logo
Le phénomène Theodora fait trembler Montreux

Le phénomène Theodora fait trembler Montreux

24 Heures10-07-2025
Accueil | Culture | Festivals |
Le succès fulgurant de la Franco-Congolaise a contraint le festival à organiser une billetterie pour un concert gratuit. Une première. Publié aujourd'hui à 14h35
La Franco-CongolaiseTheodora à Montreux, sur la scène du Festival off, le 9 juillet au Montreux Jazz.
CHANTAL DERVEY
En bref:
Theodora est un ovni de la scène musicale française. Née à Lucerne, la vingtenaire franco-congolaise connaît depuis quelques mois une ascension folle. Elle vient d'ailleurs d'obtenir deux singles d'or, un de platine ainsi qu'un disque d'or pour son album «Mega BBL», sorti fin mai. C'est dire si la moindre de ses prestations live est suivie! Mais mercredi soir, devant la scène gratuite du Montreux Jazz, seules 550 personnes détenaient le graal: un billet pour son concert.
En raison du nombre limité de places, il a été demandé de réserver des billets d'entrée gratuitement pour le concert de la chanteuse Theodora.
CHANTAL DERVEY
Pris de vitesse par le succès retentissant rencontré par l'artiste, les organisateurs ont, pour la première fois de leur histoire, mis en place un système de réservation de billets pour une scène gratuite. Plus de 5500 fans étaient présents dans la file d'attente; quinze secondes plus tard, la jauge de 550 personnes était atteinte, faisant bon nombre de déçus.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Entrée en scène comme une véritable rockstar, la chanteuse aux 3 millions d'auditeurs mensuels, habillée par le Vaudois Helvetico , a glissé un clin d'œil à son public avec un t-shirt rouge à croix blanche sur lequel était écrit son surnom de «Boss Lady». Accompagnée de son frère Jeez Suave aux platines, elle a enchaîné ses titres les plus populaires, tous plus diversifiés les uns que les autres. Theodora chante, danse et interagit avec le public du Spotlight Stage. Elle sait se montrer touchante lors d'un passage plus intimiste avec les titres «Ils me rient tous au nez», repris en chœur par le public, ou encore «Les oiseaux rares» en collaboration avec la chanteuse Juliette Armanet. Mais là où Theodora excelle, c'est sur ses titres aux influences afro-caribéennes, qui ont fait trembler les quais de Montreux.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Ses hits « Kongolese sous BBL» , « Fashion Designa» ou encore ses collaborations avec les rappeurs Jul, Luidji ou Guy2Bezbar déclenchent l'hystérie collective. Le public s'époumone à chaque refrain, en multipliant les pas de danse devenus célèbres via les réseaux sociaux. «J'ai plus de voix, j'arrive à la fin de ma tournée» confie-t-elle. Avant de relancer: «Mais on m'a dit que j'étais très attendue, alors je suis venue pour vous.» Theodora ne fait pas dans la demi-mesure et ça se ressent. Elle enchaîne les chorégraphies en compagnie de ses deux danseuses tout en gardant le coffre pour ses envolées mélodieuses. Une générosité rare sachant qu'elle jouait à Montreux sa 17e date de l'été, la onzième depuis sa venue au Caribana Festival le 7 juin dernier. Une organisation sur mesure
«Ce sont souvent des artistes qui explosent dans l'année et qui se retrouvent programmés dans plusieurs festivals l'été suivant», annonce Eduardo Mendez, attaché de presse du festival. Mais le succès de Theodora dépasse l'entendement. À Paris, la «Boss Lady» vient de remplir quatre Zéniths consécutifs. Les 7000 places de sa quatrième date ont trouvé preneur en moins de deux minutes. Theodora surfe sur une vague de popularité et affole tous les compteurs. «On est très heureux de pouvoir proposer une telle artiste dans le cadre de notre programmation gratuite. On a déjà eu des artistes très populaires, comme Saint Levant ou Charlotte Cardin en 2023. Mais c'est la première fois de notre histoire qu'on doit organiser une billetterie sur réservation pour un concert gratuit», confie Eduardo Mendez, attaché de presse du festival.
Theodora assure le show et la musique au Spotlight Stage.
CHANTAL DERVEY
À Montreux, on redoutait quelques débordements à la suite de la très forte demande de billets. Sur place, le festival avait bien prévu le coup en matière d'organisation. L'entrée avec billet étant garantie jusqu'à 22 h 15, les quelques retardataires ont fait des heureux, venus sur place sans leur sésame. Mercredi soir, l'ouragan Theodora a frappé Montreux de plein fouet, affirmant un peu plus son statut d'icône auprès de la nouvelle génération. Nul doute que son règne va encore durer vu l'engouement généré. Inutile de dire que si la chanteuse revient un jour sur la Riviera, ce devrait être sur une plus grande scène. En attendant, Theodora semble bien mériter son trône de «Boss Lady».
www.montreuxjazzfestival.com/fr/
Plus de Montreux Jazz Festival
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»
Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»

