Dernières actualités avec #EnsembleMontréal
La Presse
an hour ago
- Politics
- La Presse
Martinez Ferrada veut améliorer la sécurité dans les quartiers
La cheffe d'Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, aimerait contrer la violence chez les jeunes, responsables de la moitié des crimes commis sur le territoire montréalais. Elle s'est notamment engagée à majorer de 10 millions le budget alloué à Prévention Montréal. Mme Martinez Ferrada s'est adressée aux médias dans le parc Nelson-Mandela du quartier Côte-des-Neiges, là où il y a moins de quatre mois, un jeune homme de 16 ans est mort après avoir été poignardé. « Je pense que c'est notre responsabilité de mettre en place une série de mesures qui vont offrir des alternatives à cette violence qu'on constate ici et dans d'autres quartiers de Montréal. Il faut valoriser nos jeunes et leur leadership, parce que la majorité d'entre eux ne souhaitent pas cette violence », a-t-elle déclaré. Ensemble Montréal propose ainsi d'augmenter de 10 millions le budget de Prévention Montréal, le faisant passer à 60 millions de dollars sur quatre ans pour financer des projets mis de l'avant par des organismes communautaires qui misent sur des actions concrètes. La candidate à la mairie de Montréal propose également « d'offrir des infrastructures et des espaces pour les jeunes, pour qu'ils puissent pratiquer des activités culturelles ou faire du sport et se réunir en toute sécurité, en prolongeant les heures d'ouverture de ces lieux pour s'adapter à leurs horaires atypiques ». Mme Martinez Ferrada a notamment évoqué la possibilité d'aménager des terrains de basketball qui seraient éclairés jusqu'à tard le soir. « Montréal-Nord et Saint-Michel attendent encore leurs centres sportifs, et ce sont des secteurs à haut risque de criminalité auprès des jeunes. » Soraya Martinez Ferrada aimerait mettre sur pied un comité mixte de sécurité publique dans chaque quartier, qui inclurait des citoyens, des représentants d'organismes communautaires, des leaders religieux, des membres du SPVM et des élus municipaux, pour « créer un filet social » dans les arrondissements. « On dit que ça prend un village pour élever un enfant, mais ça prend aussi un village pour rejoindre nos jeunes et je crois que ce dialogue entre nous va être extrêmement important », a fait valoir Mme Martinez Ferrada. Dernier élément mis de l'avant par la cheffe d'Ensemble Montréal : la surveillance des réseaux sociaux. « Les territoires de la criminalité n'existent plus. Les réseaux sociaux n'ont pas de frontières. Donc on doit outiller les unités du SPVM pour encore augmenter la surveillance des réseaux sociaux, du web et des cyberenquêtes, parce qu'encore une fois, ces territoires n'existent plus, et c'est ce qu'on voit de plus en plus sur le terrain », a-t-elle affirmé. La candidate à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada Réaction à l'incident du parc Dickie-Moore Soraya Martinez Ferrada a réagi à l'arrestation de Sergio Yanes Preciado, 23 ans, accusé de voies de fait causant des lésions. Le jeune homme s'en était pris à un homme de confession juive dans le parc Dickie-Moore, dans l'arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension le 8 août dernier. Il l'aurait aspergé d'eau avant de le tabasser. Lisez l'article « Agression d'un homme juif dans un parc : un homme accusé de voies de fait » « C'est un incident dramatique, a réagi Mme Martinez Ferrada. Personne ne veut se rendre dans un parc et se sentir menacé, encore moins battu, quelle que soit la raison. Je suis très heureuse de voir que l'enquête du SPVM a mené rapidement à une arrestation. Ça devrait redonner confiance aux citoyens, à leur sentiment de sécurité. » Questionnée sur sa position par rapport aux incidents qui touchent à la communauté juive, la candidate à la mairie a précisé : « Nous voulons que la communauté juive, mais aussi toutes les autres communautés se sente en sécurité et écoutée. Nous n'allons tolérer aucun acte d'antisémitisme et nous allons en parler, parce que ce n'est pas le Montréal que nous souhaitons, mais encore une fois, toutes communautés doivent se sentir en sécurité. »
La Presse
a day ago
- Politics
- La Presse
Martinez Ferrada veut revoir l'ensemble du réseau cyclable
La cheffe d'Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada s'est engagée lundi à revoir l'ensemble du réseau cyclable montréalais. « Dans les 100 premiers jours de mon administration, je vais demander un audit de toutes les pistes cyclables à Montréal. Pour s'assurer qu'elles sont sécuritaires. » Pour cette occasion, la cheffe de la principale formation d'opposition à l'hôtel de Ville de Montréal avait convoqué les médias dans un secteur industriel de l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, rue Port-Royal Ouest, afin de dénoncer l'implantation d'une piste cyclable qu'elle juge « dangereuse ». « On doit s'assurer que toutes les pistes cyclables sont sécuritaires, a martelé Soraya Martinez Ferrada. Malheureusement, il y a des pistes cyclables qui ne le sont pas, comme celle-ci. » « Tous les investissements qu'on va faire en pistes cyclables seront faits de façon concertée, a-t-elle ajouté. Aujourd'hui il y a des entreprises familiales qui sont inquiètes de leur propre vitalité économique parce qu'elles ne savent pas comment elles vont faire livrer leurs marchandises sans avoir le risque de tuer quelqu'un sur cette route. » Mme Martinez Ferrada estime que de nombreuses pistes cyclables sont trop dangereuses, selon ce que certains cyclistes lui ont confié. Elle a cité la piste cyclable de la rue Notre-Dame ou encore celles qu'on retrouve dans Parc-Extension. « Si on veut avoir un vrai dialogue qui est respectueux de tous les Montréalais, il faut avoir le courage de s'asseoir ensemble. » Bien qu'aucun accident n'ait été déploré dans le secteur industriel de la rue Port-Royal, la cheffe d'Ensemble Montréal se fie aux témoignages des commerçants du secteur qui ont surtout mal digéré la décision de ne pas avoir été consultés par la Ville. Carlo Granito dirige l'entreprise familiale Terra Café et thé, établie sur Port-Royal depuis 70 ans. Il estime que la piste cyclable aurait pu être aménagée d'un seul côté, de manière à faciliter le chargement et le déchargement de ses camions, mais aussi afin de permettre à ses clients de se stationner. « La Ville ne nous a jamais consultés, déplore-t-il. On n'est pas complètement contre cette piste cyclable, mais si on nous avait parlé, peut-être que la Ville aurait trouvé une manière qui convient à tout le monde : aux cyclistes, aux automobilistes et aux commerçants. Là, on nous impose une façon de faire et nos camionneurs doivent vraiment faire attention, parce qu'ils ne voient pas toujours les vélos. »
