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En pleine polémique sur l'affaire Epstein, le limogeage de cette procureure interroge
En pleine polémique sur l'affaire Epstein, le limogeage de cette procureure interroge

Le HuffPost France

time8 hours ago

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En pleine polémique sur l'affaire Epstein, le limogeage de cette procureure interroge

ÉTATS-UNIS - Une décision brutale. En pleine polémique sur l'affaire Epstein, l' administration Trump a décidé mercredi 16 juillet de limoger Maurene Comey, la procureure qui avait été en charge du dossier visant l'homme d'affaires, rapporte la presse américaine dont le très sérieux New York Times. Maurene Comey occupait le poste de procureure dans le district sud de New York depuis 2015. Dans ce cadre, elle a notamment poursuivi Jeffrey Epstein et son associée Ghislaine Maxwell pour trafic sexuel. Cette dernière a été condamnée à 20 ans de prison alors que Jeffrey Epstein s'est donné la mort en 2019, avant son procès. Plus récemment, Maurene Comey a été procureure dans l'affaire P. Diddy, lui aussi accusé de trafic sexuel. Si les raisons de son licenciement n'ont pour l'heure pas été révélées, le contexte dans lequel il intervient pose de nombreuses questions. Maurene Comey a été licenciée alors que Donald Trump et sa ministre de la Justice Pam Bondi sont accusés par une partie du camp MAGA (« Make America Great Again », le slogan du président républicain) de ne pas vouloir publier les dossiers liés à l'affaire Epstein. En réponse, Donald Trump a récemment affirmé que ces dossiers ont été inventés par Maurene Comey et les anciens présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama. « Être une Comey était intenable » Maurene Comey pourrait aussi s'être retrouvée dans le viseur du gouvernement en raison de ses liens de parenté. Elle est la fille de l'ancien directeur du FBI James Comey, qui entretient des relations particulièrement tendues avec Donald Trump. Lors de son premier mandat (2017-2021), le président républicain avait limogé James Comey alors que le FBI enquêtait sur d'éventuelles ingérences russes dans la campagne de 2016. En mai, James Comey a été accusé d'avoir lancé un appel à la violence contre le président, en postant une énigmatique photo de coquillages sur les réseaux sociaux. Mercredi 9 juillet, le ministère américain de la Justice a fait savoir qu'une enquête visait James Comey, sans en révéler les contours. « Être une Comey était intenable dans cette administration », estime une source proche du dossier auprès de CNN. Par ailleurs, le bureau du procureur américain du district sud de New York, dont Maurene Comey faisait partie, connaît depuis quelques mois une période de grande instabilité. Depuis le début de l'année, plusieurs procureurs ont démissionné, en signe de protestation face à l'ordre du ministère de la Justice d'abandonner les poursuites contre le maire de New York Eric Adams. À ce stade, ni la Maison Blanche ni Maurene Comey ne se sont directement exprimés sur ce licenciement.

La procureure des affaires Diddy et Epstein limogée par le ministère de la Justice américain
La procureure des affaires Diddy et Epstein limogée par le ministère de la Justice américain

Le Parisien

time16 hours ago

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La procureure des affaires Diddy et Epstein limogée par le ministère de la Justice américain

L'affaire Epstein continue de faire des remous aux États-Unis. Alors que le président Donald Trump doit faire face à une fronde interne au sein du camp républicain , le ministère de la justice a décidé de licencier un procureur fédéral qui a travaillé sur l'affaire Epstein mais aussi sur celle impliquant le rappeur Diddy Combs inculpé d'extorsion et de trafic sexuel en septembre 2024. Maurene Comey, procureure en charge dans le district sud de New York était en poste depuis 2015 et avait poursuivi Jeffrey Epstein et son associé Ghislaine Maxwell, cette dernière ayant été condamnée à une peine de 20 ans de prison. Son limogeage n'a pas été expliqué selon une source familière du dossier interrogée par Politico . Pour CNN , cependant, le départ de la procureure pourrait être lié à ses liens familiaux avec l'ancien directeur du FBI, James Comey licencié de son poste en 2017 par un certain Donald Trump. « Être une Comey était intenable dans cette administration étant donné que le père de Maurene s'en prend constamment à l'administration » précise une source tierce interrogée par CNN. Donald Trump s'était d'ailleurs attaqué directement à la famille Comey ces derniers jours décrétant ce mercredi sur les réseaux sociaux que les dossiers sur l'enquête fédérale concernant Jeffrey Epstein « était inventée par Comey, par Obama et par l'administration Biden ». Ce n'est pas une première pour Maurene Comey, la procureure ayant essuyé de nombreuses attaques de la part de l'aile droite de Donald Trump. Laura Loomer , une militante de l'extrême droite proche du président avait appelé à de multiples reprises le ministère de la justice à la limoger. Une stratégie qui pourrait s'inscrire également dans un contexte plus large, celui des purges des fonctionnaires mises en place par le président depuis son retour à la Maison Blanche. Le départ de Maurene Comey s'inscrirait également dans le contexte tendu qui régit le bureau du procureur américain du district sud de New York depuis le début d'année. Le procureur général par intérim et plusieurs autres procureurs avaient démissionné en signe de protestation après que le ministère de la Justice eut ordonné au bureau d'abandonner les poursuites pour corruption contre le maire de New York, Éric Adams . Le licenciement d'un avocat lié à l'affaire Epstein intervient dans un contexte troublé, Donald Trump et la cheffe du ministère de la Justice, Pam Bondi devant faire face à de nombreuses critiques du camp Maga sur la divulgation de l'enquête menée sur les circonstances de la mort du délinquant sexuel Jeffrey Epstein en 2019. Pour le moment, le ministère de la justice se contente d'un mémorandum publié le 7 juillet indiquant ne pas vouloir diffuser d'autres éléments aux publics. Notre mémorandum parle de lui-même », précisait mardi la ministre de la justice Pam Bondi.

