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5 days ago
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Les médecins de famille négocient, dit la FMOQ
Le bras de fer entre Québec et les médecins de famille se poursuit. Le premier ministre François Legault affirme que leur syndicat « refuse de s'asseoir à la table » de négociations, ce que nie fermement la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ). En mêlée de presse mercredi, François Legault a qualifié de « très dure » la négociation avec « les syndicats de médecins », affirmant que la FMOQ « refuse même de s'asseoir » à la table de négociations. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, lui, a dit vouloir « donner la chance à la FMOQ, qui n'a pas été très présente aux tables de négociations durant l'été ». « On va rectifier les faits », rétorque le président de la FMOQ, le Dr Marc-André Amyot. « On n'a jamais refusé aucune rencontre de négociations, au contraire. » Selon la FMOQ, 14 rencontres ont eu lieu entre la négociatrice du Conseil du Trésor et le négociateur de la FMOQ de la fin juin à la mi-juillet. « Moi, j'ai parlé à Christian Dubé, à Sonia LeBel deux ou trois fois, au cabinet du premier ministre, pour faire avancer les négociations », dit le Dr Amyot. Ces entretiens ont eu lieu entre le 9 juin et le 11 août, précise la FMOQ. Le syndicat affirme s'être engagé cette semaine auprès de Mme LeBel à revoir son cahier de propositions afin de « revenir avec [ses] priorités ». Un signe d'ouverture, selon lui. Une lettre de la FMOQ Le président de la FMOQ a publié mercredi une lettre dans les médias enjoignant le gouvernement Legault à abandonner le projet de loi 106, qui vise notamment à lier jusqu'à 25 % de la rémunération des médecins de famille à des indicateurs de performance collective. Dans sa lettre, le Dr Amyot invite le gouvernement à changer d'approche en cessant de « brasser la chaîne de soins » et de « dénigrer » les médecins de famille. Il y affirme que le gouvernement Legault « doit cesser la désinformation en prétendant que le problème d'accès serait causé par une prétendue faible assiduité des médecins ». « Moi, je milite pour un changement d'approche avec les médecins, réitère en entrevue le Dr Amyot. Est-ce qu'on peut s'entendre, donner la chance à la négociation ? » Le président de la FMOQ dit avoir saisi du discours de François Legault lundi, lors de la défaite de la CAQ dans Arthabaska, qu'il serait davantage à l'écoute de la population et qu'il changerait d'approche en santé et donc, avec les médecins de famille. Lisez l'article « Élection partielle dans Arthabaska : le PQ dame le pion à Éric Duhaime » Si les négociations échouent, la FMOQ se dit prête à s'en remettre à l'arbitrage. « Dans toutes les autres provinces au Canada, ils ont un mécanisme d'arbitrage », fait valoir le Dr Amyot. Plus tôt en journée, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, a affirmé que le gouvernement continuerait de « travailler avec la FMOQ ». « Ce qu'on doit comprendre et ce que les Québécois doivent comprendre, c'est qu'on est déterminés à trouver de l'accès [et] des résultats concrets le plus rapidement possible, a-t-elle dit en mêlée de presse. Le reste, on va en discuter à la table de négociation. » Réaction de la FMSQ Invitée à réagir aux propos de « négociation très dure » du premier ministre, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) répond que « les canaux de communications ont été maintenus tout l'été ». « La FMSQ a eu des échanges exploratoires sur le renouvellement de son Accord-Cadre avec le gouvernement du Québec », écrit-on.


