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Eddington, Les Schtroumpfs, Dìdi... Les films à voir et à éviter cette semaine
Eddington, Les Schtroumpfs, Dìdi... Les films à voir et à éviter cette semaine

Le Figaro

time7 days ago

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Eddington, Les Schtroumpfs, Dìdi... Les films à voir et à éviter cette semaine

Une confrontation entre un shérif et un maire au Nouveau-Mexique durant la pandémie du Covid, le retour des petits farfadets bleus, un enfant découvre le douloureux passage de l'adolescence... La sélection cinéma du Figaro. La Trilogie d'Oslo : Désir - À voir Comédie dramatique de Dag Johan Haugerud - 1 h 58 À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Et un dernier pour la route. Désir clôt la trilogie de Dag Johan Haugerud. Un homme se confesse, drôle de rêve qu'il a eu la nuit précédente. Dedans, il y avait David Bowie. Le chanteur le regardait d'un air étrange, comme un séducteur considère une femme. La veille, ce brave père de famille a couché avec un client qui le lui a proposé sans ambages. Il a eu le tort d'en informer son épouse qui ne l'entend pas de cette oreille. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Est-ce la première fois ? Il est donc gay ? Va-t-il recommencer ? Il s'étonne, après ça. Ces choses-là se gardent pour soi. Selon lui, l'affaire ne tire pas à conséquence. Haugerud analyse les relations humaines dans toute leur complexité. Il évite les poncifs, accommode son récit à la sauce vérité. Les hommes affrontent toutes sortes de problèmes. Il peut leur arriver de s'en créer. La fidélité est sans doute un mot. La crise de la quarantaine existe. É.N À lire aussi Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Désir, des rêves de suie Publicité Didi - À voir Comédie-Drame de Sean Wang - 1 h 33 En attendant de faire son entrée au lycée, Chris, 13 ans, se laisse porter dans un été dont les heures s'étiolent. En 2008, Facebook vient juste de naître et on s'écrit encore sur la messagerie instantanée AOL. Dans la maison où vit ce gamin américano-taïwanais, il n'y en a que pour sa grande sœur, Viviane, qui part à l'université. Ces deux-là se querellent comme des chiffonniers, indifférents aux remontrances de leur grand-mère et de leur mère. Seule échappatoire pour Chris, sa bande de copains. Mais taquiné par ces derniers, Chris prend ses distances et touche à son rêve de devenir réalisateur en mettant sa caméra au service de skateurs. De nouveautés en expériences, le jeune héros croit débloquer le niveau qui le fera basculer dans la cour des grands, ouvrira la clé de ses aspirations, le remettra au centre du jeu, lui qui est à la marge. Sean Wang capture le désarroi, le flou qui accompagne l'âge ingrat. Se dessine aussi la difficulté d'être entre deux cultures, sans point de repère. Tendre, vrai et doux-amer. C.J À lire aussi Notre critique de Didi : les 400 coups d'un gamin californien Les Schtroumpfs, le film - On peut voir Comédie familiale de Chris Miller - 1 h 32 Nom d'un Schtroumpfs, ils sont de retour au cinéma ! Nos chers lutins facétieux à la peau bleue, portant bonnets et culottes blanches s'apprêtent à vivre une nouvelle aventure animée sous la houlette du réalisateur Chris Miller (Shrek, le troisième sorti en 2007, et Le Chat Potté, en 2011). Spécialiste de l'animation 3D, le réalisateur met toutes les chances de son côté. Cette fois, l'intrigue de ce nouveau film musical se focalise sur une double trame narrative. D'un côté un Schtroumpf sans nom un peu perdu et qui peine à trouver son identité. De l'autre, l'enlèvement du Grand Schtroumpf par Razamel, le méchant frère du sorcier Gargamel, qui cherche à tout prix à mettre la main sur un mystérieux grimoire magique. Chris Miller signe une nouvelle adaptation remise au goût du jour, pleine d'allant et d'énergie. O. D. Eddington - À éviter Thriller Western d'Ari Aster - 2 h 25 Publicité Le shérif est un rebelle. En patrouille de nuit dans sa voiture, il ne porte pas de masque alors que le monde fait face à la pandémie de Covid-19. Ce shérif aussi barbu qu'indocile traîne sa carcasse dégingandée dans la bourgade fantôme d'Eddington, perdue dans le désert du Nouveau-Mexique. La pandémie a vidé les rues de la ville. Quant au maire d'origine hispanique (Pedro Pascal), il a décidé de partir en campagne de réélection. Entre ces deux-là, le torchon brûle depuis des années. L'épouse fragile et dépressive du shérif (Emma Stone) est au centre de leur confrontation larvée. La jeune femme qui s'étiole avec sa mère dans la maison ne tarde pas à s'enticher d'un beau prédicateur sectaire (Austin Butler), charmeur et louvoyant. Sur un coup de tête, elle quitte le domicile. Ce qui va incidemment mettre le feu aux poudres entre les deux hommes. À lire aussi Notre critique d'Eddington, un interminable et navrant western de carnaval Le vrai problème d'Eddington, c'est que l'on ne s'attache pas une seule seconde au destin fracturé des personnages de ce pseudo-western d'épouvante contemporain. Entremêlant avec roublardise les tensions communautaires, un climat pandémique étouffant, le tout saupoudré de complotisme à tout va et de fake news, le film se perd vite dans sa propre spirale de chaos. Ari Aster emprisonne jusqu'au malaise son spectateur dans les reflets déformés de l'époque qu'il tente de stigmatiser. O. D.

Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Désir, des rêves de suie
Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Désir, des rêves de suie

Le Figaro

time15-07-2025

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Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Désir, des rêves de suie

Ce dernier volet de la série de films de Dag Johan Haugerud met en scène deux ramoneurs norvégiens qui confessent leurs tourments amoureux. Et un dernier pour la route. Désir - le titre original est Sex : on a de ces pudeurs - clôt la trilogie de Dag Johan Haugerud. Naturellement, l'action se passe toujours à Oslo. Un homme se confesse en plan fixe, face à l'objectif. Drôle de rêve qu'il a eu la nuit précédente. Dedans, il y avait David Bowie. Le chanteur le regardait d'un air étrange, comme un séducteur considère une femme. Cela l'a troublé. Il raconte cela avec une précision qui ne manque pas de tremblement. À qui parle-t-il ? À son thérapeute ? Pas du tout. L'image s'agrandit : voici, à sa droite, dans ce qui ressemble à une cantine d'entreprise, son collègue ramoneur. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Dans le genre - défense de rire -, ce dernier lui en réserve une belle. La veille, ce brave père de famille a couché avec un client qui le lui a proposé sans ambages. Pour lui, l'aventure est sans lendemain, juste une expérience. Il a eu le tort d'en informer son épouse qui ne l'entend pas de cette oreille. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Est-ce la première fois ? Il est donc gay ? Va-t-il recommencer ? Il s'étonne, après ça. Ces choses-là se gardent pour soi. Selon lui, l'affaire ne tire pas à conséquence. Il n'y a pas eu tromperie puisqu'il a avoué. La réelle trahison aurait été de mentir. C'est un point de vue. Mais puisqu'il vous dit qu'il est hétérosexuel, enfin ! Publicité Les deux héros partagent la pratique de la natation en piscine et le goût des discussions sur les toits en tenue de travail (pas une trace de suie : nous sommes en Norvège). Il y a aussi une chorale et une fanfare, un fils qui demande aux élèves de sa classe combien gagnent leurs parents, une visite chez une doctoresse qui traite le serment d'Hippocrate à la légère. À lire aussi Dag Johan Haugerud : « J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir faire la Trilogie d'Oslo » Haugerud analyse les relations humaines dans toute leur complexité. On voit qu'il a été romancier. Il évite les poncifs, accommode son récit à la sauce vérité. Entre deux conversations - le film est un peu bavard, à la limite parfois soûlant -, la caméra s'attarde sur les bâtiments de la capitale, ses tours, ses espaces verts, ses quais battus par le vent, ses étrangers avec leurs valises, la corne des bateaux ou le cri des mouettes. Cas de conscience ? Soudain, comme ça, surgissent deux jeunes mariés qui sortent de la mairie. À d'autres instants, il est question des théories de Hannah Arendt, d'un amant qui se fait tatouer Frank Lloyd Wright au cours d'une brève séquence en noir et blanc. La perplexité règne sur ces cas de conscience qui n'en sont peut-être pas, tout cela traité avec une candeur, un naturel qui confondent. Les hommes affrontent toutes sortes de problèmes. Il peut leur arriver de s'en créer. La fidélité est sans doute un mot. La crise de la quarantaine existe. En plus, l'un d'eux a le dos qui pèle. Quelle différence entre le sexe pur et l'amour conjugal ? Une certaine chaleur, une douce intimité baignent ces dialogues où un Rohmer rougirait souvent. À aucun moment, les héros ne sont nommés. Manière de dire que leurs tourments s'adressent à M. Tout-le-Monde. Une énigme demeure : qu'en aurait pensé David Bowie ? La note du Figaro : 2,5/4

