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Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit
Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit

La Presse

time14 hours ago

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Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit

Des personnes marchent dans l'enceinte d'un hôpital touché par un missile russe, dans le cadre de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, dans la ville de Kamyanske. Le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit (Moscou) Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine, au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. avec Stanislav DOSHCHITSYN Agence France-Presse « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit. Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain. En dépit du nouvel ultimatum, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. PHOTO SERVICES D'URGENCE UKRAINIENS, FOURNIE PAR L'ASSOCIATED PRESS Des secouristes prodiguent les premiers soins à un civil blessé, après qu'un missile russe a frappé un hôpital, faisant deux morts à Kamyanske. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. Des morts dans un bombardement russe sur une prison Une frappe russe sur une colonie pénitentiaire ukrainienne dans la nuit de lundi à mardi a tué au moins 17 personnes dans la région de Zaporijjia au sud du pays, selon Kyiv, le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonçant un bombardement « délibéré ». PHOTO MINISTÈRE DE LA JUSTICE DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE Une frappe russe sur la colonie pénitentiaire de Bilenkivska a tué au moins 17 personnes. « Il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle, et non accidentelle », a écrit M. Zelensky sur les réseaux sociaux, estimant que « les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils visaient des civils dans cet établissement ». Selon le ministère ukrainien de la Justice, la frappe a tué au moins 17 personnes et en a blessé 42 autres, dont un employé de la prison. Des images publiées par le ministère montrent des débris et des briques éparpillés au sol autour d'un bâtiment de la colonie pénitentiaire de Bilenkivska, dont les vitres ont été soufflées. Il n'y a pas de risque que des détenus s'évadent, l'enceinte de l'établissement n'étant pas endommagée, a précisé le ministère. PHOTOSERVICES PÉNITENCIERS DE L'UKRAINE, FOURNIE PAR REUTERS La colonie pénitentiaire de Bilenkivska Des secouristes s'activaient pour rechercher des survivants dans les décombres, d'après des photos publiées par les services de secours de la région. Le chef de l'administration régionale, Ivan Fedorov, a indiqué que la Russie avait mené huit frappes aériennes sur la région de Zaporijjia, dont une avait touché la prison. Cette frappe a lieu trois ans jour pour jour après une attaque aérienne contre la prison d'Olenivka dans une partie de la région ukrainienne de Donetsk (Est) sous occupation russe, qui avait tué de nombreux prisonniers ukrainiens. Crimes de guerre À la suite de l'attaque sur la prison, le médiateur ukrainien chargé des droits de la personne, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une « violation flagrante du droit humanitaire international » et une « nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie ». « Les personnes détenues dans des lieux de détention ne perdent pas leur droit à la vie et à la protection », a-t-il dit. L'armée de l'air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l'Ukraine deux missiles et 37 drones ou drones leurres dans la nuit de lundi à mardi, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d'habitude alors que la Russie intensifie ses frappes par drones ces derniers mois, pouvant en lancer plus de 500 par nuit. « Cinq drones et deux missiles ont touché trois sites », a indiqué l'armée de l'air. D'autres attaques dans la région de Dnipropetrovsk (Centre) et Kharkiv (Nord-Est) ont fait au moins cinq morts, ont annoncé les autorités locales. Un tir de missile sur la ville de Kamyanske a tué deux personnes, en a blessé cinq et a endommagé un hôpital, a déclaré Sergiï Lysak, chef de l'administration militaire régionale de Dnipropetrovsk, sur Telegram. PHOTO MYKOLA SYNELNYKOV, REUTERS Un tir de missile sur la ville de Kamyanske a tué deux personnes, en a blessé cinq et a endommagé un hôpital. Une autre personne a été tuée et plusieurs autres blessées lors d'une attaque dans le district de Synelnykivskï de cette même région par « des drones » explosifs « et des bombes guidées ». Lors d'une autre attaque à Velykomykhaïlivska, une « femme de 75 ans a été tuée », a-t-il écrit sur Telegram. Une attaque de roquettes multiples a tué une personne dans la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkiv. En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Sliousar. Au cours du weekend, l'armée russe a déclaré que ses forces avaient capturé une petite localité dans la région industrielle de Dnipropetrovsk, quelques semaines après s'être emparée du premier village du territoire, ce que Kyiv conteste.

