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7 hours ago
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Avant France-Angleterre, le onze type des meilleures joueuses des deux sélections par Amandine Miquel
Avant le match France-Angleterre pour la première journée de l'Euro féminin samedi (21 heures), Amandine Miquel, entraîneuse de Leicester, propose son onze des deux équipes avec les joueuses dont elle apprécie le plus les profils. L'exercice lui a plu et Amandine Miquel s'est pliée au jeu avec beaucoup d'enthousiasme. « Il y avait moyen de faire des trucs de dingue, sourit-elle une fois qu'elle a argumenté ses choix. Si tu prends les deux effectifs et qu'on te dit ''fais ton équipe'', tu signes tout de suite. » Avant le choc entre la France et l'Angleterre samedi en phase de groupes de l'Euro (21 heures), l'entraîneuse de Leicester depuis 2024, après sept ans à la tête du Stade de Reims, nous a dévoilé son onze avec les meilleurs éléments des deux équipes. Gardienne : Pauline Peyraud-Magnin (France, Juventus Turin) « Je trouve la gardienne anglaise (Hannah Hampton, Chelsea) bonne au pied, mais pour moi, la qualité première d'une gardienne, ça doit quand même être d'arrêter des frappes, d'empêcher des buts plus que de faire de bonnes passes. J'aime bien Peyraud-Magnin, c'est complet, elle n'excelle pas dans un domaine, mais du coup, elle est bonne dans tous. C'est un bon compromis. Elle a un poids dans le leadership, c'est quelqu'un qui parle en dehors du terrain. » Latérale droite : Lucy Bronze (Angleterre, Chelsea) « Là, c'est le coeur qui parle. C'est une joueuse que j'adore, même si je conçois qu'elle soit sur le déclin (33 ans). J'ai un petit faible pour elle car lors de la Coupe du monde au Canada, en 2015, je l'avais adorée. Elle était au top de sa forme. Alors c'était il y a dix ans, mais sur cet Euro-là, elle reste le meilleur choix à droite. » Défenseuse centrale : Leah Williamson (Angleterre, Arsenal) « L'Angleterre est un peu orpheline de Millie Bright, mais Williamson, comme Griedge Mbock, a de l'expérience, elle est fiable et elle maîtrise son poste. » Défenseuse centrale : Griedge Mbock (France, PSG) « Je trouve qu'elle est sereine balle au pied, elle prend peut-être plus de risques que Wendie (Renard) dans son choix de passes. L'Euro sera un vrai test, c'est un risque majeur qui a été pris par le sélectionneur. Si ça passe, on ne dira rien. J'aime bien Mbock, en termes de caractère, elle fait l'unanimité sur la cohésion. » Latérale gauche : Selma Bacha (France, OL Lyonnes) « Pour moi, elle pourrait jouer partout. C'est une joueuse de grande qualité. Elle a un pied gauche exceptionnel, elle sait attaquer et défendre. Elle peut répéter les efforts. C'est une joueuse ultra-complète. » Milieu : Grace Geyoro (France, PSG) « Il y a beaucoup d'options au milieu mais pour moi, ce serait plutôt celle qui fait box-to-box, qui peut attaquer, défendre, elle peut boucher les trous un peu partout. Comme j'ai mis James au milieu, je me suis dit qu'il faudrait deux joueuses qui courent beaucoup car James ne va pas défendre. » Milieu : Keira Walsh (Angleterre, Chelsea) « Comme James ne va pas défendre donc associée Walsh à Geyoro, cela stabiliserait l'équipe. À elles deux, elles couvriraient du terrain. Je la sens plus à même d'être posée tactiquement et de ne pas se disperser. C'est pour garder un équilibre défensif. » Milieu axiale : Lauren James (Angleterre, Chelsea) « Elle va m'amener une touche technique, tactique incroyable sous les attaquantes. Je sais qu'elle joue habituellement excentrée, mais j'avais envie de la mettre en dix. Si je la mets en attaque, elle fera moins de course que Katoto, elle est moins rapide et fait moins d'efforts. Je la mets sous Katoto pour lui donner des ballons. » Ailière droite : Delphine Cascarino (France, Juventus Turin) « Pour moi, il n'y a pas de débat. Si tu veux une joueuse qui percute sur le côté, qui va t'amener des centres... c'est un danger permanent. Dès qu'elle a le ballon, si je suis l'adversaire, je panique. Je me dis qu'elle va faire deux ou trois passements de jambes, elle va amener un centre pile poil sur Katoto. Elle est trop collective. C'est la joueuse qui va tout le temps chercher la passe alors qu'elle peut frapper. » Ailière gauche : Lauren Hemp (Angleterre, Manchester City) « Sandy Baltimore fait une super saison, mais Hemp a un retour de feu là. Elle est bien. C'est le jeu combiné, elle a un super pied gauche. Elle sait redemander dans les petits espaces, elle a une super vision du jeu... ce sont les mêmes qualités que Baltimore. » Avant-centre : Marie-Antoinette Katoto (France, OL Lyonnes) « Pour moi, elle a une palette plus grande que (Alessia) Russo qui n'est pas ma tasse de thé. Ce n'est pas mon style d'attaquante. Elle est un peu « tank ». J'aime bien les joueuses un peu plus légères. Dos au jeu, pour remiser, pour prendre un peu la profondeur, le jeu de tête. Elle est assez complète. »
L'Équipe
16 hours ago
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DIRECT. Allemagne (F)-Pologne (F) (Euro féminin 2025) à suivre en direct
Allemagne (F) 21h00 Pologne (F) Euro féminin 2025, Groupe C, 1re journée Bienvenue sur le live de L'Équipe pour suivre ce match de football en direct entre Allemagne (F) et Pologne (F) (Euro (F), 1re journée). Le coup d'envoi de ce match, qui se déroulera à Kybunpark (Saint-Gall) sera donné le vendredi 4 juillet 2025 à 21h. C'est la première fois que ces deux équipes vont s'affronter. Le match sera arbitré par Stéphanie Frappart. Vous pouvez aussi retrouver plus d'informations concernant les équipes et effectifs grâce à nos fiches détaillées : Allemagne (F) et Pologne (F).