D'Alexandre Dumas à Sergio Leone en passant par Marcel Pagnol, cette vogue de la trilogie qui perdure au cinéma
D'Alexandre Dumas à Sergio Leone en passant par Marcel Pagnol, cette vogue de la trilogie qui perdure au cinéma

Le Figaro

time08-07-2025

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D'Alexandre Dumas à Sergio Leone en passant par Marcel Pagnol, cette vogue de la trilogie qui perdure au cinéma

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La sortie des trois films du Norvégien Dag Johan Haugerud et le dépoussiérage en version 4K de la série policière de Nicolas Winding Refn montrent que les triptyques ont encore la cote dans le 7e art. Depuis quelques années, les trilogies reviennent à la mode. Justement, deux exemples sortent sur grand écran cette semaine : la Trilogie d'Oslo, signée Dag Johan Haugerud, et celle de Nicolas Winding Refn, Pusher : la Trilogie (1996-2006), qui ressort en salle, en 4 K, presque trente ans après son élaboration. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Voilà bien qui prouve que ce format spécifique continue d'être plébiscité à la fois par le public et les cinéastes. Comme le précise l'auteur de La Trilogie d'Oslo, Dag Johan Haugerud : « Au départ, j'ai d'abord envisagé de ne tourner qu'un seul très long-métrage de trois ou quatre heures ou d'en faire une série pour la télévision. J'ai finalement pu réaliser une trilogie pour le cinéma. » À lire aussi Raphaël Quenard : «Je rêve que mon père me dise 'tu as raison'» Pour l'historien et critique de cinéma, enseignant à l'université Paris 3, Laurent Aknin, « sur le plan narratif, la structure ternaire fonctionne très bien : la mise en place de l'intrigue, son développement et sa résolution. Cette construction en trois actes comme à l'opéra…

« Love » de Dag Johan Haugerud : l'amour dans toute sa complexité ***
« Love » de Dag Johan Haugerud : l'amour dans toute sa complexité ***

Le Soir

time08-07-2025

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« Love » de Dag Johan Haugerud : l'amour dans toute sa complexité ***

Premier volet de la « Trilogie d'Oslo » de Dag Johan Haugerud à sortir chez nous, « Love » se pose comme un laboratoire pour interroger les relations amoureuses. Et l'amour en tant que tel, dans les milliers de manières dont on peut le concevoir. Un film doux, drôle et intelligent, porté par ses acteurs. Article réservé aux abonnés De Dag Johan Haugerud, avec Andrea Braein Hovig, Tayo Cittadella Jacobsen, 119 mn. Premier volet de la trilogie à sortir chez nous, Love se pose comme un laboratoire pour interroger les relations amoureuses. Au fond, est-ce qu'une histoire sans engagement est vraiment une histoire d'amour ? Cette question, Marianne se la pose alors qu'elle revient d'un blind-date organisé par sa meilleure amie. Par hasard, sur un ferry qui la ramène à Oslo, elle rencontre Tor. Ce dernier lui explique qu'il passe souvent ses nuits à bord, à la recherche d'aventures sans lendemain avec des hommes croisés sur des sites de rencontre. Une approche qui intrigue beaucoup Marianne, curieuse d'elle aussi tenter l'expérience…

