Dernières actualités avec #Denver


Le Figaro
11-07-2025
- Science
- Le Figaro
«Comme réussir un trou en un depuis la Lune» : aux États-Unis, un fossile de dinosaure déterré par hasard sous le parking... d'un musée de dinosaure
La vertèbre a été trouvée à près de 233 mètres de profondeur lors d'un banal forage dans le sous-sol du musée. Il provient d'un petit herbivore ayant vécu à la fin du Crétacé, il y a environ 67,5 millions d'années. La coïncidence est stupéfiante. Le Musée de la nature et des sciences de Denver (Colorado) a dévoilé une découverte pour le moins inattendue : un fragment fossilisé d'os de dinosaure enfoui à 233 mètres de profondeur sous son propre parking. Une trouvaille survenue lors d'un forage dans le cadre d'une étude géothermique dans le sous-sol du bâtiment culturel. «C'est un peu comme réussir un trou en un depuis la Lune», a imagé James Hagadorn, conservateur en géologie du musée, après la découverte, tant la probabilité de tomber sur un os de dinosaure dans un forage de seulement cinq centimètres de diamètre était mince. Le fragment – une vertèbre de la taille d'une pièce de monnaie – provient d'un petit herbivore ayant vécu à la fin du Crétacé, il y a environ 67,5 millions d'années, soit un million d'années avant l'extinction des dinosaures. Les scientifiques évoquent la possible appartenance à un ornithopode, un groupe comprenant notamment les Hadrosauridae et les Thescelosaurus. Il s'agit du fossile le plus ancien jamais découvert dans le bassin de Denver. À proximité de l'os, les géologues ont également identifié des fragments de végétation fossilisée – des feuilles et bois pétrifiés –, indiquant qu'un environnement marécageux s'étendait autrefois à cet endroit, bien avant que les dinosaures ne disparaissent. Publicité Une découverte symbolique Le fossile est désormais exposé dans la galerie «Discovering Teen Rex», au sein du musée. Ce coup de chance devrait rester une exception : les responsables de la galerie excluent toute fouille plus vaste. «Bien sûr que j'aimerais continuer de creuser là-dessous, mais il nous faut des places de stationnement», a répondu avec humour James Hagadorn. D'après les paléontologues, ce type de découverte en forage est rarissime : seules deux occurrences connues dans le monde sont documentées dans des conditions similaires. «La plupart de nos fossiles proviennent de couches proches de la surface, dans les formations rocheuses exposées. Là, c'était à 233 mètres sous terre, dans une zone entièrement urbanisée», a souligné Patrick O'Connor, conservateur en paléontologie, auprès de l'Associated Press. Certaines voix outre-Atlantique ont tenu à atténuer le caractère de la trouvaille. Des paléontologues saluent la découverte, tout en nuançant son importance scientifique. «C'est une surprise, mais ce n'est pas très passionnant sur le plan scientifique», juge Thomas Williamson, conservateur en paléontologie au musée d'histoire naturelle du Nouveau-Mexique. En l'absence d'éléments plus précis, il est impossible d'identifier précisément l'espèce du dinosaure.


L'Équipe
09-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Nikola Jokic ne prolongera pas cet été à Denver
Les Nuggets ont proposé à Nikola Jokic de prolonger pour 206,4 millions de dollars sur trois ans. Mais le pivot serbe va refuser cette offre pour recevoir encore davantage l'été prochain. Nikola Jokic, déjà assuré de toucher 114,2 millions de dollars sur les deux prochaines saisons à Denver, aurait pu signer dès cet été une juteuse prolongation à 206,4 millions pour trois années supplémentaires (jusqu'en 2030) dans le Colorado. Mais le pivot serbe va décliner cette proposition, préférant attendre une année de plus puisqu'il pourra recevoir l'été prochain près de 80 millions de dollars de plus de la part des Nuggets (285,4 millions sur quatre ans). Les dirigeants de Denver, où évolue Jokic depuis le début de sa carrière NBA (41e choix de la Draft 2015), s'attendaient à ce que leur superstar (trois fois MVP de la saison régulière) refuse leur proposition. Le Serbe, champion en 2023, sort d'une saison à 29,6 points, 12,7 rebonds et 10,2 passes de moyenne. Il est ainsi devenu le troisième joueur de l'histoire à réussir un triple-double de moyenne sur l'ensemble d'un exercice après Oscar Robertson et Russell Westbrook.


