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Quid des bannies Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali au moment où les Bleues s'apprêtent à faire leurs débuts à l'Euro ?
Quid des bannies Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali au moment où les Bleues s'apprêtent à faire leurs débuts à l'Euro ?

L'Équipe

timea day ago

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Quid des bannies Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali au moment où les Bleues s'apprêtent à faire leurs débuts à l'Euro ?

Tandis que les Bleues vont faire leur entrée en lice à l'Euro samedi face à l'Angleterre (21 heures), Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali ont pris la parole mais sans vraiment révéler le fond de leur pensée. Dans un souci de protéger le groupe, elles s'exprimeront plus en profondeur après la compétition. Six semaines après la révélation de la mise à l'écart de Wendie Renard (34 ans, 168 sélections, 39 buts), Eugénie Le Sommer (36 ans, 200 sélections, 94 buts) et Kenza Dali (33 ans, 76 sélections, 13 buts) par Laurent Bonadei, l'écho de cette décision majeure se fait encore soir, la défenseuse d'OL Lyonnes est sortie de son silence dans le cadre d'un entretien diffusé sur la chaîne Martinique La Première. « J'ai compris à travers la conférence de presse (d'annonce de la liste, le 5 juin) que je ne ferais pas l'Euro, a confié l'ancienne capitaine des Bleues, qui fêtera ses 35 ans le 20 juillet. J'ai eu un coup de fil du sélectionneur avant puisqu'il y a eu deux matches de Ligue des nations. Mais après c'est son choix, je dois le respecter et l'accepter. Mais c'est incompréhensible. (...) On se pose plein de questions, des questions qui sont dans ma tête et que je garderai pour moi. Il y a de l'injustice dans tout ça. Moi, en tout cas, je peux me réveiller le matin et me regarder dans une glace. J'ai tout donné. Seul Dieu sait pourquoi je ne suis pas dans cette liste. C'est un choix du sélectionneur mais chaque chose en son temps. M'exprimer plus ? Cela viendra mais ce n'est pas le moment. Je souhaite à cette équipe de pouvoir réussir et d'obtenir le titre. » Une posture confirmée ce jeudi par Clara Mateo en conférence de presse : « Elle est humaine avant tout, mais elle est derrière l'équipe de France. »« Effondrée » par sa mise à l'écart, comme nous l'avait confié une source proche de la joueuse en mai, Wendie Renard s'est réfugiée dans le travail pendant ses vacances. On l'a ainsi vue s'entraîner d'arrache-pied avec un préparateur physique dans des vidéos partagées sur ses réseaux sociaux. « Je pense à elle très souvent, je lui écris de temps en temps même si je sais qu'elle est en vacances et qu'il faut la laisser tranquille », nous avait expliqué son amie Selma Bacha, émue, il y a quelques jours à Clairefontaine. « C'était un coup dur pour elle. J'ai dû être un peu à ses côtés pour la remotiver » Delphine Cascarino, à propos de Kenza Dali Eugénie Le Sommer, pour qui la décision a été « dur(e) à encaisser » comme elle l'a confié fin mai dans le podcast de Louise Aubery, InPower, a passé les dernières semaines à se ressourcer et à recharger les batteries en famille en Bretagne, sa région d'origine. Elle a reçu la médaille de la ville de Lyon, une allée à son nom a été dévoilée à Dieppe puis elle a signé en faveur du club mexicain de Toluca. Tout cela ne consolera sans doute pas la recordwoman des sélections et des buts en Bleues d'avoir été privée de l'Euro. Kenza Dali, qui s'était rapidement exprimée avec un post de soutien à Le Sommer ponctué d'un émoji « menteur » (« Seize ans de passion, 94 buts, une leader incontestée mérite beaucoup mieux qu'un simple appel de quelques minutes à quelques semaines d'une compétition »), brille avec les San Diego Waves. Toujours titulaire, elle a été élue dans l'équipe type du Championnat au mois d'avril. Le 7 juin, elle a promis au Guardian qu'elle donnerait sa vérité après le tournoi : « J'espère vraiment qu'elles réussiront. J'ai trop de respect pour le maillot pour donner ma version de l'histoire maintenant. Mais c'est difficile pour moi, car j'ai peut-être joué mon meilleur football. C'est vraiment difficile à digérer parce qu'il y a beaucoup de mensonges dans l'histoire qui ont été racontés ».Arrivée la semaine dernière à Clairefontaine pour rejoindre les Bleues, Delphine Cascarino, sa coéquipière en club, a confirmé que Dali était « déçue et surprise ». « Elle ne s'y attendait pas, a ajouté l'ailière. C'était un coup dur pour elle. J'ai dû être un peu à ses côtés pour la remotiver. Cela ne s'est pas ressenti sur ses performances à San Diego, elle est toujours très performante. Je suis triste pour elle, mais c'est la vie et le foot malheureusement. »

Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?
Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?

Le Figaro

timea day ago

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Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?

