Dernières actualités avec #DjihadIslamique


Le Figaro
03-08-2025
- Politics
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«Une inhumanité sans limite» : Emmanuel Macron condamne les images des otages israéliens diffusées par le Hamas
Depuis jeudi, le Hamas et son allié le Djihad islamique ont publié trois vidéos montrant deux otages israéliens extrêmement amaigris et affaiblis. «Une cruauté abjecte, une inhumanité sans limite : voilà ce qu'incarne le Hamas.» Emmanuel Macron a fermement condamné la diffusion d'images choquantes d'otages israéliens, décharnés, par l'organisation terroriste qui a perpétré le massacre du 7-Octobre. «Les images insoutenables diffusées montrant des otages israéliens détenus à Gaza, le rappellent avec horreur», a-t-il dénoncé dans un post X ce dimanche. Depuis jeudi, le Hamas et son allié le Djihad islamique ont publié trois vidéos montrant deux otages israéliens extrêmement amaigris et affaiblis. La séquence d'un otage creusant, pelle à la main, le sol sablonneux de l'étroit tunnel où il est détenu, feignant de creuser sa propre tombe, a particulièrement choqué. Publicité «Nous continuons d'agir sans relâche» «Nous pensons avec émotion à Evyatar David, à Rom Braslavski, à tous les otages encore retenus, ainsi qu'à leurs familles et leurs proches plongés dans l'enfer depuis plus de 660 jours», a déclaré le président français, ajoutant que «la libération de tous les otages» était «la priorité absolue et l'impératif pour la France». «Nous continuons d'agir sans relâche en ce sens, pour obtenir cette libération inconditionnelle, pour rétablir sans délai le cessez-le-feu, et pour permettre l'acheminement massif de l'aide humanitaire, toujours bloquée aux portes de Gaza», a-t-il promis. Depuis vendredi, la France largue quotidiennement des colis humanitaires par voie aérienne au-dessus de la bande de Gaza. Emmanuel Macron a une nouvelle fois soutenu que «cela ne suffira pas» : «Ce travail doit s'accompagner d'une solution politique pour le jour d'après.» Le dirigeant s'est repositionné pour «une solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix. C'est le seul chemin possible vers un avenir où justice, sécurité et dignité sont garanties pour tous les peuples de la région». Le président a cependant de nouveau réclamé la «démilitarisation totale du Hamas, son exclusion complète de toute forme de gouvernance, et la reconnaissance d'Israël par l'État de Palestine». Encore 49 otages à Gaza La publication des trois vidéos par le Hamas et le Djihad islamique a eu l'effet d'une bombe en Israël, où a été ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages, illustration de l'émotion qui s'est de nouveau emparée du pays. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sanglante du Hamas sur Israël, 49 sont encore retenues à Gaza dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.430 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le Figaro
03-08-2025
- Politics
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«Le Hamas doit déposer les armes et mettre fin à son règne sur Gaza», déclare la cheffe de la diplomatie de l'UE
Kaja Kallas a dénoncé des «images effroyables» après la publication par le Hamas ces derniers jours de vidéos montrant deux otages israéliens encore captifs à Gaza. La diplomate a exigé leur libération «immédiate». La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a dénoncé dimanche «des images effroyables d'otages israéliens» dont elle a exigé la libération «immédiate», après la publication de vidéos du Hamas et du Djihad islamique. «Les images des otages israéliens sont effroyables et témoignent de la barbarie du Hamas. Tous les otages doivent être libérés immédiatement et sans condition», a-t-elle écrit sur le réseau social X. La publication jeudi et vendredi de vidéos montrant deux otages, décharnés, a suscité un vif émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer. Sur ces images de propagande, les deux captifs sont apparus très affaiblis et amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire actuelle à Gaza. Publicité «Le Hamas doit déposer les armes et mettre fin à son règne sur Gaza», a déclaré Kaja Kallas. «Dans le même temps, une aide humanitaire à grande échelle doit être autorisée à atteindre les personnes dans le besoin», a-t-elle affirmé.