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5 days ago
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La Fédération des médecins omnipraticiens presse Legault d'abandonner le projet de loi
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) réitère son souhait que la CAQ abandonne le projet de loi 106, qui vise entre autres à lier jusqu'à 25 % de la rémunération des médecins de famille à des indicateurs de performance. Katrine Desautels La Presse Canadienne Dans une lettre ouverte publiée mercredi, la FMOQ suggère qu'elle a écouté attentivement le discours du premier ministre François Legault à la suite de la défaite de la CAQ dans l'élection partielle d'Arthabaska. « Le nouveau départ souhaité par le premier ministre devrait être l'occasion d'abandonner ce projet de loi et de poser le bon diagnostic. La vérité toute crue, c'est qu'il manque 2000 médecins de famille au Québec », a écrit dans la lettre le président-directeur général de la FMOQ, le Dr Marc-André Amyot. Il croit par ailleurs que la pénurie s'aggravera dans un avenir proche puisque 22 % des médecins de famille sont âgés de plus de 60 ans et qu'ils risquent de prendre leur retraite bientôt. Avec le projet de loi 106, qui a été déposé le 8 mai dernier à l'Assemblée nationale, le Dr Amyot déplore que le gouvernement veuille forcer les médecins à faire de la « médecine 'fast food' » en liant la performance des omnipraticiens « non pas sur la qualité et la pertinence des consultations, mais uniquement sur le volume ». Selon la FMOQ, le PL106 ferait en sorte que les consultations avec un médecin seraient plus brèves et moins personnalisées afin de répondre à des quotas de volume imposés par le gouvernement. La Fédération s'inquiète aussi que des rendez-vous seraient plus difficiles à obtenir avec un médecin de famille, en particulier pour les personnes considérées en santé ou ayant des affections mineures. À son entrée au conseil des ministres mercredi matin, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a défendu le projet de loi 106. « Moi aussi, durant l'été, j'ai rencontré plusieurs médecins. J'ai surtout rencontré beaucoup de Québécois qui n'ont pas de médecins de famille et qui ne sont pas pris en charge. Alors je pense que notre projet de loi, il est justifié », a-t-il déclaré aux journalistes. Négociations houleuses Rappelons que les négociations pour un nouvel accord-cadre ont débuté en août 2024 entre le gouvernement et les médecins de famille. Les deux parties ont plusieurs points de discorde. La FMOQ se dit prête à s'en remettre à l'arbitrage comme mode de règlement. Le ministre Dubé a répondu « que ça fait longtemps qu'il entend cela » et que sa priorité reste de donner de l'accès aux Québécois. « J'ai mis un plan de santé en place qui est axé sur — je ne veux pas faire de jeu de mots — sur l'accès. Ce qu'on veut c'est améliorer l'accès, avoir accès à un professionnel, et c'est pour ça que la négo avec les médecins est si importante. C'est un peu la clé de voûte à la réalisation du plan de santé », a fait valoir M. Dubé. Sa collègue Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, a souligné que son gouvernement avait fait plusieurs accomplissements, mais qu'il restait encore du pain sur la planche. « On a amélioré les services en éducation, on a amélioré les services en santé, mais la demande augmente à une vitesse qui est plus grande, probablement, que les améliorations qu'on est capable de faire pour l'instant. Donc, il faut continuer à travailler », a commenté la ministre. Dans la lettre ouverte, la FMOQ soulève aussi que le PL106 viendrait « ruiner tout effort de négociation » en raison de l'article 8 qui mentionne que le gouvernement se donne le pouvoir de biffer ou d'ajouter des éléments à une éventuelle entente négociée. La couverture en santé de La Presse Canadienne est soutenue par un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est seule responsable de ce contenu journalistique.


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5 days ago
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Pressions de la FMOQ sur la CAQ pour qu'elle abandonne le projet de loi 106
Pressions de la FMOQ sur la CAQ pour qu'elle abandonne le projet de loi 106 La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) réitère son souhait que la CAQ abandonne le projet de loi 106, qui vise entre autres à lier jusqu'à 25 % de la rémunération des médecins de famille à des indicateurs de performance. Katrine Desautels La Presse Canadienne Dans une lettre ouverte publiée mercredi, la FMOQ suggère qu'elle a écouté attentivement le discours du premier ministre François Legault à la suite de la défaite de la CAQ dans l'élection partielle d'Arthabaska. « Le nouveau départ souhaité par le premier ministre devrait être l'occasion d'abandonner ce projet de loi et de poser le bon diagnostic. La vérité toute crue, c'est qu'il manque 2000 médecins de famille au Québec », a écrit dans la lettre le président-directeur général de la FMOQ, le Dr Marc-André Amyot. Ce dernier déplore que le gouvernement veuille forcer les médecins à faire de la « médecine 'fast food' » en liant la performance des omnipraticiens « non pas sur la qualité et la pertinence des consultations, mais uniquement sur le volume ». À son entrée au conseil des ministres mercredi matin, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a défendu le projet de loi 106. « Moi aussi, durant l'été, j'ai rencontré plusieurs médecins. J'ai surtout rencontré beaucoup de Québécois qui n'ont pas de médecins de famille et qui ne sont pas pris en charge. Alors je pense que notre projet de loi, il est justifié », a-t-il déclaré aux journalistes. Rappelons que les négociations pour un nouvel accord-cadre ont débuté en août 2024 entre le gouvernement et les médecins de famille. Les deux parties ont plusieurs points de discorde. La FMOQ se dit prête à s'en remettre à l'arbitrage comme mode de règlement. Le ministre Dubé a répondu « que ça fait longtemps qu'il entend cela » et que sa priorité reste de donner de l'accès aux Québécois. La couverture en santé de La Presse Canadienne est soutenue par un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est seule responsable de ce contenu journalistique.