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Le Figaro
a day ago
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«Chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre» : l'ancien président russe menace Trump et les États-Unis
Dans un post sur les réseaux sociaux, l'ancien président russe, coutumier des sorties agressives envers les Occidentaux, a averti Donald Trump que les délais donnés pour mettre fin au conflit en Ukraine seraient interprétés comme autant de pas vers une guerre... contre les États-Unis. Dmitri Medvedev apprécie peu que la Russie reçoive des ordres. Qui plus est de Washington. Alors que le président américain Donald Trump a donné à son homologue russe Vladimir Poutine un délai de «10-12 jours» pour cesser la guerre en Ukraine, l'ancien président russe Dmitri Medvedev, habitué des sorties belliqueuses, a pris le ton de la menace pour s'adresser au président américain. «Trump joue le jeu de l'ultimatum avec la Russie», mais «il devrait se rappeler deux choses», avertit sur X celui qui occupe aujourd'hui le poste stratégique de vice-président du Conseil de sécurité de la Russie. D'abord, Donald Trump devrait savoir que «la Russie n'est ni Israël ni même l'Iran», rappelle Dmitri Medvedev. Une référence à l'affrontement en juin entre les deux États du Moyen-Orient, lors d'une guerre dite «des 12 jours» déclenchée par une attaque de l'État hébreu. Après des échanges de frappes directes inédites entre les deux parties, un cessez-le-feu initié par le président américain a été signé le 24 juin. Publicité Pour le proche de Vladimir Poutine, pas question que Moscou reçoive des injonctions de Washington. Allant plus loin dans sa mise en garde, Dmitri Medvedev menace le président américain d'une guerre directe avec les États-Unis. «Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l'Ukraine, mais avec son propre pays», affirme l'ex-président russe, avant de conclure, ironique, en reprenant l'un des surnoms moqueurs par lesquels Donald Trump parlait de son prédécesseur Joe Biden, à qui il reprochait une politique de va-t-en-guerre. «Ne vous laissez pas entraîner dans la voie de Sleeping Joe (Joe l'Endormi, NDLR) !».


Le Parisien
17-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Lancer des frappes préventives » : la menace choc de Medvedev face à l'Occident, soutien de l'Ukraine
C'est une petite phrase qui risque de faire réagir. En pleins regains de tensions entre les États-Unis et la Russie , Dmitri Medvedev l'ancien président russe et actuel vice-président du puissant Conseil de sécurité de la Russie , a déclaré ce jeudi à l'agence de presse publique russe Tass envisager de mener des phrases préventives contre l'Occident. Dmitri Medvedev accuse l'Occident d'avoir rompu l'accord de Potsdam signé il y a 80 ans. « La révision ou la violation des décisions de la conférence de Potsdam n'était qu'une continuation des politiques occidentales à l'égard de la Russie d'avant la guerre, voire même avant. » Il estime également que l'Occident mène pratiquement une guerre à grande échelle contre la Russie . Face à cette attitude occidentale qu'il juge de plus en plus agressive, Medvedev a proposé que Moscou anticipe. « Nous devons agir en conséquence. Répondre pleinement. Et si nécessaire, lancer des frappes préventives » , clame l'ancien dirigeant russe. Autres mesures qui ne passent pas pour Medvedev : « l'ultimatum théâtral » de 50 jours imposés par Donald Trump. Dmitri Medvedev avait déjà menacé l'Occident le 27 mai dernier en attaquant sur X le président américain : « Je ne connais qu'une seule chose VRAIMENT GRAVE : la Troisième Guerre mondiale. J'espère que Trump comprendra cela ! » Habitué des déclarations fortes, Dmitri Medvedev un proche de Vladimir Poutine a également déclaré que l'Ukraine ressemblait de plus en plus aux régimes du Troisième Reich. « Il y a une certaine domination du pouvoir et des signes de plus en plus évidents de dictature », a-t-il ainsi estimé. L'ancien président incarne la ligne la plus dure du pouvoir russe appelant régulièrement à prendre des mesures militaires radicales notamment contre l'Ukraine . Le 30 juillet 2023, il avait ainsi affirmé sur X que si Kiev parvenait à reprendre du territoire face à l'armée russe, Moscou serait « obligée d'utiliser l'arme nucléaire ».


Le Figaro
17-07-2025
- Business
- Le Figaro
L'ancien président russe Dmitri Medvedev suggère de «lancer des frappes préventives» contre l'Occident
Proche de Vladimir Poutine, l'ancien président russe est un habitué des sorties belliqueuses fracassantes, hostiles aux pays occidentaux. L'ancien président russe Dmitri Medvedev a déclaré ce jeudi 17 juillet que l'Occident menait pratiquement une guerre à grande échelle contre la Russie, et que Moscou devait donc réagir pleinement ; même, si nécessaire, lancer des frappes préventives, a rapporté l'agence de presse publique russe TASS. «Nous devons agir en conséquence. Répondre pleinement. Et si nécessaire, lancer des frappes préventives», a déclaré Dmitri Medvedev, cité par TASS. Dmitri Medvedev, vice-président du puissant Conseil de sécurité de la Russie, a rejeté les déclarations des responsables occidentaux selon lesquelles la Russie pourrait attaquer l'Europe, les qualifiant d'inepties. «Permettez-moi de vous rappeler que notre président a déclaré sans équivoque que la Russie n'avait pas l'intention de combattre l'OTAN ou d'attaquer l'Europe», a-t-il ainsi déclaré. À lire aussi Pour le général Burkhard, la Russie «a désigné la France comme son premier adversaire en Europe» Publicité Habitué des déclarations incendiaires Proche de Vladimir Poutine, l'ancien président russe est un habitué des sorties belliqueuses fracassantes, hostiles aux pays occidentaux. Il avait par exemple mis en garde le président américain en écrivant sur X le 27 mai dernier: «Je ne connais qu'une seule chose VRAIMENT GRAVE : la Troisième Guerre mondiale. J'espère que Trump comprendra cela !». Partisan d'une guerre totale contre les Ukrainiens, Dmitri Medvedev a par ailleurs fréquemment évoqué depuis février 2022 le spectre d'un conflit nucléaire. Il avait notamment écrit sur X le 30 juillet 2023 que si l'offensive ukrainienne réussissait à reprendre du territoire, Moscou serait « obligé (...) d'utiliser l'arme nucléaire», tout en mentionnant à plusieurs reprises le risque «d'apocalypse nucléaire».