut, à démissionner. Air France a été « contrainte d'adapter son programme de vols », sans préciser le nombre d'annulations, mais a souligné que son réseau long-courrier n'avait pas été affecté jeudi. La grève fait perdre « des millions d'euros » aux compagnies aériennes , a prévenu jeudi le ministre des Transports Philippe Tabarot, qui ne veut pas céder aux demandes « inacceptables » des syndicats. Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un « incident grave » à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. Parmi les griefs de l'Unsa-Icna : « Un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l'été », des outils obsolètes et « un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés ». Le premier syndicat d'aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60 % des voix), n'a pas appelé à la grève.


La Presse
03-07-2025
- Business
- La Presse
Des centaines de milliers de passagers affectés par une grève des contrôleurs aériens
« Je venais pour des vacances, pour l'anniversaire de ma femme, pour ses 40 ans, et je me retrouve bloqué » à Charles-de-Gaulle, raconte Julien Barthélémy, 45 ans, arrivant de New York et espérant rejoindre Marseille (Sud). Des centaines de milliers de passagers affectés par une grève des contrôleurs aériens (Paris) Plus de 1500 vols annulés et d'importants retards pour les autres, des centaines de milliers de passagers affectés en Europe : une grève des contrôleurs aériens en France, jeudi et vendredi, perturbe gravement le début des vacances d'été, faisant perdre « des millions d'euros » aux compagnies. Tangi QUEMENER Agence France-Presse La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l'arrivée en France, soit environ 10 % des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés : 50 % à Nice (Sud-Est), troisième aéroport français, et 25 % dans les aéroports parisiens de Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350 000 personnes par jour au total en période estivale. Le premier ministre François Bayrou a jugé cette grève « choquante », à deux jours du début des vacances scolaires d'été en France, assurant jeudi soir sur la chaîne BFMTV que cette grève revenait à « prendre en otage les Français ». Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières françaises, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4e) ayant estimé qu'en Europe, 1500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, deuxième jour de la grève, « affectant presque 300 000 passagers ». « Agaçant » « Intolérable » pour la directrice générale d'A4e, Ourania Georgoutsakou, selon qui « le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d'une minorité d'aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe ». Selon la DGAC, le taux de grévistes s'est établi à 26,2 %, 272 aiguilleurs du ciel ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service. « On essaie de positiver, il y a plus grave, mais c'est agaçant », témoigne à l'AFP la Française Nadia Rivet, 51 ans, dont le vol entre Pau (Sud-Ouest) et Paris prévu jeudi matin a été supprimé. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA (17 % des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l'Usac-CGT (16 %). Toute la journée, des vols maintenus ont accusé d'importants retards, allant jusqu'à une heure trente à Nice selon le tableau de bord de la DGAC. A4e a chiffré à « quasiment 500 000 minutes » cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33 000 trajets. « Je venais pour des vacances, pour l'anniversaire de ma femme, pour ses 40 ans, et je me retrouve bloqué » à Charles-de-Gaulle, raconte Julien Barthélémy, 45 ans, arrivant de New York et espérant rejoindre Marseille (Sud). Vendredi, veille des vacances scolaires, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens et à Beauvais, au nord de Paris, place forte du « low-cost », la DGAC y ayant ordonné une réduction du nombre de vols de 40 %. Pointage contesté La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a annoncé jeudi avoir dû annuler 400 vols, affectant 70 000 passagers, dans un nouveau bilan. Son patron Michael O'Leary, familier des coups d'éclat, a dénoncé une situation provoquée « par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives » et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, ou à démissionner si elle n'y était « pas prête ». Air France a confirmé avoir été « contrainte d'adapter son programme de vols », sans préciser le nombre d'annulations, mais souligné que son réseau long-courrier n'était pas affecté. La grève fait perdre « des millions d'euros » aux compagnies aériennes, a prévenu jeudi le ministre français des Transports, Philippe Tabarot, en répétant ne pas vouloir céder aux demandes « inacceptables » des syndicats. Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un « incident grave » à l'aéroport de Bordeaux (Sud-Ouest) fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs. Parmi les griefs de l'UNSA-ICNA : « un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l'été », des outils obsolètes et « un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés ».