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Euro féminin : «On va rester tranquilles», assure Katoto après le succès de Bleues face aux Anglaises
Euro féminin : «On va rester tranquilles», assure Katoto après le succès de Bleues face aux Anglaises

Le Figaro

time19 hours ago

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Euro féminin : «On va rester tranquilles», assure Katoto après le succès de Bleues face aux Anglaises

Ce dimanche, l'attaquante française a refusé l'étiquette de favorites pour les Bleues malgré le gros coup réalisé face à l'Angleterre. «On ne va pas se prendre pour des autres»: l'attaquante de l'équipe de France, Marie-Antoinette Katoto a estimé dimanche que les Bleues n'étaient «toujours pas favorites» malgré le succès contre l'Angleterre (2-1) à l'Euro 2025, voulant «rester tranquille». «Personnellement, je ne pense pas qu'on soit toujours favorites, celles qui sont toujours tenantes du titre ce sont les Anglaises, il y a de belles nations, on a vu de très beaux matches, on va rester tranquilles match après match», a affirmé dimanche devant la presse Marie-Antoinette Katoto au lendemain de la victoire contre les Anglaises à Zurich et à trois jours du second match contre le Pays-de-Galles mercredi (21h00). Publicité Malmenées jusqu'au but refusé des Anglaises, «MAK» a affirmé que «cela nous a fait basculer du bon côté, on était éloignés sur les premières minutes, pas assez compactes, on a parlé après le premier but (ndlr: refusé), on n'a pas vraiment douté, le rapport de force a basculé à partir de ce moment». Selon elle, le match amical contre le Brésil (3-2) et le choc contre les Anglaises (2-1) au cours desquels les Bleues «sont arrivés à renverser la situation» illustre qu'elles «sont en train de passer un cap mentalement» «Ça doit être très dur de faire un onze pour le sélectionneur» Dimanche après-midi, les remplaçantes de samedi soir se sont entraînées au centre d'entraînement des Bleues près de Saint-Gall. Elles ont fait des circuits de passe et une petite opposition dans une ambiance détendue. Les titulaires ont fait des soins et sont restées à l'hôtel, selon une source proche du staff des Bleues. «On a un groupe où tout le monde peut être titulaire, tout le monde peut être remplaçante. Il n'y a pas vraiment de titulaires et de remplaçante sur ce groupe. Ça doit être très dur de faire un onze pour le sélectionneur car franchement, il a du boulot», a développé l'avant-centre vedette. «Je trouve qu'il y a beaucoup de progrès. On va voir sur la compétition, je pense qu'on est un peu plus solidaires, ouvertes, on se dit un peu plus les choses, notamment grâce à la préparation mentale qui a beaucoup joué, qui a apporté vraiment un plus dans notre équipe», a-t-elle développé. «Ce n'est que le début, on ne va pas se prendre pour des autres car on a eu beaucoup d'échecs».

Euro féminin : les Bleues en quête d'un premier trophée, doit-on y croire ?
Euro féminin : les Bleues en quête d'un premier trophée, doit-on y croire ?

Le Figaro

time2 days ago

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Euro féminin : les Bleues en quête d'un premier trophée, doit-on y croire ?

