
États-Unis: Elon Musk annonce créer sa formation politique
Publié aujourd'hui à 22h35 Mis à jour il y a 4 minutes
Elon Musk, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, DC, le 30 mai 2025.
Getty Images via AFP
Le milliardaire Elon Musk, ancien proche allié de Donald Trump, avec qui il s'est récemment brouillé, a annoncé samedi la création de sa formation politique, le «parti de l'Amérique».
«Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté», a-t-il écrit sur son réseau social X.
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Vent debout contre le projet de loi budgétaire du président américain, qu'il accuse de creuser la dette publique, Elon Musk avait promis ces derniers jours de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. «Ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption»
Originaire d'Afrique du Sud, Elon Musk ne pourra pas se présenter à une future élection présidentielle, les candidats devant être nés en territoire américain.
Il avait lancé un sondage sur cette idée sur son réseau social X vendredi, jour de la fête nationale américaine et de la promulgation en grande pompe de la «grande et belle loi» de Donald Trump.
«Par un rapport de deux contre un, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l'aurez!», a lancé samedi le magnat de la tech, alors que 65% des quelque 1,2 million de votants ont répondu «oui» à la question de savoir s'ils souhaitaient que le «parti de l'Amérique» voie le jour. «Quand il s'agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie», a encore dénoncé Elon Musk.
Ancien proche allié de Donald Trump, dont il a financé la campagne lors l'élection présidentielle en 2024, Elon Musk avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l'État fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent en mai de manière spectaculaire à la face du monde. Newsletter
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31 minutes ago
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Van der Poel et le Tour de France : de chaudes retrouvailles et une idylle qui pourrait se prolonger
Mathieu Van der Poel a renoué avec la victoire et le maillot jaune dans le Tour de France en s'imposant en maîtrise dans le sprint pentu de Boulogne-sur-Mer, où il a résisté à Tadej Pogacar, plutôt sur la défensive par ailleurs. Et avec sa forme et le profil des étapes de la semaine, le Néerlandais n'a peut-être pas fini de briller. Quatre ans qu'il n'avait pas goûté au baiser chaud du Tour de France, à son étourdissement, quatre ans d'une relation contrariée, ambiguë, une période au cours de laquelle Mathieu Van der Poel a grandi hors des lumières du mois de juillet et est devenu l'un des plus grands coureurs du monde sans avoir besoin de la plus grande course du monde. En 2021, quand il avait levé les bras à Mûr-de-Bretagne, il n'avait alors remporté qu'un Tour des Flandres. Depuis, il a conquis sept autres Monuments et un Mondial. Il n'a pas hésité à piétiner le prestige de la Grande Boucle, à l'utiliser comme un marchepied vers d'autres horizons, quand il ne mettait pas son talent au service de Jasper Philipsen. Cet hiver, il avait poussé jusqu'à dire aux médias belges que le Tour de France ne le passionnait pas, un sacrilège, mais une réserve qu'on comprend, lui ne met un dossard que pour gagner, insensible à un format long qu'il juge anachronique et dans lequel il dilue ses forces. Le revoilà dans l'orbite du Tour de France Surtout, Van der Poel a été aspiré malgré lui dans le tourbillon du Tour en raison d'une histoire familiale dont il voulait se détacher. Si le Maillot Jaune, il y a quatre ans, avait fait couler des larmes en Bretagne, elles témoignaient simplement de la tristesse d'un petit-fils qui venait de perdre son grand-père, moins d'une émotion sportive, une tristesse qu'il aurait d'ailleurs voulu purger dans l'intimité plutôt que devant tout le monde, alors qu'il se livre si rarement. Cette victoire nous avait davantage donné l'impression d'un soulagement que d'un accomplissement, qu'il avait porté le jaune qui s'était toujours refusé à Raymond Poulidor et qu'on ne lui en parlerait plus. Et pourtant, le revoilà dans l'orbite du Tour de France, pris dans l'attraction naturelle de la plus grosse planète du cyclisme, et il suffit qu'il s'y mette pour qu'il en devienne en un week-end le personnage central. Avec ces jambes-là et le profil des étapes qui l'attendent dans la semaine, l'idylle pourrait d'ailleurs se prolonger. Dimanche, après sa victoire et le maillot jaune qui l'accompagnait et que lui passait son équipier Philipsen, trop juste dans cet épilogue punchy, le Néerlandais a explosé d'une joie simple qui ne racontait pas une autre histoire, juste la sienne. En quatre ans, il a acquis une maîtrise et une confiance qui le rendent injouable les jours qu'il a cochés sur le calendrier. On pensait le voir faire le ménage dans une des côtes qui menaient à Boulogne, notamment celle de Saint-Étienne-au-Mont à moins de 10 bornes, où ils n'étaient plus que six au sommet, avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson, Remco Evenepoel et Romain Grégoire, mais il a préféré prendre le risque de laisser du monde revenir et attendre les 400 derniers mètres de ce final en bosse, tellement sûr de lui, prêt à se frotter à tous ceux qui oseraient encore le contester. Une forme de maturité, à 30 ans, qu'on devinait également chez son dauphin du jour, Pogacar, qui a couru sur la défensive une étape qu'il aurait pu s'employer à gagner, mais dont il n'est pas reparti bredouille, presque malgré lui, puisqu'il a endossé le maillot à pois du classement de la montagne et chipé deux secondes de bonifications à l'arrivée à Vingegaard. 