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Van der Poel et le Tour de France : de chaudes retrouvailles et une idylle qui pourrait se prolonger

Van der Poel et le Tour de France : de chaudes retrouvailles et une idylle qui pourrait se prolonger

L'Équipe15 hours ago
Mathieu Van der Poel a renoué avec la victoire et le maillot jaune dans le Tour de France en s'imposant en maîtrise dans le sprint pentu de Boulogne-sur-Mer, où il a résisté à Tadej Pogacar, plutôt sur la défensive par ailleurs. Et avec sa forme et le profil des étapes de la semaine, le Néerlandais n'a peut-être pas fini de briller.
Quatre ans qu'il n'avait pas goûté au baiser chaud du Tour de France, à son étourdissement, quatre ans d'une relation contrariée, ambiguë, une période au cours de laquelle Mathieu Van der Poel a grandi hors des lumières du mois de juillet et est devenu l'un des plus grands coureurs du monde sans avoir besoin de la plus grande course du monde. En 2021, quand il avait levé les bras à Mûr-de-Bretagne, il n'avait alors remporté qu'un Tour des Flandres. Depuis, il a conquis sept autres Monuments et un Mondial.
Il n'a pas hésité à piétiner le prestige de la Grande Boucle, à l'utiliser comme un marchepied vers d'autres horizons, quand il ne mettait pas son talent au service de Jasper Philipsen. Cet hiver, il avait poussé jusqu'à dire aux médias belges que le Tour de France ne le passionnait pas, un sacrilège, mais une réserve qu'on comprend, lui ne met un dossard que pour gagner, insensible à un format long qu'il juge anachronique et dans lequel il dilue ses forces.
Le revoilà dans l'orbite du Tour de France
Surtout, Van der Poel a été aspiré malgré lui dans le tourbillon du Tour en raison d'une histoire familiale dont il voulait se détacher. Si le Maillot Jaune, il y a quatre ans, avait fait couler des larmes en Bretagne, elles témoignaient simplement de la tristesse d'un petit-fils qui venait de perdre son grand-père, moins d'une émotion sportive, une tristesse qu'il aurait d'ailleurs voulu purger dans l'intimité plutôt que devant tout le monde, alors qu'il se livre si rarement.
Cette victoire nous avait davantage donné l'impression d'un soulagement que d'un accomplissement, qu'il avait porté le jaune qui s'était toujours refusé à Raymond Poulidor et qu'on ne lui en parlerait plus. Et pourtant, le revoilà dans l'orbite du Tour de France, pris dans l'attraction naturelle de la plus grosse planète du cyclisme, et il suffit qu'il s'y mette pour qu'il en devienne en un week-end le personnage central. Avec ces jambes-là et le profil des étapes qui l'attendent dans la semaine, l'idylle pourrait d'ailleurs se prolonger.
Dimanche, après sa victoire et le maillot jaune qui l'accompagnait et que lui passait son équipier Philipsen, trop juste dans cet épilogue punchy, le Néerlandais a explosé d'une joie simple qui ne racontait pas une autre histoire, juste la sienne. En quatre ans, il a acquis une maîtrise et une confiance qui le rendent injouable les jours qu'il a cochés sur le calendrier. On pensait le voir faire le ménage dans une des côtes qui menaient à Boulogne, notamment celle de Saint-Étienne-au-Mont à moins de 10 bornes, où ils n'étaient plus que six au sommet, avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson, Remco Evenepoel et Romain Grégoire, mais il a préféré prendre le risque de laisser du monde revenir et attendre les 400 derniers mètres de ce final en bosse, tellement sûr de lui, prêt à se frotter à tous ceux qui oseraient encore le contester.
Une forme de maturité, à 30 ans, qu'on devinait également chez son dauphin du jour, Pogacar, qui a couru sur la défensive une étape qu'il aurait pu s'employer à gagner, mais dont il n'est pas reparti bredouille, presque malgré lui, puisqu'il a endossé le maillot à pois du classement de la montagne et chipé deux secondes de bonifications à l'arrivée à Vingegaard. Le leader de l'équipe UAE Emirates - XGR avait fait rouler très fort Tim Wellens dans la côte du Haut-Pichot, à 30 km du terme, mais c'était davantage une manière de contrôler, d'empêcher les attaques que de préparer le terrain.
Les Frelons sur courant alternatif
Un signe de sagesse alors que le champion du monde nous avait habitués à en mettre partout, sans se soucier du lendemain, voire de la consigne de son encadrement de ne pas taper dans les réserves les jours inutiles, car la griserie est un des pièges sur la route d'une quatrième victoire. Les Visma de Vingegaard ont continué à asticoter leur rival, mais avec moins de conviction que samedi et sans Wout Van Aert, totalement hors-jeu (60e à 4'18'').
