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Près de 80 morts, dont 28 enfants

Près de 80 morts, dont 28 enfants

La Presse06-07-2025
(Hunt, Texas) Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des États-Unis, approche désormais des 80 morts, ont annoncé dimanche les autorités locales.
Moisés ÁVILA
Agence France-Presse
Larry Lethia, le shérif du comté de Kerr, le plus touché, a fait état d'un nouveau bilan de 68 morts, dont 28 enfants. À ce bilan s'ajoutent dix décès dénombrés dans des comtés voisins, a souligné le gouverneur du Texas, Greg Abbott, dans une conférence de presse un peu plus tôt.
« Nous assistons à la découverte de corps un peu partout », a affirmé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.
PHOTO JULIO CORTEZ, ASSOCIATED PRESS
Des sauveteurs effectuent des recherches sur le terrain du Camp Mystic, le long des rives de la rivière Guadalupe
Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'État très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
À Hunt, la localité où se trouve le camp d'été, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour participer aux recherches, par petits groupes de deux ou trois.
Adam Durda, 45 ans, a fait trois heures de route avec sa femme, Amber, pour tenter de retrouver quatre jeunes d'une vingtaine d'années qui logeaient dans une maison « emportée par les flots », à la demande de la famille de l'une d'entre elles, explique-t-il à l'AFP.
« Les aider à faire leur deuil »
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Un autre bénévole, Justin Morales, 36 ans, confie avoir découvert avec ses compagnons samedi les corps de « deux petites filles », puis dimanche matin celui d'une autre « coincée dans un arbre », soulignant qu'il s'agissait d'une des pensionnaires du camp d'été portées disparues.
« Nous sommes contents de pouvoir aider les familles à faire leur deuil », dit-il. « C'est pour cela que nous sommes ici », ajoute-t-il.
Le président Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a signé une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.
PHOTO RONALDO SCHEMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un bénévole cherche des personnes disparues.
« Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté », a indiqué le shérif Lethia.
Des hélicoptères et des drones sont engagés dans les recherches et la Garde nationale du Texas ainsi que les garde-côtes des États-Unis ont envoyé des renforts.
Le pape américain Léon XIV a exprimé dimanche ses « sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d'été lors de la tragédie », dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l'Angélus.
Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations subites jusqu'à 19 h locales (lundi minuit GMT).
« Des précipitations supplémentaires de 50 à 100 millimètres sont possibles, avec des poches isolées dans la zone approchant les 250 millimètres. Il est très difficile de prévoir exactement où se produiront les grosses pluies dans ce cas de figure », selon le plus récent bulletin météorologique.
Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les évènements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.
Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d'inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.
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Pour les ex-sinistrés de Laval, la journée de dimanche a été forte en émotions. « Je suis sur des groupes Facebook d'anciens sinistrés, et à chaque fois qu'il y a une alerte de pluie, les gens écrivent qu'ils ont peur. Ça reste vraiment en nous, cette peur-là », indique Sara Beaudet. Durement touchés l'an dernier par les vestiges de l'ouragan Debby, les résidants de Laval sont restés les pieds au sec, dimanche. Même dans les quartiers de la ville habitués aux inondations, les rues étaient tranquilles lundi. On profitait d'une journée d'été comme les autres, ou presque. « À chaque fois qu'il y a un orage, il faut être là pour se préparer », nous dit Sara Beaudet. En août 2024, la locataire a fait partie des sinistrés des inondations qui ont suivi la tempête Debby. Elle a dû attendre cinq mois avant de réintégrer son logement du secteur Fabreville. Les pluies de dimanche ont ravivé chez elle de douloureux souvenirs. « Hier, j'ai monté des choses du sous-sol. Ça devient stressant à ce point-là », confie-t-elle. En août dernier, Laval avait été fortement touchée par les inondations. D'intenses précipitations avaient provoqué des débordements et des refoulements d'égouts dans différents secteurs de l'île. Selon le rapport technique de la Ville, rendu public en juin, environ 7200 bâtiments privés avaient alors été endommagés. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Stéphane Boyer, maire de Laval « [Cette fois-ci] Laval semble avoir été épargné par le pire de la tempête », souligne Stéphane Boyer, maire de la municipalité de plus de 400 000 personnes. Certains secteurs de la ville ont reçu jusqu'à 60 millimètres de pluie, soit deux à trois fois moins que lors du passage de Debby. Des citoyens ont signalé quelques infiltrations d'eau mineures et des accumulations d'eau sur la chaussée, mais aucun évènement majeur n'a été rapporté aux autorités municipales. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE En août 2024, environ 7200 bâtiments privés avaient été endommagés à Laval par le passage des vestiges de Debby. Une peur qui ne part pas « On est chanceux qu'il n'y ait pas eu tant de pluie que ça ici. Si on avait eu la pluie qu'ils ont eue [à Montréal et ailleurs], je ne suis pas sûre qu'on aurait été épargnés », suggère la Lavalloise Anne-Marie Bélisle. Pour les ex-sinistrés comme elle, la journée de dimanche a tout de même été forte en émotions. « Je fais de l'hypervigilance depuis ce moment-là [le passage de Debby] », raconte la mère de famille. En plus de 15 ans, elle n'avait jamais été inondée. Elle ne croyait même pas que c'était possible pour sa maison, comme elle n'habite pas en bordure d'un cours d'eau. J'ai eu deux pieds d'eau à la grandeur de mon sous-sol. Il a fallu tout refaire. C'était un gros stress. Je ne voudrais vraiment pas revivre ça. Anne-Marie Bélisle, résidante de Laval Mme Bélisle demeure pessimiste pour la suite. « J'ai une pompe submersible, puis je ne me sens même pas à l'abri avec ça. » Sara Beaudet abonde aussi en ce sens. « Je suis sur des groupes Facebook d'anciens sinistrés, et à chaque fois qu'il y a une alerte de pluie, les gens ont peur. Ça reste vraiment en nous, cette peur-là, indique-t-elle. On le comprend que les villes ne sont pas prêtes à recevoir autant d'eau. Mais on veut sentir que nos gouvernements nous appuient. » En 2023, un rapport indépendant avait évalué à plus de 600 millions de dollars les besoins urgents dans le réseau d'égouts et d'aqueducs de Laval. « On ne se croise pas les bras, précise le maire Boyer. Nous avons prévu d'investir 350 millions d'ici 2027 pour protéger nos citoyens des inondations. C'est une priorité pour mon équipe et moi. » Ce plan d'investissement, présenté en juin, prévoit notamment améliorer et adapter les infrastructures de pompage et les réseaux fluviaux, ainsi que l'ajout de rues éponges et d'un bassin souterrain d'une capacité équivalente à six piscines olympiques dans le secteur Cartier.

Après l'eau, la grogne
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George Padula, résidant de la rue de Belmont, dans Saint-Léonard, en était dimanche à sa troisième inondation. L'eau est épongée, les dégâts sont en voie d'être ramassés, mais la frustration, elle, demeure. Au lendemain des pluies diluviennes qui ont inondé certains secteurs, des sinistrés dénoncent la « négligence » de la Ville de Montréal dans la modernisation des égouts et des canalisations souterraines. L'administration de Valérie Plante répond qu'elle continuera d'améliorer son réseau, mais que les effets ne seront pas immédiats. « Pour nous, ça a été pire que l'an dernier. Ça a bouché plus vite et l'eau s'est rendue jusqu'en arrière », lance Marc-André Veer, dont le sous-sol a été inondé sur l'avenue de Châteaubriand, dans Ahuntsic-Cartierville. Au passage de La Presse, durant la journée, le ménage était toujours en cours. Comme de nombreux autres Montréalais, il demeure dans une zone de « cuvette », qui est plus vulnérable aux inondations lors de pluies diluviennes, puisque l'eau a tendance à s'y accumuler. En août 2024, lors du passage de la tempête Debby, l'eau avait aussi envahi son domicile et fait des dommages considérables. Selon lui, la source du problème est la capacité du réseau municipal, et il faut s'y attaquer. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Marc-André Veer dans son sous-sol qui a été inondé dimanche Prenez un peu de temps pour vérifier la grosseur des tuyaux et faites quelque chose, parce que là, c'est répétitif. Ça devrait être ça, la priorité en ce moment. Marc-André Veer, sinistré de l'avenue de Châteaubriand Il est loin d'être le seul à penser ainsi dans le quartier. « Ça ne change pas vraiment malgré les années qui passent. Les élus, ils vont parler, ils vont faire des annonces, puis il n'y a rien qui va se passer. C'est pourtant un problème récurrent, ce n'est pas vraiment nouveau, même si ça reste sporadique », confie Maurice Nadeau, qui habite tout près. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Maurice Nadeau et Pauline Madore « C'est une nécessité de remplacer les tuyaux ici. Heureusement, cette année, on n'a rien de brisé, ce n'est pas comme l'an passé », ajoute sa conjointe, Pauline Madore. Les précipitations de dimanche ont été plus concentrées que celles laissées par Debby en août 2024. Il est tombé, à l'aéroport Montréal-Trudeau, 81,6 mm de pluie dimanche – la journée de juillet la plus pluvieuse de mémoire de météorologue –, dont 60 mm en seulement une heure. Le 9 août 2024, Montréal avait reçu 145 mm de pluie en 24 heures. Des résultats réclamés Un peu plus à l'est, dans Saint-Léonard, la grogne citoyenne est tout aussi palpable. « Ils ne font rien pour aider. Ils ont réparé les trottoirs, ils ont planté des arbres sur la rue. C'est ça qu'ils ont fait pour nous », lance Andriy Marunych, irrité. Son garage et son sous-sol ont été inondés dans la rue de Belmont. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Andriy Marunych (à droite), dont le garage et le sous-sol ont été inondés, rue de Belmont « Ça nous prend un bassin de rétention, point final. Mais la Ville ne le fait pas, probablement parce que c'est trop cher », ajoute ce résidant, qui craint que ses voisins et lui-même en paient de nouveau le prix. George Padula, qui habite l'arrondissement de Saint-Léonard depuis bientôt 20 ans, seconde. « Les égouts, je pense qu'ils n'ont pas bien travaillé là-dessus. Et là, comme on sait que ça va arriver pas mal fréquemment, ça devient plus urgent », note celui qui en est déjà à sa troisième inondation. L'an passé, c'était même rentré dans notre sous-sol. On a dû le refaire en entier. Ça nous a coûté 35 000 $. On a été chanceux que les assurances couvrent. Disons que dès qu'il pleut, on est tous très préoccupés dans le quartier. George Padula, sinistré de la rue de Belmont May Slim, elle, a été inondée dimanche pour la deuxième fois, après avoir acheté sa propriété il y a bientôt 20 ans. « Honnêtement, le stress physique, émotionnel et mental est tellement fort. Chaque fois qu'ils annoncent de la pluie, on reste à la maison, on ne peut rien faire, parce que s'il arrive quelque chose, on doit réagir très rapidement », dit-elle à ce sujet. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE May Slim s'affaire à nettoyer les dégâts causés par l'inondation dans son garage, rue de Belmont. « On est en train de voir ce qu'on peut faire au niveau juridique, avec peut-être un recours collectif. Pour moi, c'est carrément de la négligence de la Ville de Montréal, ce qui se passe », note Mme Slim. Après les inondations causées par Debby, un groupe de citoyens de l'arrondissement de Saint-Laurent a déposé, en février, une demande pour intenter une action collective, accusant la Ville de négligence dans la modernisation de son réseau d'égouts. Armez-vous de patience En visite dans Ahuntsic-Cartierville, lundi, la mairesse Valérie Plante a indiqué que le remplacement des systèmes d'égouts désuets prendrait encore plusieurs années dans la métropole, vu l'ampleur de la tâche. Elle promet d'aller « le plus vite possible », mais appelle les citoyens à protéger leur maison dans l'intervalle. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Valérie Plante, mairesse de Montréal À moyen terme, les chantiers de construction seront donc encore très nombreux dans les rues de la métropole. Les gens vont souvent s'en plaindre [des chantiers], mais on ne les fait pas pour rien. […] Ce qu'on veut justement, c'est préparer le territoire. Valérie Plante, mairesse de Montréal La mairesse déplore par ailleurs que le programme de soutien provincial pour les sinistrés n'indemnise que les propriétaires inondés par le débordement d'un cours d'eau, et non par les pluies diluviennes. « Le fédéral et le provincial doivent en faire plus, et venir soutenir les efforts des villes à réparer et adapter les territoires, mais aussi revoir les programmes d'indemnisation », a dit Mme Plante. PHOTO CHRISTOPHER KATSAROV, LA PRESSE CANADIENNE Maja Vodanovic, responsable de l'eau au comité exécutif À ses côtés, la responsable de l'eau au comité exécutif, Maja Vodanovic, a demandé à chacun d'apporter sa contribution. « La première chose que les citoyens doivent faire, c'est de protéger leur maison, parce que nous, on ne pourra pas tout 'ouvrir' la ville en même temps », a-t-elle relevé, parlant de plusieurs « années » avant de pouvoir remplacer l'ensemble des réseaux souterrains désuets. 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De fortes pluies et des crues soudaines balayent le nord-est du pays
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Les services d'urgence de New York ont indiqué sur la plateforme sociale X que des zones de la ville étaient touchées par des crues soudaines. De fortes pluies et des crues soudaines balayent le nord-est du pays (New York) De fortes pluies ont balayé certaines régions du nord-est des États-Unis, lundi soir, inondant des zones de l'État de New York et du New Jersey de crues soudaines qui ont immobilisé des véhicules, fermé des lignes de métro et conduit à la déclaration de l'état d'urgence. Associated Press Des alertes de crue soudaine étaient en vigueur dans certaines parties du New Jersey, de l'État de New York, de la Pennsylvanie et des environs, alors que des pluies torrentielles s'abattaient sur la région. Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a déclaré l'état d'urgence en raison des crues soudaines et des fortes pluies, conseillant à la population de rester chez elle et d'éviter les déplacements inutiles. Une vidéo publiée sur les médias sociaux par CBS montre les eaux de crue paralysant une route importante à Scotch Plains, dans le New Jersey, immobilisant des bus. Certains bus et trains du New Jersey ont également été retardés en raison des inondations. À New York, le service de métro a été suspendu, tandis que d'autres lignes ont subi d'importants retards en raison des inondations, selon la Metropolitan Transportation Authority. Les services d'urgence de New York ont indiqué sur la plateforme sociale X que des zones de la ville étaient touchées par des crues soudaines. Une vidéo publiée sur les médias sociaux semble montrer l'eau s'infiltrer dans une station de métro de Manhattan, submergeant le quai, sous les yeux des passagers d'une rame. Une autre photo semble montrer des passagers debout sur les sièges d'une rame pour éviter que l'eau ne s'infiltre au sol. Des portions de grands axes routiers new-yorkais, comme les voies nord de la Saw Mill River Parkway et de la Cross Bronx Expressway, ont été temporairement fermées en raison des inondations et de la chute d'au moins un arbre. Les autorités du comté de Westchester, dans l'État de New York, s'efforçaient de secourir les personnes dont les véhicules étaient submergés, selon Carolyn Fortino, porte-parole du comté. « À l'heure actuelle, il est toujours fortement conseillé aux habitants d'éviter tout déplacement, sauf pour fuir une zone inondable ou en cas d'ordre d'évacuation », a-t-elle précisé dans un courriel. Une alerte aux inondations a également été émise pour Staten Island, où les précipitations ont atteint entre 10,2 et 15,2 centimètres, selon le système de notification d'urgence de la ville de New York. À Metuchen, dans le New Jersey, le maire Jonathan M. Busch a indiqué sur Facebook que l'arrondissement était fortement inondé, mais que le niveau des eaux avait déjà baissé lundi soir. « Il semble que le pire de la tempête soit derrière nous et, heureusement, tout le monde est sain et sauf », a-t-il souligné.

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