Dernières actualités avec #ElonMusk


La Presse
an hour ago
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Je pense qu'il nous faut un DOGE (parfois)
Non, Olivier Niquet n'est pas un admirateur secret d'Elon Musk. Mais oui, il lui arrive d'être découragé par l'inefficience de notre appareil bureaucratique. olivier niquet Collaboration spéciale Je vais vous faire une confidence : je rêve en secret d'un DOGE bien de chez nous. Un « Department of Government Efficiency », que l'on pourrait traduire par « département de la tronçonneuse », comme celui qu'a présidé Elon Musk. Un titre propagandiste, mais qui n'est quand même rien à côté du « One Big Beautiful Bill » de Donald Trump. Celui qui nous donne l'impression qu'on prend les États-Uniens pour des enfants de 5 ans : « Oh, regarde mon beau gros bill ». Je préférais l'époque où le Gros Bill, c'était Jean Béliveau. Autant je crois que l'État doit jouer un rôle prépondérant dans nos vies pour contrebalancer les dérives du capitalisme sauvage (genre), autant je suis découragé par l'inefficience de notre appareil bureaucratique. On va se le dire : toute va mal. À grande comme à petite échelle. Parlant de petite échelle, j'ai dernièrement eu un léger contretemps avec l'Agence du revenu du Canada (ARC). En gros, ces derniers ont prétendu que je n'avais pas déclaré les mirobolants droits d'auteur perçus pour un livre dont je suis l'auteur alors que j'avais bel et bien déclaré les mirobolants droits d'auteur perçus pour un livre dont je suis l'auteur. Après discussion avec mon comptable traitant, j'ai pris mon courage à deux mains et téléphoné à l'ARC où l'on m'a suggéré d'envoyer un fax au centre de service de Jonquière. J'avoue que je ne pensais pas en être encore à me moquer de l'utilisation du fax dans une chronique en 2025. En fait, je pensais en être rendu à me moquer des chroniques qui se moquaient de l'utilisation du fax. « Vous vous souvenez quand on riait des fax ? » Faudra attendre. J'ai donc envoyé mon fax avec l'aide d'une personne qui maîtrise encore cette technologie. Une vieille âme, comme on dit. Quelques mois plus tard, un fonctionnaire en forme d'agent de recouvrement me téléphone. Cette personne me dit qu'elle n'a aucune trace de ma télécopie et que, de toute façon, ce n'est pas vraiment un bon moyen de communication. Les fax auraient une certaine propension à être égarés, selon elle. Elle m'indique une procédure à suivre que ne connaissait visiblement pas son prédécesseur. En attendant, comme le gouvernement pense que je lui dois de l'argent, je ne peux encaisser mon remboursement d'impôt. Trois mois de plus s'écoulent avant que l'ARC ne rende sa décision : tout est beau, vous aviez raison. J'attends encore aujourd'hui mon remboursement d'impôt pour pouvoir mettre du caviar sur mes craquelins sans gluten. Une situation qui ne me fait pas trop souffrir, mais qui pourrait être désastreuse pour quelqu'un qui n'a jamais perçu de mirobolants droits d'auteur. C'est anecdotique, mais j'ai l'impression que chaque personne qui vit ce genre d'anecdote a un peu plus envie d'aller se réfugier dans les bras d'un olibrius à la Elon Musk. Bien sûr, il faut être sur la kétamine pour ne pas se rendre compte que le DOGE n'est que fumisterie, mais nous sommes tous à un fax perdu dans une craque de choisir l'aveuglement volontaire. La bureaucratie est la façon que l'on a trouvée de mettre de l'ordre dans la société. Le problème, c'est que pour mettre de l'ordre dans la bureaucratie, la bureaucratie sous-traite la bureaucratie à des firmes expertes en bureaucratie. Ça donne un maudit gros tas de bureaucratie dans lequel on a parfois envie de faire des entailles à la scie mécanique. Le biologiste américain E.O. Wilson a déjà dit : « Le vrai problème de l'humanité, c'est que nous avons des émotions du paléolithique, des institutions médiévales et des technologies dignes des dieux. » En parallèle de la machine qui s'enraye, le monde tourne à vive allure et les bonimenteurs cupides en profitent. Malgré mon imbroglio fiscal, je refuse de croire que les ploutocrates vont régler le problème de l'humanité. Tout le monde sait très bien que c'est plutôt l'intelligence artificielle qui prendra tôt ou tard les décisions à la place des fonctionnaires et des gouvernements. Si vous n'y croyez pas, c'est que vous vous mettez la tête dans