Dernières actualités avec #Festival


Le Figaro
2 days ago
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Carcassonne, un festival trempé dans le métal
Réservé aux abonnés Au sein d'une programmation résolument éclectique, la manifestation accueille cette année Judas Priest et Gojira. Le Festival de Carcassonne a commencé sur les chapeaux de roues à la fin du mois dernier. Cette vingtième édition est aussi celle qui accueillera le plus grand nombre de spectateurs depuis sa création. Pascal Dupont, directeur de la manifestation et du pôle culturel de la ville, est l'artisan de ce succès. « Nous sommes très contents du démarrage de la saison », se réjouit-il. « À partir du spectacle de Lamomali, toutes nos soirées sont complètes, et ce jusqu'à la fin du mois de juillet. » Une bonne santé insolente due au cap que s'est fixé l'équipe dès la première édition : s'adresser à tout le monde. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Une vision de la culture ouverte et généreuse décidée par le maire, Gérard Larrat, premier édile de Carcassonne depuis 2014. « Notre cahier des charges est resté le même, déclare Pascal Dupont, avec un opéra, deux spectacles de danse, deux concerts classiques puis de la variété française et internationale à partir du 14 juillet. » La recette du succès, en somme et la preuve…


24 Heures
6 days ago
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Le phénomène Theodora fait trembler Montreux
Accueil | Culture | Festivals | Le succès fulgurant de la Franco-Congolaise a contraint le festival à organiser une billetterie pour un concert gratuit. Une première. Publié aujourd'hui à 14h35 La Franco-CongolaiseTheodora à Montreux, sur la scène du Festival off, le 9 juillet au Montreux Jazz. CHANTAL DERVEY En bref: Theodora est un ovni de la scène musicale française. Née à Lucerne, la vingtenaire franco-congolaise connaît depuis quelques mois une ascension folle. Elle vient d'ailleurs d'obtenir deux singles d'or, un de platine ainsi qu'un disque d'or pour son album «Mega BBL», sorti fin mai. C'est dire si la moindre de ses prestations live est suivie! Mais mercredi soir, devant la scène gratuite du Montreux Jazz, seules 550 personnes détenaient le graal: un billet pour son concert. En raison du nombre limité de places, il a été demandé de réserver des billets d'entrée gratuitement pour le concert de la chanteuse Theodora. CHANTAL DERVEY Pris de vitesse par le succès retentissant rencontré par l'artiste, les organisateurs ont, pour la première fois de leur histoire, mis en place un système de réservation de billets pour une scène gratuite. Plus de 5500 fans étaient présents dans la file d'attente; quinze secondes plus tard, la jauge de 550 personnes était atteinte, faisant bon nombre de déçus. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Entrée en scène comme une véritable rockstar, la chanteuse aux 3 millions d'auditeurs mensuels, habillée par le Vaudois Helvetico , a glissé un clin d'œil à son public avec un t-shirt rouge à croix blanche sur lequel était écrit son surnom de «Boss Lady». Accompagnée de son frère Jeez Suave aux platines, elle a enchaîné ses titres les plus populaires, tous plus diversifiés les uns que les autres. Theodora chante, danse et interagit avec le public du Spotlight Stage. Elle sait se montrer touchante lors d'un passage plus intimiste avec les titres «Ils me rient tous au nez», repris en chœur par le public, ou encore «Les oiseaux rares» en collaboration avec la chanteuse Juliette Armanet. Mais là où Theodora excelle, c'est sur ses titres aux influences afro-caribéennes, qui ont fait trembler les quais de Montreux. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ses hits « Kongolese sous BBL» , « Fashion Designa» ou encore ses collaborations avec les rappeurs Jul, Luidji ou Guy2Bezbar déclenchent l'hystérie collective. Le public s'époumone à chaque refrain, en multipliant les pas de danse devenus célèbres via les réseaux sociaux. «J'ai plus de voix, j'arrive à la fin de ma tournée» confie-t-elle. Avant de relancer: «Mais on m'a dit que j'étais très attendue, alors je suis venue pour vous.» Theodora ne fait pas dans la demi-mesure et ça se ressent. Elle enchaîne les chorégraphies en compagnie de ses deux danseuses tout en gardant le coffre pour ses envolées mélodieuses. Une générosité rare sachant qu'elle jouait à Montreux sa 17e date de l'été, la onzième depuis sa venue au Caribana Festival le 7 juin dernier. Une organisation sur mesure «Ce sont souvent des artistes qui explosent dans l'année et qui se retrouvent programmés dans plusieurs festivals l'été suivant», annonce Eduardo Mendez, attaché de presse du