24 Heures

time5 hours ago

  • 24 Heures

Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»

L'humoriste française raconte sur Instagram avoir été victime d'invectives antisémites à Marseille ce dimanche. Publié aujourd'hui à 13h34 Marie s'infiltre lors de la 47e cérémonie des César à Paris en 2022. imago images/Starface «Est-ce que j'ai été chassée de ce café parce que j'étais juive?» C'est de cette manière que la comédienne et humoriste française Marie s'infiltre commence à raconter lundi sur son compte Instagram ce qu'elle a vécu la veille sur la terrasse d'un café du Vieux-Port de Marseille. De son vrai nom Marie Benoliel, Marie s'infiltre raconte s'être installée «par hasard» à la terrasse d'un café où se trouvaient déjà «trois personnes»: deux jeunes femmes et un jeune homme. Une fois assise, elle comprend qu'elle a été reconnue, car elle entend son nom à plusieurs reprises. Elle réalise rapidement qu'elle est désignée non pas pour être saluée mais pour être «invectivée». «Je dois être parano», s'est-elle alors dit. Malgré ses doutes, l'humoriste passe tout de même sa commande. Au même moment, des cris qu'elle décrit comme «de plus en plus forts» s'élèvent derrière elle: «Vive la lutte du peuple palestinien!» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est très grave» D'après Marie s'infiltre, ce slogan est «légitime» et «libertaire». Cependant, elle sent que ces cris sont «hostiles» et «menaçants». Et la comédienne comprend que ce slogan est crié à son encontre. «On crie trop fort, on tape des pieds et les rires sont moqueurs», raconte-t-elle sur Instagram. Elle explique avoir senti «tout de suite que c'était très grave» et s'être retournée vers les trois personnes pour s'adresser à elles: «Oui, bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant?» Selon l'humoriste française, les personnes ne sont là que «pour en découdre». Elle ajoute «qu'elles sont attisées que par la haine et qu'elles m'ont choisie comme leur ennemie». Dans son témoignage, Marie s'infiltre raconte qu'elle leur demande si cette «manif» lui est destinée. Seule l'une des trois personnes avoue. Sentant que la situation peut vite dégénérer, la comédienne décide alors de quitter le café «pour respirer et pour s'éloigner de la bêtise et de la haine». La comédienne Marie s'infiltre sera de passage à Genève le 6 novembre pour y présenter son spectacle «Culot». AFP Peur et insécurité après cette agression Après cette scène, Marie s'infiltre raconte avoir rejoint des amis mais avoir eu «la flemme» de raconter ce qu'elle venait de vivre. «Flemme d'expliquer à quel point c'est grave». La «flemme» de «se défendre et de se justifier». La «flemme d'être juive». Sur Instagram, partage sa peur d'être reconnue «en tant que juive», qu'on la «considère en ennemie», que sa «seule présence attise la haine et la violence» et qu'elle ne se «sente pas totalement en sécurité ». Elle se promet aussi que «quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tatouine, personne ne la chassera d'un café en France». Et elle retournera prendre son café sur la même terrasse. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'humoriste bientôt à Genève En septembre, l'humoriste française débutera une tournée pour une nouvelle version de son spectacle «Culot». Elle fera une halte en Suisse, à l'Arena de Genève le 6 novembre 2025. La comédienne s'était déjà produite à Genève en mars 2024. Pour annoncer cette date, elle avait publié sur son compte Instagram une vidéo se moquant des clichés sur les Suisses. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur l'antisémitisme en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Mathilde Schott est journaliste au sein de la cellule numérique de Tamedia. Elle a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel en 2024. Elle a auparavant travaillé pour Keystone-ATS, la RTS, Blick et le Quotidien Jurassien. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Víkingur Ólafsson, piano de basalte et de glace au Menuhin Festival
Víkingur Ólafsson, piano de basalte et de glace au Menuhin Festival