Notre critique de La Trilogie d'Oslo: Amour, la profusion des sentiments
Notre critique de La Trilogie d'Oslo: Amour, la profusion des sentiments

Le Figaro

time08-07-2025

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Notre critique de La Trilogie d'Oslo: Amour, la profusion des sentiments

CRITIQUE - Après Rêves, le deuxième volet de la trilogie d'Oslo met en scène des couples qui se rencontrent. Une chronique délicate et élégante. Une chose est sûre : il va falloir retenir son nom. La tâche n'est pas aisée. Répétez donc après nous. Dag Johan Haugerud. Après Rêves la semaine passée, avec Amour aujourd'hui (et on attend Désir pour mercredi prochain), le doute n'est plus permis. Ce cinéaste norvégien va compter. Joachim Trier a désormais un concurrent sérieux. Oslo constitue toujours le décor. On va bientôt fêter le centenaire de la ville. En prévision de l'événement, une visite est organisée pour les touristes. La guide leur assène un discours assez hilarant sur les monuments historiques, commente les fresques avec tous les poncifs woke du moment, transformant le parcours en éloge de l'amour libre à travers les âges. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour L'héroïne est oncologue. Marianne (sosie nordique d'Ariane Ascaride) n'a ni mari ni enfants. Côté cœur, elle a un peu baissé les bras. Sur le ferry, elle rencontre Tor, qui drague les autres passagers, se connecte à des sites spécialisés. Cet infirmier au physique de Viking n'en fait pas toute une affaire. Marianne devrait en prendre de la graine. Sur l'île, elle croise des amis, une famille. On monte sur le toit de la maison pour admirer le paysage. Elle n'est pas insensible à certains des autres invités - tiens, ce géologue barbu par exemple. Pendant ce temps, à l'hôpital, le psy du premier volet est atteint d'un cancer de la prostate. À lire aussi Dag Johan Haugerud : « J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir faire la Trilogie d'Oslo » Publicité Les allers et retours en bateau rythment cette chronique d'une délicatesse infinie. Des couples se forment. Ils dureront ou pas. Quelle importance ? L'éventail est large. Les sentiments se conjuguent au pluriel. L'aide-soignant accompagne le malade, lui prodigue soins et tendresse. La tumeur provoque des problèmes d'érection et autres. Marianne s'offre sans se donner vraiment. Elle en a vu d'autres. Des moments de grâce, de petites épiphanies ponctuent cette histoire d'adultes, ce kaléidoscope d'émotions, comme ce bain de minuit dans le port. Une ferme sobriété sur le ton de la confidence Cela procède par glissements progressifs (Robbe-Grillet est prié de rester là où il est, SVP), sur le mode mineur. Le quotidien flotte dans une lumière voilée, presque ensoleillée. Les destins se frôlent comme des navires dans un fjord. Les différences ne comptent pas tant que ça. Haugerud - vous voyez, on y arrive - mène son affaire avec une ferme sobriété, sur le ton de la confidence. Il nous ramène sur la terre, fournit une grande leçon de style, d'autant plus efficace qu'elle est discrète, calme sans être plate. Il possède l'art du portrait, décrit des professions. À lire aussi Notre critique de La Trilogie d'Oslo : Rêves, l'amour en toutes lettres Le résultat ne sent pas la thèse. C'est d'un repos. Ce film nocturne, musical, chuchoté brûle à feu doux, grise comme un vin de neige. L'amour, qu'est-ce que c'est ? Gros débat. Vaste question. Le metteur en scène y répond à sa façon, avec élégance. Peut-être qu'il sert à cacher la mort. Ça ne serait déjà pas si mal. En tout cas, on piaffe d'impatience. Vivement mercredi prochain. Le tableau sera complet et le nom de Dag Johan Haugerud sur toutes les lèvres. La note du Figaro 3/4

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