Le Danois a allumé un pétard à 5 km de la ligne, mais il a aussi refusé des relais et le meilleur indicateur que ses jambes tournent très bien reste sa 3e place dans le sprint. Les Frelons étaient sur courant alternatif, et on comprit le grognement de Kévin Vauquelin quand il constata que Jorgenson ne collaborait pas dans un contre qu'il avait lancé, alors que l'Américain avait lui-même attaqué un peu plus tôt. Peu importe, le Normand a été inarrêtable dans les derniers kilomètres, quatre fois il a sorti les couteaux, et il ne pouvait pas faire mieux face à cette concurrence (8e à l'arrivée).
Il a récupéré le maillot blanc, désormais 4e du général, mais surtout on le sent libéré par ses performances récentes, plein de panache et d'audace, une excellente nouvelle alors que se profilent d'autres journées, par chez lui, où il aura de nouvelles occasions de se montrer. Grégoire ne s'est pas agité autant que son compatriote, mais sa performance n'est pas moins impressionnante, 4e du sprint derrière les trois monstres, sans s'éparpiller, en attendant dans les roues le bon moment.
Le Bisontin a obtenu le meilleur résultat d'un escadron français bien fourni dans le haut du classement d'une étape exigeante, avec Julian Alaphilippe (5e), qui s'est rassuré après une 1re étape compliquée et qui a montré un niveau pas vu depuis un bon moment, Aurélien Paret-Peintre, 7e malgré sa chute plus tôt dans l'étape, ou Alexandre Delettre (11e). La démonstration que même si les ogres bouchent le paysage de ce Tour de France, il y a bien des manières d'y exister.
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Le Normand et le Breton liés par une relation forte, tant professionnelle que personnelle, ont accepté un peu plus tard de se poser au calme, dans leur hôtel près de Lille, pour évoquer en toute transparence leurs espoirs, leurs doutes et la difficulté à vivre cette période d'incertitude. Sans savoir qu'au terme de la deuxième étape, Kévin Vauquelin serait maillot blanc et 4e du classement général du Tour... « Où en êtes-vous dans votre quête d'un nouveau sponsor ?Kévin Vauquelin : Là, on est au début du Tour de France, on a du boulot devant nous. Évidemment, c'est normal de poser la question. Notre équipe, c'est 150 salariés et il est logique que chacun veuille savoir de quoi sera fait notre avenir. Certains ont connu cette situation par le passé et c'est compliqué pour eux. Notre rôle à nous, coureurs, c'est d'apporter des résultats qui permettront de la débloquer. Emmanuel Hubert : C'est bien de voir un minot de 24 ans, comme Kévin, qui ne pense pas qu'à son nombril, même si son nombril nous aidera à trouver un repreneur. Je ne peux pas dire pas que tout va bien. Nos partenaires actuels ont annoncé qu'ils nous quitteront le 31 décembre, mais pour autant tout n'est pas fermé. Des personnes et des entreprises s'intéressent à nous parce qu'il y a un magnifique projet à poursuivre si on nous donne les moyens de pouvoir encore exister. Qu'est-ce qui pourrait attirer un ou des partenaires qui n'a pas convaincu Arkéa et B & B de rester ?E. H. : Le cyclisme a besoin de se renouveler, de trouver de nouveaux axes, comme monétiser son système économique en supplément de l'apport des partenaires privés. Le système mono-managérial qui prédomine dans notre sport a peut-être atteint ses limites. On doit faire venir de nouvelles personnes et essayer de capitaliser nos structures. 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Je suis vraiment le point de base de son identité bretonne, même si je suis normand. E. H. : Moi, je ne veux surtout pas que Kévin porte cette responsabilité... K. V. (le coupe) : On ne me fait ressentir aucune pression, c'est mon choix de faire ces interviews pour parler de notre situation. Je veux surtout redonner ce qu'on a pu m'apporter : mon palmarès actuel, ma façon de penser, ma manière de faire sur un vélo. E. H. : Kévin n'est pas quelqu'un qu'on téléguide. Si je veux lui dire : ''écoute, ça serait bien de dire ça c'est noir'', s'il pense que c'est blanc, il dira que c'est blanc. C'est ce que j'apprécie chez lui, sa personnalité mais aussi le champion qu'il est en train de devenir. Cela ne l'empêchera peut-être pas de vous quitter ?E. H : Mais c'est la vie. Je ne peux pas m'empêcher, à un moment donné, de l'imaginer très heureux ailleurs. Depuis quelque temps, il est déjà annoncé dans d'autres équipes la saison prochaine...E. H. : Mais s'il accepte de faire cette interview avec moi, c'est parce que la situation est saine. Nous nous respectons et, à partir de là, il ne peut y avoir aucune ambiguïté. Qu'il reste, qu'il s'en aille, qu'il ait déjà signé ailleurs ou pas, on s'en moque, car c'est cette histoire commune qui doit attirer un éventuel repreneur. Et peut-être que Kévin reviendra dans deux ans ou trois ans. Et il sera encore meilleur parce qu'il