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Le Parisien
7 days ago
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Puy-de-Dôme : les meilleures activités à faire en famille dans le Sancy cet été
Sortie en VTT… ou en trottinette électrique Avec plus de 570 km d'itinéraires balisés et labellisés par la FFC, des accompagnateurs et des hébergements adaptés à l'accueil des vététistes, le VTT est l'un des meilleurs moyens pour apprécier les paysages auvergnats. Pour les plus friands de découverte sans effort intense, il est aussi possible de parcourir le Sancy avec une trottinette électrique, accessible à tous. Tous les véhicules peuvent être loués, par exemple auprès de Sancy Sport Nature, qui propose également les services de moniteurs et guides. Une randonnée dans la réserve naturelle de Chastreix-Sancy Sur près de 2000 hectares, cette réserve regorge d'une flore et d'une faune à observer pendant des heures. Trois chemins de petite randonnée ainsi que les GR 4 et 30 serpentent sur les crêtes du massif du Sancy. Des activités à sensations Avec l'Xtrem Aventure, il est possible de prendre de la hauteur grâce à une impressionnante descente en tyrolienne à virages au cœur du cirque de la Biche. Et pour s'élever davantage, un tour en montgolfière peut être réservé. Pour les aventureux, plusieurs murs naturels d'escalade sont également disponibles sur les reliefs puydômois, avec des sensations vertigineuses. Une excellente approche pour s'offrir une vue inédite. Se relaxer dans un lac volcanique, ou aux thermes Activité sportive ou relaxante, au choix ! Le lac Chambon et le lac des Hermines offrent un cadre idéal pour profiter de la douceur de leurs eaux. D'autres préféreront les paddles ou canoës à disposition. Pour ceux qui ne veulent que se relaxer, en revanche, rien de mieux que les thermes du Mont-Dore, classés aux Monuments historiques. Au programme : bain de vapeur, lit hydromassant ou bien encore modelage du corps. Visiter le patrimoine ancien, ou découvrir des œuvres d'art contemporaines Les amateurs de vieilles pierres pourront visiter le château de Murol. Cerclé de montagnes, il se dresse sur un piton volcanique et permet aux visiteurs de découvrir le quotidien du XVe siècle avec plusieurs animations durant toute la journée, au sein d'une scénographie historique : des visites guidées en costume, des reconstitutions de pièces de vie, des spectacles équestres… Ceux qui préfèrent l'art récent se dirigeront plutôt vers les œuvres d'Horizons « Arts-Nature » en Sancy, qui propose de les contempler installées en pleine nature. L'événement associe ainsi découverte des paysages et itinéraire artistique. Savourer une truffade

L'Équipe
06-08-2025
- Sport
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Pauline Ferrand-Prévôt, nouvelle idole du cyclisme féminin : « Il n'y a pas de plus beau modèle qu'elle »
Admirée par ses pairs et inspirante pour la jeune garde tricolore, Pauline Ferrand-Prévôt, lauréate du Tour de France femmes avec Zwift, se mue en propulseur d'un peloton qui cherche, encore et toujours, à grandir. Tenez, une petite historiette qui résume tout. À Châtel, dimanche, au pied du podium que Pauline Ferrand-Prévôt irradiait de bonheur en enfilant son maillot jaune pour de bon, Marion Rousse a rejoint les parents de la svelte frimousse blonde. Qui lui ont susurré : « Tu te souviens, il y a vingt ans, quand vous étiez toutes les deux à faire la guerre aux garçons ? ». Bien sûr que la directrice du Tour de France femmes a exhumé de ces souvenirs toutes ces bagarres de petites filles. Entre elles, la Nordiste, et son amie la Rémoise. « Il y a un beau chemin qui a été parcouru », réalise-t-elle. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit sa pote d'enfance, devenue morfale de victoires sur n'importe quel terrain et à peu près n'importe quel deux-roues, enlever la « plus belle course du monde ». « Avec une championne de sa dimension, on a la vitrine pour inspirer des jeunes femmes » Michel Callot, président de la Fédération française de cyclisme Assez pour provoquer le destin d'un cyclisme féminin qui croît, c'est sûr, mais qui pâtit quand même d'un fragile 12,6 % de licenciées sur 100 000 au total ? « Quand on parle de créer des vocations, il n'y a pas de plus beau modèle que Pauline pour toutes les petites filles », rassure Marion Rousse, qui savait « pertinemment » que le come-back de la championne olympique de VTT sur la route cette saison « ne serait que du positif ». Ferrand-Prévôt, le rêve d'une vie « Avec une championne de sa dimension, on a la vitrine pour inspirer des jeunes femmes, renchérit Michel Callot, président de la Fédération française de cyclisme (FFC). En plus, Pauline a beaucoup de personnalité, elle est très avenante. Elle renvoie une image très positive de notre sport. » Pas dit que ses collègues tricolores, qui ont ferraillé à ses côtés sur la Grande Boucle, ait omis un seul superlatif dès que son nom revenait derrière un micro tendu. « Elle fait rêver », encensait en zone mixte sa coéquipière Marion Bunel avec l'allégresse d'une rookie, et groupie, de son aînée. Maëva Squiban, double lauréate d'étape, rabâchait sans retenue le mot « incroyable » - assurément le tube de la dernière journée - en riant de fascination : « À défaut de la suivre, on peut l'admirer ». La Bretonne fait partie d'une jeune garde désinhibée qui pourrait, qui sait, avoir autant la dalle de succès que le graal Ferrand-Prévôt. « Je me réjouis de voir des Françaises qui pointent leur nez avec du culot, reprend Callot. Cette nouvelle génération est décomplexée et va permettre de rapidement s'équilibrer avec la sélection néerlandaise qui nous a longtemps dominés chez les femmes. » « C'est la locomotive qui manquait au cyclisme féminin » Thomas Voeckler En tout cas, la sauce prend bien chez les néophytes. Troisième du Championnat de France Juniors l'an passé et fraîchement promue professionnelle, Amalia Debarges (19 ans) l'a entrevue deux fois au bord des routes du Tour : « Elle a activé la course et montré que nous, les filles, on peut faire du vélo comme les garçons ». Elle a enseigné la patience à une bouillante jeunesse aussi : « Quand on voit une coureuse comme elle, on se dit qu'on a le temps. Que si à 20 ans on n'est pas la plus forte, ça ne veut pas dire que l'on ne peut pas performer plus tard. » « C'est la locomotive qui manquait au cyclisme féminin, complète Thomas Voeckler. C'est un peu comme si on avait plusieurs wagons qui marchaient bien déjà depuis quelques années, avec de la densité, mais qu'il manquait quelque chose à la conclusion. Elle vient tracter ça. Et arrive à ne pas être jalousée. » Et maintenant, quelles nouvelles conquêtes pour PFP ? On n'a pas vu le moindre souffle, ni la plus petite moue sur les visages de la Néerlandaise Demi Vollering (FDJ-Suez), deuxième, ou de la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon-Sram), troisième, à l'arrivée. « Elles n'étaient pas déçues, confirme Marion Rousse, mais déjà tournées vers le futur. À se dire : "Maintenant, on sait ce qu'il nous reste à faire. Il va falloir travailler encore plus dur pour la battre l'année prochaine." ». Autrefois faiblarde, la concurrence au sein du peloton féminin gonfle. Et Ferrand-Prévôt y a insufflé quelques bouffées d'air frais.