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Drancy : le garagiste exploitait un sans-papiers 13 heures par jour pour 250 euros mensuels
Drancy : le garagiste exploitait un sans-papiers 13 heures par jour pour 250 euros mensuels

Le Parisien

time5 days ago

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Drancy : le garagiste exploitait un sans-papiers 13 heures par jour pour 250 euros mensuels

L'interpellation d'un garagiste de Drancy et la fermeture de son activité ont mis fin aux conditions inhumaines dans lesquelles était employé un sans-papiers handicapé. La perquisition menée mardi dernier a permis de découvrir que cet homme vivait dans des conditions proches de l'esclavage tant les droits humains, les règles du travail étaient bafoués. Le même jour, son patron a été placé en garde à vue. Son employé, un étranger en situation irrégulière, était contraint de « travailler entre 11 et 13 heures par jour, six jours sur sept pour la somme dérisoire de 250 euros mensuels », indique Éric Mathais, le procureur de Bobigny. Il était logé à demeure « dans des conditions insalubres » et subissait « les brimades de son employeur » qui le nourrissait au compte-goutte, déplore le ministère public. Au terme de sa garde à vue, le mécanicien a été placé sous contrôle judiciaire et son garage a été placé sous scellés. Il sera jugé à la rentrée. La victime, elle, a été confiée à une association de lutte contre la traite des êtres humains. La division des affaires économiques et financières du parquet a co-saisi l'inspection du travail et le commissariat de Drancy pour mener cette enquête « turbo », ouverte des chefs de « traite d'être humain », « soumission à des conditions de travail et d'hébergement indignes », « rétribution inexistante d'une personne vulnérable » et « travail dissimulé ». Dans un département où l'économie souterraine se déploie dans de nombreux secteurs d'activité, un plan d'action a été mis en place par le parquet de Bobigny. Objectif : déclencher des opérations concertées et accélérer le traitement judiciaire des procédures. Le dossier du garagiste de Drancy en est la première illustration. Un véritable « écosystème » se développe en Seine-Saint-Denis, un territoire « rongé par l'économie souterraine », soulignait en février 2024 Isabelle Minguet, procureure adjointe en charge des affaires économiques et financières à Bobigny.

En Seine-Saint-Denis, le fisc a saisi près d'un million d'euros en cash sur les gardés à vue depuis 2021
En Seine-Saint-Denis, le fisc a saisi près d'un million d'euros en cash sur les gardés à vue depuis 2021

Le Parisien

time10-07-2025

  • Business
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En Seine-Saint-Denis, le fisc a saisi près d'un million d'euros en cash sur les gardés à vue depuis 2021

Pour ce chauffard interpellé en mai 2025 à Sevran (Seine-Saint-Denis), dans le quartier Rougemont, après avoir grillé un stop, ce fut la double peine. Lors de sa fouille en garde à vue, la police découvre la coquette somme de 10 000 euros en liquide. « Mes économies », protestera l'intéressé. Le commissariat contacte l'administration fiscale pour vérifier si ce justiciable n'est pas en délicatesse avec le fisc. Bingo : il est redevable d'une dette de… 9 721 euros ! Le trentenaire est bien connu de la justice : il laisse apparaître une trentaine de mentions au TAJ (traitement des antécédents judiciaires), dont des affaires de stupéfiants. Ce n'est pas dans ce cadre qu'il a été interpellé. « Il n'est pas nécessaire que ces sommes aient un lien avec l'infraction » pour être saisies, précise Éric Mathais, procureur de la République de Bobigny. Dans le cas d'espèce, le cash retrouvé sur le suspect n'a effectivement rien à voir avec le délit routier qui lui a valu sa garde à vue.

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