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Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi en hausse de 0,2 % après neutralisation de différents effets
Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi en hausse de 0,2 % après neutralisation de différents effets

Le Parisien

time3 days ago

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Chômage : le nombre de demandeurs d'emploi en hausse de 0,2 % après neutralisation de différents effets

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) a enregistré une légère hausse de 0,2 % au deuxième trimestre en France (hors Mayotte) après neutralisation de différents effets, selon les chiffres publiés ce mardi par le ministère du Travail. Le nombre d'inscrits en catégorie A a baissé de 5,7 % à 3,2 millions en un trimestre et augmenté de 6,6 % par an, selon le service statistique du ministère du Travail (Dares). Mais ces résultats sont affectés par trois effets - la loi plein emploi, des changements de règles d'actualisation et de nouvelles règles en matière de sanction - qui, une fois neutralisés, aboutissent à une hausse de 0,2 % reflétant mieux « la situation conjoncturelle du marché du travail », selon la Dares. « Les statistiques sur les inscrits à France Travail sont fortement affectées depuis le 1er janvier par la mise en œuvre de la loi plein emploi et en particulier l'inscription automatique sur les listes des bénéficiaires du RSA » et des jeunes, avait déjà souligné la Dares lors d'un briefing à la presse au moment de dévoiler les chiffres du premier trimestre 2025 . « Pour cette raison, le nombre d'inscrits augmente fortement, sans que cette hausse ne reflète la conjoncture du marché du travail », avait poursuivi l'organisme, ajoutant que ces nouveaux publics sont « soumis à des règles d'actualisation spécifiques, ce qui affecte aussi les statistiques ». Depuis janvier, les nouveaux inscrits à France Travail restent en effet en catégorie A jusqu'à signature de leur « contrat d'engagement », ce qui vient gonfler la catégorie. Les nouveaux inscrits ne peuvent plus s'actualiser, réduisant ainsi le nombre de sorties pour défaut d'actualisation.

Le nombre de demandeurs d'emploi baisse en trompe-l'œil au printemps
Le nombre de demandeurs d'emploi baisse en trompe-l'œil au printemps

Le Figaro

time3 days ago

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Le nombre de demandeurs d'emploi baisse en trompe-l'œil au printemps

En excluant les effets de la loi plein-emploi et des modifications des règles d'actualisation, le nombre d'inscrits à France Travail au deuxième trimestre 2025 aurait augmenté de 0,2% pour la catégorie A, selon les chiffres de la Dares publiés ce mardi 29 juillet. À première vue, le bilan de deuxième trimestre sur le marché de l'emploi serait bon, très bon même. Sur la période, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B, C baisse de 2,2 %. Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, qui regroupent les personnes sans emploi tenues de rechercher activement un travail, baisse de 5,7 % (-195 700). «Ces chiffres sont difficilement interprétables si l'on souhaite analyser l'information de façon conjoncturelle», avertit toutefois Pierre Leblanc, sous-directeur emploi et marché du travail à la Dares. Ils sont en effet chahutés par la loi plein-emploi. Publicité Déformation Depuis le 1er janvier 2024, la Dares doit composer avec la vague de nouveaux inscrits automatiquement à France Travail (bénéficiaires du RSA, jeunes accompagnés par des missions locales et personnes en situation de handicap suivies par Cap emploi.) Les nouvelles règles d'actualisation et de sanctions mises en place en ce début d'année viennent également déformer les chiffres. En excluant les effets de ces mesures, «l'évolution du nombre d'inscrits au deuxième trimestre 2025 aurait été de +0,2% pour la catégorie A et de +0,9% pour les catégories A,B,C», note la Dares dans sa publication. Plus d'informations à venir...

«C'est aujourd'hui 25% de l'indemnisation au chômage» : le gouvernement va s'attaquer aux abus de la rupture conventionnelle
«C'est aujourd'hui 25% de l'indemnisation au chômage» : le gouvernement va s'attaquer aux abus de la rupture conventionnelle

Le Figaro

time5 days ago

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«C'est aujourd'hui 25% de l'indemnisation au chômage» : le gouvernement va s'attaquer aux abus de la rupture conventionnelle

