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Incendie à Marseille : le rappeur Jul apporte son soutien aux pompiers et aux Marseillais

Incendie à Marseille : le rappeur Jul apporte son soutien aux pompiers et aux Marseillais

INCENDIE - Quelques mots pour aider à faire face à l'adversité. Après avoir parcouru 750 hectares et touché le nord de Marseille, détruisant ou endommageant de nombreuses maisons, le violent incendie est désormais « fixé », permettant le retour progressif d'habitants évacués. Ils sont sous le choc en découvrant l'étendue des dégâts. Dans cette épreuve, les Marseillais peuvent compter sur le soutien du rappeur Jul, originaire de la Cité phocéenne.
« Force à tous les pompiers de Marseille et à toutes les personnes qui vivent cette horreur », écrit le chanteur de Bande Organisée, dans un message publié ce mercredi 9 juillet, sur son compte Instagram, qui totalise 4,6 millions de followers.
Et le rappeur ajoute : « Faites attention à vous », dans sa publication. En commentaires, le compte SDIS13, des pompiers de Marseille, a réagi avec un émoji le remerciant. D'autres utilisateurs d'Instagram ont apporté leur soutien aux marins-pompiers de la ville.
Il aura fallu plus de 24 heures aux plus de 800 pompiers mobilisés au plus fort de l'opération pour stopper la progression des flammes, attisée par la longue canicule des derniers jours et un mistral violent.
70 maisons ont été « atteintes »
L'incendie s'est déclenché mardi en fin de matinée, causé par « un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute A55, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Dans les hauteurs de l'Estaque, quartier du nord de Marseille où le feu a causé les plus gros dommages, des voitures sont calcinées et des maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d'enfant, ont été tordus par la chaleur. Selon la préfecture, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites à Pennes-Mirabeau et Marseille.
Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'a été signalée jusqu'à présent. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture.
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«À l'époque, on traitait mon père de fou» : au château Sainte-Roseline, l'ambition pionnière des vins de Provence
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Le Figaro

timean hour ago

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«À l'époque, on traitait mon père de fou» : au château Sainte-Roseline, l'ambition pionnière des vins de Provence

