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3 days ago
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À Meyrin, Denis Vipret prodigue ses soins malgré les accusations
Guérisseur accusé d'attouchements – À Meyrin, Denis Vipret prodigue ses soins, malgré les accusations Le magnétiseur fribourgeois continue de donner ses consultations. Qui sont celles et ceux qui continuent de croire en lui? Témoignages. Salomé Philipp Nous avons rencontré des patients de Denis Vipret dans un hôtel à Meyrin, le 9 juillet 2025. LAURENT GUIRAUD-JEAN-PAUL GUINNARD-IMAGE D'ARCHIVE-MONTAGE TAMEDIA Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Le magnétiseur Denis Vipret poursuit ses consultations malgré les accusations d'agressions sexuelles. La majorité des nouveaux patients ignorent les controverses entourant le guérisseur. Les consultations rapides attirent toujours une vingtaine de personnes par heure. Les fidèles patients défendent ardemment l'efficacité des soins de Vipret. Dans un hôtel de Meyrin (GE), ce mercredi 9 juillet, Denis Vipret dispense ses soins à des patients venus en nombre. Pourtant, il y a quelques jours, la RTS a publié une enquête relatant les récits de cinq femmes, qui accusent le célèbre magnétiseur d'agressions sexuelles. Selon la RTS, une nouvelle plainte pénale a été déposée et le Ministère public fribourgeois a confirmé l'ouverture d'une procédure pour «contrainte sexuelle». Pour mémoire, Denis Vipret avait déjà été condamné en 2024. La Cour d'appel du Tribunal cantonal de Fribourg lui a alors infligé une amende de 2000 francs pour des attouchements d'ordre sexuel. Une baisse relative À Meyrin, ce mercredi, l'ambiance est toute autre. Rien qu'entre 9 et 10 h, le célèbre magnétiseur romand accueille une vingtaine de personnes. La consultation est rapide. Pour certains, elle ne dépasse pas cinq minutes. Le flux ne s'interrompt pas, même si plusieurs visiteurs évoquent une fréquentation plus faible que d'habitude. Selon certains, ce recul est lié au nouveau lieu de consultation, plus éloigné et moins visible. Des nouveaux patients souvent peu informés Et les accusations visant Denis Vipret pourraient-elles expliquer les réticences d'une partie de la clientèle habituelle? La plupart des gens interrogés sont des nouveaux venus. Aucun, ou presque, n'a entendu parler de l'enquête de la RTS. «Je ne savais rien de lui ni de ces accusations», affirment ainsi des visiteurs. Un seul avoue, à demi-mot, avoir vu passer des informations sur l'affaire quelques jours plus tôt. Ceci explique cela: le magnétiseur se fait plutôt connaître par le bouche-à-oreille. Tous ont eu vent de ses «miracles» par un proche. L'une vient sur les conseils de sa nièce, l'autre d'un ami ou encore d'une collègue. La majorité d'entre eux ressortent conquis. «Je suis soufflé, il a deviné exactement ce que j'avais sans que je ne lui dise rien», témoigne un patient. Une maman bouleversée explique avoir tout fait pour soigner son fils. «J'avais mon enfant sur les genoux, raconte-t-elle. Monsieur Vipret m'a touché les épaules et, avec ce simple geste, il a su déceler la maladie de mon fils.» Pour cette mère désespérée, le magnétiseur est l'un des derniers espoirs. Et chez elle comme chez les autres patients, l'enthousiasme prend le pas sur d'autres considérations. Fidèles malgré la controverse Certains admirateurs consultent Denis Vipret depuis des décennies. «Ces accusations sont scandaleuses! On vient depuis plus de trente ans, et il n'existe pas d'homme plus respectueux», s'exclament deux retraités. Pour ce couple, le magnétiseur n'a rien perdu de sa popularité: «Nous l'avons consulté dans plusieurs cantons – Fribourg, Vaud, Genève - et à chaque fois, il y a foule.» Ces aînés ne comprennent pas les accusations portées contre lui. Ils l'assurent: Denis Vipret, qui a guéri plusieurs membres de leur famille de lourdes maladies, est incapable de commettre de tels actes. Un homme, qui consulte lui aussi depuis des dizaines d'années, repart avec le livre du soigneur sous le bras. Il vient de le racheter, pour bénéficier des dernières mises à jour. «Je lui fais totalement confiance, y compris pour mes enfants, témoigne-t-il. J'ai envoyé ici ma fille, qui est danseuse. Ça lui a fait un bien fou.» Les fidèles de Denis Vipret rejettent donc en bloc les reproches qui lui sont adressés. Ils parlent plutôt d'acharnement médiatique, avant de louer les capacités surnaturelles du magnétiseur. Mais ce mercredi face à la presse, la tension est palpable. Les admirateurs de toujours s'agacent lorsqu'on évoque les accusations récentes. Les nouveaux venus, eux, se montrent embarrassés à leur évocation. Denis Vipret, qui bénéficie de la présomption d'innocence, n'a pas souhaité nous répondre. Il nous a renvoyés à son avocat. Celui-ci a déclaré à la RTS que le guérisseur conteste formellement les allégations à caractère sexuel portées contre lui. Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Se connecter Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
24 Heures
5 days ago