Le Figaro
17 hours ago
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Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?
DÉCRYPTAGE - Sans deux des plus grandes figures de son histoire pour l'Euro féminin, l'équipe de France apprend à vivre avec une réorganisation des responsabilités au sein de son vestiaire. «Aujourd'hui, une page se tourne, ou un chapitre, peut-être même un livre.» Tels étaient les mots d'Eugénie Le Sommer il y a un mois et demi, à l'heure d'évoquer la fin de son histoire avec... l'Olympique Lyonnais. Des propos qui pouvaient tout autant, voire encore plus s'appliquer au séisme ressenti en équipe de France une semaine plus tard. Ni elle, ni Wendie Renard ne figuraient dans la liste des 24 joueuses convoquées par Laurent Bonadei pour les derniers matches de la Ligue des nations, à un mois du début de l'Euro, laissant deviner leur absence pour la compétition estivale. Des signes avant-coureurs existaient pour la détentrice du record de sélections (200) et de buts (94) chez les Bleues, 36 ans, au crépuscule de sa carrière. La surprise était toute autre pour Renard, 168 sélections, 39 buts, 34 ans et toujours à l'OL, qui a de facto dit adieu au brassard de capitaine. Une décision au nom de «l'avenir de l'équipe de France», avait justifié Bonadei le 22 mai. Comprenez : place aux jeunes. Publicité Une capitaine, trois vice-capitaines et neuf cadres Le groupe bleu se retrouve ainsi amputé de deux authentiques personnages, deux voix qui ne résonnent plus dans le vestiaire. «C'est vrai qu'elles avaient un rôle majeur sur ça», concède Amel Majri. «Mais il y avait des filles qui le faisaient tout autant», oppose l'expérimentée (32 ans, 80 sélections) milieu de terrain. «Tout le monde parlait, acquiesce Elisa De Almeida. Wendie nous laissait la parole même avant les matches. Si on avait des choses à dire, ce n'était pas que Wendie qui parlait.» Pour aller de l'avant, Bonadei a confié le brassard à Griedge Mbock. «Derrière moi, il y a trois vice-capitaines qui ont énormément de confiance et qui sont là pour me suppléer», rappelle la défenseure qui fait allusion à Sandie Toletti, Grace Geyoro et Sakina Karchaoui. Bonadei s'appuie plus globalement sur un groupe de neuf cadres qui l'aident à «faire passer les messages» et qui agissent en «moteurs du groupe», éclaire Mbock. Sur la transition vers l'ère post-Renard et Le Sommer, un mot revient dans la bouche des joueuses interrogées : «naturellement.» «Ça s'est fait très naturellement», appuie même la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, la plus âgée (33 ans) du groupe tricolore. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal. Laurent Bonadei, sélectionneur de l'équipe de France «Je pense que le leadership commence à se diluer sur plus de joueuses, analyse Bonadei. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal.» De Almeida confirme «une prise de responsabilité d'autres joueuses», mais «ça n'a pas non plus tout bouleversé». Pour Marie-Antoinette Katoto, indéboulonnable chez les Bleues depuis 2019, «tout le monde est capable de prendre ses responsabilités». À lire aussi Euro féminin 2025 : «Seul Dieu sait pourquoi je ne suis pas dans cette liste», peste Wendie Renard après sa non-sélection avec les Bleues D'autant que le vécu ne manque pas. Douze joueuses comptent au moins 40 sélections, six en ont au moins 75. L'aura d'une Renard (et sa carrure précieuse sur coups de pied arrêtés) et la détermination d'une Le Sommer appartiennent au passé, certes, et le premier tour corsé qui attend les Bleues à l'Euro, avec l'Angleterre championne en titre et les Pays-Bas, limite l'hypothèse d'une montée en puissance. Publicité Mais un début de réponse à ce nouveau chapitre a été formulé le 27 juin dernier. La France a renversé le redoutable Brésil en match de préparation (0-2 après douze minutes, 3-2 score final). «On peut parler de talent, de tactique, de technique, mais aujourd'hui, ce qui me plaît dans cette équipe de France, c'est qu'elle a du caractère», savourait Bonadei, architecte de cette transition qu'il a voulu aussi douce que possible.