La Presse
08-07-2025
- Sport
- La Presse
L'Avalanche embauche l'ancien entraîneur-chef du Kraken Dave Hakstol
Dave Hakstol a été le premier entraîneur-chef de l'histoire du Kraken, un poste qu'il a occupé de 2021 à 2024. (Denver) L'Avalanche du Colorado a embauché mardi l'ancien entraîneur-chef du Kraken de Seattle, Dave Hakstol, comme adjoint afin d'améliorer une unité d'avantage numérique qui a connu des difficultés en séries éliminatoires. Pat Graham Associated Press Hakstol rejoint un personnel dirigé par l'entraîneur-chef Jared Bednar, qui comprend Nolan Pratt, l'entraîneur des gardiens Jussi Parkkila et l'entraîneur adjoint Brett Heimlich. Hakstol, 56 ans, dirigera une unité de supériorité numérique composée de Nathan MacKinnon et Cale Makar, notamment, mais qui a connu des ennuis face aux Stars de Dallas au premier tour des séries éliminatoires. L'équipe a inscrit seulement trois buts en 22 tentatives avec l'avantage d'un homme lors d'une série de sept matchs. L'Avalanche a également accordé sept buts en infériorité numérique lors de la série contre les Stars. Après la saison, l'équipe s'est séparée de l'entraîneur adjoint Ray Bennett, responsable de l'avantage numérique. Hakstol a été le premier entraîneur-chef de l'histoire du Kraken et a été en poste de 2021 à 2024. Son équipe a atteint les séries éliminatoires en 2023 et a éliminé l'Avalanche en sept parties au premier tour avant d'être éliminée en sept rencontres par les Stars au deuxième tour. Il a terminé avec un dossier de 107-112-27 à la barre du Kraken. « Dave apporte beaucoup de connaissances et d'expérience derrière le banc et s'intégrera parfaitement à l'équipe de Jared, a déclaré le directeur général de l'Avalanche, Chris MacFarland, dans un communiqué. « Il possède une vaste expérience d'entraîneur et a connu beaucoup de succès. Il sera un atout précieux pour notre équipe. » Hakstol a également été entraîneur-chef avec les Flyers de Philadelphie pendant quatre saisons. Il a eu une fiche de 134-101-42 lors de son séjour. Avant de se joindre à la LNH, Hakstol a passé 11 saisons comme entraîneur-chef à l'Université du Dakota du Nord, menant l'équipe à sept participations au Frozen Four. Lors des compétitions internationales, il a remporté deux médailles d'argent comme entraîneur adjoint d'Équipe Canada au Championnat du monde en 2017 et 2019. L'équipe de 2017 avait MacKinnon dans ses rangs et celle de 2019 avait le gardien de but de l'Avalanche Mackenzie Blackwood. « C'est une organisation fière qui compte beaucoup de joueurs talentueux, a dit Hakstol. J'ai hâte de faire partie de ce groupe spécial et de me mettre au travail pour aider l'équipe de toutes les manières possibles. »


L'Équipe
08-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Houston et Denver aux trousses d'Oklahoma City, Indiana et Boston sur pause : qui sont les gagnants et les perdants de l'intersaison en NBA ?
Deux semaines après le triomphe d'Oklahoma City, l'intersaison NBA bat son plein. Bien décidés à détrôner le Thunder, Houston et Denver ont multiplié les jolis coups et apparaissent comme les principaux gagnants du marché de l'été. À l'opposé, Indiana et Boston, plombés par les blessures de leurs stars, sont restés plus attentistes et pourraient dégringoler dans la hiérarchie. Les gagnants de l'intersaison Houston paré au décollage Deux semaines après le titre d'Oklahoma City, difficile pour l'instant de retirer le costume de favori des épaules du Thunder pour un doublé en 2026. Mais au sein de la Conférence Ouest, il s'agissait déjà de plancher pour combler l'écart entre les troupes de Shai Gilgeous-Alexander et le reste. Et les Rockets, deuxièmes à l'Ouest mais sortis dès le premier tour (3-4 contre Golden State) ont dégainé tout l'été. Pour booster le projet centré autour d'Amen Thompson et Alperen Sengün (22 ans chacun), Houston a frappé très fort en récupérant Kevin Durant aux Phoenix Suns. « Nous ne sommes plus une équipe qui cherche à développer des joueurs, a confirmé Rafael Stone, lundi. L'objectif de ce groupe est de gagner des matches. » Le manager général des Rockets a construit un trade impliquant finalement sept équipes pour rameuter la superstar de 36 ans et un ancien de la maison, le pivot Clint Capela. Dans l'affaire, les Texans ont perdu Dillon Brooks et Jalen Green, mais le numéro 2 de la draft 2021 n'avait pas convaincu lors de l'élimination en play-offs contre les Warriors. Autour du nouveau noyau dur, Houston a prolongé plusieurs éléments clés (Fred VanVleet, Steven Adams, Jabari Smith Jr, Aaron Holiday...) et piqué aux Los Angeles Lakers Dorian Finney-Smith, un autre profil polyvalent et shooteur à l'intérieur. Un été de candidat au titre NBA. Les bonnes retouches de Denver Les Nuggets l'ont joué moins spectaculaire, mais tout aussi efficace. Il faut dire qu'ils peuvent toujours compter sur l'ossature de leur titre de 2023 : Nikola Jokic, Jamal Murray, Aaron Gordon et désormais Christian Braun. Denver s'est séparé d'un pur produit du Colorado Michael Porter