l'autruche, comme l'a déjà dit Gérard Deltell. Mon intérêt pour l'assainissement de la machine relève plutôt du fait que je suis un passionné d'organisation et de logistique. Le bon fonctionnement des choses m'apaise. Aussi contreproductif que ça puisse paraître, je passe ma vie à essayer d'optimiser… ma vie. Quand je vois les systèmes greffés à d'autres systèmes et les organigrammes monstrueux qui les chapeautent, j'aurais envie qu'on fasse table rase pour repartir à neuf. Donnez-moi un harem de geeks et une machine à café, et je changerai le monde. C'est ce que j'essaie de me faire croire, en tout cas. Ce serait l'une des seules raisons pour lesquelles j'aimerais faire de la politique. Malheureusement, mon dégoût des soupers spaghetti est plus grand que mon désir de mettre de l'ordre dans nos ministères. Les anecdotes sont puissantes. La preuve en est que certains se sont tricoté une carrière en les montant en épingle. La preuve en est aussi que j'ai perdu mon désir de démolir l'appareil public à coup de bat de baseball à cause d'une autre anecdote. C'est que je me suis récemment découvert une croûte de nez, un problème qui est à une voyelle de se régler avec un Kleenex. Le médecin de famille que l'on m'a attribué après 10 ans d'attente m'a inscrit dans le système pour un suivi en dermatologie. Eh bien ! vous n'en croirez pas vos yeux, mais une semaine plus tard, je recevais un appel du « Centre de répartition des demandes de services » qui m'offrait un rendez-vous pour la semaine suivante. Est-ce un miracle ou l'empreinte de la top gun de la santé ? Probablement ni l'un ni l'autre. Même si je n'y suis pour rien, le bon fonctionnement du processus m'a grandement apaisé. Je suis sorti de cette petite histoire avec un sentiment du devoir accompli ainsi qu'avec une crème pour m'enduire le nez. Il y a peut-être de l'espoir. Qui est Olivier Niquet ? Olivier Niquet a une formation en urbanisme. Chroniqueur radio, que l'on peut notamment entendre à l'émission La journée (est encore jeune) sur ICI Première, il a publié deux livres : Le club des mal cités et Les rois du silence : ce qu'on peut apprendre des introvertis pour être un peu moins débiles et (peut-être) sauver le monde. Il est aussi scénariste et conférencier, en plus d'alimenter les sites tourniquet. quebec et sportnographe. info. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
3 hours ago
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Le plan de Musk pour 2026
(New York) Il dit avoir un plan inspiré de la Grèce antique. Ce ne sont peut-être encore que des paroles, mais comme elles viennent de l'homme le plus riche au monde, il faut y prêter attention, car il a les moyens de passer aux actes, et ce, dès les élections de mi-mandat, en novembre 2026. Elon Musk a annoncé samedi la création du « parti de l'Amérique » (America party) sur son réseau social, une journée après avoir sondé les abonnés de son compte sur l'opportunité de créer une voie de rechange aux deux grandes formations politiques américaines. Environ 1,2 million d'internautes ont participé au sondage. « Par un facteur de 2 contre 1, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l'aurez ! », s'est exclamé le patron de Tesla, SpaceX et X en après-midi. « Lorsqu'il s'agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie. Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté. » L'entrepreneur avait promis la semaine dernière de créer sa propre formation politique advenant l'adoption par le Congrès du One Big Beautiful Bill Act de Donald Trump, qu'il avait qualifié de « totalement insensé et destructeur ». Il avait également menacé de soutenir financièrement les candidats désireux de se présenter en 2026 contre les élus républicains ayant voté pour le vaste projet de loi budgétaire. Inspiré par l'Antiquité Après avoir annoncé la création du parti de l'Amérique, l'ancien allié et « ami » du président républicain a présenté sur X un plan de bataille donnant à croire qu'il se compare à Épaminondas, général et homme d'État thébain mort en 362 av. J.