festival. Mais le succès de Theodora dépasse l'entendement. À Paris, la «Boss Lady» vient de remplir quatre Zéniths consécutifs. Les 7000 places de sa quatrième date ont trouvé preneur en moins de deux minutes. Theodora surfe sur une vague de popularité et affole tous les compteurs. «On est très heureux de pouvoir proposer une telle artiste dans le cadre de notre programmation gratuite. On a déjà eu des artistes très populaires, comme Saint Levant ou Charlotte Cardin en 2023. Mais c'est la première fois de notre histoire qu'on doit organiser une billetterie sur réservation pour un concert gratuit», confie Eduardo Mendez, attaché de presse du festival. Theodora assure le show et la musique au Spotlight Stage. CHANTAL DERVEY À Montreux, on redoutait quelques débordements à la suite de la très forte demande de billets. Sur place, le festival avait bien prévu le coup en matière d'organisation. L'entrée avec billet étant garantie jusqu'à 22 h 15, les quelques retardataires ont fait des heureux, venus sur place sans leur sésame. Mercredi soir, l'ouragan Theodora a frappé Montreux de plein fouet, affirmant un peu plus son statut d'icône auprès de la nouvelle génération. Nul doute que son règne va encore durer vu l'engouement généré. Inutile de dire que si la chanteuse revient un jour sur la Riviera, ce devrait être sur une plus grande scène. En attendant, Theodora semble bien mériter son trône de «Boss Lady». Plus de Montreux Jazz Festival Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
07-07-2025
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« C'est inacceptable » : Matthieu Pigasse dénonce l'interdiction du concert de Freeze Corleone aux Eurockéennes
La préfecture a ordonné l'annulation de la venue du rappeur au festival de Belfort. Pour le président de la manifestation, cette décision «porte atteinte à la liberté fondamentale, la liberté d'expression, de création et de programmation». Le président des Eurockéennes, Matthieu Pigasse, a vigoureusement dénoncé dimanche 6 juillet l'interdiction préfectorale du concert du rappeur Freeze Corleone, y voyant une décision « politique ». Freeze Corleone, régulièrement accusé d'antisémitisme et d'homophobie, mais jamais condamné pour ses textes, a vu plusieurs de ses concerts annulés ces derniers mois à Lille, Lyon ou Nantes. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour La décision du préfet du Territoire de Belfort, Alain Charrier, d'interdire son concert aux Eurockéennes de Belfort, qui devait se dérouler le 6 juillet, a été validée le vendredi 4 juillet par le tribunal administratif. « Nous condamnons les propos d'incitation à la haine, les propos racistes et antisémites. Ceci étant dit, cette décision porte atteinte à la liberté fondamentale, la liberté d'expression, de création et de programmation. Interdire un concert, c'est interdire à chacun de penser, de débattre, de ressentir », a déclaré Matthieu Pigasse, président du festival, lors d'une conférence de presse le 6 juillet. Publicité Il a insisté sur le caractère inédit de l'interdiction de ce concert. « Jamais en 35 ans d'existence [du festival], un concert n'avait été interdit, jamais », a-t-il martelé, assurant qu'« aucun des concerts » de Freeze Corleone n'a donné lieu « à des troubles publics. » Matthieu Pigasse s'en est aussi pris au juge des référés de Besançon. « Il a considéré que dans un festival regroupant 50 concerts, ce n'était pas grave d'interdire un artiste », a-t-il déploré. « Il a oublié que c'est constitutif d'une censure, c'est inacceptable. » 130 000 spectateurs en quatre jours Jean-Paul Roland, directeur du festival, a précisé que plusieurs précautions avaient été prises pour accueillir Freeze Corleone, notamment un contrat incluant une clause comportementale. « Il y avait une clause particulière qui mentionnait qu'aucun propos condamnable ne devait être diffusé. On avait demandé la liste des chansons et des paroles en entier », a-t-il expliqué. Malgré la polémique, le festival a attiré 130 000 spectateurs sur quatre jours, signant la deuxième plus grande édition de son histoire. « Iron Maiden a été un grand moment, avec une communion avec le public que j'ai rarement vue », a salué Kem Lalot, programmateur du festival. Il a aussi tenu à défendre le groupe controversé Kneecap, également ciblé par la préfecture, rappelant qu'ils ont « joué à Glastonbury , le plus gros festival du monde, sans aucun problème. » Autre fait marquant de cette 35e édition : un record d'affluence de personnes en situation de handicap, avec 1 500 festivaliers concernés, dont 600 pour la seule journée du jeudi 3 juillet. Les Eurockéennes reviendront du 2 au 5 juillet 2026.


