logo
#

Dernières actualités avec #EléonorePattery

La pétition contre la loi Duplomb dépasse le cap très symbolique des 500 000 signatures
La pétition contre la loi Duplomb dépasse le cap très symbolique des 500 000 signatures

Le HuffPost France

time19-07-2025

  • Politics
  • Le HuffPost France

La pétition contre la loi Duplomb dépasse le cap très symbolique des 500 000 signatures

AGRICULTURE - C'est un cap plus que symbolique. La pétition virale contre la loi Duplomb a dépassé ce samedi 19 juillet dans l'après-midi les 500 000 signatures. À condition que les signatures émanent d'au moins 30 départements, cela signifie qu'un débat parlementaire sur cette pétition pourra être inscrit à l'agenda de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Le 10 juillet, deux jours après l'adoption définitive de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d'un pesticide – un néonicotinoïde baptisé « acétamipride » –, Eléonore Pattery, étudiante en master de 23 ans, a lancé cette pétition sur le site de l'Assemblée nationale. « La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens », écrit celle qui se présente comme une « future professionnelle de la santé environnementale ». Neuf jours plus tard, elle a donc rassemblé plus de 500 000 signatures, dont près de 400 000 ces dernières 48 heures, après avoir été abondamment relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités, comme l'acteur Pierre Niney, ainsi que de nombreux députés de gauche. Vers un débat en séance publique ? Comme le précise l'Assemblée nationale, la conférence des présidents peut « décider d'organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer ». On ne sait pas encore si les 30 départements ont été atteints, même si au vu du nombre de signatures, on peut imaginer que ce cap a également été facilement atteint. Mais même si la pétition est débattue à l'Assemblée, la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins abrogée. Mais cela serait déjà historique : depuis le début de la Ve République, aucune pétition n'a jamais été discutée dans l'enceinte de l'hémicycle. Dans un premier temps, le seuil des 100 000 signatures franchi lui avait déjà assuré d'être publiée sur le site de l'Assemblée nationale et d'être discutée en commission des Affaires économiques. « C'est inattendu et exceptionnel », s'était enthousiasmé vendredi auprès de l'AFP sa présidente, la députée LFI Aurélie Trouvé, qui l'inscrira à l'ordre du jour de la commission à la rentrée en septembre. Un vote décidera de la classer ou de l'examiner. Cet engouement « reflète l'extrême inquiétude et l'opposition d'un grand nombre de gens qui découvrent cette loi » et ses effets, avec la réautorisation d'un « pesticide dangereux », commente l'élue insoumise. « La révision démocratique des conditions » de son adoption La loi Duplomb autorise de nouveau par dérogation l'usage de l'acétamipride, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu'en 2033. Le produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre « un tueur d'abeilles ». Ses effets sur l'humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur. La pétition réclame également « la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ». Au Parlement, la loi avait en effet eu un parcours expéditif, elle avait fait l'objet d'une motion de rejet préalable, déposée par son propre rapporteur Julien Dive (LR) pourtant favorable au texte. Julien Dive l'avait justifié en dénonçant l' « obstruction » de la gauche, qui avait déposé plusieurs milliers d'amendements.

Loi Duplomb : que peut changer la pétition qui a atteint 370.000 signatures?
Loi Duplomb : que peut changer la pétition qui a atteint 370.000 signatures?

Le Figaro

time19-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Loi Duplomb : que peut changer la pétition qui a atteint 370.000 signatures?