Le Figaro
a day ago
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Mort de Diogo Jota : l'UEFA annonce qu'une minute de silence sera observée lors des matches de l'Euro féminin
L'UEFA a annoncé qu'une minute de silence sera observée jeudi et vendredi au début de tous les matches de l'Euro féminin de foot après la mort de Diogo Jota. Une minute de silence sera observée jeudi et vendredi au début de tous les matches de l'Euro féminin de foot, qui se déroule en Suisse, en hommage à l'attaquant portugais de Liverpool Diogo Jota, tué avec son frère dans un accident de la route en Espagne, a annoncé l'UEFA. L'instance européenne, qui s'est dite «profondément attristée», accède ainsi à une demande de la Fédération portugaise de football. «La Fédération Portugaise de Football et tout le football portugais sont dévastés par la mort de Diogo Jota et de son frère André Silva, survenue cette nuit en Espagne», avait écrit sur Facebook le président de cette instance, Pedro Proença. Publicité «Beaucoup plus qu'un joueur fantastique, avec presque 50 sélections en équipe nationale A, Diogo Jota était une personne extraordinaire, respectée par tous ses collègues et adversaires», avait-il ajouté. «Nous avons perdu deux champions, avait poursuivi M. Proença. La disparition de Diogo et d'André Silva représente des pertes irréparables pour le football portugais.»
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a day ago
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Après la mort de Diogo Jota, un hommage poignant lors d'Espagne-Portugal à l'Euro féminin
FOOTBALL - Le monde du football en deuil. Avant le coup d'envoi d'Espagne-Portugal, à l'Euro féminin, une poignante minute de silence a été observée en hommage à l'attaquant portugais de Liverpool Diogo Jota et à André Silva. Les frères footballeurs sont décédés dans la nuit de mercredi 2 juillet à jeudi 3 juillet dans un accident de la route en Espagne. Un drame qui a suscité une vive émotion dans le milieu sportif et au-delà. Les supporters portugais sont arrivés dans le stade avec des pancartes, sur lesquelles étaient souvent inscrits des messages de remerciements à Diogo Jota. « Vous avez porté le nom du Portugal au-delà des frontières. C'est maintenant à nous de faire rayonner votre nom. », était-il écrit sur l'une d'elle. Puis, comme l'avait annoncé par l'UEFA un peu plus tôt, la rencontre au stade de Wankdorf, à Berne, a été précédée d'une minute de silence en hommage aux footballeurs. Il en ira de même vendredi pour Danemark-Suède et Allemagne-Pologne. Pancartes, photos, messages... Pendant cet hommage, le visage de Diogo Jota était affiché sur un écran dans l'enceinte sportive. Certains supporters tenaient fermement entre leurs mains un portrait en noir et blanc du joueur décédé. Les joueuses de la Seleção et le staff regardaient, eux, vers le ciel, les yeux parfois plein de larmes. De son côté, le club de Liverpool, où Jota évoluait depuis cinq ans, s'est dit « bouleversé » par la « perte inimaginable » de son attaquant, apportant « tout son soutien » à la famille et aux proches des deux joueurs. « On ne l'oubliera jamais », a réagi l'entraîneur des Reds, Arne Slot. Des gerbes de fleurs et ballons près du stade d'Anfield Près du mythique stade d'Anfield, des dizaines de supporters des Reds ont déposé des gerbes de fleurs, des ballons de baudruche en forme de coeur et des écharpes avec la mention « Repose en paix Diogo Jota ». L'ex-entraîneur des Reds Jürgen Klopp, à l'origine du recrutement de Jota à Liverpool, et le président de la FIFA Gianni Infantino, ont fait part de leur profonde tristesse « Diogo n'était pas seulement un joueur fantastique, mais aussi un grand ami, un mari et père aimant et attentionné ! Tu vas tellement nous manquer ! », a écrit Jürgen Klopp sur Instagram. « C'est inconcevable », a réagi de son côté Cristiano Ronaldo sur ses réseaux sociaux. « Encore récemment nous étions ensemble avec la Seleçao, tu venais de te marier. À ta famille, à ta femme et à tes enfants, j'adresse mes condoléances et leur souhaite toute la force du monde », a écrit CR7. La mort de l'international portugais et de son frère a suscité des réactions au-delà du milieu du football. « Mes prières accompagnent ses proches en ce moment difficile ! », a notamment écrit sur X la superstar du basket LeBron James, par ailleurs actionnaire minoritaire de Liverpool.
