Dernières actualités avec #DoorDash


Le Figaro
6 days ago
- Business
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Deliveroo retombe dans le rouge, plombé par son rachat par DoorDash
La plateforme britannique de livraison de repas Deliveroo a annoncé jeudi renouer avec les pertes sur le semestre, plombée par les coûts liés à son rachat par l'américain DoorDash, qui devrait être conclu d'ici la fin de l'année. Ces pertes atteignent 19,2 millions de livres (22 millions d'euros) sur les six premiers mois de l'année, contre 1,3 million de bénéfices l'an passé, une rentabilité alors inédite pour l'entreprise sur le semestre. Deliveroo impute ce mauvais résultat «aux coûts associés à l'acquisition par DoorDash», annoncée en mai pour 2,9 milliards de livres (3,3 milliards d'euros). L'entreprise estime que sans ces charges, elle aurait réalisé un bénéfice net de 31,8 millions sur la période. Le résultat opérationnel hors charges exceptionnelles s'affiche, lui, en hausse de 46%, à 96,3 millions de livres sur les six premiers mois de l'année. «La croissance et la rentabilité s'accélèrent», a commenté le directeur général de Deliveroo, l'américain Will Shu, qui a fondé le groupe en 2013. «Je suis impatient de voir ce que le partenariat avec DoorDash peut apporter à l'avenir.» Le rachat de Deliveroo par DoorDash constitue une opération stratégique sur un secteur en cours de consolidation. Publicité DoorDash, présent dans plus de 30 pays, est numéro un aux États-Unis. L'entreprise de San Francisco, fondée en 2013, a annoncé l'an dernier un chiffre d'affaires de 10,7 milliards de dollars (9,45 milliards d'euros). Les revenus de Deliveroo sont quatre fois moins importants (2,1 milliards de livres), mais l'entreprise a pour la première fois dégagé un bénéfice (2,9 millions de livres) l'an passé, après des années de pertes en raison d'investissements élevés. Elle a l'avantage d'opérer dans neuf pays où DoorDash n'existe pas: Belgique, France, Italie, Irlande, Koweït, Qatar, Singapour, Émirats arabes unis et Royaume-Uni.


La Presse
28-07-2025
- Business
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DoorDash demande au Bureau de la concurrence de rejeter une plainte le visant
Un commissaire au Bureau de la concurrence a allégué le mois dernier que DoorDash commercialisait ses services de livraison en ligne à un prix inférieur à celui que les consommateurs paient réellement. DoorDash demande au Bureau de la concurrence de rejeter une plainte le visant DoorDash demande au Tribunal de la concurrence de rejeter une plainte l'accusant d'avoir induit les clients en erreur. Tara Deschamps La Presse Canadienne Dans un dossier déposé auprès du Tribunal, l'entreprise affirme que le commissaire à la concurrence du Canada a mal interprété sa structure tarifaire et formulé des allégations fausses et trompeuses contre elle. Le commissaire Matthew Boswell a allégué le mois dernier que DoorDash commercialisait ses services de livraison en ligne à un prix inférieur à celui que les consommateurs paient réellement. Une enquête menée par son bureau a révélé que les clients ne pouvaient pas acheter de nourriture et d'autres articles aux prix annoncés sur les sites web et les applications mobiles de DoorDash en raison de frais obligatoires ajoutés au moment du paiement. DoorDash soutient maintenant que ses clients ne sont pas induits en erreur, car il leur est impossible de naviguer sur les plateformes de l'entreprise sans être pleinement conscients des frais auxquels ils s'exposent. DoorDash affirme que ces frais sont affichés sur l'ensemble de ses places de marché et apparaissent de manière visible et évidente sur les pages des boutiques des commerçants et lors du paiement.