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Les Frelons étaient sur courant alternatif, et on comprit le grognement de Kévin Vauquelin quand il constata que Jorgenson ne collaborait pas dans un contre qu'il avait lancé, alors que l'Américain avait lui-même attaqué un peu plus tôt. Peu importe, le Normand a été inarrêtable dans les derniers kilomètres, quatre fois il a sorti les couteaux, et il ne pouvait pas faire mieux face à cette concurrence (8e à l'arrivée). Il a récupéré le maillot blanc, désormais 4e du général, mais surtout on le sent libéré par ses performances récentes, plein de panache et d'audace, une excellente nouvelle alors que se profilent d'autres journées, par chez lui, où il aura de nouvelles occasions de se montrer. Grégoire ne s'est pas agité autant que son compatriote, mais sa performance n'est pas moins impressionnante, 4e du sprint derrière les trois monstres, sans s'éparpiller, en attendant dans les roues le bon moment. 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Près de 80 morts, dont 28 enfants
(Hunt, Texas) Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des États-Unis, approche désormais des 80 morts, ont annoncé dimanche les autorités locales. Moisés ÁVILA Agence France-Presse Larry Lethia, le shérif du comté de Kerr, le plus touché, a fait état d'un nouveau bilan de 68 morts, dont 28 enfants. À ce bilan s'ajoutent dix décès dénombrés dans des comtés voisins, a souligné le gouverneur du Texas, Greg Abbott, dans une conférence de presse un peu plus tôt. « Nous assistons à la découverte de corps un peu partout », a affirmé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice. PHOTO JULIO CORTEZ, ASSOCIATED PRESS Des sauveteurs effectuent des recherches sur le terrain du Camp Mystic, le long des rives de la rivière Guadalupe Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'État très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes. À Hunt, la localité où se trouve le camp d'été, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour participer aux recherches, par petits groupes de deux ou trois. Adam Durda, 45 ans, a fait trois heures de route avec sa femme, Amber, pour tenter de retrouver quatre jeunes d'une vingtaine d'années qui logeaient dans une maison « emportée par les flots », à la demande de la famille de l'une d'entre elles, explique-t-il à l'AFP. « Les aider à faire leur deuil » Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:49 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Un autre bénévole, Justin Morales, 36 ans, confie avoir découvert avec ses compagnons samedi les corps de « deux petites filles », puis dimanche matin celui d'une autre « coincée dans un arbre », soulignant qu'il s'agissait d'une des pensionnaires du camp d'été portées disparues. « Nous sommes contents de pouvoir aider les familles à faire leur deuil », dit-il. « C'est pour cela que nous sommes ici », ajoute-t-il. Le président Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a signé une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral. PHOTO RONALDO SCHEMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE Un bénévole cherche des personnes disparues. « Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté », a indiqué le shérif Lethia. Des hélicoptères et des drones sont engagés dans les recherches et la Garde nationale du Texas ainsi que les garde-côtes des États-Unis ont envoyé des renforts. Le pape américain Léon XIV a exprimé dimanche ses « sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d'été lors de la tragédie », dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l'Angélus. Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations subites jusqu'à 19 h locales (lundi minuit GMT). « Des précipitations supplémentaires de 50 à 100 millimètres sont possibles, avec des poches isolées dans la zone approchant les 250 millimètres. Il est très difficile de prévoir exactement où se produiront les grosses pluies dans ce cas de figure », selon le plus récent bulletin météorologique. Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les évènements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules. Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d'inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.


