Dernières actualités avec #Estaque


Le HuffPost France
09-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Incendie à Marseille : le rappeur Jul apporte son soutien aux pompiers et aux Marseillais
INCENDIE - Quelques mots pour aider à faire face à l'adversité. Après avoir parcouru 750 hectares et touché le nord de Marseille, détruisant ou endommageant de nombreuses maisons, le violent incendie est désormais « fixé », permettant le retour progressif d'habitants évacués. Ils sont sous le choc en découvrant l'étendue des dégâts. Dans cette épreuve, les Marseillais peuvent compter sur le soutien du rappeur Jul, originaire de la Cité phocéenne. « Force à tous les pompiers de Marseille et à toutes les personnes qui vivent cette horreur », écrit le chanteur de Bande Organisée, dans un message publié ce mercredi 9 juillet, sur son compte Instagram, qui totalise 4,6 millions de followers. Et le rappeur ajoute : « Faites attention à vous », dans sa publication. En commentaires, le compte SDIS13, des pompiers de Marseille, a réagi avec un émoji le remerciant. D'autres utilisateurs d'Instagram ont apporté leur soutien aux marins-pompiers de la ville. Il aura fallu plus de 24 heures aux plus de 800 pompiers mobilisés au plus fort de l'opération pour stopper la progression des flammes, attisée par la longue canicule des derniers jours et un mistral violent. 70 maisons ont été « atteintes » L'incendie s'est déclenché mardi en fin de matinée, causé par « un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute A55, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Dans les hauteurs de l'Estaque, quartier du nord de Marseille où le feu a causé les plus gros dommages, des voitures sont calcinées et des maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d'enfant, ont été tordus par la chaleur. Selon la préfecture, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites à Pennes-Mirabeau et Marseille. Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'a été signalée jusqu'à présent. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture.


Le Parisien
09-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Incendie à Marseille : le feu « fixé », l'origine accidentelle confirmée
« Le feu est fixé », a déclaré à 16 heures la préfecture des Bouches-du-Rhône, soulignant que cela signifiait qu'il « n'évolue plus » mais pas que « les interventions sont terminées ». Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites. Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidents d'un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d'hébergement selon les derniers chiffres de la préfecture en fin de matinée. De son côté, Joëlle Marrot, 78 ans, habitante du quartier de La Pelouque, à l'Estaque , vient tout juste de revenir à sa maison et elle « découvre les dégâts » : « Il y a un côté qui a brûlé », mais « je vois la maison qui est là (à côté), elle est toute brûlée, il n'y a plus de toit, c'est horrible », se désole-t-elle. « Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l'Estaque », raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale. Jusqu'à 2h00, il a arrosé sa maison et son terrain en utilisant des seaux et en finissant avec l'eau du bassin des poissons rouges. Résultat : le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l'intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre. « C'est un massacre (…), c'est allé super vite », déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l'incendie. L'origine accidentelle du sinistre a été confirmée mercredi après-midi par le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Le feu a été causé par « un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute A55, a-t-il insisté, pour démentir des rumeurs. Si le ciel est redevenu bleu mercredi et l'odeur de brûlé s'est enfin dissipée dans le centre de Marseille, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques de mistral. Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l'aéroport d'Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris. Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont rouvert, ainsi que la circulation des trains à grande vitesse. Ces feux virulents en tout début d'été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, selon l'institut européen Copernicus. « Il y a tout lieu de penser qu'on va vers un été à haut risque », a averti mardi soir le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille.


La Presse
09-07-2025
- Politics
- La Presse
L'incendie a cessé son évolution à Marseille, sans être maîtrisé
(Marseille) Le violent incendie qui a touché le nord de Marseille, amplifié par une longue canicule et un vent violent, était « fixé » mercredi après-midi, après avoir parcouru 750 hectares et détruit ou endommagé de nombreuses maisons, laissant des scènes de désolation dans la deuxième ville de France. Agence France-Presse « Le feu est fixé », a déclaré à 16 h la préfecture : il « n'évolue plus », mais cela ne signifie pas que « les interventions sont terminées ». Dans la montée du quartier pittoresque de l'Estaque, face à la Méditerranée, une voiture est calcinée et deux maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d'enfant, ont été tordus par la chaleur. Joëlle Marrot, 78 ans, vient tout juste de revenir à sa maison et elle « découvre les dégâts » : « Il y a un côté qui a brûlé », mais « je vois la maison qui est là [à côté], elle est toute brûlée, il n'y a plus de toit, c'est horrible », se désole-t-elle. « Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l'Estaque », raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale. PHOTO VIKEN KANTARCI, AGENCE FRANCE-PRESSE Au moins 70 maisons « atteintes » par l'incendie de Marseille, dont 10 qui ont été détruites. Jusqu'à 2 h, il a arrosé sa maison et son terrain en utilisant des seaux et en finissant avec l'eau du bassin des poissons rouges. Résultat : le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l'intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre. Habitants aux Pennes-Mirabeau, commune au nord de Marseille d'où l'incendie était parti mardi matin, Philippe Landreat, sa compagne et sa belle-fille ont dû passer la nuit dans une salle polyvalente après avoir évacué leur maison, finalement épargnée par les flammes. Mais ils ont eu peur. « Après des trucs comme ça, on dort très peu », souffle-t-il. « C'est un massacre […], c'est allé super vite », déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l'incendie, parti d'une voiture en feu sur l'autoroute en contrebas de sa villa. Cette origine accidentelle du sinistre a été confirmée mercredi après-midi par le procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Le feu a été causé par « un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute, a-t-il insisté auprès l'AFP, pour démentir des rumeurs. Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites. Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidants d'une maison de retraite aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d'hébergement. Si le ciel est redevenu bleu mercredi et l'odeur de brûlé s'est enfin dissipée dans le centre de Marseille, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques de mistral, le vent typique de la région. « Été à haut risque » PHOTO CHRISTOPHE SIMON, AGENCE FRANCE-PRESSE Une zone incendiée dans le quartier nord de la Pérouque à Marseille, dans le sud de la France, le 9 juillet 2025 Ces feux virulents en tout début d'été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, selon l'institut européen Copernicus. « Il y a tout lieu de penser qu'on va vers un été à haut risque », a averti mardi soir le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille. Sous l'effet du changement climatique, ces évènements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques. Mardi, les pompiers des Bouches-du-Rhône, le département dont Marseille est le chef-lieu, sont intervenus à 40 reprises sur des départs de feu, un chiffre « exceptionnel », six fois plus élevé qu'en moyenne. Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l'aéroport d'Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris. Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont également rouvert. Si la circulation des trains à grande vitesse à Marseille a repris depuis 6 h, le trafic régional vers le nord et l'ouest restait interrompu. À l'autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l'Aude, département touché par trois incendies de forêt en une semaine, un incendie ayant parcouru au moins 2000 hectares de forêt depuis lundi reste toujours actif mercredi, mais ne présente plus de risque pour les zones habitées. « Le feu ne menace plus d'habitations », même s'il n'est « pas fixé, ni maîtrisé », a précisé le préfet de l'Aude Christian Pouget. Dans l'Hérault, l'incendie de Castelnau-de-Guers, qui avait entraîné la fermeture temporaire mardi de l'autoroute A9 entre Sète et Agde, a été « fixé » vers 5 h mercredi, après avoir brûlé 400 hectares de végétation. Quant à celui de Montdardier, dans le Gard, il a également été déclaré « maîtrisé » mercredi, après avoir parcouru 500 hectares.


24 Heures
09-07-2025
- Entertainment
- 24 Heures
DIRECT. Incendie à Marseille: les feux qui ont touché la ville sont «fixés»
16h01 «C'est grâce au bassin des poissons rouges que j'ai sauvé ma maison!»: à Marseille, dans le sud-est de la France, Dominique Russo a des sanglots dans la voix en racontant mercredi sa lutte contre le feu, muni de seaux… et de la seule eau des poissons. Un habitant de l'Estaque se bat contre les flammes avec un simple seau d'eau, le 8 juillet, alors qu'un violent incendie gagne du terrain dans ce quarter situé au bord de la mer. AFP À l'Estaque, quartier du bord de mer dans le nord de Marseille , popularisé par le peintre Paul Cézanne et plus récemment les films de Robert Guédiguian, deux maisons ont entièrement brûlé. Elles venaient d'être achetées par deux jeunes couples. Sur le jardin en restanques, des arbustes calcinés, trois vélos, dont celui d'un d'enfant, ont fondu sous la chaleur des flammes de l'incendie qui était en voie d'être maîtrisé mercredi. À quelques mètres en contrebas, Dominique Russo, 59 ans, montre les dégâts sur la maison familiale qu'il venait de rénover et dans laquelle il avait emménagé le 28 juin avec sa femme et sa belle-mère de 93 ans: façade noircie, fenêtre explosée, volet brûlé. Le salon jonché de débris de verre comme l'intérieur des placards sont recouverts de suie noire. Le climatiseur a entièrement fondu. La maison n'a plus de courant, le poteau électrique, brûlé, est tombé sur le mur d'enceinte. Un bâtiment incendié dans le quartier de l'Estaque à Marseille. AFP «On a essayé de repousser le feu» «Au début, on ne voulait pas quitter la maison, mais (mardi) à 15 h 00, quand on a commencé à entendre les crépitements autour de nous, avec ma femme on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans. Mais par l'escalier (ndlr: qui dessert une partie de ce quartier pentu) , ça a été compliqué….» Arrivé chez son frère, dans le bas de l'Estaque, M. Russo a vue sur sa maison, et découvre sa serre en flammes. «Je n'ai pas pu résister, je suis remonté avec mon frère et mon cousin, on a été retardé par une voiture en feu dans la montée, des policiers nous ont suivis, et arrivés ici, on a commencé à essayer de repousser le feu avec un jet d'eau, un petit pipi qui ne servait pas à grand chose». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Mais rapidement, l'eau s'arrête. La maison n'a pas de compteur et est équipée d'une jauge qui venait d'être réduite à 800 litres par jour. «Pas de bouche d'incendie» «Du coup, on a pris des seaux, et avec l'eau du bassin des poissons rouges, on a arrosé, arrosé. Les policiers sont restés avec nous une grosse heure, et après, à trois, on est restés (mercredi) jusqu'à 02 h 00 du matin, à la lumière d'une petite lampe solaire du jardin». «On courait dans tous les sens, je n'ai jamais couru autant que ça.. J'ai fait ce que j'ai pu, j'avais plus d'eau… Je me suis excusé auprès de ma belle-mère, qui est née dans cette maison, mais j'ai pas pu faire plus», dit-il les larmes aux yeux. «Il n'y a pas de bouche d'incendie» M. Russo n'en veut pas aux pompiers: «il y avait des feux partout dans le département, ils étaient submergés et ici, avec leurs camions, ils ne pouvaient pas passer.» En revanche, «je ne comprends pas qu'on n'ait pas une bouche d'incendie à côté». «Depuis le dernier incendie en 2016, on sait que c'est un site à risques. On a demandé plusieurs fois une bouche d'incendie, et ça n'a pas été fait! On aurait pu se défendre!», dit-il, la gorge nouée. «Tous les travaux étaient fini, il nous restait un peu de nettoyage et du rangement», lâche-t-il. «Là je vais rassembler nos papiers, et appeler les assurances, mais j'ai peur…» Une voisine, épargnée par le feu, passe pour inviter les Russo à déjeuner. Un autre apporte des bouteilles d'eau, propose de venir chez lui prendre une douche. Dominique Russo sourit enfin.