Entre l'Ukraine et la Russie, la 3e session de négociations débouche sur un accord minime
Entre l'Ukraine et la Russie, la 3e session de négociations débouche sur un accord minime

Le HuffPost France

time6 days ago

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Entre l'Ukraine et la Russie, la 3e session de négociations débouche sur un accord minime

INTERNATIONAL - Une petite heure, et c'est tout. Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi 23 juillet au soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l' « éloignement » de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s'accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers. Après 60 minutes de discussion au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs « positions » respectives étaient « assez éloignées les unes des autres », a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d'une déclaration à la presse. Plus tôt, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d'avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Pas de surprise, donc. Nouvel échange de prisonniers à venir Seule mesure concrète actée mercredi : les négociateurs se sont mis d'accord pour un nouvel échange de 1.200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises. Moscou a également proposé à Kiev de lui remettre 3.000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a également indiqué le négociateur. L'Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d'ici la fin du mois d'août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kiev Roustem Oumerov. En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kiev avait dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220.000 clients, selon M. Zelensky. Les États-Unis approuvent les ventes d'armes à Kiev Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. Kiev voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d'une rencontre Poutine-Zelensky. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. L'Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. C'est dans ce contexte que le président américain a exprimé sa frustration ces dernières semaines à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'Otan, seraient envoyés à l'Ukraine. Washington a justement annoncé mercredi soir (en Europe) avoir approuvé une vente d'armements à l'Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne, pour un montant de 322 millions de dollars.

Guerre en Ukraine : un plan militaire à 1 100 milliards de dollars lancé en Russie pour « préparer un conflit à très grande échelle » ?
Guerre en Ukraine : un plan militaire à 1 100 milliards de dollars lancé en Russie pour « préparer un conflit à très grande échelle » ?

Le Parisien

time6 days ago

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Guerre en Ukraine : un plan militaire à 1 100 milliards de dollars lancé en Russie pour « préparer un conflit à très grande échelle » ?

La guerre en Ukraine ? La Russie voit encore plus loin. Selon le chef du renseignement militaire ukrainien, Moscou a prévu de dépenser 1 100 milliards de dollars, soit 950 milliards d'euros, en réarmement au cours des 11 prochaines années en prévision d' une éventuelle guerre à grande échelle . « Il y a une mobilisation totale de la politique, de l'économie et de la société de la Fédération de Russie pour se préparer à la guerre à très grande échelle à venir », a déclaré, lors de la réunion annuelle des ambassadeurs ukrainiens, Kyrylo Boudanov, dans des propos rapportés par la chaîne Telegram officielle de la direction générale du renseignement du ministère de la Défense (GUR). Il s'agirait du programme d'armement le plus ambitieux de la Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait d'ailleurs affirmé le 30 avril dernier que la Russie était prête à intensifier son effort de guerre à des niveaux jamais vus depuis la Seconde Guerre mondiale, affirmant que « des millions » de civils soutenaient l'armée en faisant don de fournitures et d'équipements. Dans le cadre de ce plan à l'horizon 2036, la Russie a déjà commencé la refonte de sa propre armée en créant eux nouveaux districts militaires - Moscou et Leningrad – et se prépare à former des divisions et des unités militaires supplémentaires, toujours selon le chef du GUR. Avant même le début de ce programme, la Russie faisait déjà partie des nations les plus dépensières en termes d'armement. En 2024, son budget militaire a bondi de 42 % pour atteindre 462 milliards de dollars, dépassant ainsi les 457 milliards de dollars consacrés à la défense collective de l'Europe, selon l'Institut international d'études stratégiques. Un plan de 1 100 milliards d'investissement en réarmement serait l'équivalent de la moitié du PIB russe sur l'année 2024. Le chef du renseignement allemand Bruno Kahl s'était déjà alarmé l'année passée des investissements militaires russes, disant le Kremlin en capacité d'attaquer l'OTAN d'ici 2030 . Mais que cachent ses investissements en pagaille ? Plus que de vaincre l'Ukraine, « l'objectif de Moscou est d'imposer aux pays sa propre vision de l'ordre mondial futur », d'après Kyrylo Boudanov. La Russie chercherait déjà à « perturber l'ordre sécuritaire et économique actuel », selon le chef du renseignement militaire ukrainien qui cite « sa présence en Afrique par l'intermédiaire de ses forces mandataires », ou encore ses « campagnes hybrides de cyberattaques et de désinformation ». Pas de là à y avoir un conflit à grande échelle à court terme. Mais d'ici 2036 ?