-C. « La façon dont nous allons briser le système unipartite, c'est en utilisant une variante de la façon dont Épaminondas a brisé le mythe de l'invincibilité des Spartiates à Leuctres : une force extrêmement concentrée à un endroit précis du champ de bataille », a noté Musk sur X. « La stratégie future devrait certainement évoluer, mais il convient de noter que Thèbes a effectivement dominé la Grèce pendant une décennie après Leuctres », a ajouté l'historien amateur. Elon Musk avait expliqué sa stratégie de façon moins grandiose dans un message publié sur X vendredi, le jour où Donald Trump a promulgué son projet de loi phare. « Une façon d'exécuter cela serait de se concentrer au laser sur seulement 2 ou 3 sièges du Sénat et 8 à 10 circonscriptions de la Chambre des représentants », a écrit Musk. Étant donné les marges législatives très réduites, cela suffirait pour servir de vote décisif sur les lois litigieuses, en veillant à ce qu'elles servent la véritable volonté du peuple. Extrait d'une publication X d'Elon Musk Au moment d'écrire ces lignes, la formation politique d'Elon Musk n'était pas encore inscrite auprès de la Commission électorale fédérale. Selon la loi, les nouveaux partis n'ont pas à le faire « jusqu'à ce qu'ils récoltent ou dépensent de l'argent au-delà de certains seuils dans le cadre d'une élection fédérale ». Elon Musk a déjà démontré qu'il était prêt à délier les cordons de sa bourse pour les causes politiques qui lui tiennent à cœur. Il a dépensé près de 300 millions de dollars pour aider Donald Trump à regagner la présidence. Cet appui lui a valu d'être nommé à la tête du prétendu département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dont l'une des missions était de réduire les dépenses et les déficits. L'ex-patron du DOGE a quitté la Maison-Blanche fin mai en revendiquant des économies de 190 milliards de dollars, une somme nettement inférieure aux 2000 milliards de dollars promis. Et il a compromis sa relation avec Donald Trump quelques jours plus tard en qualifiant son projet de loi budgétaire d'« abomination répugnante », en raison notamment des milliers de milliards de dollars de déficits qu'il promettait d'engendrer. Des précédents et des défis Elon Musk ne serait pas le premier milliardaire du Texas à créer son propre parti. Il a été devancé sur ce plan par Ross Perot, fondateur du Reform Party en 1995. Trois ans auparavant, en dénonçant notamment l'incurie des grands partis face aux déficits budgétaires et à la dette nationale, le patron d'Electronic Data Systems et de Perot Systems avait récolté 18,9 % des voix à titre de candidat indépendant lors de l'élection présidentielle remportée par Bill Clinton. En 1996, il allait se contenter de 8,4 % des voix en qualité de candidat présidentiel du Reform Party, une récolte qu'aucun autre candidat indépendant ou d'un tiers parti briguant la Maison-Blanche n'a atteinte depuis. PHOTO REED SAXON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Ross Perot en 1996 La performance de Ross Perot illustre l'ampleur du défi qu'Elon Musk dit vouloir relever. Étant né en Afrique du Sud d'un père sud-africain et d'une mère canadienne, l'entrepreneur n'est pas lui-même éligible à la présidence, qui est réservée aux « citoyens nés américains », comme l'exige la Constitution. Mais il semble croire que son parti pourrait répéter le rare exploit d'un Jesse Ventura, ex-lutteur professionnel élu gouverneur du Minnesota en 1998 sous la bannière du Reform Party. Mais les candidats du parti de l'Amérique n'auraient pas nécessairement besoin de remporter un seul siège pour avoir un impact à l'occasion des élections de mi-mandat. Il leur suffirait de prendre des voix à un parti plutôt qu'à l'autre pour infléchir les résultats. Or, Collin Anderson ne voit pas de grand mouvement en faveur du parti de l'Amérique poindre à l'horizon. « Il pourrait éloigner du Parti républicain certains des types les plus technophiles et libertariens, mais je ne vois pas d'exode de l'un ou l'autre des principaux partis », a estimé ce politologue de l'Université de l'État de New York à Buffalo lors d'une entrevue réalisée avant l'annonce d'Elon Musk. « [M. Musk] devrait subir une sérieuse réhabilitation de son image auprès des démocrates, en particulier les jeunes démocrates. » L'histoire n'est pas sans ironie. Il n'y a pas longtemps, Elon Musk annonçait qu'il mettrait fin, au moins pour un temps, à ses contributions politiques. Le voilà qui dit vouloir s'embarquer dans un processus coûteux, obstacles épineux, lois complexes et contestations juridiques à la clé. Il dit avoir un plan. Il ne manque pas d'argent. Mais est-il vraiment sérieux ?