Splendide domaine viticole de 300 hectares dont 72 ha de vignoble sur l'AOP Côtes de Provence, le château des Demoiselles avait été acquis en 1956 par le grand-père d'Aurélie Bertin-Teillaud et de Delphine Meunier, les actuelles propriétaires, pour servir de relais de chasse. Revendu en 1978 à la famille Grimaldi puis racheté en 2005 par le père des deux sœurs, le domaine se situe à dix minutes de voiture du château Sainte-Roseline. Dans un cadre tout aussi enchanteur, cette deuxième propriété familiale, acquise en 1994, marque le début d'une histoire œnotouristique innovante dans la région. Cru classé de 110 hectares conduit en agriculture biologique sur l'AOC Côtes de Provence, le domaine et sa bastide rénovée par Jean-Michel Wilmotte, sont emblématiques de l'histoire provençale depuis le XIe siècle. Des lieux grands ouverts au public. Château Sainte-Roseline. Aurélie Bertin : «Mon père savait ce qu'il faisait» «Entre 1956 à 1978, mes grands-parents paternels ont été propriétaires du château des Demoiselles qui s'appelait à l'époque, domaine Saint-Michel d'Esclans. Mon grand-père était architecte mais surtout chasseur. Il adorait inviter ses clients à la propriété au moment de la chasse. Pour le reste, il avait délégué la gestion à sa femme. Mon père a pris le relais en 1966, et j'y ai vécu étant petite. Le château a été vendu en 1978. À l'époque, mon père s'était lancé dans l'immobilier, une activité en plein essor en Provence tandis que l'équilibre du vin était très juste. Néanmoins, mon père s'était pris de passion pour l'activité viticole. Et s'était promis d'y revenir un jour. La chose fut faite en 1994 grâce à l'acquisition de Sainte-Roseline suite à la cessation de ses affaires immobilières. Le domaine était en très mauvais état. Ses copains le traitaient de fou. Investir autant d'argent dans un domaine viticole provençal n'était pas sérieux. À cette date, le rosé n'avait pas l'aura d'aujourd'hui. Pour autant, mon père savait ce qu'il faisait. Ayant beaucoup voyagé et visité nombre de vignobles à l'étranger, il flaire le double potentiel du lieu. D'une part, Château Sainte-Roseline est un cru classé emblématique en Côtes de Provence et son terroir magnifique. De l'autre, les lieux sont historiques et idéalement situés au cœur de la région Paca, à cinq minutes de l'A8. Château Sainte-Roseline est une ancienne abbaye, flanquée d'une chapelle (XIe siècle) et d'un cloître (XIIe). En visionnaire, mon père mise non seulement sur le développement du rosé, mais aussi sur l'œnotourisme. Aujourd'hui, nous comptabilisons 30 000 visiteurs par an et réalisons 25 % de nos ventes de vins – rosés, rouges et blancs – à la boutique enrichie cette année d'un gin 100 % bio et d'une eau-de-vie. Et bientôt d'une offre de restauration. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Publicité Désormais axe stratégique dans le département du Var, l'œnotourisme rallie de nombreux domaines. Mais nous en restons les précurseurs. Depuis 2001, j'ai personnellement beaucoup participé à cet épanouissement. Racheté en 2005, le château des Demoiselles a été rénové dans l'esprit maison de famille et il se loue à la semaine. Quand j'ai repris le domaine en 2008, le contexte était très favorable à l'épanouissement du rosé. Rien qu'un chiffre : en 1994, il représentait 7 % des parts de marché en France. Nous en sommes à 30 % aujourd'hui. C'est-à-dire une bouteille commercialisée sur trois. En revanche, la situation est moins flamboyante désormais. Nous sommes tributaires de la baisse de la consommation ainsi que de la climatologie. Le rendement du millésime 2023 s'est révélé très faible en quantité et, en 2024, la mauvaise météo estivale a fait plonger la consommation. Il faut sans cesse s'adapter, innover, tester de nouvelles méthodes respectueuses de l'environnement, de nouveaux cépages plus résistants aux maladies et à la sécheresse. Mais aussi prospecter. Notamment en Amérique du Sud et en Asie, susceptibles de se convertir au rosé. Mais notre premier marché reste la France. Une chance, en ce moment.»

«Mais enfin, je ne vais pas faire du rosé ?» : les débuts incertains d'un domaine devenu légende à Bandol
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

«Mais enfin, je ne vais pas faire du rosé ?» : les débuts incertains d'un domaine devenu légende à Bandol