La Presse
12-07-2025
- Politics
- La Presse
Montréal veut mettre fin au Far West
Congestion de livreurs de repas commandés en ligne. Véhicules de livraison garés en double. Camions lourds aux manœuvres trop souvent dangereuses. Montréal veut revoir les règles du jeu dans l'industrie de la livraison et se donne deux ans pour s'attaquer à plusieurs problèmes. Zones de livraison « dangereuses » Dans un plan qui vise à accélérer la « transition des pratiques de livraison » d'ici 2027, Montréal constate que « la majorité des aires de livraison en zone commerciale sont régulièrement utilisées de manière inappropriée, non réglementaire et souvent dangereuse ». Pour s'y attaquer, l'Agence de mobilité durable (AMD) sera mandatée pour renforcer la surveillance, avec comme priorité les véhicules illégalement immobilisés en bordure de rue. Dans une première phase, quatre tronçons situés dans Ville-Marie et Le Plateau-Mont-Royal feront l'objet de plus de supervision. L'Agence conseillera aussi dorénavant les arrondissements afin de choisir les emplacements d'aires de livraison les moins conflictuels possibles. PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Un camion de livraison mal garé cause de la congestion sur la rue Beaubien, à Montréal. Mieux encadrer la livraison à domicile Uber Eats, DoorDash, SkipTheDishes : le nombre de commandes de nourriture en ligne suit une tendance à la hausse à Montréal. Or, cela « entraîne des répercussions notables sur les artères commerciales », affirme la Ville. Dans l'attente d'une commande, les livreurs de repas à domicile se regroupent en effet près de restaurants, occupant la bordure de la rue, ce qui « contribue à l'encombrement véhiculaire de secteurs achalandés », selon le plan d'action. Celui-ci suggère de « mieux encadrer » la livraison à domicile dans les prochaines années. Quant aux livraisons de biens de type Amazon, Montréal veut multiplier la présence de « points de dépôt », comme des comptoirs de collecte dans les commerces ou des casiers à colis. PHOTO CARLO ALLEGRI, ARCHIVES REUTERS Le plan de la Ville de Montréal vise notamment à mieux encadrer les livraisons de repas commandés en ligne, en hausse ces dernières années. Des horaires revus « par territoire » Pour Danielle Pilette, professeure spécialisée dans les affaires municipales à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), il faut urgemment « faire un ménage » en matière de livraison. « La livraison dans les magasins est beaucoup plus fréquente qu'avant. L'entrepôt, il est dans le camion maintenant. Ça fait en sorte que leur présence est trop importante, entre autres dans les rues locales », constate-t-elle. L'experte estime que l'idéal serait de tester des horaires de livraison « par territoire », autrement dit de limiter l'accès aux camions sur certaines rues à certains moments. Montréal entend le faire dans certains arrondissements et n'exclut pas de « pérenniser cette mesure et de la répliquer progressivement » si tout se passe bien. PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Danielle Pilette, professeure spécialisée dans les affaires municipales à l'Université du Québec à Montréal Vers de nouvelles signalisations routières Montréal entend aussi développer de nouvelles signalisations routières, en collaboration avec le ministère des Transports. La Ville voudrait par exemple interdire le virage à gauche ou à droite « aux véhicules lourds dont le gabarit apparaît inapproprié, voire surdimensionné, par rapport aux caractéristiques des contextes urbains traversés ». La priorité serait de s'attaquer à des intersections dans des secteurs névralgiques du centre-ville et dans des rues commerçantes situées dans des quartiers résidentiels. Selon Montréal, l'objectif sera de « favoriser l'utilisation de véhicules de transport de marchandises de plus petits gabarits, […] de manière à accroître la sécurité routière et à assurer une meilleure cohabitation » avec les autres usagers. PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE De nouvelles signalisations pourraient être mises en place spécifiquement pour les véhicules lourds. Bientôt des remorques chez BIXI ? BIXI compte réaliser un projet-pilote « visant l'ajout de remorques à la flotte de vélos en libre-service à proximité d'artères commerciales fréquentées », apprend-on enfin dans le rapport. Le tout sera financé par la Ville, qui souhaite « encourager une mobilité urbaine plus durable [que la voiture] pour le transport de marchandises sur de courtes distances ». Des discussions doivent encore avoir lieu avant le déploiement, mais cela ne saurait tarder. Dans l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, un projet de location de vélos-cargos électriques en libre-service, baptisé Mulo, est déjà en vigueur jusqu'au 31 octobre prochain.