L'équipe de France entre en lice à l'Euro féminin contre l'Angleterre, championne en titre, ce samedi (21h). Un an après la déception des JO et le début d'un nouveau cycle, les Bleues peuvent-elles enfin goûter à l'ivresse d'un trophée ? Football, rugby, handball et basket-ball. Quatre sports, huit équipes de France et un vilain petit canard. Les Bleues du foot entendent la même rengaine depuis très, trop longtemps : à quand un trophée majeur ? Les principales intéressées ne l'ignorent pas, les sacres en Tournoi de France (2020, 2022, 2023) ou en SheBelieves Cup (2017) n'ont aucunement la valeur qu'aurait, par exemple, un triomphe à l'Euro 2025, aventure qui a pour point de départ un périlleux duel face à l'Angleterre samedi (21h). «Notre objectif, c'est d'aller au bout, tout donner pour aller chercher un trophée», brandissait Laurent Bonadei au Figaro . Le sélectionneur tempérait toutefois : «On se positionne comme outsider puisqu'on n'a jamais rien gagné encore, donc on ne peut pas être considéré comme favoris. Surtout dans un groupe où on a les deux derniers vainqueurs de l'Euro, un groupe très très difficile.» Publicité Huit victoires de suite, série en cours La France n'a pas été vernie au tirage au sort. Tête de série grâce à son bon bilan en éliminatoires, elle a hérité des championnes d'Europe anglaises et des Pays-Bas, 11e nation au classement Fifa derrière... la France. Les Bleues ne peuvent vraiment pas bomber le torse, elles qui n'ont jamais goûté à une finale d'Euro ou Coupe du monde sous Corinne Diacre (2017-2023) et qui n'ont pas dépassé les quarts au Mondial 2023 et aux JO de Paris, malgré le coup de poker Hervé Renard. Voilà pour le verre à moitié vide. Car il y a aussi des motifs d'espoir, de rêve. Les Bleues attaquent l'Euro après huit victoires d'affilée. Un 6/6 en Ligue des nations suivi d'une démonstration face à la Belgique (5-0) et une remontée dans la douleur contre le Brésil, 4e nation mondiale (3-2). «On a acquis beaucoup d'expérience et de confiance. On doit montrer qu'on ne sera pas une équipe facile à manœuvrer, mais on ne doit pas se griser par les résultats et rester dans cette position avec de l'humilité, du travail», équilibrait Bonadei. Sur le papier, les Bleues ne manquent pas d'atouts. À commencer par la richesse de son attaque, où elle peut proposer de l'explosivité (Diani, Cascarino, Malard), des finisseuses (Katoto, Baltimore) ou de la subtilité technique (Mateo). Avec des milieux travailleuses (Toletti, Geyoro...) et de l'expérience à tous les postes, la France devra surtout surveiller sa gestion défensive des espaces, mise à mal par le Brésil, pour ne pas surcharger Peyraud-Magnin, certes décisive face à la Seleção et arrivée à maturité en tant que doyenne du groupe (33 ans). On a à cœur d'aller en chercher un, parce que ça restera à jamais le premier de l'équipe de France féminine. Elisa De Almeida, joueuse de l'équipe de France Le positif est aussi à trouver dans le malheur des autres. L'Angleterre a vu son emblématique gardienne Mary Earps, devenue remplaçante, prendre sa retraite internationale il y a un mois, à la surprise générale. La défenseuse Millie Bright, épuisée par une saison longue avec Chelsea, a renoncé à l'Euro. Les Anglaises ont été dominées par l'Espagne début juin (2-1) alors que les Pays-Bas ont été giflés par l'Allemagne (4-0). Selon son résultat samedi, la France peut soit s'ouvrir d'entrée le chemin vers les quarts, soit voir se profiler une «finale» contre les Néerlandaises le 13 juin. Le match face au pays de Galles (9 juin), Petit Poucet de l'Euro, devrait être une formalité. Bonadei, qui a loué le «caractère» de ses ouailles après la victoire sur le Brésil, pourra jouer la carte de cette armoire à trophées vide pour les motiver. Publicité «On a à cœur d'aller en chercher un, parce que ça restera à jamais le premier de l'équipe de France féminine», nous confiait la défenseuse Elisa De Almeida. L'heure n'est pas à l'urgence. Bonadei, prompt à rappeler qu'il a signé pour trois ans, jusqu'à la Coupe du monde 2027, justifiait les non-sélections de Wendie Renard et Eugénie Le Sommer au nom de «l'avenir» de l'équipe de France. Certaines joueuses, déjà précieuses (Bacha, Baltimore, Malard...) ou amenées à l'être (Samoura, Sombath...), n'ont pas plus de 25 ans, et seules Majri et Peyraud-Magnin ont dépassé les 30 ans. Lentement mais sûrement, les pions sont posés pour tenter d'offrir au football féminin français un coin de ciel bleu.