Le Parisien
5 hours ago
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États-Unis : Elon Musk ne pourra jamais être élu président, malgré la création de son parti
Il l'avait annoncé, il l'a fait. Après sa rupture très médiatique avec Donald Trump, dont il a soutenu la candidature à la présidentielle de 2024, Elon Musk a annoncé, samedi, la création de sa formation politique, le « parti de l'Amérique » . Estimant que ni les démocrates, ni les républicains ne représentent suffisamment les citoyens, l'homme le plus riche du monde a décidé de s'investir personnellement en politique. Mais même si sa formation parvenait à séduire - ce qui est loin d'être gagné dans un pays où le bipartisme règne en maître - Elon Musk ne pourrait pas atteindre la fonction suprême. « Il ne peut ni se présenter comme président, ni comme vice-président », affirmait la professeure des universités Anne Deysine, interrogée pour un précédent article . Dans son article II section 1, la Constitution américaine stipule que seul un « citoyen de naissance », c'est-à-dire une personne née aux États-Unis, peut être éligible à la tête du pays. Or, le patron de Tesla est né en Afrique du Sud, à Pretoria. Il n'a obtenu la nationalité américaine qu'en 2002, après avoir déjà été naturalisé canadien à la fin des années 1980. Une règle que le principal intéressé connaît bien. « Mon grand-père était Américain, mais je suis né en Afrique, donc je ne peux pas être président », admettait-il dès octobre 2024. Quant à la possibilité que la Constitution soit amendée, elle est très faible, voire quasi-nulle en l'état actuel des choses. Interrogé par le magazine américain Newsweek , Philip Bobbitt, professeur à l'université du Texas, rappelle qu'il faut au minimum que les deux tiers des États ou des membres du Congrès réclament un amendement, puis que les trois quarts des États qui constituent le pays le ratifient, pour qu'il soit valable. S'il ne peut exercer la fonction suprême, Elon Musk peut en revanche être candidat à la Chambre des représentants ou au Sénat, où il n'est pas nécessaire d'être né aux États-Unis pour être élu. Il suffit d'être citoyen américain depuis sept ans pour la première, neuf ans pour le second.


Le Parisien
16 hours ago
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- Le Parisien
États-Unis : Elon Musk annonce créer sa formation politique, le « parti de l'Amérique »
L'éventualité était dans les clous depuis plusieurs jours . Le milliardaire Elon Musk , ancien proche allié de Donald Trump , avec qui il s'est récemment brouillé , a annoncé samedi la création de sa formation politique, le « parti de l'Amérique ». « Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté », a écrit le patron de Tesla et Space X sur son réseau social X. Donald Trump et Elon Musk ont vécu une idylle aussi brève qu'intense après le retour au pouvoir du premier en janvier. Ce dernier avait réussi à imposer sa présence quasi-constante au côté du président, qu'il avait qualifié de « roi » le jour de son investiture . En retour, ce dernier avait défendu son allié face aux critiques, allant jusqu'à organiser une opération de promotion de véhicules Tesla à la Maison Blanche. Mais leur relation a explosé en plein vol en mai lorsque Musk a critiqué le projet de loi budgétaire du président avant de quitter le gouvernement. Après avoir fait profil bas ces dernières semaines, le milliardaire est revenu à la charge ces derniers jours, alors que le texte se frayait un chemin au Congrès. Dans une série de publications sur son réseau social X, il a dénoncé l'impact du projet sur la dette publique. « Tout ce que je demande, c'est qu'on ne conduise pas l'Amérique à la faillite », a-t-il écrit mardi sur X, accusant les républicains de soutenir « l'esclavage par la dette ». L'homme le plus riche de la planète avait également mis en garde : si la « One Big Beautiful Bill » était promulguée, il lancerait un nouveau parti afin de concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de dépense publique pour au bout du compte voter pour le texte de loi. C'est désormais chose faite « VOX POPULI VOX DEI 80 % ont voté pour un nouveau parti », avait-il asséné sur X après avoir lancé un sondage à ce sujet.


24 Heures
17 hours ago
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États-Unis: Elon Musk annonce créer sa formation politique
Elon Musk a annoncé samedi la création du «parti de l'Amérique». Publié aujourd'hui à 22h35 Mis à jour il y a 4 minutes Elon Musk, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, DC, le 30 mai 2025. Getty Images via AFP Le milliardaire Elon Musk, ancien proche allié de Donald Trump, avec qui il s'est récemment brouillé, a annoncé samedi la création de sa formation politique, le «parti de l'Amérique». «Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté», a-t-il écrit sur son réseau social X. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Vent debout contre le projet de loi budgétaire du président américain, qu'il accuse de creuser la dette publique, Elon Musk avait promis ces derniers jours de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. «Ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption» Originaire d'Afrique du Sud, Elon Musk ne pourra pas se présenter à une future élection présidentielle, les candidats devant être nés en territoire américain. Il avait lancé un sondage sur cette idée sur son réseau social X vendredi, jour de la fête nationale américaine et de la promulgation en grande pompe de la «grande et belle loi» de Donald Trump. «Par un rapport de deux contre un, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l'aurez!», a lancé samedi le magnat de la tech, alors que 65% des quelque 1,2 million de votants ont répondu «oui» à la question de savoir s'ils souhaitaient que le «parti de l'Amérique» voie le jour. «Quand il s'agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie», a encore dénoncé Elon Musk. Ancien proche allié de Donald Trump, dont il a financé la campagne lors l'élection présidentielle en 2024, Elon Musk avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l'État fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent en mai de manière spectaculaire à la face du monde. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.