24 Heures
06-07-2025
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Ouverture de festival: Montreux Jazz: les premiers coups de chaud du festival
Accueil | Culture | Festivals | Hommage à Quincy Jones, rap argentin, reggaeton colombien et saveurs brésiliennes ont coloré la manifestation, avant la venue de Neil Young. Publié aujourd'hui à 16h07 Le «crew» du rappeur argentin Trueno sur la Scène du Lac. THEA MOSER En bref: Températures caniculaires jusqu'à tard dans la soirée, nuits étoilées, concerts exceptionnels… Le MJF a ouvert son bal 2025 dans des conditions idéales, ce week-end. Vendredi soir, tout était aligné pour un allumage comme le festival n'en avait plus connu depuis longtemps. Ça s'est joué sur les quais et les espaces off – la nouvelle arène pop urbaine de Spotlight Stage n'a pas désempli jusqu'à sa fermeture sur le coup de 2 heures du matin. Mais c'est surtout du côté de la Scène du Lac que la magie a opéré. Le programme annonçait deux concerts de Chaka Khan , le premier pour fêter ses cinquante ans de carrière, le second imaginé en hommage à Quincy Jones. Parce qu'à Montreux, les artistes aiment proposer des projets uniques et que la carrière de l'Américaine est indissociable de sa collaboration avec le producteur, la chanteuse de Chicago a offert au public une seule grande et longue prestation qui restera dans les annales du festival. Hommage de Chaka Khan «Quelque chose d'unique s'est passé vendredi et on ne pouvait rêver mieux pour donner le ton à cette 59e édition, confirme Mathieu Jaton, directeur croisé le lendemain à quelques minutes du lancement de la 2e salve de concerts. Chaka Khan est restée trois heures sur scène, rejointe au gré des chansons par des guests venus honorer la mémoire de Quincy Jones. C'était très émouvant, très beau avec des photos projetées sur les écrans et un public qui est resté jusqu'à la fin, embarqué par ce programme qu'elle a imaginé spécialement pour Montreux.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Samedi du côté de la scène en plein air, la soirée a soufflé des torpeurs de l'Amérique du Sud avec deux ambassadeurs qui n'ont pas manqué de saupoudrer leur live de critiques contre la politique migratoire trumpienne, confirmant que l' engagement politique trouvera une place au long de ce MJF 2025. À 20 h, la bonne surprise se dénommait Trueno. L'enfant prodige du rap argentin (23 ans) a réussi à rassembler tous les âges, assurant un live total avec cinq musiciens sur scène. Accompagnée au crachoir de deux comparses, la nouvelle star qui a fait ses armes dans les battles hip-hop de Buenos Aires – et n'hésite pas à clamer son jeu en versant au détour de son répertoire un peu de sirop latin lover – a fait exploser son flow plein de révolte sur fond de gros rock avec des guitares saturées, des rythmes soul et des nappes latinos. Club reggaeton Deux heures plus tard, la Scène du Lac s'est transformée en mégaclub reggaeton avec, aux commandes, la grosse machine menée par J Balvin. Lasers, gros projos, décibels au max, chorégraphies millimétrées, le show généreux et festif est calibré sur des beats surpuissants pour un succès international. Public jeune, drapeaux chiliens, argentins, colombiens… Celui qui a collaboré avec Pharrell Williams, Bad Bunny, Beyoncé, Dua Lipa – et possède même une paire d'Air Jordan à son effigie – a roulé des biceps et des fesses face à une audience conquise d'avance. Emportée par l'alignement des tubes (tant commerciaux qu'efficaces). Gros contraste avec ce que l'on est en droit d'attendre de Neil Young, vingt-quatre heures plus tard… À l'écart de ces mouvements de foule qui brassaient