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Il y a un risque plus élevé avec les pratiques médicales peu encadrées
La RTS révèle que cinq femmes accusent le magnétiseur Denis Vipret. Cette affaire rappelle que les soins sont un domaine sensible. Publié aujourd'hui à 18h05 La problématique est liée au fait que la patiente ou le patient est dans une relation de dépendance face à son thérapeute. Et un abus peut briser la confiance envers les soignants, même s'il n'y a pas de geste déplacé. Getty Images En bref: Le magnétiseur Denis Vipret est rattrapé par de nouvelles accusations. La RTS a diffusé dimanche le témoignage de cinq femmes qui lui reprochent de s'être livré à des attouchements durant ses séances. Une nouvelle plainte pénale aurait été déposée contre le guérisseur qui bénéficie de la présomption d'innocence. La RTS précise que, par le biais de ses avocats, il conteste «formellement ces allégations à caractère sexuel portées contre lui». Cette affaire illustre la problématique des abus sexuels dans le domaine des soins. «De telles affaires ne sont pas rares, confirme l'avocate Lorella Bertani. En général, ces personnes font beaucoup de victimes car elles ont beaucoup de patientes ou de patients.» La Genevoise, qui a défendu des femmes abusées par des rebouteux ou des thérapeutes, s'empresse d'ajouter que chaque affaire est différente. Pas question, donc, de s'exprimer sur un cas particulier. L'avocate genevoise Lorella Bertani. VQH Selon Lorella Bertani, les grandes institutions disent faire «très attention» à cette problématique, liée au fait que la patiente ou le patient est dans une relation de dépendance face à son thérapeute. Les choses peuvent se compliquer dans le cas d'un magnétiseur, par exemple, qui exerce seul dans son bureau. «Le risque de dérive est plus élevé dans les contextes où les pratiques ne sont pas clairement encadrées. Toutes les professions liées aux soins ne fournissent pas les mêmes normes de déontologie ou de supervision», renchérit Alain Léo Pfammatter, responsable psychosocial à la Fondation PROFA. Dans le Code pénal Les choses semblent bouger. Depuis un an, l'article 193a du Code pénal évoque concrètement le domaine de la santé, et le cas où une personne commet ou fait commettre à l'autre un acte d'ordre sexuel en le trompant sur le caractère de cet acte. Le coupable risque jusqu'à 5 ans de prison ou une amende. Sur ce point, la révision n'a pas suscité de débat en plenum, précise la conseillère Léonore Porchet (Les Verts/VD). Un signe, selon l'avocate Clara Schneuwly: «Le fait que les activités du domaine de la santé soient mentionnées spécifiquement dans la loi montre que le législateur a conscience que le lien entre soignant et soigné doit être questionné, et que le premier est dans une certaine vulnérabilité.» La Genevoise relève toutefois que le contenu de cet article appelle des interprétations. Un exemple: on ne sait pas très bien quelles activités de la santé seront prises en compte. En clair: «Des arrêts du Tribunal fédéral seront nécessaires pour savoir comment cette règle sera appliquée.» Si cette révision peut indiquer une certaine prise de conscience, Patricia Perrenoud juge que, pour faire bouger les lignes, un changement plus général est nécessaire. Pour cette professeure à la Haute École de santé Vaud, qui est aussi anthropologue et sage-femme, la question dépasse les abus. Consentement Patricia Perrenoud relève que si le droit au consentement semble avancer, il reste des zones de flou dans les représentations et pratiques des professionnels, qui devraient obtenir l'accord des patientes avant d'effectuer un geste médical. «De mon expérience de chercheuse, ce droit tend à être mieux respecté, mais ce n'est pas toujours le cas. Le droit au refus d'un geste médical n'est pas toujours bien compris par les soignants. Si les bonnes pratiques étaient appliquées avec plus de cohérence, cela aiderait les patientes à différencier une relation de soins saine d'un comportement abusif.» Quelques conseils Cette distinction n'est pas forcément évidente. «Il n'est pas toujours facile de savoir si ce qui a été vécu était acceptable ou non, surtout quand il n'y a pas eu de réaction sur le moment et que l'on pense que le professionnel sait mieux que soi ce qu'il faut faire», souligne Alain Léo Pfammatter. En cas de doute, son premier conseil est d'en parler à une structure spécialisée. «Un abus peut briser la confiance envers les soignants. Une situation similaire peut raviver une réaction ancienne.» Lorella Bertani rappelle en outre que si certains actes nécessitent de toucher des parties intimes – comme le vagin ou l'anus –, la patiente ou le patient doit expressément y consentir. Abus sexuels et agressions Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Caroline Zuercher est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2005. Elle couvre en particulier les sujets liés à la santé et à la politique de santé. Auparavant, elle a travaillé pour Swissinfo et Le Matin. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