24 Heures

time6 hours ago

  • 24 Heures

Víkingur Ólafsson, piano de basalte et de glace au Menuhin Festival

Sorcier du son révélé en 2017 par un album planant consacré à Philip Glass, le pianiste islandais joue à Gstaad le 31 juillet prochain. Publié aujourd'hui à 12h47 Révélé par des albums de musique minimaliste et de pièces de Bach, ce pianiste de feu et de glace est l'un des plus passionnants de notre époque. Ari Maag En bref: Une atmosphère de bout du monde, des paysages minéraux sculptés dans le silence, des échos de fjords et de glaciers… Pour le décrire, lui et sa musique, on a tout de suite envie de piocher dans l'imagerie nordique. C'est peut-être cliché. Mais les climats que Víkingur Ólafsson crée dès qu'il touche un piano sont l'incarnation de son Islande natale . Le contrôle absolu du son, la profondeur mythologique d'un Glenn Gould – auquel on le compare souvent – convainquent qu'il est aujourd'hui l'un des plus grands pianistes du monde, comme dans sa récente gravure des «Variations Goldberg» qui a fait date. Depuis l'île du soleil de minuit où il réside encore, l'artiste nous a répondu au téléphone, quelques jours avant son récital au Gstaad Menuhin Festival le 31 juillet. Vous vous êtes fait connaître internationalement avec les «Études» de Philip Glass. Imaginiez-vous un tel succès populaire avec un compositeur contemporain? Les jeunes pianistes veulent souvent faire les «Variations Goldberg», les «Préludes» de Chopin ou n'importe quelle autre œuvre du répertoire classique. Mais au final, tout le monde fait à peu près la même chose. On voit tous ces albums de début qui ressemblent souvent à des récitals d'étudiants, des concerts de fin d'études. Donc, en un sens, cet album était une façon originale et amusante d'entrer sur la scène musicale internationale avec mon premier disque chez Deutsche Grammophon – parce que c'était différent, et que cela a attiré l'attention. Mais pour être honnête, je m'attendais à un peu plus de controverse que ce que j'ai reçu. Philip Glass est peut-être moins polémique de nos jours. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. On vous surnomme «le Glenn Gould islandais». Comprenez-vous pourquoi? Un critique du «New York Times» est venu à un concert que je donnais en 2017 et m'a qualifié ainsi. Puis tout le monde a repris cette description, car c'est une formule-choc. On attend toujours de quelqu'un qu'il soit un autre dans notre époque. Et on cherche constamment des ressemblances, des références au passé, quand on évalue de nouveaux talents aujourd'hui. Peut-être est-ce parce que j'adore jouer Bach, et que j'adore le jouer à ma manière – qui, je pense, ne ressemble pas beaucoup à celle de Gould en réalité. Je pense de toute façon qu'il est bien plus grand que moi! Je ne veux pas vraiment que les gens me voient comme le Glenn Gould islandais. Je préférerais qu'ils me voient comme… l'Islande qui s'exprime à travers ma musique. Justement, vos interprétations sont très «atmosphériques», à l'instar des œuvres de vos compatriotes Björk et Sigur Rós. Les musiciens islandais ont-ils un ressenti spécial de la musique? Pour moi, cette spécificité islandaise, ce n'est pas forcément une question d'espace sonore ou de spécialité du son, c'est plutôt cette capacité à combiner différents sons pour créer un style personnel unique, car nous n'avons pas une très longue tradition musicale. Nous avons une longue tradition littéraire, bien sûr, et aussi notre musique folklorique, mais nous n'avons pas cette histoire de musique savante à laquelle se référer. Les gens ont commencé à écrire de la musique romantique en Islande à peu près à l'époque où Stravinsky composait «Le sacre du printemps». Mais notre tradition musicale est aujourd'hui très riche, très intense. Et peut-être qu'à cause de sa jeunesse, nous nous sentons plus libres de prendre des éléments très variés, de les laisser coexister et de les intégrer à notre propre identité, à notre propre style. Víkingur Ólafsson dans les paysages volcaniques de son Islande natale, où il vit toujours. Ari Maag Votre univers combine beauté plastique et esthétique très contemporaine, comme dans vos clips. Les artistes classiques doivent-ils briser ou non les conventions pour exister? Il est difficile de percer. Mais ce qui le permet, c'est quand les gens ont quelque chose en plus qui les rend différents des autres, un fort caractère, une personnalité, une individualité, leur propre façon de voir les choses. Je pense que chacun doit remettre la tradition en question, on ne peut pas prendre la tradition au pied de la lettre. Mais je crois qu'on ne peut pas échapper au temps. Il faut être patient et croire en soi. Il m'a fallu très longtemps pour percer. Je viens d'Islande, donc je n'avais personne pour me soutenir sur la scène internationale. J'étais célèbre en Islande, mais absolument inconnu en dehors. Puis, très lentement, petit à petit, le bouche-à-oreille a fait son effet. Quand j'ai signé avec Deutsche Grammophon, j'avais déjà 32 ans. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À Gstaad, vous jouerez Beethoven, Bach, mais aussi Schubert. Aimeriez-vous enregistrer ses trois dernières sonates, qui iraient très bien à votre style épuré? J'adorerais. Je viens d'écouter la gravure qu'en avait faite Radu Lupu , et je pense que c'est l'un des plus grands enregistrements que j'aie jamais entendus, toutes œuvres confondues. Je suis sûr que je vais toutes les trois les enregistrer et les jouer. Mais je ne les donnerais pas ensemble dans un même concert, chacune mérite son propre contexte. D'ailleurs, je vais probablement descendre dans mon studio maintenant et commencer à jouer plus de Schubert! Église de Saanen, je. 31 juillet (19 h 30). Sur le piano classique cet été Nicolas Poinsot est journaliste à la rubrique culture et société. Auparavant, cet historien de l'art de formation a écrit pendant plus de dix ans pour le magazine Femina et les cahiers sciences et culture du Matin Dimanche. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Rita Payés promet d'envoûter la scène Ella Fitzgerald à Genève
Rita Payés promet d'envoûter la scène Ella Fitzgerald à Genève