aussi une certaine idée de la fièvre du samedi soir, la Scène du Casino paraissait presque un havre de paix. Entre deux palmiers, l'enseigne de l'Eden Palace – «en ace» – rivalisait en pure perte avec la lune, plusieurs de ses lettres éteintes. Étrange vision du casino lui-même au moment de monter les escaliers qui mènent à la seconde salle payante du festival. Machines à sous rutilantes et DJ affairé ne laissaient en rien présager les couleurs brésiliennes qui attendaient le public à l'étage. Des teintes plutôt pastels pour commencer avec Anavitoria, duo pop très folk composé d'Ana Clara Caetano Costa et Vitória Fernandes Falcão. Un concert qui abordait l'immense héritage auriverde par ses eaux les plus calmes, presque élégiaques, dans une ambiance féérique habillée par une acoustique scintillante. Un moment de douceur, à l'écart de la rumeur du monde, déjà très suivi par une audience où se laissaient deviner de très nombreux Brésiliens Seu Jorge, ancien héros de Wes Anderson et star incontestable du casino, samedi. ANNA FRANCESCA JENNINGS Le Brésil de Seu Jorge Dès l'arrivée de Seu Jorge , les affaires devenaient plus remuantes. Ouvrant son concert avec l'un de ses plus beaux tubes, un «Mina do Condomínio» tiré de son album chef-d'oeuvre d'«América Brasil», le natif de Belford Roxo, agglomération voisine de Rio, peinturlurait avec plus de vigueur dans la tradition d'un Brésil dansant. Avec ses premiers succès il y a quelque 25 ans – il jouera d'ailleurs «Carolina» – le musicien est devenu l'un des héritiers naturels de la génération des géants (Caetano Veloso, Chico Buarque, Gilberto Gil…). À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Son passage dans le film de Wes Anderson «La Vie Aquatique» lui a valu une double attention alors qu'il était déjà remarqué pour ses qualités propres. Celle des amateurs de cette comédie joliment absurde, mais aussi celle des fans de David Bowie (et de la star anglaise elle-même) puisqu'il y reprenait les chansons du Thin White Duke en acoustique et dans une orientation brésilienne irrésistible. Un répertoire «bowien» qu'il avait déjà donné au festival en 2018 et dont il reprenait deux titres emblématiques au casino: «Rebel Rebel» et «Life on Mars». On peut d'ailleurs remercier le Montreux Jazz de garder le contact avec la star brésilienne, car les artistes à succès de ce pays musicalement si riche rechignent parfois à faire le déplacement jusqu'en Europe, où leur nototiété est moindre… Personnalité solaire, spontanée, Seu Jorge, drapé dans des tissus légers et zébrés, ne prenait que quelques minutes pour emballer l'affaire. Entouré d'une jolie formation où dominaient les cuivres et les percussions, lui-même s'adonnait à la flûte traversière lors d'une série de soli. Entre classiques – le «Mas que Nada» de Sergio Mendes –, morceaux réclamés à corps et à cri («Burguesinha») et groove généreusement déroulé, celui qui jouait aussi dans «La Cité de Dieu» de 2002 taillait un gros morceau de joie de vivre dans la touffeur d'un samedi montreusien qui se rappelait au bon souvenir de sa tradition de soirées brésiliennes. Montreux Jazz, jusqu'au sa 19 juillet. Montreux bat son plein Boris Senff travaille en rubrique culturelle depuis 1995. Il écrit sur la musique, la photographie, le théâtre, le cinéma, la littérature, l'architecture, les beaux-arts. Plus d'infos @Sibernoff Gérald Cordonier est chef de la rubrique Vibrations (Culture & Société) pour les plateformes, journaux et magazines de Tamedia Suisse Romande: «Le Matin Dimanche», «24 heures», «La Tribune de Genève» et «Femina». Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.