Trump hausse le ton face aux républicains « stupides »
Trump hausse le ton face aux républicains « stupides »

La Presse

timea day ago

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Trump hausse le ton face aux républicains « stupides »

(Washington) Donald Trump est passé à l'offensive mercredi en s'en prenant aux « idiots » de républicains qui remettent en cause la gestion par son gouvernement du dossier Epstein, du nom de ce financier américain mort avant d'être jugé pour exploitation sexuelle de mineures. Danny KEMP Agence France-Presse Le président américain a haussé le ton après plusieurs jours d'une polémique croissante, née d'un récent rapport de son administration sur l'affaire Epstein. Une partie de sa base partisane lui reproche de manquer de transparence. « Tout ça est une vaste fumisterie, c'est orchestré par les démocrates. Et quelques républicains stupides et idiots tombent dans le panneau et font le jeu des démocrates », a-t-il attaqué quand il a été interrogé sur l'affaire Epstein dans le bureau Ovale, où il recevait mercredi le prince héritier de Bahreïn. Donald Trump fait face à la plus sérieuse division dans son socle de fidèles partisans depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, sur fond de soupçons que son administration couvre des éléments du dossier de Jeffrey Epstein pour protéger riches et puissantes personnalités. La mort du financier américain, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 – au cours du premier mandat de Donald Trump – avant d'être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan, agitées en particulier par une frange de la droite américaine. « Mauviettes » Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète des clients de Jeffrey Epstein et affirment qu'il a été assassiné dans sa cellule. Ces trumpistes espéraient des réponses à leurs questions avec le retour au pouvoir du milliardaire new-yorkais-son administration s'était engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ». PHOTO KEN CEDENO, ARCHIVES REUTERS Donald Trump et la procureure générale, Pam Bondi Mais il y a une dizaine de jours, dans un rapport commun, le département de la Justice et le FBI ont établi qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Ils ont également écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils ont enfin indiqué, compte tenu de ces éléments, qu'ils ne communiqueraient pas d'informations supplémentaires sur l'enquête. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes « MAGA » sur les réseaux sociaux. Aux républicains qui remettent en cause la ligne de la Maison-Blanche, Donald Trump a lancé mercredi matin qu'ils étaient d'« ANCIENS partisans qui ont tout gobé à ces conneries » sur sa plateforme Truth Social. CAPTURE D'ÉCRAN DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP « Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates […] parce que je ne veux plus de leur soutien ! », a-t-il cinglé. « Perdu la foi » « Ils sont stupides », a répété le milliardaire républicain à la mi-journée depuis le bureau Ovale de la Maison-Blanche. Puis il a dévié la conversation en se lançant dans une énumération de ce qu'il considère comme ses réussites économiques et diplomatiques, et s'est plaint qu'au lieu de ça, les gens « parlent d'un type qui avait manifestement de très sérieux problèmes et qui est mort il y a trois ou quatre ans ». Désavoue-t-il ceux qu'il qualifie d'« anciens » partisans ? « Non, mais j'ai grandement perdu la foi en certaines personnes », a répondu le président américain. Avant sa seconde élection, Donald Trump – une des nombreuses célébrités qui ont été amis avec Epstein, mais qui nie s'être rendu dans sa résidence caribéenne des Iles vierges – avait assuré qu'il n'aurait « aucun problème » à ce que son dossier soit publié. Il a répété mercredi que sa ministre de la Justice Pam Bondi pouvait en rendre public « tout ce qui est crédible ». Au-delà de la gronde parmi sa base partisane, la gestion du cas Epstein a ouvert une brèche dans l'administration Trump, avec les vives tensions entre Pam Bondi et le directeur adjoint du FBI Dan Bongino, qui envisagerait de démissionner.