Chaque jour, Le Figaro Vin donne la parole à ceux qui ont fait la Provence viticole, qui s'y sont installés avant que la région ne devienne incontournable et qui, encore aujourd'hui, participent à son succès. Juché à 300 m d'altitude, le domaine de 52 ha fait partie de ces joyaux viticoles provençaux qui se distinguent par la beauté de leur site autant que par la minutie accordée à chaque geste vigneron. Sur son terroir unique (calcaire du Trias), les 200 parcelles de château Pibarnon labélisées biologiques depuis 2019 s'épanouissent dans un cirque de restanques. Avec pour personnage central, le mourvèdre. Un cépage libre et aventureux à l'image des propriétaires. Eric de Saint-Victor : «Le mourvèdre n'imite personne» «Quand des amis lui ont conseillé de prospecter à Bandol à défaut d'avoir les moyens de s'offrir un domaine dans le Bordelais, en Bourgogne ou dans les côtes du Rhône, mon père était outré : 'Mais enfin, je ne vais tout de même pas faire du rosé ! ?' Suite à la vente du petit laboratoire pharmaceutique où il était responsable des brevets, il rêvait de produire du vin. Les mêmes amis l'ont rassuré sur le potentiel de Bandol, 'petite appellation incroyable, très bon cépage, très bon vin'. Mes parents ont alors entrepris de goûter une cuvée de Pibarnon. Ancien maçon Piémontais et agriculteur né, le propriétaire de l'époque avait planté un vignoble sur les restanques qu'il avait restaurées. Totalement méconnu partout ailleurs, son vin s'était déjà taillé une réputation localement. La cuvée a tellement plu à mes parents qu'ils sont venus voir à quoi ressemblait l'endroit. Publicité À l'époque, Pibarnon était un petit vignoble de 3,5 ha dans un hémicycle naturel de 16 ha d'un seul tenant. La vue y est incroyable. Au nord sur les pitons du Castellet, au sud sur la baie de la Ciotat et le Bec de l'Aigle. Mes parents ont tout abandonné à Paris pour s'installer ici avec l'intention de recréer un fief. Le cadre, les vieilles pierres et l'esthétique revêtaient une importance capitale pour mes parents. Ma mère a imaginé la bastide actuelle. Évidemment, le rosé fait partie de la vocation de Bandol. Y compris à Pibarnon, mais mon père n'en voulait même pas à sa table. Seul, le rouge l'intéressait. Avant d'admettre que le rosé de terroir d'une si belle intensité s'accordait merveilleusement avec la gastronomie provençale. Convaincu du potentiel de développement de Bandol, il s'est efforcé à faire émerger l'AOC parmi les grands vins français. Avec la bande de pionniers arrivée comme lui entre 1960 et 1980, ils ont travaillé dans ce sens pour faire connaître leur appellation des sommeliers, des journalistes, des cavistes. Outre la situation géographique extraordinaire à 4 km à vol d'oiseau de la Méditerranée, nous avons, le mourvèdre. Cépage romanesque, à la Jean Valjean ou Don Quichotte, il n'imite personne mais suit son propre chemin en fonction des millésimes. Au début des années 2000, j'ai pris les rênes du domaine après quinze ans passés auprès de mes parents. Une transmission très douce. Petit à petit, j'ai imprimé ma patte, conçu des cuvées plus actuelles pour qu'elles s'accordent à la cuisine moderne dénuée de graisse et, de sauce, aux cuissons à très basse température, aux légumes, aux viandes très tendres. Un style dépouillé qui réclame des vins moins tanniques avec plus d'ampleur. Des vins qui laissent rentrer la lumière tout en conservant leur complexité et leur capacité de garde. Y compris pour les rosés dont nous avons affiné l'élaboration sans céder à la mode du teint pâle. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Pour tenir le choc sur l'ail, les oursins, la poutargue et, le safran de la gastronomie Provençale riche en goûts, les rosés demandent de la puissance. Notre premier millésime 100 % bio date de 2016 mais n'avons été certifié qu'en 2019 pour répondre au marché. Pratiques biodynamiques, sélection massale, greffe en place et, labour à cheval font partie de nos pratiques. Nos parcelles sont chacune des petits bijoux au rendement faible mais aux vins d'autant plus vibrants. Ainsi, Château Pibarnon fait partie des joyaux qualitatifs mais aussi esthétiques de la Provence artisanale dont la réputation se propage jusqu'aux États-Unis où Bandol que les Américains prononcent 'Bendol' et ont appris à situer. Autant de raisons qui m'incitent à rester optimiste pour l'avenir.»