Jr (drafté en 2018), en l'échangeant à Brooklyn contre l'ailier Cameron Johnson, 18,8 points et 39 % de réussite à 3 points la saison passée. Un profil similaire et peut-être encore plus complémentaire avec Jokic. Le Serbe va aussi retrouver Bruce Brown, soldat indispensable du titre de 2023, tandis que Tim Hardaway Jr. a signé pour un an pour apporter son shoot toujours précieux. L'été aurait été quasi-parfait si le dernier renfort, Jonas Valanciunas, n'avait pas des envies d'ailleurs. Arrivé par échange en provenance de Sacramento, le Lituanien devait glisser dans le costume de pivot remplaçant derrière Jokic. Mais l'offre du Panathinaïkos pourrait le faire quitter la NBA... si Denver donne son accord. Atlanta change de braquet À l'Est, derrière Cleveland et New York, les cartes ont été redistribuées (voir plus bas). Atlanta compte en profiter. Sortis dès le play-in en avril, les Hawks ont oeuvré pour renforcer l'effectif à disposition du meneur All-Star Trae Young et de ses jeunes lieutenants (Zaccharie Risacher, Jalen Johnson). Après avoir passé un cap à Minnesota, Nickeil Alexander-Walker, meneur au profil shooteur et défensif, débarque pour quatre ans. La franchise de Géorgie a aussi fait un pari sur la bonne santé de Kristaps Porzingis, souvent blessé et lâché par Boston, en reconstruction. Le sniper Luke Kennard (ex-Memphis) débarque également en Géorgie. Et les Hawks ne jouent pas au dé avec leur avenir : le soir de la draft, ils ont récupéré un choix au premier tour non-protégé pour 2026, celui de New Orleans ou Milwaukee qui pourrait atterrir très haut dans l'ordre de la prochaine draft. Pluie de dollars pour « SGA » Chez les joueurs, les gagnants de l'été n'ont pas bougé. Contrairement aux chiffres sur leur bulletin de paie. Shai Gilgeous-Alexander a prolongé avec OKC. Le Canadien touchera un salaire annuel record avec ses 285 millions de dollars répartis sur 4 ans, dont 79 millions sur la seule saison 2030-2031, le plus gros salaire de l'histoire. Devin Booker pourrait l'imiter en signant une extension de contrat de deux ans à 150 millions de dollars, selon ESPN. Les perdants de l'intersaison Boston et Indiana appuient sur pause Quatre malheureux élus peuplent cette catégorie et ils marchent par paire. D'abord, les Celtics et les Pacers. Respectivement demi-finalistes à l'Est et finaliste NBA, Boston et Indiana ont vu leur saison 2025-2026 prendre une sombre tournure dès les play-offs, à l'instant où leur leader respectif s'est blessé. Jayson Tatum et Tyrese Haliburton se sont rompu le tendon d'Achille, blessure quasiment synonyme de saison blanche, et coup de marteau sur les ambitions de leur franchise la saison prochaine. Les C's ont appuyé sur pause en échangeant Jrue Holiday à Portland, Kristaps Porzingis à Atlanta et en laissant filer Luke Kornet à San Antonio. S'ils ont récupéré Anfernee Simons en contrepartie d'Holiday, les Verts risquent d'être trop courts pour viser haut l'an prochain. À Indianapolis, la rechute pourrait être encore plus violente. Dans l'équipe depuis sa draft en 2015, Myles Turner jouera sous les couleurs de Milwaukee lors du futur exercice, après avoir accepté une meilleure offre dans le Wisconsin (107 millions sur 4 ans). Golden State et Chicago transparents Dans un autre style, Golden State et Chicago n'ont pas brillé lors de cette Free-Agency. S'ils ont accueilli Jimmy Butler en février, les Warriors n'ont pas bougé une oreille cet été. Les Californiens ont simplement laissé partir Kevon Looney aux Pelicans, sans renforcer un effectif vieillissant, mais tout de même demi-finaliste à l'Ouest au printemps dernier. Les Bulls s'inscrivent dans la même dynamique alors qu'ils partent de deux étages plus bas. Incapables de se sortir du play-in, les joueurs de l'Illinois ont échangé Lonzo Ball vers Cleveland, pour récupérer l'ailier Isaac Okoro, en difficulté dans l'Ohio, en retour. Pas de quoi bouleverser le destin de Chicago, qui a également prolongé pour trois ans son jeune meneur Tre Jones. Là encore, rien qui n'invite à un optimisme décoiffant. Pire, Josh Giddey n'a pas encore rempilé. Le futur gagnant ? Il reste quelques belles opérations à monter d'ici la clôture du marché des agents libres. Plusieurs joueurs intéressants, en fin de contrat, agent libre protégé, ou coupés par leur ancienne franchise, n'ont pas encore prolongé ou trouvé de point de chute. Parmi eux, Cam Thomas (Brooklyn), Jonathan Kuminga (Golden State), Quentin Grimes (Philadelphie), Keon Ellis (Sacramento), Chris Paul (ex-San Antonio), Al Horford (ex-Boston) ou Damian Lillard, coupé par les Bucks mais indisponible pour une longue durée, sont encore accessibles. Mais celui qui pourrait profiter d'un buyout pour signer à moindre prix chez un outsider, c'est Bradley Beal. L'arrière de 32 ans risque de quitter les Suns, qui étaleraient alors le versement de son juteux salaire restant (110 millions d'euros) sur plusieurs années, et serait alors libre de renforcer une équipe susceptible de lui glisser une première bague au doigt.