24 Heures
5 days ago
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Étrangers et caisses maladie, interdiction de piscine aux Français: l'essentiel de ce lundi 7 juillet
Accueil | L'essentiel du jour | Santé: les étrangers coûtent moins cher que les Suisses L'interdiction de la piscine aux Français fait des vagues jusqu'à Berne Nouvelles accusations contre le célèbre guérisseur Publié aujourd'hui à 17h29 Selon l'Office fédéral de la statistique, les assurés étrangers en Suisse coûtent 28% moins cher que les Suisses. Cette différence s'explique par l'âge moyen plus avancé des citoyens suisses. En dépit des accusations de l'UDC sur les effets des étrangers sur le système de santé, les données officielles révèlent que ces derniers ont moins recours aux soins de santé. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Polémique autour de l'interdiction des Français à la piscine de Porrentruy La décision de restreindre l'accès à la piscine de Porrentruy aux seuls résidents suisses après des incidents attribués à des Français suscite un vif débat. Tandis que certains locaux soutiennent la décision, des voix s'élèvent contre ce qu'ils perçoivent comme une dérive xénophobe. La Commission fédérale contre le racisme a dénoncé la mesure comme problématique. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Denis Vipret confronté à de nouvelles accusations Denis Vipret, célèbre guérisseur suisse, fait face à de nouvelles accusations d'agressions sexuelles. Cinq femmes témoignent avoir subi des attouchements lors de séances, entraînant le dépôt d'une nouvelle plainte pénale en décembre 2024. Denis Vipret conteste fermement ces accusations. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Wimbledon: premier quart de finale pour Bencic! La Suissesse Belinda Bencic a atteint pour la première fois les quarts de finale à Wimbledon en battant Ekaterina Alexandrova (N° 18). Malgré une nervosité palpable, elle a su s'imposer avec un score final de 7-6 (7/4) 6-4, après avoir surmonté quelques frayeurs dans le match. Désormais outsider, elle affrontera soit Mirra Andreeva, soit Emma Navarro. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Grace Jones enflamme le Montreux Jazz La légendaire chanteuse Grace Jones revient sur la scène du Montreux Jazz Festival à 77 ans. Réputée pour ses spectacles audacieux, elle continue de fasciner avec sa fusion unique de reggae et new wave. Jones promet, encore une fois, de captiver son public lors de son concert cet été. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Retour des températures chaudes après un week-end frais Après un week-end marqué par une baisse des températures d'environ 10 degrés, la chaleur reviendra progressivement dès mercredi. Les précipitations de début de semaine laisseront place à un temps plus ensoleillé, avec des températures atteignant 25 à 28 degrés au cours des jours suivants. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Le public suisse s'est pris au jeu de l'Euro 2025. Des stades pleins, une énergie folle et 14'000 personnes défilant dans les rues de Berne: la Suisse est en train de s'approprier son Euro. Claudio de Capitani/Freshfocus Et nos suivis en direct: Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
24 Heures
6 days ago
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Le guérisseur Denis Vipret accusé par 5 femmes d'agressions sexuelles
La RTS a donné la parole à des victimes présumées du célèbre magnétiseur romand, visé par une nouvelle plainte pénale. Publié aujourd'hui à 11h23 Déjà condamné pour des gestes à caractère sexuel, Denis Vipret conteste les nouvelles accusations. Jean-Paul Guinnard Denis Vipret, l'un des guérisseurs les plus connus de Suisse romande, fait face à de nouvelles accusations. Dimanche, la RTS a diffusé les témoignages de cinq femmes l'accusant d'agressions sexuelles. Toutes décrivent un mode opératoire similaire: le magnétiseur aurait profité de ses séances pour se livrer à des attouchements. La RTS révèle également qu'une nouvelle plainte pénale a été déposée contre lui en décembre 2024. Pour rappel, Denis Vipret a déjà été condamné en mai 2024 par la Cour d'appel fribourgeoise, pour des gestes à caractère sexuel envers une patiente. À l'époque, son avocat soulignait qu'aucune autre plainte comparable n'avait été enregistrée. Mais d'après la RTS, quatre autres femmes ont été agressées. Le média donne notamment la parole à une jeune femme qui explique avoir porté plainte en 2020 pour des attouchements lors d'une consultation. La trentenaire a ensuite retiré sa plainte à la suite d'un accord financier conclu avec le magnétiseur. Une issue qu'elle indique regretter aujourd'hui. Denis Vipret, qui bénéficie de la présomption d'innocence, conteste fermement ces accusations et répond via son avocat à la RTS. Convoqué en juin par le Ministère public pour la nouvelle plainte, le Broyard a obtenu le report de l'audience en invoquant des raisons de santé. Accusations contre Denis Vipret Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