Ce divorce à l'amiable qui existe depuis 2018 est dans le viseur du gouvernement. Il coûte beaucoup trop d'argent et ses contours sont parfois vagues. Explications. Dans le cadre de la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement, les partenaires sociaux doivent être invités à plancher sur les «conditions d'indemnisation des ruptures conventionnelles». Le point sur ce sujet. Création du dispositif en 2018 Créée en 2018, la rupture conventionnelle est une forme de divorce à l'amiable entre un salarié et son employeur. Avant la création de ce dispositif, le salarié devait soit démissionner - et perdre ses droits au chômage -, soit être licencié, ce qui nécessite un motif et peut être stigmatisant. La rupture conventionnelle permet de mettre fin à un CDI d'un commun accord et ouvre donc droit aux indemnités chômage (sous réserve d'avoir été salarié au moins six mois). L'employeur verse par ailleurs une indemnité qui ne peut pas être inférieure à l'indemnité légale de licenciement. Le salarié et l'employeur ont un délai de rétractation de 15 jours. L'inspection du travail a ensuite 15 jours pour l'homologuer ou pas (à défaut de notification dans ce délai, la rupture est homologuée). Le nombre de ruptures conventionnelles a bondi de 17% depuis 2019, passant d'environ 440.000 à 514.000 en 2024 (à comparer à quelque 2 millions de démissions en 2024, selon la Dares). Au premier trimestre 2025, les ruptures conventionnelles étaient le quatrième motif d'inscription à France Travail (après la fin de contrat en tête). Intérêts pluriels du gouvernement Dans un récent entretien à L'Union, la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin a estimé que «cela a fluidifié les relations au travail», mais pointé «aussi un effet d'aubaine extrêmement important». «Le salarié perçoit des indemnités pour quitter l'entreprise et bénéficie aussitôt de l'assurance chômage. Ne faut-il pas instaurer un délai correspondant à cette indemnisation avant de percevoir le chômage ?», demandait-elle. La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a aussi mis en avant «des abus». «C'est aujourd'hui 25% de l'indemnisation au chômage», a-t-elle affirmé récemment sur BFMTV/RMC, pointant des indemnités «supérieures» et une durée d'indemnisation plus longue (15 mois, contre 14 pour un licenciement économique ou 13 pour un départ volontaire, selon l'Unédic). La piste d'une prolongation du délai de carence, c'est-à-dire le moment où démarre l'indemnisation, fait partie des choses qui «pourraient être envisagées», a-t-elle indiqué. Ce qu'en disent les syndicats Pour Marylise Léon (CFDT), le gouvernement «écoute beaucoup les employeurs qui passent leur temps à se plaindre qu'il n'y a pas assez de possibilités de flexibilité ou de souplesse». «Je trouve ça très paradoxal qu'aujourd'hui il y ait des employeurs qui viennent se plaindre que les ruptures conventionnelles» devraient être des démissions et que dans le même temps ils «acceptent de signer ces ruptures conventionnelles», a-t-elle dit après avoir rencontré Astrid Panosyan-Bouvet la semaine dernière. «Quand l'employeur n'est pas d'accord, je ne vois pas pourquoi il signe ce type de départ. Donc c'est d'abord de la responsabilité des employeurs», dit-elle, pointant un «abandon en responsabilité du patronat» sur ce sujet - comme celui des retraites -, ce qui «n'est pas une bonne chose». «La suppression de deux jours fériés (proposée par le gouvernement dans le cadre du prochain budget, NDLR), c'est juste un chiffon rouge. Tout ce qu'il y a derrière c'est pire, notamment le fait de revenir sur les ruptures conventionnelles», s'agace de son côté Frédéric Souillot (FO). «Le gouvernement dit que toutes les ruptures conventionnelles signées par les salariés ou demandées par les salariés, ça aurait pu être une démission» et menace d'un retrait de «droit à l'assurance chômage», croit comprendre le leader syndical. «Par contre, quand c'est l'employeur qui propose la rupture conventionnelle et qu'elle est signée par les deux parties, là elle serait valide», grince-t-il.

Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?
Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?

Le Parisien

time17-07-2025

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Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?

Sommes-nous vraiment mieux lotis que nos voisins européens en termes de congés payés ? Dans les faits, l' Union Européenne impose aux 27 États membres une durée minimum de 4 semaines de congés payés par an. Mais chaque pays est ensuite libre de fixer une durée supérieure selon ses propres lois… ou pas. 16 pays parmi lesquels la Belgique, l'Italie, la Roumanie ou la Grèce, allouent seulement 4 semaines de congés payés par an à leurs salariés, le minimum selon la législation européenne. Avec ses 25 jours de congés payés par an, la France se situe à peine au-dessus de la moyenne européenne de 22 jours. À égalité, le Danemark , l'Autriche et la Suède obligent également les employeurs à offrir à leurs salariés au moins 25 jours de congés payés par an. Les champions d'Europe, avec au moins 30 jours de congés payés par an, sont Malte et l' Espagne , des pays qui accordent une place centrale au temps de repos dans leur mode de vie. Ils sont suivis de près par l'Estonie (28 jours) et le Luxembourg (26 jours). Mais dans chaque pays, le nombre réel de congés payés est souvent plus élevé que celui du minimum légal, grâce à la négociation. En 2015, les salariés avaient en moyenne 33 jours de congés par an, d'après une étude de la Dares . En 2010, ce nombre s'élevait à 37 jours, selon l'INSEE . En signant des accords par secteur ou via des conventions collectives , les salariés augmentent leur nombre minimal de congés payés. Ce décompte ne tient pas non plus compte des congés supplémentaires pour ancienneté ou circonstances familiales. Les jours fériés – dont le nombre varie selon les pays – ne sont pas ouvrés non plus. Il y en a 11 en France ( pour l'instant ), contre 14 en Espagne ou 9 en Allemagne. Si la France est aujourd'hui plus généreuse que d'autres en matière de congés payés, c'est en partie parce que ce droit est solidement ancré dans son histoire sociale. Institués par la loi du 20 juin 1936, au lendemain de l' arrivée au pouvoir du Front populaire , les congés payés ont marqué une avancée majeure pour les salariés, et en particulier les ouvriers du secteur privé, jusque-là exclus de ce type de repos rémunéré. Des centaines de milliers de Français découvrent alors pour la première fois les joies des vacances , notamment grâce au « billet populaire de congés annuel », qui offre des réductions sur les voyages en train. Même si les séjours sont encore courts et modestes, l'idée d'un droit au repos s'installe durablement. La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé mardi que « la possibilité de monétiser la cinquième semaine de congés payés » ferait partie des pistes qui allaient être mises sur la table. Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, a réagi au micro de France Inter jeudi matin en qualifiant cette proposition d'« horreur ».

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