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L'Équipe
08-07-2025
- Sport
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Joao Pedro double buteur contre son club formateur de Fluminense, six jours après son arrivée à Chelsea
Recruté officiellement par Chelsea mercredi dernier, Joao Pedro a mis moins d'une semaine pour inscrire ses premiers buts avec les Blues ce mardi soir en demi-finales de la Coupe du monde des clubs. Fruit du hasard, il a marqué contre Fluminense, où il a été formé avant de rejoindre l'Europe. Joao Pedro se souviendra probablement longtemps de ses premiers buts avec Chelsea. Six jours après son arrivée au club londonien pour 70 millions d'euros (bonus compris), l'international brésilien (3 sélections, 0 but) a débloqué son compteur avec les Blues mardi en demi-finales de la Coupe du monde des clubs face à son club formateur de Fluminense, sur une frappe du pied droit à 25 mètres du but qui n'a laissé aucune chance à Fabio (18e). Une réalisation somptueuse que le natif de Ribeirao Preto n'a donc pas célébrée par respect vis-à-vis de son ancienne équipe. En seconde période, l'avant-centre a récidivé en faisant le break d'une frappe surpuissante heurtant la barre transversale avant d'entrer dans les filets (56e). Là-encore, l'auriverde de 23 ans n'a pas fêté son but. Quelques minutes après son doublé, son coach Enzo Maresca a décidé de le remplacer par Nicolas Jackson (60e). Entré à la 54e minute en quarts de finale lors de la victoire des joueurs d'Enzo Maresca contre Palmeiras samedi (2-1), Joao Pedro profite ainsi de la possibilité permise aux clubs par la FIFA de recruter des joueurs pendant la durée de la Coupe du monde des clubs. Après une saison et demie en professionnel avec les Tricolor en 2018-2019, Joao Pedro avait été recruté par Watford en janvier 2020. Il a ensuite rejoint Brighton en juillet 2023, inscrivant 10 buts et délivrant 6 passes décisives en 27 rencontres de Premier League en 2024-2025.


Le Figaro
08-07-2025
- Sport
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Fluminense-Chelsea: un rendez-vous pour éviter la mainmise de l'Europe
En demi-finale de coupe du monde des clubs, la formation brésilienne emmenée par l'ancien Parisien Thiago Silva, va tout tenter pour faire tomber Chelsea mardi soir. Fluminense va tenter de sauver l'honneur du football sud-américain, et plus particulièrement brésilien, en s'érigeant en rempart contre une finale 100% européenne au Mondial des clubs, mardi à East Rutherford face à Chelsea. Après avoir enflammé le tournoi par leurs résultats et la ferveur de leurs supporteurs, les représentants de l'Amsud ne peuvent plus compter que sur les Cariocas pour éviter une domination totale du Vieux Continent, l'autre demi-finale devant opposer le PSG, vainqueur de la Ligue des champions, au Real Madrid de Kylian Mbappé, mercredi, toujours au MetLife Stadium dans le New Jersey. Publicité Infantino joue sa crédibilité et celle de la compétition Pour le président de la Fédération internationale (Fifa) Gianni Infantino, qui a poussé pour imposer cette nouvelle formule à 32 équipes afin notamment de casser l'hégémonie de l'UEFA sur le football de clubs, il en va en partie de la crédibilité de cette compétition. «Flu» est ainsi devenu l'ultime recours pour contester une éventuelle mainmise européenne. Fluminense porté par ses «vieux» Fabio, Thiago Silva ou encore Ganso Portés par une escouade de vieilles gloires, du gardien Fabio (44 ans) à «O Monstro» Thiago Silva en défense (40 ans) en passant par l'attaquant argentin German Cano (37 ans) et le meneur de jeu Ganso (35 ans), les Brésiliens ont démontré qu'ils avaient largement les moyens de lutter à armes égales avec les cadors venus de l'autre côté de l'Atlantique. Les coéquipiers du virevoltant ailier colombien Jhon Arias ont fait plus que résister contre les deux derniers vice-champions d'Europe, tenant en échec le Borussia Dortmund au premier tour (0-0) avant d'éjecter l'Inter Milan (2-0) en 8es de finale. Chelsea, qui a connu quelques difficultés pour se défaire des Brésiliens de Palmeiras en quarts de finale (2-1), est prévenu. Une équipe brésilienne décomplexée D'autant que Fluminense n'est pas un novice en la matière. Victorieuse de la Copa Libertadores en 2023, la formation basée à Rio avait déjà atteint la même année la finale de la Coupe du monde des clubs ancienne mouture, où elle avait été rossée par le Manchester City de Pep Guardiola (4-0). Les succès accumulés aux Etats-Unis ont donc encore un peu plus décomplexé les Brésiliens, déterminés à continuer de jouer les trouble-fêtes face à une richissime écurie européenne. «Nous allons affronter une équipe très forte et plus puissante financièrement mais le football se joue sur le terrain. Personne ne nous voyait aller aussi loin mais nous sommes là pour écrire l'histoire. Nous n'avons même pas 10% du budget des trois autres demi-finalistes et nous n'avons pas autant de joueurs majeurs qu'eux, mais ça ne veut pas dire que l'on ne pourra pas gagner le match et le Mondial des clubs», a estimé l'entraîneur du club carioca Renato Gaucho, lundi en conférence de presse. Publicité Des propos ambitieux qui offrent de solides arguments à son homologue chez les Blues pour se méfier de son adversaire. «L'énergie de Fluminense dans cette compétition a été très forte», a déclaré Enzo Maresca, qui craint une équipe «bien organisée». Chelsea déjà battu par Flamengo au premier tour Chelsea, 4e de Premier League et lauréat de la Ligue Conference, n'a sans doute pas oublié sa défaite cuisante contre Flamengo (3-1), autre club carioca, qui lui a coûté la première place du groupe D. Mais les Londoniens ont depuis effectué un sans-faute, emmenés par leur leader technique Cole Palmer. Et malgré l'usure mentale et physique au bout d'une saison interminable, le groupe ne veut surtout pas lâcher le morceau si près du but. «Pour nous tous, c'est très important. En ce moment, on ne pense pas à la fatigue. Et même si on est fatigué, on veut profiter de ce moment. C'est une bonne occasion de faire quelque chose d'important pour Chelsea», a affirmé le défenseur espagnol Marc Cucurella.