« Il n'y a pas de round d'observation », selon Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France avant d'affronter l'Angleterre à l'Euro
« Il n'y a pas de round d'observation », selon Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France avant d'affronter l'Angleterre à l'Euro

L'Équipe

time3 days ago

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« Il n'y a pas de round d'observation », selon Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France avant d'affronter l'Angleterre à l'Euro

Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France, qui démarre son Euro, ce samedi face à l'Angleterre (21h), est satisfait de rentrer rapidement dans le vif du sujet face aux tenantes du titre. « Est-ce une bonne chose de commencer fort contre l'Angleterre tenante du titre ?On entre dans le vif du sujet, il n'y a pas de round d'observation. On a dans notre groupe les deux derniers vainqueurs des deux derniers Euro avec la même coach (Sarina Wiegman) qui a aussi disputé les deux dernières finales de la Coupe du monde. C'est une très bonne coach, une référence dans le football féminin mondial. On est en position de challenger. J'ai vu qu'elle nous avait positionnés en favoris. C'est le jeu du bluff de ce premier match. À partir du moment où on n'a encore rien gagné, les favoris de ce groupe sont l'Angleterre et les Pays-Bas. Cela ne veut pas dire qu'on manque d'ambition. On va aborder ce groupe avec l'ambition de vouloir gagner tous nos matches. Je crois que si on parle de la France, de l'Angleterre et des Pays-Bas, il ne faut pas oublier ce pays de Galles qui a fait deux matches nuls contre la Suède, qui est qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des nations lors de la phase de poules. Toutes les équipes sont à prendre en considération. Chaque match va être relevé. À quel point est-ce important d'avoir un bon état d'esprit avant la compétition ? On a presque l'impression qu'il n'y a pas de pression dans le groupe ?Oui, c'est important quand on reste longtemps ensemble, sur une préparation avec beaucoup d'efforts et d'exigence demandés, qu'il y ait des moments où on peut relâcher. On a travaillé hier (jeudi) et avant-hier (mercredi) beaucoup sur l'aspect tactique offensif et défensif. En général, les veilles de match, on aime bien proposer des jeux, des toros, des choses qui leur permettent de s'amuser, de décompresser, de ne pas forcément tout de suite faire le match dans la tête avant le match. Il est important de vivre chaque chose en son temps, étape après étape. Elles auront le temps d'avoir la pression, de se refermer un peu demain. Malgré cela, je leur dis toujours que la plus grande fierté que je peux avoir, c'est qu'elles soient elles-mêmes, qu'elles jouent leur football avec leurs qualités et leurs défauts. Elles peuvent se tromper, le plus important c'est qu'elles prennent du plaisir sur le terrain. Ça reste du football, c'est un jeu, un spectacle. On doit aussi transmettre des émotions à des personnes présentes dans le stade. On entendait que le stade aura peut-être plus de supporters anglais, à Newcastle, il y avait plus d'Anglais que de Français, cela ne nous a pas empêchés de gagner. On va aller jouer ce match avec de la détermination, de l'ambition, du plaisir et des sourires. Ça va être une belle fête, les stades sont remplis. C'est une grande fête dans un beau pays. Qu'est-ce qui vous impressionne le plus dans cette équipe d'Angleterre ?C'est une équipe qui peut nous ressembler avec beaucoup de variété sur le plan offensif. Si la coach décide de faire jouer (Lauren) Hemp sur le côté gauche, elle va peut-être être un petit peu plus collée à la ligne que si c'est James qui entre sur son pied droit. Elles ont la capacité à bien défendre en bloc sur un bloc médian, quand elles ont le ballon, à rapidement se projeter sur le côté. Elles ont des joueuses au milieu qui peuvent amener de la variété dans les courses et à se projeter dans la verticalité quand (Alessia) Russo décroche et que l'équipe se sert de cette joueuse en point d'appui. Après, reste à savoir comment elles vont gérer le départ de (Millie) Bright en défense. Mais il y a de bonnes joueuses capables de jouer des diagonales avec de très bons ballons. On est averti, on les a observées. Avec le staff, on a essayé de regarder chaque détail de cette équipe pour leur poser des problèmes et prendre en considération leur force et éviter qu'elles prennent confiance dans le jeu. Il va faire très chaud, l'équipe de France est-elle prête pour le combat ?Effectivement, demain, à Zurich, il va faire entre 27 et 30 degrés mais je pense qu'à 21 heures, la température devrait redescendre. L'UEFA a mis en place la possibilité de pauses fraîcheur. Je voulais un match très difficile contre le Brésil à Grenoble où il faisait très chaud, c'était une étuve. C'était la meilleure manière de préparer ce match. Cela ne veut pas dire que cela nous donne toutes les garanties de gagner le match, les joueuses sont prêtes. J'ai senti un regain de fraîcheur, j'ai senti beaucoup de détermination. Demain (samedi), cela devrait faire un beau match. »

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