DÉCRYPTAGE - Sans deux des plus grandes figures de son histoire pour l'Euro féminin, l'équipe de France apprend à vivre avec une réorganisation des responsabilités au sein de son vestiaire. «Aujourd'hui, une page se tourne, ou un chapitre, peut-être même un livre.» Tels étaient les mots d'Eugénie Le Sommer il y a un mois et demi, à l'heure d'évoquer la fin de son histoire avec... l'Olympique Lyonnais. Des propos qui pouvaient tout autant, voire encore plus s'appliquer au séisme ressenti en équipe de France une semaine plus tard. Ni elle, ni Wendie Renard ne figuraient dans la liste des 24 joueuses convoquées par Laurent Bonadei pour les derniers matches de la Ligue des nations, à un mois du début de l'Euro, laissant deviner leur absence pour la compétition estivale. Des signes avant-coureurs existaient pour la détentrice du record de sélections (200) et de buts (94) chez les Bleues, 36 ans, au crépuscule de sa carrière. La surprise était toute autre pour Renard, 168 sélections, 39 buts, 34 ans et toujours à l'OL, qui a de facto dit adieu au brassard de capitaine. Une décision au nom de «l'avenir de l'équipe de France», avait justifié Bonadei le 22 mai. Comprenez : place aux jeunes. Publicité Une capitaine, trois vice-capitaines et neuf cadres Le groupe bleu se retrouve ainsi amputé de deux authentiques personnages, deux voix qui ne résonnent plus dans le vestiaire. «C'est vrai qu'elles avaient un rôle majeur sur ça», concède Amel Majri. «Mais il y avait des filles qui le faisaient tout autant», oppose l'expérimentée (32 ans, 80 sélections) milieu de terrain. «Tout le monde parlait, acquiesce Elisa De Almeida. Wendie nous laissait la parole même avant les matches. Si on avait des choses à dire, ce n'était pas que Wendie qui parlait.» Pour aller de l'avant, Bonadei a confié le brassard à Griedge Mbock. «Derrière moi, il y a trois vice-capitaines qui ont énormément de confiance et qui sont là pour me suppléer», rappelle la défenseure qui fait allusion à Sandie Toletti, Grace Geyoro et Sakina Karchaoui. Bonadei s'appuie plus globalement sur un groupe de neuf cadres qui l'aident à «faire passer les messages» et qui agissent en «moteurs du groupe», éclaire Mbock. Sur la transition vers l'ère post-Renard et Le Sommer, un mot revient dans la bouche des joueuses interrogées : «naturellement.» «Ça s'est fait très naturellement», appuie même la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, la plus âgée (33 ans) du groupe tricolore. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal. Laurent Bonadei, sélectionneur de l'équipe de France «Je pense que le leadership commence à se diluer sur plus de joueuses, analyse Bonadei. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal.» De Almeida confirme «une prise de responsabilité d'autres joueuses», mais «ça n'a pas non plus tout bouleversé». Pour Marie-Antoinette Katoto, indéboulonnable chez les Bleues depuis 2019, «tout le monde est capable de prendre ses responsabilités». À lire aussi Euro féminin 2025 : «Seul Dieu sait pourquoi je ne suis pas dans cette liste», peste Wendie Renard après sa non-sélection avec les Bleues D'autant que le vécu ne manque pas. Douze joueuses comptent au moins 40 sélections, six en ont au moins 75. L'aura d'une Renard (et sa carrure précieuse sur coups de pied arrêtés) et la détermination d'une Le Sommer appartiennent au passé, certes, et le premier tour corsé qui attend les Bleues à l'Euro, avec l'Angleterre championne en titre et les Pays-Bas, limite l'hypothèse d'une montée en puissance. Publicité Mais un début de réponse à ce nouveau chapitre a été formulé le 27 juin dernier. La France a renversé le redoutable Brésil en match de préparation (0-2 après douze minutes, 3-2 score final). «On peut parler de talent, de tactique, de technique, mais aujourd'hui, ce qui me plaît dans cette équipe de France, c'est qu'elle a du caractère», savourait Bonadei, architecte de cette transition qu'il a voulu aussi douce que possible.

Podcast « Big 5 » - Plus outsiders que jamais, peut-on encore croire aux Bleues ?
Podcast « Big 5 » - Plus outsiders que jamais, peut-on encore croire aux Bleues ?

L'Équipe

time2 days ago

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Podcast « Big 5 » - Plus outsiders que jamais, peut-on encore croire aux Bleues ?

L'équipe de France arrive en Suisse pour l'Euro, dans une poule compliquée composée notamment de l'Angleterre et des Pays-Bas, les deux derniers vainqueurs de la compétition. Sans Wendie Renard, Kenza Dali ou encore Eugénie Le Sommer, les Bleues, emmenées par Laurent Bonadei, n'ont jamais été aussi outsiders au début d'une compétition depuis longtemps. Un mal pour un bien, pour une équipe en quête de son premier trophée majeur ?

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