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Foot : les Girondins de Bordeaux échappent à la liquidation judiciaire et restent en National 2
Le tribunal de commerce de Bordeaux a validé ce mardi matin le plan de continuation des Girondins, mettant fin au redressement judiciaire. La DNCG a, ensuite, décidé d'encadrer la masse salariale du club. En homologuant mardi le plan de continuation d'activité des Girondins, la justice a mis fin à un an de procédure de redressement judiciaire du club, également autorisé à poursuivre en National 2 par la DNCG Fédérale, qui demande toutefois l'encadrement de la masse salariale. «Les Girondins poursuivent leur route», s'est félicité sur ses réseaux le club au scapulaire, rétrogradé administrativement en National 2 (4e division) depuis l'an dernier. La décision du tribunal de commerce de Bordeaux lui permet «de franchir une étape essentielle dans sa reconstruction», en échappant à une liquidation judiciaire qui l'aurait plongé en division régionale. Publicité Le plan de continuation d'activité, dont l'exécution sera surveillée par un commissaire désigné par le tribunal, prévoit une importante réduction de la dette des Girondins, ramenée d'environ 100 millions d'euros à 26 millions d'euros, et remboursée sur onze ans. Il y avait peu de suspense après le vote des 431 créanciers du club, répartis en 15 classes de parties affectées (regroupement par statut, prioritaire ou pas, et par intérêt économique commun). La Métropole (un peu) soulagée Ils ont exprimé un avis favorable à 69,87% au plan proposé, le seul examiné après que l'ancien gardien international allemand Oliver Kahn, un temps intéressé par une reprise des Girondins, eut jeté l'éponge début juin après avoir consulté leurs données comptables de le data room. Ont voté contre, notamment, des clubs réclamant des reliquats sur des transferts de joueurs -- dont Amiens, Guingamp et Lille -- ainsi que les collectivités locales, principalement la Métropole de Bordeaux. Sur les 20 millions d'euros de loyers impayés au stade Matmut Atlantique, que la Métropole va reprendre en régie publique cet été, seuls 15% doivent être remboursés par les Girondins selon le plan validé par le tribunal. Interrogée par l'AFP, la collectivité a répondu qu'elle ne ferait pas appel du jugement, en dépit de l'abandon de 85% de sa créance. «Difficile de s'en réjouir mais une liquidation aurait signifié un écrasement total de celle-ci et surtout la relégation du club en régional, voire sa disparition», a commenté Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, souhaitant «qu'enfin le volet sportif reprenne le dessus pour préparer la saison prochaine». La DNCG encadre la masse salariale des Girondins Le feu vert du tribunal, très attendu, est intervenu juste avant que le sextuple champion de France ne passe devant la DNCG fédérale. Le gendarme financier du football français a validé le budget pour la saison 2025/2026 mais demandé l'encadrement de la masse salariale. Les Girondins restent en 4e division -- ils ont terminé 4e de leur poule lors du dernier exercice, manquant ainsi la remontée. Publicité Leur propriétaire depuis quatre ans, Gerard Lopez, s'est présenté devant la Direction nationale de contrôle et de gestion après avoir effectué dans les dernières heures un virement de l'ordre de neuf millions d'euros, nécessaires pour assurer le prochain budget de fonctionnement et rembourser les premières dettes. Pendant les dix prochaines années, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a promis d'assumer son rôle d'actionnaire et d'injecter entre 33 et 69 millions d'euros d'ici 2036 selon les résultats sportifs et les trois scénarios présentés au tribunal de commerce (remontée en Ligue 1 en 2031, en L2 en 2033 ou plafonnement en National). Les Girondins, qui avaient été relégués en L2 en 2022 après trois décennies ininterrompues dans l'élite et n'avaient pu remonter la saison suivante, avaient été placés en redressement judiciaire le 30 juillet dernier. Abandonnant alors leur statut professionnel et leur centre de formation, ils avaient été rétrogradés administrativement en National 2.