Kyiv et Moscou s'accordent sur un échange de prisonniers
Kyiv et Moscou s'accordent sur un échange de prisonniers

La Presse

time6 days ago

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Kyiv et Moscou s'accordent sur un échange de prisonniers

Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. (Istanbul) Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l'« éloignement » de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s'accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers. Agence France-Presse Après à peine une heure de discussions au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs « positions » respectives étaient « assez éloignées les unes des autres, » a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d'une déclaration à la presse. Dans la journée, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d'avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Seule mesure concrète : les négociateurs se sont mis d'accord pour un nouvel échange de 1200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises. Moscou a également proposé à Kyiv de lui remettre 3000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de « 24 à 48 heures » sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a poursuivi M. Medinski. L'Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d'ici la fin du mois d'août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kyiv Roustem Oumerov. « Mémorandums » et échanges de prisonniers En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kyiv avait dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce à « ses ultimatums ». Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères. Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d'électricité chez plus de 220 000 clients, selon M. Zelensky. Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. PHOTO EMRAH GUREL, ASSOCIATED PRESS L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, arrive au palais de Ciragan pour des pourparlers de paix entre les délégations russe et ukrainienne, à Istanbul, Turquie. Kyiv voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d'une rencontre Poutine-Zelensky. Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inacceptables pour Kyiv, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. Pression de Trump L'Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air. Trois personnes ont été tuées dans la région de Kherson (Sud), d'après les autorités locales qui ont également fait état de neuf blessés. Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens et plusieurs dizaines au cours de la journée, lancés contre la Russie. Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a quant à lui repris le contact avec Moscou pour tenter, sans grands résultats, d'arrêter la guerre. Ces dernières semaines, le président américain a exprimé sa frustration à l'égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des États européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.

Le Kremlin s'attend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul
Le Kremlin s'attend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul

La Presse

time6 days ago

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Le Kremlin s'attend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul

Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025. Le Kremlin s'attend à « une discussion très compliquée » avec Kyiv à Istanbul (Istanbul) Le Kremlin a dit s'attendre à « une discussion très compliquée » avec Kyiv lors des négociations de paix prévues mercredi soir à Istanbul, éloignant à nouveau la possibilité d'avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre lancée en 2022. Agence France-Presse « Personne ne s'attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient « diamétralement opposées ». Une source au sein de la délégation de Kyiv – arrivée en début d'après-midi à Ankara pour des réunions avec des responsables turcs avant de se rendre à Istanbul – a dit à l'AFP espérer une « position constructive » de la Russie et qu'elle renonce « à ses ultimatums ». La délégation russe est, pour sa part, arrivée par avion en milieu d'après-midi à Istanbul, ont rapporté les agences de presse russes. Cette troisième session d'échanges directs à Istanbul qui doit commencer autour de 19 h locales (12 h heure de l'Est), selon un responsable du ministère turc des Affaires étrangères, intervient une nouvelle fois sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kyiv, sous peine de sanctions sévères. Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain. Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (Nord-Est). « Mémorandums » et échanges de prisonniers Dans ce sens, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait jugé que le délai de 50 jours de M. Trump représentait une durée « très longue » quand des « civils innocents meurent tous les jours ». L'invasion russe de l'Ukraine déclenchée en février 2022 a fait a minima des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps. Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les précédents pourparlers à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. La délégation ukrainienne à Istanbul sera menée comme les fois précédentes par l'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, réputé fin diplomate. PHOTO JOHN THYS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov L'équipe russe sera elle menée, aussi comme les fois précédentes, par un responsable de second plan, au grand dam de Kyiv : l'ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski. Ces négociations se tiendront sous la houlette du chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan et en présence du patron des renseignements, le MIT, Ibrahim Kalin. Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, les discussions prévues mercredi porteront principalement sur les « mémorandums » échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix. Il sera également question, lors des pourparlers, « du processus très important » d'échanges de prisonniers, a confirmé M. Peskov. Kyiv, selon une source au sein de la délégation ukrainienne à l'AFP, veut également discuter d'échange de prisonniers, ainsi que du rapatriement d'enfants ukrainiens emmenés en Russie et d'une potentielle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Nouvelles frappes nocturnes Sur le terrain, les frappes et combats se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air, blessant deux enfants dans la région ukrainienne de Kherson (Sud) où une femme a également été tuée par une frappe d'artillerie russe, d'après les autorités locales. Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre son territoire. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou. Kyiv insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d'un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refuse Moscou, dont les forces ont l'avantage sur le terrain. Depuis son retour au pouvoir en janvier, le dirigeant américain Donald Trump a lui repris le contact avec Moscou pour tenter d'arrêter la guerre, sans grands résultats. Ces dernières semaines, il a exprimé sa frustration à l'égard de Moscou. Il a également affirmé que des équipements militaires américains, payés par des pays européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.

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