Une pétition citoyenne qui s'oppose à la loi prévoyant la réintroduction de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, a atteint plus de 370.000 signatures samedi 19 juillet à 11 heures. Un peu plus d'une semaine après son adoption, les opposants à la loi Duplomb restent mobilisés. À 11 heures ce samedi 19 juillet, plus de 370.000 personnes ont signé une pétition citoyenne qui s'oppose à ce texte, dont au moins 200.000 en 48 heures. Cette pétition, relayée sur le site de l'Assemblée nationale, est ainsi devenue l'une des plus soutenues à ce jour. Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb est critiquée par les associations environnementales et les partis de gauche car elle prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France depuis 2018 mais autorisé en Europe. Le texte favorise également les élevages intensifs et le stockage de l'eau dans des mégabassines. Publicité «Abrogation immédiate» Inquiète par cette loi, une étudiante de 23 ans a lancé une pétition afin de s'y «opposer», le 10 juillet dernier. «La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens», a écrit Eléonore Pattery, qui a assuré être «affiliée à aucun parti», sur son compte LinkedIn. À la fin de sa prise de parole écrite, elle réclame l'«abrogation immédiate» de la loi, la «révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée» et «la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l'agriculture, de l'écologie et du droit». Sa pétition a connu un franc succès. En une semaine, elle avait recueilli 100.000 signatures. Dès lors qu'une pétition atteint ce cap, elle est systématiquement mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, lui offrant une plus grande visibilité. Le nombre de signatures de sa pétition bat des records depuis deux jours, notamment grâce aux nombreux partages sur les réseaux sociaux. L'acteur Pierre Niney l'a relayée auprès de ses 2,3 millions d'abonnés sur Instagram. Mais pour quelles conséquences ? Conséquences politiques ? Si la pétition de l'étudiante atteint des 500.000 signatures, «issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer», la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale «peut décider d'organiser un débat en séance publique», détaille le site de l'institution. Mais aucun vote ne sera organisé. «La pétition n'a pas de force contraignante», elle ne peut donc pas abroger une loi, indique le site de l'État, Vie publique, qui précise qu'elle «peut cependant alerter l'opinion, les médias, interpeller les pouvoirs publics et permettre d'ouvrir le débat». Dans l'histoire, une pétition s'opposant aux «morts, violences et abus liés à la chasse», et signée par 122.484 en septembre 2021, avait débouché sur la création d'une mission de contrôle sur la sécurisation de la chasse. Mais toutes les pétitions n'ont pas un impact politique. En mars 2023, une autre pétition - ayant dépassé le seuil de 100.000 signatures - demandait la dissolution de la BRAV-M, la brigade de répression de l'action violente motorisée, accusée d'actions «violentes et brutales» à l'encontre de manifestants. Cependant, elle n'avait pas atteint les 500.000 signatures et a donc été classée par la commission des Lois, malgré les 263.887 signatures. Aucun débat ne s'était tenu à l'Assemblée nationale. Le Conseil constitutionnel saisi Si la pétition contre la loi Duplomb n'a pas encore atteint les 500.000 signatures, elle se démarque déjà par son niveau de participations. La députée LFI Aurélie Trouvé, présidente de la commission des Affaires économiques en charge de l'examen de la pétition, a salué un «beau symbole» qui témoigne de «l'impopularité de cette loi». Cette dernière est, par ailleurs, attaquée sur d'autres fronts puisque les députés de gauche ont saisi, le 11 juillet, le Conseil constitutionnel estimant ce texte était incompatible avec la préservation de l'environnement et le droit à la santé. Ce recours a quant à lui plus de chance d'empêcher l'entrée en vigueur de la loi. Publicité Le texte avait trouvé une majorité dans l'hémicycle lors de son adoption définitive à l'Assemblée le 8 juillet. Il avait été fervemment défendu par la FNSEA, le premier syndicat agricole avec son allié des Jeunes Agriculteurs, qui étaient venus manifester devant le Palais Bourbon avec leurs tracteurs. L'association des planteurs de betterave sucrière en France alerte sur «l'apparition généralisée de la jaunisse virale» dans les champs, faisant craindre d'importantes pertes pour la future récolte. Son président, Franck Sander, a mis en garde ce vendredi contre une «remise en cause» de la loi Duplomb.

Loi Duplomb : une pétition citoyenne qui prône l'abrogation du texte bat des records sur le site de l'Assemblée nationale
Loi Duplomb : une pétition citoyenne qui prône l'abrogation du texte bat des records sur le site de l'Assemblée nationale

Le Figaro

time18-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Loi Duplomb : une pétition citoyenne qui prône l'abrogation du texte bat des records sur le site de l'Assemblée nationale

La pétition citoyenne lancée pour l'abrogation immédiate de la loi Duplomb a rassemblé près de 200.000 signatures en huit jours sur le site de l'Assemblée nationale. Une pétition citoyenne pour l'abrogation immédiate de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d'un pesticide bat des records sur le site de l'Assemblée nationale, rassemblant près de 200.000 signatures en huit jours. La pétition a été lancée le 10 juillet et a récolté vendredi à 13 heures 187.608 signatures, dont 100.000 ces trois derniers jours. Elle réclame l'«abrogation immédiate» de la loi, «la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée», ainsi que «la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l'agriculture, de l'écologie et du droit». Publicité La Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique si elle recueille au moins 500.000 signatures. Une loi considérée comme une «aberration» et un «acte dangereux» «La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens», écrit Eléonore Pattery, étudiante de 23 ans à l'origine de la pétition. «Cette loi est un acte dangereux. Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l'humanité tout entière», ajoute-t-elle. «Je ne suis affiliée à aucun parti», précise-t-elle sur son compte LinkedIn. Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe. Les députés de gauche ont saisi le 11 juillet le Conseil constitutionnel estimant ce texte incompatible avec la préservation de l'environnement et le droit à la santé.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store