sera encore à l'apogée. K. V. : On n'est que de passage, les coureurs comme les sponsors. Notre carrière dure entre dix à quinze ans, et les sponsors restent rarement vingt ans. Il faut donc juste comprendre notre parcours, comment les coureurs se sont construits dans cette structure. Chaque équipe a une trame qui permet à ses coureurs de grandir, et mes relations humaines avec Manu font partie de mon ancrage, ici. Ça doit être notre argument pour les sponsors. Ce que je vais dire est peut-être très vulgaire mais je me moquais clairement des sponsors avant, car le plus important à vendre c'est la performance. Je n'en ai rien à faire des points UCI, j'ai juste besoin de penser aux moyens dont j'ai besoin pour progresser encore et aller ensuite voir les sponsors avec ça en mains à leur vendre. «Je suis parti de chez mes parents à 16 ans, j'ai appris sur le tas et on se construit comme ça. Chaque épisode, depuis mes débuts, est une brique dans ma construction, et la brique d'Arkéa est très imposante. » Kévin Vauquelin. Parvenez-vous à faire abstraction de tout ça sur le Tour ?K. V. : Je ne dis pas que c'est facile, chaque leader a des hauts et des bas. C'est la vie d'un sportif tout simplement. Mais le manque de sérénité de certains quant à notre avenir, dans le staff ou chez mes équipiers, me fait le plus mal au coeur. Je veux juste me dire que plus ils vont rouler pour moi, plus je ferai des résultats, et plus on aura une chance de voir un sponsor arriver. Moi aussi, il m'est arrivé de plonger cette saison comme au Grand Prix Indurain (le 5 avril) où j'ai eu une grosse baisse de moral. Quand ça ne va pas dans la tête, physiquement, ça ne suit pas non plus. Mais je me suis mis moi-même un coup de pied au cul car je devais penser de manière différente. Juste après, j'ai gagné le Circuit de la Sarthe (le 11 avril). Des gens comme Thomas Voeckler m'ont aidé à surpasser ces difficultés, lui aussi les a connues. J'ai aussi beaucoup parlé avec Arnaud (Démare) de son expérience, j'avais besoin de toutes ces informations pour mieux appréhender mon rôle de leader mais aussi ma façon de percevoir ma vie personnelle. Ça m'a permis d'en arriver là. Essayer l'évolution, essayer l'expérience, c'est l'identité de notre équipe. E. H. : Je crois à la destinée. À un moment donné dans la vie, il y a des passages plus positifs que d'autres, mais ça fait partie de la construction d'un homme. C'est un processus normal. K. V. : Mais c'est le plus important. Laisser les choses venir, chaque situation nouvelle ne sera qu'une expérience supplémentaire. Je suis parti de chez mes parents à 16 ans, j'ai appris sur le tas et on se construit comme ça. Chaque épisode, depuis mes débuts, est une brique dans ma construction, et la brique d'Arkéa est très imposante. Je veux me servir de la situation de l'équipe aujourd'hui comme si c'était une chance de la vivre, pour apprendre à gérer ce genre de problèmes. E. H. : Pour revenir à notre quête d'un nouveau partenaire, tant que la ligne n'est pas franchie, on doit foncer. Je reste très positif. La situation n'est pas super mais on a encore deux pattes, deux bras et une tête pour se battre et il y a des acteurs, nos coureurs, qu'on veut accompagner pour avoir plus de poids pour convaincre certains décideurs. On fait tous notre job, moi le mien, même si je ne vais pas forcer un patron à signer en bas de la page. «Tout ce que je peux vendre, ce sont mes performances et crier haut et fort pour qu'on connaisse encore plus notre identité0. » Kévin, sur le Tour de Suisse, vous évoquiez l'absence de cuisinier dans l'équipe. Quel message souhaitiez-vous lancer ?K. V. : Je sais que Manu et Hervé (Bombrun, le chef de presse) ont dû se chier dessus quand ils ont vu ce que j'avais dit (rires). Mais le message était à l'attention de ceux qui nous comparent aux grandes équipes contre lesquelles on court mais avec d'autres moyens que les nôtres. En Suisse, il a fallu faire des arbitrages financièrement, et on s'est privé du cuistot. Je voulais dire : regardez, il y a beaucoup de disparité entre les équipes. Mais on a vu des gars d'UAE notamment venir voir notre camion atelier, le soir à l'hôtel. Ils voulaient savoir comment on pouvait lutter avec ces moyens. 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V. : Je ne vais pas présenter nos dossiers auprès d'éventuels sponsors. Ce n'est pas mon rôle. Tout ce que je peux vendre, ce sont mes performances et crier haut et fort pour qu'on connaisse encore plus notre identité. J'espère réussir à le faire sur ce Tour. » À lire aussi Vauquelin : «Un statut que j'ai envie d'assumer» Decathlon va devenir propriétaire de la structure juridique de Decathlon-AG2R La Mondiale Van der Poel, un géant de retour à sa juste place Van der Poel et le Tour, de chaudes retrouvailles

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