Le Figaro
03-08-2025
- Politics
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Netanyahou, «consterné» par les vidéos d'otages israéliens à Gaza, s'entretient avec leurs familles
La publication par le Hamas et le Djihad islamique de trois vidéos montrant deux otages décharnés a suscité un vif émoi en Israël, et ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s'est dit «consterné» par les dernières vidéos diffusées par le Hamas des otages israéliens dans la bande de Gaza et a parlé avec les familles, indique un communiqué officiel. «Le premier ministre a exprimé une profonde consternation face aux enregistrements diffusés par l'organisation terroriste Hamas et a déclaré aux familles que les efforts pour ramener tous nos otages se poursuivent et se poursuivront continuellement et sans relâche», selon ce communiqué de ses services, diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. La publication depuis jeudi par le Hamas et le Djihad islamique, son allié, de trois vidéos montrant deux otages, décharnés, a suscité un vif émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel-Aviv en soutien à leurs familles et pour exiger leur libération. Publicité «La cruauté du Hamas n'a pas de limite» Sur les images de propagande des deux groupes islamistes, les deux captifs sont apparus très affaiblis et très amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire actuelle à Gaza, menacée de «famine généralisée» selon l'ONU. D'après le communiqué, Benyamin Netanyahou «a eu une longue conversation ce soir avec les familles des otages, Rom Breslevski et Avyatar David», tous deux exhibés dans ces dernières vidéos. «La cruauté du Hamas n'a pas de limite», a-t-il commenté, toujours selon le bureau du premier ministre. «Alors que l'État d'Israël permet l'entrée de l'aide humanitaire pour les habitants de Gaza, les militants du Hamas affament délibérément nos otages et les filment de manière cynique et odieuse. Les militants du Hamas affament également délibérément les habitants de la bande de Gaza, les empêchant de recevoir l'aide, et font écho à une campagne de propagande mensongère contre Israël», a-t-il affirmé, appelant les «pays du monde à se mobiliser pour condamner clairement les abus criminels nazis de l'organisation terroriste Hamas».


Le Figaro
03-08-2025
- Politics
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Le Hamas diffuse des vidéos d'otages décharnés, le chef de la diplomatie française dénonce des «images ignobles»
LE POINT SUR LA SITUATION - La publication de vidéos montrant deux otages physiquement marqués par la faim ravive le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer, alors que l'émissaire américain Steve Witkoff se trouve en Israël. Le Hamas et son allié le Djihad islamique ont diffusé, jeudi et vendredi, des vidéos montrant deux otages, au physique décharné. La publication de ces images a suscité un vif émoi en Israël, la famille d'un otage a condamné samedi 2 août la propagande «cruelle» et «ignoble» du Hamas. «Nous sommes contraints d'assister à la vision de notre fils et frère bien-aimé, Eviatar David, affamé délibérément et cyniquement dans les tunnels du Hamas à Gaza - un squelette vivant, enterré vivant -», a déclaré sa famille dans un communiqué. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a lui aussi dénoncé des «images ignobles, insupportables, des otages israéliens détenus depuis 666 jours à Gaza par le Hamas» dans un post publié sur X (ex Twitter). «Leur calvaire doit cesser», a-t-il ajouté, appelant à la libération des otages. Ces images ravivent le débat sur la nécessité d'arriver au plus vite à un accord pour les libérer, alors que l'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré ce samedi à Tel-Aviv des proches d'otages retenus à Gaza. L'armée israélienne a prévenu que la guerre continuerait «sans répit» dans le territoire palestinien s'ils n'étaient pas libérés. Steve Witkoff et l'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, lors de leur visite dans la bande de Gaza, le 1er août 2025. Ambassador Mike Huckabee via X / REUTERS Publicité Ces otages ont été enlevés durant l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, en proie à un désastre humanitaire et menacée de famine. 49 otages encore à Gaza Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l'aide dans le centre et le sud de la bande de Gaza, selon un nouveau bilan de la Défense civile locale. Sollicitée par l'AFP, l'armée n'a pas commenté dans l'immédiat. Au lendemain d'un déplacement à Gaza, Steve Witkoff a rencontré à Tel-Aviv des familles d'otages, qui ne cessent de réclamer un accord de cessez-le-feu garantissant leur libération. Sur la «place des otages», Steve Witkoff a été accueilli par des proches de captifs aux cris de «Ramenez-les à la maison maintenant!». Il s'est entretenu avec des membres des familles dans un immeuble voisin, a constaté un photographe de l'AFP. Selon un communiqué du Forum des familles d'otages, il a souligné «l'engagement du président (Donald) Trump» à permettre le retour de tous les otages. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 déclarées mortes par l'armée. «Il faut stopper le gouvernement israélien» Les dernières négociations indirectes menées pour un cessez-le-feu en juillet entre le Hamas et Israël ont échoué, les deux camps s'accusant de les torpiller. «La guerre doit se terminer. Le gouvernement israélien ne mettra pas fin à la guerre de son plein gré. Il faut le stopper», a déclaré à l'AFP Yotam Cohen, frère de l'otage Nimrod Cohen. «Ça suffit!», s'est écrié Michel Ilouz, père de l'otage Guy Ilouz. «Bientôt, nous atteindrons deux ans de souffrance indescriptible, 666 jours de traumatisme.» «J'estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit», a déclaré pour sa part le chef d'état-major israélien Eyal Zamir, dans un communiqué. Publicité L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. «Tentative mensongère» Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans. Début mars, il avait interdit l'entrée de toute aide à Gaza, entraînant de graves pénuries de nourriture, avant d'autoriser fin mai des quantités très limitées. Le territoire palestinien, totalement dépendant de l'aide humanitaire, est désormais menacé d'une «famine généralisée», selon l'ONU, qui juge les livraisons autorisées par Israël par voies terrestre et aérienne largement insuffisantes. Vendredi, Steve Witkoff a rencontré des Gazaouis, selon des images diffusées par son bureau, et promis d'augmenter l'aide humanitaire. Le Hamas a fustigé samedi dans un communiqué une «mise en scène pré-arrangée visant à induire l'opinion publique en erreur, à redorer l'image de l'occupation (Israël, NDLR) et à fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents» dans la bande de Gaza. Depuis fin mai, 1373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, «la plupart» par l'armée israélienne, a accusé l'ONU vendredi, tandis que les largages aériens d'aide entamés fin juillet suscitent régulièrement de violentes bousculades. «Nous ne voulons pas que l'aide soit larguée par avion. Nous voulons que tout le monde puisse la récupérer avec un coupon. Mais ce qui se passe actuellement n'est tout simplement pas acceptable», proteste samedi Isaam Al-Hawajri auprès de l'AFP, après une ruée d'habitants sur des colis parachutés sur le camp d'al-Zawaida (centre). Dans un rapport vendredi, Human Rights Watch a qualifié de «crimes de guerre» les «meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes». Le lieutenant-général Zamir a dénoncé «une tentative délibérée, planifiée et mensongère» de mise en cause de l'armée israélienne. «Les responsables des meurtres et des souffrances des habitants de Gaza sont le Hamas», a-t-il réaffirmé.


Le Figaro
04-07-2025
- Politics
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Gaza : le Hamas prêt à «engager immédiatement» des négociations pour une trêve
Le Djihad islamique, allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à «engager immédiatement» des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition d'accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l'offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À l'issue de «consultations internes et avec (d'autres forces) palestiniennes», le mouvement islamiste palestinien a indiqué dans un communiqué être «prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre» d'une proposition de trêve parrainée par Washington et qui lui a été transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition «comprend une trêve de 60 jours» pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Publicité Le Djihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir «aller vers un accord» tout en demandant des «garanties supplémentaires» permettant d'assurer qu'Israël «ne reprendra pas son agression» une fois les otages libérés. L'armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. Cessez-le-feu «permanent» Cette semaine, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé vouloir éliminer «jusqu'à la racine» le Hamas tout en indiquant que la priorité première était de ramener «tous» les otages encore détenus, à Gaza, «sans exception». La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu «permanent» et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération Palestiniens détenus par Israël. En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles selon l'ONU et des ONG.