Le Parisien
09-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« On a arrosé avec l'eau des poissons » : un habitant de Marseille raconte comment il a sauvé sa maison menacée par l'incendie
C'était son dernier point d'eau, celui qui lui a permis de défendre sa maison et résister face aux flammes à l'Estaque, dans le nord de Marseille (Bouches-du-Rhône). C'est en allant puiser avec des seaux dans son bassin à poissons que Dominique Russo, 59 ans, a lutté contre l'incendie qui menace la cité phocéenne dans la nuit de mardi à mercredi. « C'est grâce au bassin des poissons rouges que j'ai sauvé ma maison ! », confie cet habitant du quartier marseillais où deux maisons ont entièrement brûlé. Dominique Russo montre les dégâts occasionnés sur la maison familiale qu'il venait de rénover et dans laquelle il avait emménagé le 28 juin avec sa femme et sa belle-mère de 93 ans : façade noircie, fenêtre explosée, volet brûlé. Le salon jonché de débris de verre comme l'intérieur des placards sont recouverts de suie noire. Le climatiseur a entièrement fondu. La maison n'a plus de courant, le poteau électrique, brûlé, est tombé sur le mur d'enceinte. « Au début, on ne voulait pas quitter la maison, mais à 15 heures, quand on a commencé à entendre les crépitements autour de nous, avec ma femme on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans. » Arrivé chez son frère, dans le bas de l'Estaque, Dominique Russo a vue sur sa maison, et découvre sa serre en flammes. « Je n'ai pas pu résister, je suis remonté avec mon frère et mon cousin, on a été retardé par une voiture en feu dans la montée, des policiers nous ont suivis, et arrivés ici, on a commencé à essayer de repousser le feu avec un jet d'eau, un petit pipi qui ne servait pas à grand-chose. » Mais rapidement, l'eau s'arrête. La maison n'a pas de compteur et est équipée d'une jauge qui venait d'être réduite à 800 litres par jour. « Du coup, on a pris des seaux, et avec l'eau du bassin des poissons rouges, on a arrosé, arrosé. Les policiers sont restés avec nous une grosse heure, et après, à trois, on est restés jusqu'à 2 heures du matin, à la lumière d'une petite lampe solaire du jardin. » « On courait dans tous les sens, je n'ai jamais couru autant que ça.. J'ai fait ce que j'ai pu, j'avais plus d'eau… Je me suis excusé auprès de ma belle-mère, qui est née dans cette maison, mais j'ai pas pu faire plus », dit-il des larmes dans les yeux. Dominique Russo n'en veut pas aux pompiers : « Il y avait des feux partout dans le département, ils étaient submergés, et ici, avec leurs camions ils ne pouvaient pas passer. » En revanche, « je ne comprends pas qu'on n'ait pas une bouche d'incendie à côté ». « Depuis le dernier incendie en 2016, on sait que c'est un site à risques. On a demandé plusieurs fois une bouche d'incendie, et ça n'a pas été fait ! On aurait pu se défendre ! », dit-il. « Tous les travaux étaient fini, il nous restait un peu de nettoyage et du rangement », lâche-t-il. « Là je vais rassembler nos papiers, et appeler les assurances, mais j'ai peur… »