24 Heures

time9 hours ago

  • 24 Heures

Rita Payés promet d'envoûter la scène Ella Fitzgerald à Genève

Étoile montante du jazz contemporain, la jeune catalane se rend à Genève ce mercredi 30 juillet avec son répertoire riche de bossa-nova, jazz et boléro. Publié aujourd'hui à 09h59 Rita Payés se produira sur la scène Ella Fitzgerald à Genève ce mercredi 30 juillet. Lorena Dini En bref: Sous cette météo maussade, qu'il est bon de recevoir Rita Payés ce mercredi sur la scène Ella Fitzgerald ! La jeune virtuose promet de nous réchauffer avec ses airs à la croisée des chemins de la samba, de la bossa-nova et du boléro, le tout auréolé d'un jazz inné. Forte d'un succès désormais international, elle entreprend en ce moment une tournée européenne où elle fait salle comble. Le jazz au biberon Fille de musiciens, la jeune Espagnole a connu des débuts précoces. Elle est révélée au public en 2015 lors de sa première sortie studio à seulement 16 ans. Elle accompagne alors au trombone et au chant Joan Chamorro, avec lequel elle signera une deuxième collaboration un an plus tard, pour une sélection de cool jazz et de reprises de Lester Young ou encore d'Art Blakey, avant des détours annonciateurs chez Stan Getz. Sa voix impressionne déjà, et son talent de tromboniste la promet à un grand avenir de musicienne. Mais c'est en tant que compositrice qu'elle poursuivra désormais sa carrière musicale. Également guitariste, Rita Payés sort son premier album solo en 2019, en collaboration avec sa mère, la guitariste classique Elisabeth Roma. Elle réitère l'expérience en 2021 pour un deuxième album, avant de sortir en 2024 «De camino al camino » , son premier disque orphelin. Son héritage classique espagnol irrigue ses compositions, qu'elle agrémente d'éléments pris ici et là au Mexique ou à Cuba, donnant à une œuvre naissante mais déjà accomplie une richesse digne des plus grands. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. De sa voix grave, elle entraîne son orchestre dans des balades en porcelaine, et parfois dans des valses plus engagées où la troupe déploie toute sa palette. Place ensuite au trombone, où des sonorités de Curtis Fuller résonnent. Rita Payés, c'est décidément le doux mélange de la délicatesse et de la poésie, aux airs éternels de sa Catalogne natale. Rendez-vous ce mercredi 30 juillet pour une symphonie de grâce. Une programmation riche à la scène Ella Fitzgerald Nichée dans le parc La Grange, la scène Ella Fitzgerald a vu défiler de nombreux artistes pour une édition 2025 mosaïque. Des airs rock et doucereux de Lemon Twigs au rap poétique d'Oxmo Puccino en passant par l'Orchestre de chambre de Genève, ce rendez-vous genevois a des airs d'évidence. Les concerts se poursuivent tous les lundis, mercredis et vendredis à partir de 21 h jusqu'au 22 août. La programmation sera riche et variée jusqu'au bout de l'été. Pour plus de musique en Suisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store