États-Unis: Trump tente de contenir la controverse sur le dossier Epstein
États-Unis: Trump tente de contenir la controverse sur le dossier Epstein

24 Heures

time2 days ago

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États-Unis: Trump tente de contenir la controverse sur le dossier Epstein

Critiqué par son camp persuadé de l'existence d'une «liste Epstein», le président américain défend sa ministre de la Justice et prône la transparence. Publié aujourd'hui à 23h32 Mis à jour il y a 10 minutes Manifestation anti-Trump à Los Angeles le 14 juin 2025. AFP Donald Trump a tenté mardi d'éteindre la polémique croissante autour du dossier Epstein en déclarant qu'en cas d'existence d'éléments «crédibles» sur ce financier et son réseau d'exploitation sexuelle, ceux-ci devraient être rendus publics, alors que nombre de ses partisans disent regretter un manque de transparence. À son départ de la Maison-Blanche pour la Pennsylvanie, le président américain a déclaré à la presse qu'il reviendrait à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de rendre public «ce qu'elle estime crédible». Donald Trump a également défendu sa ministre, cible d'appels à la démission depuis qu'un mémorandum de ses services publié la semaine dernière a enterré la possibilité de nouveaux développements dans l'affaire Epstein. Lors d'une conférence de presse mardi, Pam Bondi a refusé d'élaborer sur la possibilité que de nouveaux documents soient rendus publics. «Notre mémorandum parle de lui-même», a-t-elle déclaré. Signe de la pression montante sur Donald Trump et son gouvernement, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a appelé à la publication du dossier, se disant favorable à «la transparence». «Nous devrions tout mettre sur la table et laisser les gens décider», a déclaré ce ténor du Congrès au podcasteur conservateur Benny Johnson. Innombrables théories La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations portant sur des personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Des figures proches du mouvement «Make America Great Again» de Donald Trump mènent depuis plusieurs années une campagne pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Mais dans un mémorandum conjoint publié le 7 juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils affirment en outre n'avoir découvert aucune «liste» de ses «clients» lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. Le mémorandum a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux venant de comptes «MAGA». La figure conservatrice Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a ainsi accusé le ministère de la Justice de vouloir «étouffer» la vérité et d'«insulter la population». Samedi sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait appelé ses partisans à ne pas «perdre du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein, dont tout le monde se fiche». Fait rare pour ce réseau social acquis à la cause du milliardaire républicain, la grande majorité des commentaires sous le message critiquaient ces déclarations. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein
Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein

Le Figaro

time2 days ago

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Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein

Donald Trump a tenté mardi d'éteindre la polémique croissante autour du dossier Epstein, déclarant qu'en cas d'existence d'éléments «crédibles» sur ce financier et son réseau d'exploitation sexuelle, ceux-ci devraient être rendus publics, alors que nombre de ses partisans disent regretter un manque de transparence. À son départ de la Maison-Blanche pour la Pennsylvanie, le président américain a déclaré à la presse qu'il reviendrait à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de rendre public «ce qu'elle estime crédible». Donald Trump a également défendu sa ministre, cible d'appels à la démission depuis qu'un memorandum de ses services publié la semaine dernière a enterré la possibilité de nouveaux développements dans l'affaire Epstein. Lors d'une conférence de presse mardi, Pam Bondi a refusé d'élaborer sur la possibilité que de nouveaux documents soient rendus publics. «Notre memorandum parle de lui-même», a-t-elle déclaré. Publicité «Lever le voile» La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations portant sur des personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Des figures proches du mouvement «Make America Great Again» de Donald Trump mènent depuis plusieurs années une campagne pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Mais dans un memorandum conjoint publié le 7 juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils affirment en outre n'avoir découvert aucune «liste» de ses «clients» lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. Le memorandum a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux venant de comptes «MAGA». La figure conservatrice Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a ainsi accusé le ministère de la Justice de vouloir «étouffer» la vérité et d'«insulter la population». Samedi sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait appelé ses partisans à ne pas «perdre du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein, dont tout le monde se fiche». Fait rare pour ce réseau social acquis à la cause du milliardaire républicain, la grande majorité des commentaires sous le message critiquaient ces déclarations.

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