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Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne
Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne

24 Heures

timea day ago

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Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne

Dimanche, les autorités espagnoles ont tenté d'apaiser les esprits après une deuxième nuit de violences, qui ont fait plusieurs blessés. Publié aujourd'hui à 11h11 Le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras a appelé au calme et collaboré avec la Guardia Civil pour contenir les violences. X/Fernando Lopez Miras Les autorités espagnoles ont lancé dimanche un appel au calme dans la ville de Torre Pacheco, près de Murcie (sud-est), où a eu lieu une deuxième nuit consécutive d'émeutes anti-immigrés après l'agression d'un retraité par trois jeunes actuellement recherchés par la police. «Torre Pacheco doit retrouver la normalité (…) Je comprends la frustration, mais rien ne justifie la violence», a écrit dans un message sur le réseau social X le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras, en assurant que l'agression subie par ce retraité ne resterait «pas impunie». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «J'appelle les habitants au calme, à la tranquillité», a insisté à la télévision publique RTVE le maire de la ville, Pedro Angel Roca Ternel, membre lui aussi du Parti populaire (PP, conservateur), en appelant à ne pas confondre les «délinquants» avec l'ensemble de la population immigrée, venue «pour travailler». Émeutes et affrontements Ces appels surviennent alors que Torre Pacheco, ville de 36 000 habitants située sur la côte méditerranéenne, a connu dans la nuit de samedi à dimanche une deuxième nuit consécutive d'émeutes, avec des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, selon la préfecture. D'après le quotidien La Opinión de Murcia , plusieurs groupes de personnes ont parcouru les rues de la commune avec des bâtons à la recherche de personnes d'origine étrangère, malgré le déploiement d'un important dispositif policier. Au moins une personne a été interpellée, selon la préfecture. Ces affrontements se sont produits après la violente agression en pleine rue, mercredi à l'aube, d'un habitant de 68 ans. Ce retraité, prénommé Domingo, a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué par trois jeunes d'origine nord-africaine sans motif apparent. Cette agression, filmée et dont la vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé la mairie à organiser un rassemblement vendredi après-midi. Cette manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en raison de la présence de groupes d'extrême droite qui ont diffusé des slogans anti-immigrés, selon les autorités. L'un d'eux, baptisé «Deport them now» («Déportez-les maintenant») a ainsi appelé sur Telegram à une «chasse» aux personnes d'origine nord-africaine. «Si les autres Maghrébins de la commune ne collaborent pas à l'identification des coupables, ils deviendront automatiquement coupables et devront payer», a-t-il écrit. Dans un message sur le réseau social Bluesky, la ministre de la Jeunesse Sira Rego, membre du parti d'extrême gauche Sumar, a condamné «fermement les persécutions racistes contre les personnes migrantes à Torre Pacheco», mettant en cause le rôle de «l'ultradroite» dans ces émeutes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Migration en Espagne Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Rien ne justifie la violence » : en Espagne, appel au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie
« Rien ne justifie la violence » : en Espagne, appel au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie

Le Parisien

time2 days ago

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« Rien ne justifie la violence » : en Espagne, appel au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie

Les autorités espagnoles ont lancé dimanche un appel au calme dans la ville de Torre Pacheco, près de Murcie (sud-est), où a eu lieu une deuxième nuit consécutive d'émeutes anti-immigrés après l'agression d'un retraité par trois jeunes actuellement recherchés par la police. « Torre Pacheco doit retrouver la normalité (…) Je comprends la frustration, mais rien ne justifie la violence », a écrit dans un message sur le réseau social X le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras, en assurant que l'agression subie par ce retraité ne resterait « pas impunie ». « J'appelle les habitants au calme, à la tranquillité », a insisté à la télévision publique RTVE le maire de la ville, Pedro Angel Roca Ternel, membre lui aussi du Parti populaire (PP, conservateur), en appelant à ne pas confondre les « délinquants » avec l'ensemble de la population immigrée, venue « pour travailler ». Ces appels surviennent alors que Torre Pacheco, ville de 36 000 habitants située sur la côte méditerranéenne, a connu dans la nuit de samedi à dimanche une deuxième nuit consécutive d'émeutes, avec des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, selon la préfecture. D'après le quotidien La Opinión de Murcia, plusieurs groupes de personnes ont parcouru les rues de la commune avec des bâtons à la recherche de personnes d'origine étrangère, malgré le déploiement d'un important dispositif policier. Au moins une personne a été interpellée, selon la préfecture. Ces affrontements se sont produits après la violente agression en pleine rue, mercredi à l'aube, d'un habitant de 68 ans. Ce retraité, prénommé Domingo, a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué par trois jeunes d'origine nord-africaine sans motif apparent. Cette agression, filmée et dont la vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé la mairie à organiser un rassemblement vendredi après-midi. Cette manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en raison de la présence de groupes d'extrême droite qui ont diffusé des slogans anti-immigrés, selon les autorités. L'un d'eux, baptisé « Deport them now » (« Déportez-les maintenant ») a ainsi appelé sur Telegram à une « chasse » aux personnes d'origine nord-africaine. « Si les autres Maghrébins de la commune ne collaborent pas à l'identification des coupables, ils deviendront automatiquement coupables et devront payer », a-t-il écrit. Dans un message sur le réseau social Bluesky, la ministre de la Jeunesse Sira Rego, membre du parti d'extrême gauche Sumar, a condamné « fermement les persécutions racistes contre les personnes migrantes à Torre Pacheco », mettant en cause le rôle de « l'ultradroite » dans ces émeutes.

Espagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie
Espagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie

Le Figaro

time2 days ago

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Espagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie

Torre Pacheco, ville de 36.000 habitants, a connu une deuxième nuit consécutive d'émeutes, consécutives à l'agression en pleine rue d'un retraité par des personnes décrites comme étant «d'origine nord-africaine». Les autorités espagnoles ont lancé dimanche un appel au calme dans la ville de Torre Pacheco, près de Murcie (sud-est), où a eu lieu une deuxième nuit consécutive d'émeutes anti-immigrés après l'agression d'un retraité par trois jeunes actuellement recherchés par la police. «Torre Pacheco doit retrouver la normalité [...] Je comprends la frustration, mais rien ne justifie la violence», a écrit dans un message sur le réseau social X le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras, en assurant que l'agression subie par ce retraité ne resterait «pas impunie». «J'appelle les habitants au calme, à la tranquillité», a insisté à la télévision publique RTVE le maire de la ville, Pedro Angel Roca Ternel, membre lui aussi du Parti populaire (PP, conservateur), en appelant à ne pas confondre les «délinquants» avec l'ensemble de la population immigrée, venue «pour travailler». Ces appels surviennent alors que Torre Pacheco, ville de 36.000 habitants située sur la côté méditerranéenne, a connu dans la nuit de samedi à dimanche une deuxième nuit consécutive d'émeutes, avec des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, selon la préfecture. D'après le quotidien La Opinión de Murcia, plusieurs groupes de personnes ont parcouru les rues de la commune avec des bâtons à la recherche de personnes d'origine étrangère, malgré le déploiement d'un important dispositif policier. Au moins une personne a été interpellée, selon la préfecture. Publicité Un retraité agressé sans raison apparente Ces affrontements se sont produits après la violente agression en pleine rue, mercredi à l'aube, d'un habitant de 68 ans. Ce retraité, prénommé Domingo, a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué par trois jeunes d'origine nord-africaine sans motif apparent. Cette agression, filmée et dont la vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé la mairie à organiser un rassemblement vendredi après-midi. Cette manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en raison de la présence de groupes d'extrême droite qui ont diffusé des slogans anti-immigrés, selon les autorités. L'un d'eux, baptisé «Deport them now» («Déportez-les maintenant») a ainsi appelé sur Telegram à une «chasse» aux personnes d'origine nord-africaine. «Si les autres Maghrébins de la commune ne collaborent pas à l'identification des coupables, ils deviendront automatiquement coupables et devront payer», a-t-il écrit. Dans un message sur le réseau social Bluesky, la ministre de la Jeunesse Sira Rego, membre du parti d'extrême gauche Sumar, a condamné «fermement les persécutions racistes contre les personnes migrantes à Torre Pacheco», mettant en cause le rôle de «l'ultradroite» dans ces émeutes.

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