L'Équipe
07-07-2025
- Sport
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« Il a su s'adapter, ce qui n'est pas facile à plus de 40 ans » : les secrets de Fabio, le gardien de Fluminense qui va fêter ses 45 ans
À presque 45 ans, le portier brésilien de Fluminense Fabio défie les années qui passent, avec pour perspective proche le record mondial du nombre de matches disputés. Souvent, sur un arrêt très aérien, les gardiens donnent l'impression de suspendre leur vol, mais c'est étrangement le temps qui en fait de même pour Fabio. L'horloge interne du portier de Fluminense semble trotter moins vite que les autres, alors que 45 bougies promèneront leur flamme sur son gâteau d'anniversaire le 30 septembre. Il a l'âge, très déraisonnable, d'être le doyen de la Coupe du monde des clubs, dont il est devenu une attraction à mesure que l'équipe brésilienne s'élevait dans le tournoi. Évidemment, chacun se demande si le dernier rempart de la « Tricolor » a percé le secret de la jeunesse éternelle et abreuve son corps d'un élixir permettant de juguler les effets définitifs de la vieillesse. Un sommeil atypique Mais, loin des formules d'alchimiste tirées d'un vieux grimoire, une explication à sa longévité triomphante tiendrait à la brièveté de ses nuits, ainsi qu'il l'a soutenu un jour en riant face aux questions. Selon la Gazzetta dello Sport, Cruzeiro, son précédent club, lui a fait passer un test de sommeil ayant livré un résultat saisissant : ses trois heures d'endormissement équivalent au triple chez une personne normale, car il est de par la génétique un « dormeur naturellement court ». Ce qu'il a rallongé avec l'âge, en revanche, c'est la durée des entraînements, intégrés dans un quotidien guidé par la volonté d'exclure le mot « fin » du dictionnaire de ses ambitions. Au printemps, il a ainsi étendu son contrat avec le club de Rio jusqu'au 31 décembre 2026, avec la perspective de continuer à régner sur les terres de sa surface de réparation à 46 ans. « C'est assez exceptionnel, car il performe encore dans de grands clubs, estime Charles Hembert, adjoint de la légende Rogério Ceni, qui fut brièvement le coach de Fabio à Cruzeiro en 2019. Mais il n'y a pas de recette. C'est juste un grand pro, avec beaucoup de rigueur chaque jour lors des séances et une grande hygiène de vie. » « Plus le gardien est âgé et plus il doit anticiper car il ne peut plus faire les mêmes plongeons que quand il avait 25 ou 30 ans » Adjoint de Rogério Ceni, ancien entraîneur de Fabio L'une de ses forces, aussi, a été de s'adapter au déclin de ses capacités physiques, de s'ajuster à la baisse de son explosivité, inéluctables après 40 ans, selon le technicien français. « Plus le gardien est âgé et plus il doit anticiper car il ne peut plus faire les mêmes plongeons que quand il avait 25 ou 30 ans, poursuit Hembert. Fabio excelle dans cet aspect-là pour se maintenir. Il ne pourrait plus postuler à la sélection (*), mais il accomplit un excellent boulot et contribue au parcours de Fluminense. » Le voilà ainsi à courte distance de la finale, possible extase collective parallèle à la poursuite de bonheurs individuels. Après avoir très récemment greffé à son palmarès le record mondial du nombre de clean-sheets (**), il court désormais sur les talons et les crampons d'un portier légendaire : Peter Shilton, qui détient le record du plus grand nombre de rencontres (***). Selon le décompte du média brésilien O Globo, 1 379 matches se serrent dans sa très longue carrière, qui a connu un rebond tardif lors de son départ pour « Flu » en 2022. « Il a alors très bien joué d'un point de vue stratégique, juge Hembert. Il avait longtemps évolué au Cruzeiro, où il était une idole. Le club affrontait de nombreux problèmes financiers et allait très mal d'un point de vue sportif. Il a su partir dans le bon timing pour rejoindre un autre grand nom qui avait un problème à ce poste. Et il s'est intégré de suite, alors que le coach Fernando Diniz avait pour grande spécificité de repartir avec le gardien, au sol. Fabio, qui n'avait jamais eu pour caractéristique le jeu au pied, a su s'adapter, ce qui n'est pas facile à plus de 40 ans. » La preuve qu'à son âge il n'a pas perdu en souplesse, d'esprit à tout le moins. À lire aussi Un combat hors terrain plus vif que jamais entre Mbappé et le PSG Mbappé et le PSG, de l'idylle à la rupture Comment le Bayern a réussi à bousculer le PSG Picaud, jamais sans sa fille : «Elle a besoin de la voir»