«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence
«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence

Le Figaro

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«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence

La famille de Jean-François Ott s'est implantée en Provence il y a cent trente-trois ans. D'origine alsacienne, Marcel Ott, le grand-père est ingénieur agronome. Il sillonne la France à partir de 1896 à la recherche d'un vignoble. Un périple qui le conduit sur les bords de la Méditerranée. Séduit, il s'arrête, n'en repart plus. C'est l'époque où les vignes, dévastées par le phylloxéra, n'intéressent pas grand monde. Les arpents de terre se négocient une bouchée de pain. Après le château de Selle (93 ha) en 1912 et, le clos Mireille (53 ha) en 1936 sur l'AOC Côtes de Provence, le château Romassan (83 ha) situé sur l'AOC Bandol vient rejoindre en 1956 les deux précédentes propriétés. Depuis 2004, toutes les trois sont membres du Groupe Roederer Collection. Jean-François Ott : «Dessiner son propre flacon» «Partir d'une page blanche. D'origine alsacienne, mon grand-père a eu cette opportunité en 1912. Quand il a trouvé le château de Selle près de Draguignan après avoir prospecté en Algérie. En France, le phylloxéra était passé par là et tout était à réinventer. Je dirais même inventer car, très rapidement, il s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait, ni n'en produisait. Au début du XXe siècle, si des vins de couleur rosée existaient, ils étaient traités un peu 'par-dessus la jambe', si je puis dire. C'étaient des jus clairs issus des saignées de rouge et, en général, réservés au personnel. Publicité Donc mon grand-père se lance dans une viticulture à son idée. Il choisit ses cépages, grenache, cinsault. Comme il avait fait un tour de France avant d'arriver en Provence en 1896, il ramène de Bordeaux des cabernets sauvignons, et des sémillons qui font toujours partie de nos assemblages. Notamment, pour les blancs du Clos Mireille, la deuxième propriété qu'il achète. Cette fois, en bord de mer. Nous sommes dans les années 1930, son rosé commence à se vendre très correctement sur la Côte d'Azur et, il met tout en œuvre pour leur reconnaissance. La création d'une appellation devient sa priorité en vue de laquelle, il fait dessiner un flacon par son fils, René. Son intention ? Que cette bouteille de forme très élancée à l'image des cyprès provençaux, soit adoptée par toute la région comme signe distinctif. À l'exemple de la bouteille de champagne, de bordeaux ou en Bourgogne. Malheureusement, trop onéreux à fabriquer, le flacon sera retoqué. Nous l'avons gardé pour nous, et l'AOC Côtes de Provence ne verra le jour qu'en 1977. Entre-temps, dès 1933, à l'issue de la prohibition, nos premiers rouges et rosés font leur percée aux États-Unis. Et, durant longtemps, l'Amérique sera notre deuxième pays à l'export. Mon importateur me disait récemment que dans les années 1980, une bouteille de rosé sur trois vendues à New York c'était du Ott. Alors que dans les années 2000, nous représentions à peine 0,5 % des ventes. Pour la simple raison que l'offre a explosé (avec un pic de production à près de 20 millions d'hectolitres en 2019, NDLR) et que le marché américain continue d'aspirer. Au domaine, entre mon arrivée en 2002 et aujourd'hui, nous avons beaucoup planté. Mais nous n'atteignons toujours pas le million de bouteilles. L'évolution n'a pas vocation à être exponentielle. Pour revenir à mon grand-père, il se distinguait également par son obsession du terroir. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Une ligne dans laquelle, je m'inscris. Je crois absolument à l'effet terroir, c'est lui qui nous guide, et ce dans les trois couleurs. L'adéquation est systématique chez nous entre le cépage, la couleur du vin et l'endroit où il est fait. Ainsi, au clos Mireille, si l'on produit 50 % de blanc, ce n'est pas pour rien. Le terrain argilo-schisteux dénué de calcaire s'y prête. L'adéquation entre les schistes de bord de mer avec le sémillon est idéale. En revanche, au château de Romassan au Castellet (Bandol) dans notre famille depuis 1956, les sols calcaires, de grès et de marne étagés en terrasses se prêtent au rouge. Il n'y a pas de meilleur endroit au monde pour le mourvèdre. Nous avons trois domaines, chacun labélisé biologique et chacun produisant un rosé différent. Bien sûr, ils ont une trame commune, mais ils ne se ressemblent pas. Nos trois terroirs sont notre richesse. »

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